C’est grâce à Chopin et sa 4ème Ballade, qu’à l’âge de 16 ans je vécus le tournant de ma vie : l’abandon de ma passion d’enfance, le tennis, pour celle de ma vie, la musique.

À partir de ce moment, je m’engouffrai dans le tourbillon et découvris Beethoven, Mozart, Schubert, Schumann, Brahms. 17 ans après, fin 2019, je redécouvrais le plaisir du tennis en compétition tout en préparant un programme Chopin, compositeur que j’avais un peu délaissé depuis l’adolescence…

Sur la recommandation de mon ancien professeur au CNSM Denis Pascal, je lis The Inner Game of Tennis de Timothy Gallwey, livre best-seller traitant de la dimension psychologique de ce sport, dans lequel était cité à plusieurs reprises un classique bien connu des musiciens: le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc d’Eugen Herrigel.

Tout au long de sa vie, Chopin composera près d’une soixantaine de Mazurka, qui forment en quelque sorte les feuillets de son journal intime d’exilé. À la Mazur, formule de Chopin en français pour le titre d’un rondo de jeunesse, suggère selon moi la manière élégante et singulière que revêt sa musique.

J’ai souhaité à travers cet assemblage mettre en lumière l’influence et l’appropriation de Chopin du folklore polonais dans sa musique, qui s’est révélée pour moi comme étant aussi l’image sonore de son heureuse enfance, et dont il ne cessera de chercher les échos.

Avec humilité et émotion, je vis ce retour à Chopin de façon analogue : la joie de retrouver les instants si heureux du tournant de ma vie.

Lire l’édito d’Eric-Emmanuel Schmitt consacré au cd à la Mazur ici 

Programme À LA MAZUR
Ballade op. 52 no. 4 en fa mineur

Mazurkas op. 24

Polonaise op. 44 en fa# mineur

Prélude op. 28 no. 7 en la majeur

Mazurkas op. 30 

Barcarolle op. 60 en fa# majeur

Berceuse op .57 en ré b majeur

Mazurkas op. 63

Nocturne op. posthume en do# mineur

Valse op. 69 no. 1 “l’Adieu” en la b majeur

-  - 13 - Berceuse  44k - 16b

Octuorissimo 
Quatuor Debussy - Quatuor Arranoa

Marc Mellits - Octet (2013) - I

Extrait du concert du 2 aout 2013 au Festival 1001 Notes avec Ablaye Cissoko (kora)et Mireille Podeur (clavecin)

Ablaye Cissoko (Kora) & Mireille Podeur (Clavecin)

Waldesruhe (Silent Woods) op.68 (version violoncelle-piano 1893)  Lento e molto cantabile 4'43

Romance Oubliée S.132 (version violoncelle-piano 1881) - Andante, malinconico - Franz Liszt

1786 (d’après W.A Mozart)- Aurélien Terrade

Aquarium - Camille St Saëns

Guilhem Fabre
Nouvel album Debussy / Beethoven
Sortie le 14 novembre 2025 chez 1001 Notes
Concert de lancement le 28 novembre à la Salle Gaveau

Trois ans après un disque remarqué consacré à Bach et Rachmaninov, salué par la critique pour sa liberté d’interprétation et sa profondeur sonore, Guilhem Fabre revient avec un nouvel enregistrement aussi audacieux qu’introspectif. À paraître le 14 novembre 2025 chez le label 1001 Notes, ce nouvel album réunit deux sommets du répertoire pianistique : les Images et Six épigraphes antiques de Debussy, et la mythique Sonate opus 111 de Beethoven.

Porté par une recherche d’unité au-delà des siècles, ce programme met en regard l’élan visionnaire du dernier Beethoven et l’univers suspendu du Debussy tardif. Une rencontre entre la transcendance classique et la sensualité impressionniste, portée par un pianiste dont le jeu est salué pour sa finesse, son timbre et sa capacité à susciter l’émerveillement.

