C’est l’histoire d’une travailleuse sans emploi à qui l’on fait comprendre « que c’est un peu de sa faute si elle est en difficulté ». D’une femme sans abri qui s’est sentie comme un « rat d’égout » dans une structure d’hébergement, d’une autre qui s’est sentie infantilisée par une travailleuse sociale, d’une usagère de drogue qui s’entend dire qu’elle n’est pas une bonne mère, d’une prostituée/travailleuse du sexe soupçonnée de triche ou regardée de travers par le CPAS, d’une femme exilée qui n’ose pas évoquer les violences de genre subies à l’Office des étrangers.

Toutes ces femmes partagent le fait d’être en situation de grande vulnérabilité sociale et économique, d’avoir essuyé des violences dès l’enfance et l’âge adulte, et d’être confrontées une nouvelle fois à des violences dans des institutions et dispositifs qui les accompagnent et leur viennent en aide.

Pierre Jassogne nous plonge dans le sommaire de ce dossier qui pointe cette double-peine.

https://www.alterechos.be/discrimination-de-genre-et-violences-institutionnelles-la-double-peine/

Alter Social Club // Discriminations de genre et violences institutionnelles : la double peine

Dans le cadre du débat « Femmes, précarité, institutions : discriminations en tous genre », Abraham Franssen, du Centre de recherches et d’interventions sociologiques (CESIR, Saint-Louis pose le décor en nous expliquant ce que sont les violences institutionnelles.

En savoir plus : https://www.alterechos.be/violences-institutionnelles-contre-les-femmes-de-quoi-parle-t-on/

Capsule 1 // Qu'est-ce que les violences institutionnelles ?

Dans le cadre du débat « Femmes, précarité, institutions : discriminations en tous genre », nous avons recueilli le témoignage de S., bénéficiaire de Transit asbl, centre d’accueil non-médicalisé pour personnes majeures, dépendantes aux drogues (stupéfiants, alcool, médicaments).

En savoir plus : https://www.alterechos.be/femmes-sans-abri-et-fantomes-du-passe/

Capsule 2 // Témoignage de S., femme bénéficiaire de l'asbl Transit

Dans le cadre du débat « Femmes, précarité, institutions : discriminations en tous genre », nous avons recueilli le témoignage de Maria, chargée de projet pour l’Union des travailleur.ses.s du sexe organisé.e.s pour l’indépendance.

En savoir plus : https://www.alterechos.be/la-plus-grande-violence-institutionnelle-cest-labsence-de-regles/

Capsule 3 // Témoignage de Maria d'UTSOPI

Les CPAS cherchent-ils des noises aux personnes pratiquant le sexe tarifé? À écouter certaines associations accompagnant ce public, la réponse est «oui». Pourtant, les cas évoqués restent difficiles à vérifier.

Julien Winkel évoque l'absence de statut clair pour celles que l’on appelle tantôt «travailleuses du sexe», tantôt «prostituées»
https://www.alterechos.be/la-plus-grande-violence-institutionnelle-cest-labsence-de-regles/

Épisode 1 - Travailleuses du sexe & CPAS

Bruxitizen est un espace de débat qui met les jeunes en présence de différents acteurs.trices de la société civile. Bruxitizen, c’est aussi un dispositif de journalisme participatif et citoyen offrant à des étudiant.e.s et des élèves de s’initier aux techniques du journalisme.

Radio, photo, vidéo, presse écrite : tous les moyens sont bons pour leur donner la parole.

Pour cette édition 2021, ils se sont attaqués au thème : “Jeunes et inégalités sociales en temps de pandémie”.

Au programme de l’émission : présentation des différentes productions journalistiques & échanges autour de différents sujets tels que l’éducation, l’emploi et le logement par le biais de reportages réalisés par les jeunes.

Avec un invité de choix : Bernard De Vos, Délégué général de la Communauté française aux droits de l’enfant (DGDE)

Toutes leurs productions à retrouver sur le site du laboratoire de journalisme citoyen: altermedialab.be

Bruxitizen 2020/21 - Jeunes, inégalités & pandémie : "Young, wild & confined 2.0"

Le 10 mai 1991, ce qu’on appelle communément les « émeutes de Forest » débutait dans le quartier Saint-Antoine, à Bruxelles. Il a suffi qu’un contrôle de police sur un jeune du coin dégénère pour que la marmite, sous pression depuis longtemps, ne finisse pas exploser. Mais s’agissait-il vraiment d’émeutes ? Ne fallait-il pas plutôt parler d’événements, de turbulences, de révolte ? Aujourd’hui, les avis divergent toujours.

Ce qui est sûr par contre, c’est que ça a chauffé du 10 au 12 mai 1991. Alter Échos vous propose un petit voyage dans le temps, direction quartier Saint-Antoine. Au travers du regard d’anciens « jeunes », de responsables politiques en fonction à l’époque, de représentants des forces de l’ordre et d’extraits de presse, nous dressons le portrait d’une époque mais aussi bien sûr d’un quartier délaissé, concentrant toute une série de problèmes et qui, à force de sentir oublié, a explosé. Avec, en guest stars, les Volvo 240 de la police locale.

Trente ans après, quelle est l’ambiance dans le bas de Forest ? On est retourné du côté de Saint-Antoine et a effectué un constat, qui concerne l’ensemble du pays : les « émeutes » ont eu des effets. Des dispositifs ont été implémentés. Les contrats de quartier ont permis de rénover le bâti. Le quartier grouille d’associations et d’initiatives. Mais la situation reste compliquée. Le chômage est endémique, les trafics perdurent et la gentrification est source de tensions.

Alors, tout ça n’a servi à rien ? Quel bilan peut-on tirer de 30 ans de politiques « inspirées » par les événements de mai 1991 ? Nous faisons le point avec Fred Mawet, ex-directrice de la mission locale de Forest, aujourd’hui secrétaire générale de ChanGements pour l’Égalité, et Andrea Rea, sociologue, auteur de Jeunes immigrés dans la cité (Éd. Labor, 2002). Nous mettons aussi le focus sur une politique urbaine née au lendemain des émeutes, les contrats de prévention et de sécurité. Qui, comme il se doit en Belgique, est contrainte de composer avec différents niveaux de pouvoir...

Enfin, en guise de dessert, Martine Vandemeulebroucke, qui a couvert les « émeutes » de 1991 pour le quotidien Le Soir, a ouvert la boîte à souvenirs et jette un regard pertinent, un peu amusé, sur les pratiques journalistiques de l’époque.

Un dossier à retrouver sur notre site : alterechos.be

Forest 1991 : les raisons de la colère

Enregistrement du débat radio interactif « Femmes, précarité, institutions : discriminations en tous genres » organisé en live & en direct sur les réseaux sociaux & sur les ondes le 10 mars depuis le studio du BNA-BBOT à Bruxelles.

Les « violences institutionnelles envers les femmes dans l’accompagnement social » sont au menu de notre dernière édition. Une problématique complexe, sans doute abstraite pour le commun des mortels. De manière insidieuse, ces violences viennent frapper des femmes en situation de grande vulnérabilité sociale et économique, qui partagent toutes le fait d’avoir essuyé des violences dès l’enfance et à l’âge adulte.

Dans leurs parcours, au gré de leurs rencontres avec les institutions, ces « cabossées de la vie » se heurtent à l’incompréhension, l’absence d’un cadre réglementaire et organisationnel pertinent, au jugement et aux injonctions. Et c’est violent. A plus forte raison dans des institutions et des dispositifs qui les accompagnent et leur viennent en aide. Cette double-discrimination doit faire l’objet d’une attention toute particulière.

Animation: Marinette Mormont, journaliste de l'Agence Alter.

Intervenantes : Ariane Dierickx Petit, directrice de l'asbl l'Ilot & Laetitia Peeters, psychologue au sein de Transit asbl.

Avec la contribution d'Abraham Franssen de l'Université Saint-Louis - Bruxelles et les témoignages de S., bénéficiaire de Transit asbl et Maria de UTSOPI

Technique: Flavien Gillié du BNA-BBOT.
Coordination du débat & récolte des capsules: Marie-Éve Merckx de l'Agence Alter.

Ce débat fait suite au dossier publié dans Alter Échos sur la thématique : "Discriminations de genre et violences institutionnelles : la double peine"
Sommaire en ligne : www.alterechos.be/discrimination-d…la-double-peine/
Une initiative de l'Agence Alter, avec le soutien d'Equal.brussels

Débat // Femmes, précarité, institutions : discriminations en tous genres

La cellule de médiation interculturelle du service de prévention d'Anderlecht a été crée en 2018 spécifiquement pour rentrer en contact avec la population syrienne et en particulier auprès des Syriens Doms.

Les Syriens Doms

Très souvent, élément déclencheur des émeutes, la police, peu l’aiment et d’aucuns diront que « tout le monde » la déteste. Reste qu’il faut faire avec. Faire – ou défaire – la police, avec elle, la considérant comme un acteur parmi d’autres, parmi nous, sentinelle dans nos rues, satellite dans notre tissu social ? La fracture est abyssale entre les citoyens et la police. Le chantier est donc colossal.

Des collectifs citoyens et associations n’attendent pas les politiques pour s’attaquer à ce chantier. Quels sont leurs moyens d’action et leurs combats ? Comment sortir de la « légitime défiance » entre les policiers et les citoyens ? Comment réformer ou démocratiser la police ?

Lire à ce sujet le dossier « Police et citoyens : légitime défiance ? » d’Alter Échos sorti en novembre 2020

EPISODE 3 - Police et citoyens: légitime défiance?

Trente ans après les « émeutes de Forest », les constats semblent toujours les mêmes dans les quartiers dits populaires de Bruxelles : sentiment de relégation sociale, violences policières et discriminations. 

Dans ces quartiers paupérisés, les inégalités sociales, déjà bien installées, se sont aggravées depuis la crise du Covid-19 : décrochage scolaire, précarité de l’emploi, accès au logement, à l’espace public, contrôle policier accru, etc.

Les récentes « émeutes » survenues à Cureghem en avril 2020, à la suite de la mort du jeune Adil dans une opération policière, témoignent-elles d’un véritable malaise entre jeunes et policiers ?

Les intervenants du débat : 
Andrea Rea, professeur de sociologie à l’ULB
P.-T. Collignon, directeur-adjoint de la Direction Proximité/Intervention du Centre de la Police de Bruxelles-Capitale-Ixelles
Chaima El Yahiaoui, criminologue spécialisée dans les relations jeunes et police
Abdel B., citoyen Forestois et témoin des révoltes de 1991.
Nasser Mssassi et Himit Ayoub, jeunes bruxellois membres de l’ASBL “Bien ou Bien”
Myrtille Bakunde, vice-présidente du Forum des Jeunes pour la présentation des  résultats de l’étude du Forum sur les relations jeunes et police.
Ali El Abbouti, fondateur de l’asbl “Bien ou Bien”
Latifa Elmcabeni, collectif des Madrés
Saskia Simon, coordinatrice de l’Observatoire des violences policières « Police Watch » à la Ligue des Droits Humains ( LdH)
Maja-Ajmia Zellama, collectif Bledarte

Modérateur.rice.s du débat :  Nicholas Kumba, étudiante en journalisme à l’ISFSC et  Fatima-Zohra Ait El Maâti, étudiante en architecture et sociologie, réalisatrice et membre fondatrice du collectif Imazi.reine.

EPISODE 2 - Grandir dans les quartiers "populaires" à Bruxelles

Sur le Parvis-Saint-Antoine de Forest, les « émeutes de Forest » semblent aujourd’hui faire partie du passé. Le quartier a changé, il se gentrifie et se rénove doucement au rythme des contrats de rénovation urbaine. Cet événement a pourtant contribué à une profonde prise de conscience collective. Après l’embrasement du quartier, parents, habitant.e.s, voisin.e.s réclamèrent la création d’une Maison de quartier, d’une Maison de jeunes, d’associations, de politiques de rénovation, etc. En parallèle à ces revendications sociales suivirent des politiques sécuritaires et de prévention visant principalement à lutter contre le sentiment d’insécurité et « la petite délinquance » ainsi qu’à rétablir une qualité de vie et à restaurer la confiance ébranlée de la population dans les institutions, notamment la police.

Lire à ce sujet le dossier spécial d’Alter Échos sur les 30 ans des émeutes de Forest, “Forest 1991 : les raisons de la colère“, paru mai 2021.