Formé au CNSM de Paris puis à Moscou, Guilhem Fabre est lauréat des fondations Banque Populaire (2016) et Pro Musicis (2017). Il a été guidé par de grandes figures telles que Roger Muraro, Jean-Claude Pennetier ou Tatiana Zelikman. Curieux et engagé, il développe une carrière atypique, nourrie de projets transdisciplinaires mêlant musique, théâtre et itinérance.

En 2019, il fonde uNopia, une scène mobile installée dans un camion, pour faire résonner la musique classique au cœur des villages, des forêts ou des places de marché. Une aventure humaine et artistique qui, depuis, a donné lieu à plus de 150 concerts en France et à l’étranger. En 2025, uNopia prend une dimension européenne avec "Fugue à 10 voix", une tournée inédite du 14 au 30 juillet, traversant Bruxelles, Bonn, Leipzig, Prague ou encore Vienne, réunissant artistes et citoyens autour d’un idéal commun : partager la musique partout et avec tous.

Cette épopée s’inscrit dans une tournée estivale plus large, du 13 mai au 11 octobre, mêlant concerts en plein air, collaborations internationales et rencontres locales.

Parallèlement à sa carrière de concertiste, Guilhem Fabre s’illustre aussi au théâtre et au cinéma. Il a collaboré avec Olivier Py, Jean Bellorini ou Éric-Emmanuel Schmitt (Madame Pylinska ou le secret de Chopin) et interprété Claude Debussy à l’écran dans Curiosa. Il prête aussi ses doigts à la bande originale du film.

Artiste nomade, pianiste inventif, Guilhem Fabre poursuit son chemin librement, entre exigence et transmission. Ce nouvel album marque une étape majeure dans son parcours, une œuvre-monde où le silence et l’éclat, l’ombre et la lumière, se rejoignent pour mieux parler à l’âme.

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Reflets dans l'Eau Images I. C. Debussy

Pour remercier la pluie au matin Six épigraphes C. Debussy

Arieta Sonate Opus 111 Beethoven

Mouvement Images I. C. Debussy

Hommage à Rameau Images I. C. Debussy

Poissons d'or Images II. C. Debussy

Pour invoquer Pan, dieu du vent d'été Six épigraphes C. Debussy

Et la lune descend sur le temple qui fut Images II. C. Debussy

Pour l'Egyptienne Six épigraphes C. Debussy

Pour que la nuit soit propice Six épigraphes C. Debussy

Pour la danseuse aux crotales Six épigraphes C. Debussy

Pour un tombeau sans nom Six épigraphes C. Debussy

Cloches à travers les feuilles Images II. C. Debussy

Maestoso Sonate Opus 111 Beethoven

A l'Aube

Peer Gynt, Op.23 : Au matin

 Pentagramme s’inscrit dans le projet « Maître et Elève », qui donne l’opportunité à un jeune artiste de créer un projet commun avec un artiste de renom. Pentagramme est un travail de création et d’échange entre Edouard Ferlet, pianiste jazz, et Paul Beynet, jeune pianiste de formation classique. Ils recomposent, improvisent et interprètent des œuvres cultes de compositeurs russes (Tchaikovski, Rachmaninoff, Moussorgski) dans l’idée de faire ressortir l’âme du folklore slave en l’associant à la musique populaire jazz. Fanfares, marches militaires, chants d’église, chant laïque, cérémonies d’Etat, rites aristocratiques… ces musiques ont en commun l’expression d’une liberté et l’art de la célébration.

EDOUARD FERLET - PAUL BEYNET - Pentagramme - 12 - La Danse Du Sabre - -44k - 16b

EDOUARD FERLET - PAUL BEYNET - Pentagramme - 10 - Putsch - -44k - 16b

EDOUARD FERLET - PAUL BEYNET - Pentagramme - 06 - Le Vol Du Frelon - -44k - 16b

1001 Notes

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