Les intervenants du débat : 

    Andrea Rea, professeur de sociologie à l’ULB
    P.-T. Collignon, directeur-adjoint de la Direction Proximité/Intervention du Centre de la Police de Bruxelles-Capitale-Ixelles
    Chaima El Yahiaoui, criminologue spécialisée dans les relations jeunes et police
    Abdel B., citoyen Forestois et témoin des révoltes de 1991.
    Nasser Mssassi et Himit Ayoub, jeunes bruxellois membres de l’ASBL “Bien ou Bien”
    Myrtille Bakunde, vice-présidente du Forum des Jeunes pour la présentation des  résultats de l’étude du Forum sur les relations jeunes et police.
    Ali El Abbouti, fondateur de l’asbl “Bien ou Bien”
    Latifa Elmcabeni, collectif des Madrés
    Saskia Simon, coordinatrice de l’Observatoire des violences policières « Police Watch » à la Ligue des Droits Humains ( LdH)
    Maja-Ajmia Zellama, collectif Bledarte

Modérateur.rice.s du débat :  Nicholas Kumba, étudiante en journalisme à l’ISFSC et  Fatima-Zohra Ait El Maâti, étudiante en architecture et sociologie, réalisatrice et membre fondatrice du collectif Imazi.reine.

EPISODE 1 - Une histoire populaire de Forest

Les circonstances que nous connaissons tous ont rappelé avec acuité que le droit à un logement digne n’est pas acquis. À Bruxelles, la crise sanitaire a exacerbé la crise du logement et, à travers elle, les situations de mal-logement déjà nombreuses dans la capitale.

Les constats de la crise sont nombreux et pointent des défaillances déjà bien connues : logements insalubres, impayables, risques d’expulsion accrus.

Quels besoins pour un logement accessible et de qualité à Bruxelles ?

Des pistes existent : davantage de logement public, un aménagement des communs plus juste, le Plan Urgence Logement, un équilibrage de la part du privé dans le marché immobilier, la résilience…

Autant de thèmes que nous aborderons dans les échanges.

ANIMATION
Pierre Jassogne, journaliste de l’Agence Alter

INTERVENANT.E.S
Anne-Sophie Dupont du RBDH (Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat)

Benoît Moritz, architecte urbaniste et professeur à l’ULB

Chloé Salembier, anthropologue à l’UCLouvain

Avec la participation de Gaëlle Amerijckx, de l'Observatoire de la santé et du social de la Région de Bruxelles-Capitale


TECHNIQUE
Flavien Gillié de BNA-BBOT.

COORDINATION/CAPSULES
Marie-Éve Merckx de l’Agence Alter.

Un partenariat entre l’Agence Alter, Bruxelles Nous Appartient & Géopolis-Centre de Photojournalisme

Rencontre- débat "Logement à Bruxelles : la crise à tous les étages"

Extrait du podcast « La précarité alimentaire, quand se nourrir dignement est une galère»

Écoute publique sur réservation -> https://bit.ly/3sNdwua

Le jeudi 10 mars de 17h30 à 20h30 à la Project(ion) Room, 55 Rue de Praetere, 1180 Uccle

En septembre et octobre 2021, des travailleurs sociaux, des citoyens, des responsables associatifs, des politiques, des chercheurs se sont rassemblé avec comme objectif de produire, au départ de leurs expériences et expertises, un savoir et un récit sur trois problématiques sociales qui se sont amplifiées avec la pandémie. Ce travail collectif a abouti à trois enquêtes fouillées sur les thématiques de la précarité alimentaire, du logement et de l'économie informelle.

L'Agence Alter a suivi ces enquêtes et conservé les "traces" sous forme sonore, avec une série de trois podcasts intitulée "L'École de Transformation Sociale : l'imagination au pouvoir. Une enquête dans l'enquête pour que justice sociale soit faite".

1er podcast du cycle d'écoute : « La précarité alimentaire, quand se nourrir dignement est une galère »

Dans un pays développé comme la Belgique, un accès simple à de la nourriture, et, dans l’idéal, à de la nourriture de qualité, reste encore mission impossible pour de trop nombreuses personnes. La crise sanitaire n’a fait que gonfler les rangs de celles et ceux qui n’ont plus les moyens de s’alimenter correctement. Sur base de ce constat alarmant, et comme outil de « dépannage » d’urgence, le système en place, celui de l’aide alimentaire, est fortement remis en question : aide-sparadrap humiliante, unilatérale, insuffisante pour répondre une demande croissante et à un besoin aussi essentiel pour rester en bonne santé. Sur le terrain, des initiatives solidaires innovantes voient le jour pour venir en aide aux plus précaires mais ces projets ne devraient-ils pas s’inscrire dans une dynamique plus structurelle ?

Réalisation : Marie-Ève Merckx de l'Agence Alter et Flavien Gillié de Bruxelles Nous Appartient

Ce cycle d’écoute est organisé par Le Forum – Bruxelles contre les inégalités, Bruxelles Laïque, le Conseil Bruxellois de Coordination Sociopolitique, la Fédération des Services Sociaux, l'HE2B/IESSID et l’Agence Alter. Avec le soutien de la coopérative Cera, de la Commission communautaire française, de la Commission communautaire commune et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Teaser 1 - Podcast « La précarité alimentaire, quand se nourrir dignement est une galère »

Extrait du podcast " Se mettre en mouvement pour le droit au logement "

Écoute publique sur réservation -> https://bit.ly/3sNdwua

Le jeudi 17 mars de 17h30 à 20h30 à la Project(ion) Room, 55 Rue de Praetere, 1180 Uccle

En septembre et octobre 2021, des travailleurs sociaux, des citoyens, des responsables associatifs, des politiques, des chercheurs se sont rassemblé avec comme objectif de produire, au départ de leurs expériences et expertises, un savoir et un récit sur trois problématiques sociales qui se sont amplifiées avec la pandémie. Ce travail collectif a abouti à trois enquêtes fouillées sur les thématiques de la précarité alimentaire, du logement et de l'économie informelle.

L'Agence Alter a suivi ces enquêtes et conservé les "traces" sous forme sonore, avec une série de trois podcasts intitulée "L'École de Transformation Sociale : l'imagination au pouvoir. Une enquête dans l'enquête pour que justice sociale soit faite".

1er podcast du cycle d'écoute : « Se mettre en mouvement pour le droit au logement »

Au quotidien dans notre capitale, des milliers de personnes ne peuvent accéder à un logement adéquat ou le conserver à l’aide de leur propres ressources. Lors du dernier dénombrement organisé par Bruss Help dans la nuit du 9 novembre 2020, 5.313 personnes sans abri et mal logées ont été comptabilisées : 49,8% d’entre elles étaient sans-abri, 21,5% sans logement et 28,1% en logement inadéquat. De l’avis des experts, cette tendance va devenir encore plus aiguë suite à la levée de mesures temporaires prises pendant le Covid et la financiarisation du logement à Bruxelles. Sommes-nous face à une crise de logement ou plutôt à une crise du logement abordable ? Comment contrer la tendance et garantir le droit de chacune et chacun à un logement abordable de qualité ?

Réalisation : Marie-Ève Merckx de l'Agence Alter et Flavien Gillié de Bruxelles Nous Appartient

Ce cycle d’écoute est organisé par Le Forum – Bruxelles contre les inégalités, Bruxelles Laïque, le Conseil Bruxellois de Coordination Sociopolitique, la Fédération des Services Sociaux, l'HE2B/IESSID et l’Agence Alter. Avec le soutien de la coopérative Cera, de la Commission communautaire française, de la Commission communautaire commune et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Teaser 2 - Podcast " Se mettre en mouvement pour le droit au logement "

Extrait du podcast « Le monde parallèle de l'économie Informelle »

Écoute publique sur réservation -> https://bit.ly/3sNdwua

Le jeudi 24 mars de 17h30 à 20h30 à la Project(ion) Room, 55 Rue de Praetere, 1180 Uccle

En septembre et octobre 2021, des travailleurs sociaux, des citoyens, des responsables associatifs, des politiques, des chercheurs se sont rassemblé avec comme objectif de produire, au départ de leurs expériences et expertises, un savoir et un récit sur trois problématiques sociales qui se sont amplifiées avec la pandémie. Ce travail collectif a abouti à trois enquêtes fouillées sur les thématiques de la précarité alimentaire, du logement et de l'économie informelle.

L'Agence Alter a suivi ces enquêtes et conservé les "traces" sous forme sonore, avec une série de trois podcasts intitulée "L'École de Transformation Sociale : l'imagination au pouvoir. Une enquête dans l'enquête pour que justice sociale soit faite".

1er podcast du cycle d'écoute : « Le monde parallèle de l'économie Informelle »

Le travail au noir, est partout : travailleurs sans-papiers, travailleuses du sexe, étudiants, Horeca, les petits revenus ou les demandeurs d’emploi, travailleuses du « Care », travailleuses domestiques, femmes de ménage, travailleurs de plateforme, travailleurs au projet. Ils sont là, tapis dans l’ombre, sans droits, sans facture et sans filet. La crise sanitaire n’a fait que mettre encore davantage ce phénomène, son importance en termes de survie, son rôle incontournable dans l’économie. Comment ces travailleurs et travailleuses peuvent-ils s’organiser pour peser et réclamer leur droit à un travail digne ?

Réalisation : Marie-Ève Merckx de l'Agence Alter et Flavien Gillié de Bruxelles Nous Appartient

Ce cycle d’écoute est organisé par Le Forum – Bruxelles contre les inégalités, Bruxelles Laïque, le Conseil Bruxellois de Coordination Sociopolitique, la Fédération des Services Sociaux, l'HE2B/IESSID et l’Agence Alter. Avec le soutien de la coopérative Cera, de la Commission communautaire française, de la Commission communautaire commune et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Teaser 3 - Podcast " Le monde parallèle de l'économie Informelle "

Premier épisode de la série de podcasts « L'École de Transformation Sociale : l'imagination au pouvoir. Une enquête dans l'enquête pour que justice sociale soit faite »

En septembre et octobre 2021, l’École de transformation sociale a rassemblé 3 groupes de travailleurs sociaux, citoyens, responsables associatifs, politiques, chercheurs, syndicalistes, avec comme objectif de produire, au départ de leurs expériences et expertises, un savoir et un récit sur trois problématiques sociales qui se sont amplifiées avec la pandémie. Ce travail collectif a abouti à trois enquêtes fouillées sur les thématiques de la précarité alimentaire, du logement et de l'économie informelle.

L'Agence Alter a suivi ces enquêtes et conservé les "traces" sous forme sonore, avec une série de trois podcasts intitulée "L'École de Transformation Sociale : l'imagination au pouvoir. Une enquête dans l'enquête pour que justice sociale soit faite".

1er épisode de cette série : « Le monde parallèle de l'économie Informelle »

Le travail au noir, est partout : travailleurs sans-papiers, travailleuses du sexe, étudiants, Horeca, les petits revenus ou les demandeurs d’emploi, travailleuses du « Care », travailleuses domestiques, femmes de ménage, travailleurs de plateforme, travailleurs au projet. Ils sont là, tapis dans l’ombre, sans droits, sans facture et sans filet. La crise sanitaire n’a fait que mettre encore davantage ce phénomène, son importance en termes de survie, son rôle incontournable dans l’économie. Comment ces travailleurs et travailleuses peuvent-ils s’organiser pour peser et réclamer leur droit à un travail digne ?

Réalisation : Marie-Ève Merckx de l'Agence Alter et Flavien Gillié de Bruxelles Nous Appartient

L'École de Transformation Sociale est organisée par Le Forum – Bruxelles contre les inégalités, Bruxelles Laïque, le Conseil Bruxellois de Coordination Sociopolitique, la Fédération des Services Sociaux, l'HE2B/IESSID et l’Agence Alter. Avec le soutien de la coopérative Cera, de la Commission communautaire française, de la Commission communautaire commune et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Série - Épisode 1 - " Le Monde Parallèle De L'économie Informelle "

Deuxième épisode de la série de podcasts « L'École de Transformation Sociale : l'imagination au pouvoir. Une enquête dans l'enquête pour que justice sociale soit faite »

En septembre et octobre 2021, l’École de transformation sociale a rassemblé 3 groupes de travailleurs sociaux, citoyens, responsables associatifs, politiques, chercheurs, syndicalistes, avec comme objectif de produire, au départ de leurs expériences et expertises, un savoir et un récit sur trois problématiques sociales qui se sont amplifiées avec la pandémie. Ce travail collectif a abouti à trois enquêtes fouillées sur les thématiques de la précarité alimentaire, du logement et de l'économie informelle.

L'Agence Alter a suivi ces enquêtes et conservé les "traces" sous forme sonore, avec une série de trois podcasts intitulée "L'École de Transformation Sociale : l'imagination au pouvoir. Une enquête dans l'enquête pour que justice sociale soit faite".

2éme épisode de cette série : « La Précarité Alimentaire, quand se nourrir dignement est une galère »

Dans un pays développé comme la Belgique, un accès simple à de la nourriture, et, dans l’idéal, à de la nourriture de qualité, reste encore mission impossible pour de trop nombreuses personnes. La crise sanitaire n’a fait que gonfler les rangs de celles et ceux qui n’ont plus les moyens de s’alimenter correctement. Sur base de ce constat alarmant, et comme outil de « dépannage » d’urgence, le système en place, celui de l’aide alimentaire, est fortement remis en question : aide-sparadrap humiliante, unilatérale, insuffisante pour répondre une demande croissante et à un besoin aussi essentiel pour rester en bonne santé. Sur le terrain, des initiatives solidaires innovantes voient le jour pour venir en aide aux plus précaires mais ces projets ne devraient-ils pas s’inscrire dans une dynamique plus structurelle ?

Réalisation : Marie-Ève Merckx de l'Agence Alter et Flavien Gillié de Bruxelles Nous Appartient

L'École de Transformation Sociale est organisée par Le Forum – Bruxelles contre les inégalités, Bruxelles Laïque, le Conseil Bruxellois de Coordination Sociopolitique, la Fédération des Services Sociaux, l'HE2B/IESSID et l’Agence Alter. Avec le soutien de la coopérative Cera, de la Commission communautaire française, de la Commission communautaire commune et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Série - Épisode 2 - " La Précarité Alimentaire, quand se nourrir dignement est une galère"

À l’occasion de la sortie du dossier d’Alter Échos « Les intermittents du pouvoir" , rencontre-débat radiophonique enregistrée en direct et en public depuis la librairie APDM à Ixelles.

Syndicats, mutuelles, associations, collectifs. Depuis plus d’un siècle, ces structures que l’on appelle parfois « corps intermédiaires », font partie du paysage en Belgique. Elles sont même pour certains les garantes de la vivacité de notre démocratie, qui ne se limite pas à de simples élections. Forces de proposition, de participation, relais de la parole des citoyens, elles entendent aussi souvent jouer un rôle de contre- pouvoir, de garde-fou.

Pourtant, depuis des années, on les dit en perte de vitesse. Dépassées par la révolution digitale. Doublées par toutes sortes de nouveaux collectifs ou d’initiatives citoyennes ou participatives, fruits justement de cette révolution digitale. Incapables de s’adapter à cette nouvelle société où tout est éclaté, atomisé, individualisé et d’y porter un combat collectif. Voire affaiblies, parfois, par un pouvoir politique qui n’entend pas toujours, ou plus toujours, partager son pouvoir de décision.

Ces constats sont-ils avérés ? Faut-il tenter de « restaurer » le pouvoir de ces corps intermédiaires ou passer à autre chose ? Et puis, comment ces organisations « historiques » gèrent-elles l’apparition de nouveaux mécanismes comme les commissions délibératives de citoyens ou de collectifs moins formalisés ?

Autant de questions qu’Alter Échos aborde avec ses invité.e.s.

ANIMATION
Julien Winkel, journaliste de l’Agence Alter

INTERVENANT.E.S
Magali Plovie, députée francophone bruxelloise et conseillère communale Écolo
Et Alain Willaert, coordinateur du Centre Bruxellois de Coordination Socio-politique

AVEC LA PARTICIPATION DE
Chloé Deligne, membre du CA d’Inter Environnement Bruxelles et Ariane Estenne, présidente du Mouvement Ouvrier Chrétien

TECHNIQUE
Flavien Gillié de BNA-BBOT

RÉALISATION
Marie-Éve Merckx de l’Agence Alter

Un dossier d'Alter Échos : https://www.alterechos.be/intro-de-dossier/
Un partenariat entre l’Agence Alter & BNA-BBOT.
Illustration : Mat Van Assche

Recontre-débat "Gloire et déboires des intermittents du pouvoir"

Débat enregistré en direct depuis la Cellule Énergie du CPAS de Bruxelles le lundi 25 avril 2022 à 17h.

Un débat commun Alter Échos + Échos du Crédit et de l'Endettement.

Après la crise sanitaire et les inondations, la crise de l’énergie frappe à coup sûr les moins favorisés, mais pas tous de la même façon. Selon que l’on soit allocataire social, dépendant de la mutuelle, salarié à très petits revenus ou juste au-dessus de la limite, on bénéficiera ou non du tarif social et des aides dédiées.

Le rôle-pivot des CPAS dans la distribution de l’aide à ceux qui ne s’en sortent pas interroge également. Comment appréhender l’état de besoin des uns et des autres ? Comment faire en sorte que l’aide proposée touche sa cible, à savoir de nouvelles franges de la population qui n’ont pas l’« habitude » de solliciter le CPAS et ne savent pas comment s’y prendre, par honte ou par méconnaissance ?

Sous l’effet de cette nouvelle crise, des mesures structurelles attendues de longue date reviennent sur le tapis. La transition énergétique est également un objectif, mais ce dossier complexe semble très difficile à gérer en Belgique. À côté de ce type d’initiative, des coopératives citoyennes, start-up ou communautés d’énergie essaient, quant à elles, de proposer, non sans mal, une alternative à un modèle énergétique en crise, de concilier les enjeux environnementaux et sociaux. Et, surtout, donner plus de pouvoir aux citoyens.

INTERVENANT•E·S 
Jan Willems, coordinateur du Service de Médiation de Dettes et la Cellule énergie du CPAS de Bruxelles et Caroline Jeanmart Directrice de l’Observatoire du Crédit et de l’Endettement.

Et la participation, via capsules sonores, de Philippe Defeyt, économiste et ancien homme politique (Ecolo), et Yves Peigneur, coordinateur de la Maison de l'énergie de Charleroi.

ANIMATION 
Manon Legrand (Alter Échos) et Nathalie Cobbaut (Échos du Crédit et de l'Endettement)

TECHNIQUE
Flavien Gillié (BNA-BBOT)

COORDINATION ET CAPSULES SONORES
Marie-Éve Merckx (Agence Alter)

Un partenariat entre l'Agence Alter et Bruxelles Nous Appartient (BNA-BBOT)

DOSSIERS 
https://www.alterechos.be/energie-chauffe-qui-peut/
https://www.echosducredit.be/

Rencontre-débat "Flambée des prix de l'énergie : chauffe qui peut !"

Un émission enregistrée le vendredi 29 avril 2022 en public depuis les Halles de Schaerbeek pour l’événement de clôture de l’édition 2021-2022 de Bruxitizen.

Entre octobre 2021 et mai 2022, les étudiant·e·s de l’Université Saint-Louis et les élèves de l’école Cardinal Mercier de Schaerbeek ont participé à des débats et des ateliers média: écriture, audio, photo et vidéo.

Lors de cette émission radio diffusée en direct sur Radio Panik, ils/elles ont pris la parole et présenté leurs différents regards et productions sur la thématique: « Éducation pour tous : qu’en pensent les jeunes ? », en compagnie de deux invitées sur la plateau : Madeleine Guyot, conseillère du Délégué Général aux Droits de l'Enfant et Véronique Degreef, chercheuse et professeure à l'Université Saint-Louis de Bruxelles.

Ces productions ont également fait l’objet d’une publication diffusée avec le magazine Alter Échos.
https://www.altermedialab.be/lab/bruxitizen/

Bruxitizen 2021 /2022 - Émission radio de clôture - Alter Médialab

Un débat radio sur la presse réalisé en direct et en public le lundi 13 juin 2022 depuis la Maison de la Presse et de la Communication de Liège.

Pour le magazine Alter Échos, 2022 est synonyme d’un anniversaire avec la parution de son 500éme numéro. À cette occasion, la rédaction a amorcé une réflexion sur son identité. Si chaque mois nous nous efforçons de nous demander « Pourquoi écrivons-nous cet article, sous quel format, pourquoi consacrer un dossier à cet enjeu… » et autres questions, il nous faut aussi pouvoir nous arrêter, nous regarder dans le miroir et, du haut de nos 26 printemps et 500 numéros, nous poser cette question existentielle et essentielle du « Qui sommes-nous ? » mais aussi « Après quoi ou pourquoi courons-nous ? ». D’autant que ce quart de siècle d’existence a vu se modifier en profondeur le monde médiatique : concurrence déloyale des Gafam, transformation des habitudes d’achat et de lecture, diffusion de fake news, défiance grandissante à l’égard des médias et détérioration inquiétante des conditions de travail des journalistes.
www.alterechos.be

2022 est aussi synonyme de la naissance de KIOSQUE, un collectif pluriel de médias belges, francophones et libres, fondé au printemps dernier autour de valeurs et de réalités communes. KIOSQUE est composé de sept titres (Alter Échos, Axelle, Imagine, Le Ligueur, Médor, Tchak ! et Wilfried).
http://www.kiosque.media/

L’ADN de ce collectif est d’abord un journalisme ancré dans la déontologie et la défense de la justice sociale par l’exposé des faits et la pertinence de l’analyse. Au quotidien, ces titres de presse réalisent, avec humilité, mais exigence et conviction, un travail d’intérêt général qui nourrit le débat public.

Pour y parvenir, chacun a fait un pari, celui de l’alliage entre investigation, analyse en profondeur et reportage de terrain, et pour ce qui concerne notre magazine, en étant au plus proche de celles et ceux qui vivent les inégalités…

Alter Échos fait du journalisme social mais le journalisme social est-il une espèce médiatique en voie de disparition ? On peut s’en inquiéter si l’on regarde les productions des médias généralistes qui diversifient peu leurs sources, qui pensent d’en haut, oubliant de tendre le micro à toute une frange de la société. Dès lors, comment enrichir le débat démocratique si certains médias oublient de porter la voix des exclus, de ceux qu’on ne veut pas voir et entendre, mais aussi de décrypter et analyser les mécanismes inhérents à la création des inégalités ?

ANIMATION

Pierre Jassogne, journaliste de l’Agence Alter

INTERVENANT.E.S

Sabine Panet Coudurier, coordinatrice du magazine Axelle
Et Hugues Dorzée, rédacteur en chef de la revue Imagine Demain le Monde

AVEC LA PARTICIPATION ENREGISTRÉE DE

Yves Raisière du magazine Tchak!

Quentin Noirfalisse, du magazine Médor

Thierry Dupierreux du magazine Le Ligueur

Martine Vandemeulebroucke, journaliste indépendante

TECHNIQUE

Flavien Gillié de BNA-BBOT

COORDINATION/CAPSULES SONORES

Marie-Éve Merckx de l’Agence Alter

ILLUSTRATION
Olivia Sautreuil

Un partenariat entre l’Agence Alter & BNA-BBOT.

Débat / radio : " La presse dans tous ses débats"

Un débat radio sur l’école en luttes, réalisé et enregistré en direct et en public depuis le centre de création La Vallée à Bruxelles.

Élèves, corps enseignant, directions, parents : toutes et tous ont fait leur rentrée le 29 août dernier, une rentrée marquée par plusieurs mesures du Pacte d’excellence, dont les réformes visent tant à relever le niveau de l’enseignement qu’à résorber les inégalités scolaires.

Les constats sont connus et reconnus : redoublement, échec scolaire et relégation ont la cote en Fédération Wallonie-Bruxelles, de quoi reléguer celle-ci aux derniers bancs de la classe au sein des pays de l’OCDE.

Face à ces inégalités et au manque de démocratie à l’école, les parents peinent souvent à se faire entendre, a fortiori en milieu populaire. Si la reconnaissance du parent en tant qu’«acteur» de l’établissement scolaire varie selon les écoles et est globalement à améliorer, celle des parents précarisés relève du véritable challenge. Difficultés linguistiques, manque de maîtrise du fonctionnement, des codes et modes de communication du système scolaire ou déferlement des tracas de la vie permettent de l’expliquer, mais aussi le manque de volonté des écoles à considérer ces parents comme des interlocuteurs à part entière. Et ce, alors que leurs enfants vivent des situations scolaires souvent complexes.

En réaction à ces constats, des collectifs et comités se créent, qui militent pour plus d’égalité à l’école.

ANIMATION

Clara Van Reeth, journaliste de l’Agence Alter

INTERVENANT·E·S

Nadia Echadi, institutrice primaire et chef de projets à Maxi-Liens asbl

Deux membres de la Coalition des parents de milieux populaires

Véronique de Thier, responsable politique de la Fapéo

TECHNIQUE

Flavien Gillié de BNA-BBOT

COORDINATION/CAPSULES SONORES

Marie-Éve Merckx de l’Agence Alter

Un partenariat entre l’Agence Alter & BNA-BBOT, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Débat / radio :  "Inégalités scolaires : les Parents montent au front !"

Une émission proposée par Yosra, Joelle, Rabiatou et Nawel, étudiantes à l'Université Saint-Louis qui participent à l'atelier radio du projet Bruxitizen, porté par l'Agence Alter.

 Bruxitizen en quelques mots 

Depuis 2012, dans le cadre de son projet Bruxitizen qui aura lieu entre les mois d'octobre 2022 et mai 2023, l'Agence Alter propose à des jeunes issus de l'enseignement secondaire et du supérieur de débattre sur des problématiques sociales. Bruxitizen, c'est des ateliers et des débats pour s'initier, confronter des points de vue et susciter la rencontre entre différents acteurs sociaux, différentes générations, etc. Bruxitizen, c'est aussi un dispositif de journalisme participatif et citoyen offrant aux jeunes de s'initier aux techniques de journalisme.

https://www.altermedialab.be/lab/bruxitizen/

Pour cette nouvelle édition 2022-2023, l'événement mobilise des étudiant·e·s autour de la thématique de la participation des jeunes.

Au programme de cette émission, des échanges croisés et un partage d'expériences autour des différentes formes de participation (politique, militante, ...) ainsi qu'une réflexion sur l'impact réel de la participation des jeunes, ses résultats, et les obstacles qu'ils et elles peuvent rencontrer.

Avec la participation de :

Bernard De Vos, Délégué général aux droits de l'enfant
Assia Stitou, Présidente d'un Cercle universitaire
Assia Chikri, Membre d'un parti politique 
Et Lionel Kayigamba, Membre de l'association Opération Thermos
 
Une émission réalisée en partenariat avec BNA-BBOT.

Bruxitizen 2022-2023 - Émission "Youth for change"

Débat Alter Échos - Le Coming Out Du Social

Un débat radio de l'Agence Alter en collaboration avec Bruxelles Nous Appartient.

À moins d’avoir passé ces vingt dernières années dans une grotte, personne ne peut dire aujourd’hui qu’il/elle n’est pas au courant des menaces écologiques qui planent au-dessus de notre bonne vieille planète. Changement climatique, déforestation, effondrement de la biodiversité, acidification des océans, la coupe est pleine et les effets de l’anthropocène sur la terre sont chaque jour de plus en plus évidents.

Face à ces événements, les militants environnementaux ont multiplié les manifestations, les actions de sensibilisation. Mais alors que l’horloge tourne et que rien ne semble vraiment bouger, certains s’interrogent. Faudrait-il passer à quelque chose d’autre, quelque chose de plus tranché, de plus radical comme la désobéissance civile?

Ce pas, d’autres l’ont déjà franchi. Existant depuis les années 60, l’antispécisme n’a fait son nid que bien plus tard en Belgique. Pour autant, ses tenants se sont faits aujourd’hui les spécialistes d’actions spectaculaires, comme la libération d’animaux dans des élevages ou la réalisation de vidéos sensationnelles prises en caméra cachée dans différents abattoirs du pays. Mais tous les moyens sont-ils bons?

Cette question rappelle en tous cas que l’écologie est porteuse d’enjeux politiques, bien sûr, mais aussi de polarité et de conflit.

Un débat animé par Pierre Jassogne, journaliste Alter Echos.

Avec le soutien financier de la Loterie Nationale et de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Environnement : un climat d'insurrection

L’alimentation. Domaine par excellence où le local fait vendre, perçu comme un gage de qualité, d’accès à des produits respectueux des producteurs et de leur environnement. Tant et si bien que la grande distribution s’est elle aussi découvert des «vertus locales», quitte à faire de l’ombre aux coopératives. Reste encore à savoir de quel local on parle… celui-ci est-il comparable à celui prôné par les coopératives de toutes sortes actives dans ce domaine? Entre accusations de «local-washing» et tentation de riposte sur les prix…

Alimentation - La Guerre Du Local

«Véritable ralentisseur de carrière et accumulateur de dépenses, 
la maternité a un coût bien réel pour les femmes et leur indépendance économique», soulignait en juin dernier une note de l’Observatoire de l’émancipation économique des femmes en France. 
Avant d’interroger: «Pour les femmes, quel est le coût d’être mère?»
À l’évidence, la facture est salée. 
A fortiori pour les femmes qui connaissent déjà une ou plusieurs formes de précarité. 
Départ du géniteur à l’annonce de la grossesse, 
davantage de difficultés à trouver un logement pour les femmes en situation irrégulière, risque accru de perdre son emploi… 
Les facteurs de risques sont nombreux.
Et les liens entre maternité et précarité pluriels et complexes. 

Pour en discuter, nous recevons trois professionnelles et expertes de ces questions: 
Rachel Gourdin, sage-femme au sein de l’asbl Aquarelle, 
Sylvie Anzalone, porte-parole de l’Office de la naissance et de l’enfance, 
et Emmanuelle Vanbesien, coordinatrice des projets Hospichild et Born in Brussels.

Un débat organisé par le magazine Alter Echos, une revue de l'Agence Alter
avec le concours financier de equal.brussels
et la participation de BNA (Bruxelles nous appartient)

Précarité : la défaite des mères

Un débat radio proposé par Alter Echos, une publication de l'Agence Alter, en collaboration avec Bruxelles Nous Appartient.

Voilà des années que l'idée s'invitait à la table des réunions de rédaction du magazine Alter Échos, mensuel qui traite depuis 25 ans des questions sociales. « Et si on consacrait un dossier au sexe ?» Cette idée n'est pas bête : le sexe concerne tellement de domaines qu'il constitue une véritable mine de sujets. Pourtant, à chaque fois, après quelques petits rires amusés, on finissait par passer à une autre idée, comme si le mélange des corps était condamné à être pour toujours cette chose « à laquelle on pense tout le temps, mais dont on ne parle jamais » pour paraphraser l'adage populaire.

Finalement, après toutes ces années, Alter Échos l'a fait, nous avons consacré un dossier un sexe. Et dans ce dossier figurait un article concernant un endroit où, là aussi, le sexe est cette chose « à laquelle on pense tout le temps, mais dont on ne parle jamais ». La prison... Quand on pense au sexe, on l'associe effectivement rarement à ce lieu d'enfermement. Ce sujet est d'ailleurs largement un impensé. Pourtant, le sexe en prison, ça existe, même si ce n'est pas facile...

Pour en parler plus en détail, Alter Échos vient de produire un débat en format podcast sur sujet. Au micro, trois invité(e)s : Frédéric Bouhon, professeur à la Faculté de Droit de l'Université de Liège et qui y dirige le Centre de Droit public et constitutionnel et des Droits de l'homme. Mathilde Franssen, assistante au sein de ce même Centre et également avocate au Barreau de Liège. En duo, ils viennent de publier une étude intitulée « La vie affective et sexuelle des personnes détenues : les visites en prison au regard de l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'homme ».

Enfin, nous avons également accueilli Camille Couette, criminologue de formation et chargée de mission depuis 2021 chez I.Care, une asbl qui mène des actions de promotion de la santé en milieux fermés. Elle a, entre autres, réalisé un rapport intitulé « Parle avec elles : quand des femmes détenues se racontent en prison. »

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Loterie Nationale

Sexe en prison : un impensé

S’engager comme bénévole, une affaire de privilégiés?


S’investir pour une cause est source d’épanouissement et de participation citoyenne. 
Mais, au sein de la population, toutes et tous n’ont pas les mêmes chances d’accès au volontariat. 
Quels sont les obstacles pour les jeunes moins favorisés? 
Comment les lever? Comment transmettre les bonnes pratiques? 



Avec 
Milèna Chantraine, secrétaire générale de la Plateforme francophone du volontariat (PFV) 

Nordine Bekirxepa, des «Ambassadeurs d’expression citoyenne» projet dans lequel des jeunes de tous horizons se retrouvent pour débattre, se former, échanger.

Nathalie Van Innis, directrice opérationnelle et pédagogique pour le service citoyen

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

S’engager comme bénévole, une affaire de privilégiés?

Étroitement liés à l’histoire du féminisme, les espaces en non-mixité s’imposent aujourd’hui dans le secteur des assuétudes ou de la grande précarité. Sont-ils indispensables pour lutter contre les violences sexistes ? Pourquoi suscitent-ils encore tellement de méfiance ? Débat avec Anne Barthes (coordinatrice chez Circé), Laetitita Peeters (psychologue et responsable de l'espace Femmes chez Transit asbl) et Carole Walker (chercheuse à l'UCLouvain)

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

No man’s lands : la non-mixité est-elle incontournable?

Depuis quelques années, le nombre de joueuses affiliées à un club de football est en forte augmentation en Belgique. Un signe que le monde du ballon rond est enfin prêt à s’ouvrir à la moitié de l’humanité? Un peu de patience. Car, malgré les progrès évidents et les bonnes volontés, le foot reste encore souvent un bastion masculin.

Le foot, un monde de femmes ?

En novembre 2023, Anna et Alexandra embarquaient en tant que paires-aidantes à bord d’un voilier aux Canaries – sur lequel elles avaient déjà navigué deux ans plus tôt – avec trois jeunes suivis par un service bruxellois d’aide à la jeunesse. Le duo de 20 ans posait ainsi la première pierre du projet « Perip & Sea », dont elles ont commencé à rêver un an plus tôt. Pourquoi ces jeunes femmes ont-elles voulu repartir sur ce voilier « qui a changé leur vie » et remettre les voiles avec des jeunes au parcours comparable au leur ?
Un récit d’évasion et de transmission.

Pairs et mer – La jeunesse à la barre : Anna

Pairs et mer – La jeunesse à la barre : Nansé

Les «(in)égalités à l’école» vues par le médialab Bruxitizen 2017.

Diffusion de l'Atelier Radio des étudiants de l'Université Saint-Louis pour l'Atelier Medialab Bruxitizen 2017.

Le thème en est : les inégalités scolaires.

Une création de Louane Lecomte, Helene Serin, Salima Tafranti, Florian Vanden Stichelen et Clementine Vasseur, accompagnés par Flavien Gillié (BNA-BBOT) et Marie-Eve Merckx (Agence Alter).

Bruxitizen 2017_Inégalités scolaire?_émission de clôture

PRODUCTION DE L'ALTER MÉDIALAB #7 > Détention : les voix oubliées

QU'EST-CE QUE LE MÉDIALAB ?
Avec son projet Alter Médialab, l’Agence Alter propose à des personnes vivant des situations sociales difficiles une expérience originale de journalisme participatif. Articles, photo, dessin ou encore radio : tous les moyens sont bons pour leur donner la parole et leur suggérer une autre manière d’appréhender les réalités au sein desquelles elles évoluent.

Durant un an, les journalistes de l'Agence Alter, les photographes Alex GD & Pierre Vanneste, l'illustrateur Eliot Duran, les animateurs radio Thibaut Coeckelberghs & Guillaume Abgrall du GSARA et le rappeur Pavé  se sont rendus à la prison de Mons, dans la plage horaire des visites, pour mener une série d'ateliers participatifs avec des hommes & des femmes privé.e.s de liberté. 

MONS CHURCHILL 24 ?
Mons Churchill 24, c'est l'adresse de la prison de Mons. Un lieu de vie pour certains pendant des mois, voire des années. Réalisé par les détenu.e.s en trois ateliers avec Pavé (alias Pierre Étienne), rappeur au sein de la formation Starflam, ce morceau de rap croise les voix et les points de vue pour exprimer le vécu des principaux intéressés...

Alter Médialab: Mons Churchil 24, un rap réalisé par les détenu.es de la prison de Mons

Alice Romainville conclut sur la financiarisation du logement. Elle évoque notamment le fonctionnement d’Inclusio, une société d'investissement immobilier qui achète principalement mais qui construit également des logements. Afin de les mettre en location à bas prix, Inclusio passe par des AIS : des agences immobilières sociales. Ce système intéresse fortement les investisseurs car il s’agit d’investissements non risqués. Pourquoi ? Car ils couvrent les impayés. Donc quand les locataires ne payent pas, c’est l’AIS qui couvre, et même en cas de période d’inoccupation du logement.

La financiarisation du logement et le cas d'Inclusio - Alice Romainville

Depuis 1995, l’Agence Alter œuvre à la défense des droits sociaux, économiques, culturels et politiques. Nos valeurs sont: regard critique, justice sociale, indépendance, liberté.
L’Agence Alter est une association sans but lucratif qui produit de l’information critique suivant les règles de déontologie du journalisme et de la recherche. Nous publions le magazine mensuel Alter Échos et le trimestriel "les Échos du crédit et du surendettement". Nous animons le projet de journalisme citoyen Alter Médialab avec des jeunes et des citoyens en lutte pour leurs droits sociaux. Retrouvez toutes nos activités sur alter.be et lisez nous sur alterechos.be.

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