Le désert de Gobi

Le Désert De Gobi

Hé Mrs Gazoline, arrête ta frime, t’es démodée.
Hé Mrs Gazoline, et tes fossiles sont bitumés.
Cheveux au vent, sur ta Harley, lunettes noires, blouson clouté, Easy rider en liberté… Route 66 vers Santa Fé, rock&roll, in L.A.
Hé Mrs Gazoline, arrête ta frime, t’es démodée.
Hé Mrs Gazoline, et dans le ciel, t’es éthérée.
Dans ta combinaison anti-G, main sur le manche, regard d’acier,
Looping Top-Gun en liberté… Une escadrille de têtes brulées, rock&roll, in L.A.
Tonique, tellement tonique,
Toxique, extrêmement toxique.
Hé Mrs Gazoline, arrête ta frime, t’es démodée.
Hé Mrs Gazoline, ton énergie, est carbonée.
Porsche 550, Spyder, à l’est d’ Eden, et d’ailleurs,
Fureur de vivre en liberté… Route 4.6.6 Californie, rock&roll, in L.A.
Tonique, extrêmement tonique,
Toxique, tellement toxique.
Hé Mrs Gazoline, arrête ta frime, t’es démodée.
Hé Mrs Gazoline, ton corps de rêve, est gazouté.
A toute allure sur la chaussée, Ford Mustang, débridée
Un homme une femme en liberté… Un dérapage controlé, rock&roll, in L.A.

Mrs Gazoline

Cowboy

La Terre des Esprits

La Terre Des Esprits

Je m’appelle Camille, j’ai 20 ans, je chante au soleil levant,
Je chasse les heures sombres, même en été, je croque la vie, sans rien regretter.
Ca fera 10 ans en Mai, que je ne peux plus marcher, que je ne peux plus courir,
Mais ça ne m’empêche pas de rire,
Je m’appelle Camille, j’ai 20 ans, je danse en fauteuil roulant,
Je chasse les heures sombres, même en été, je croque la vie, sans rien regretter.
Je ressens au fond de moi, une profonde solitude,
Je ne veux pas de ta gratitude, je veux seulement connaître l’émoi.
Il s’approche, doucement,
Ses mains remontent le long de mes jambes,
Des papillons se posent où,
Je ne dois plus sentir, je ressens,
Des feux d’artifice, des milliers de choses, des millions, de roses.

Camille

If all the roads lead to Rome

If All The Roads lead to Rome

Wake up my friend

Cerné par les collines, lové dans la plaine, 
niche un petit village, où les routes nous ramènent.
Par ce matin d’été, la terre recrache des volutes de fumée.
Toutes les routes, nous ramènent, dans ce monde calcaire, aux senteurs d’été.
Toutes les routes, nous ramènent, vers ces pentes douces, plantées d’oliviers,
de pins, de cyprès et de micocouliers.
Dans ses ruelles escarpées, résonne encore le langage des ainés,
Le lavoir nous raconte, le temps et les amours passés.
Par ce matin d’été, le clocher émerge de la plaine embrumée.
Et le bleu se fait plus dur, sous le coup de midi,
Et le blanc est si pur, et le chant des cigales assourdit,
Le temps n’a pas de prise, doucement souffle la brise.
J’ai fait le tour du Monde, j’en ai vu tous les recoins,
Ma passion vagabonde, mais toujours je reviens.
Alors à tout prendre, s’il faut tout laisser, même du bout du Monde, oui je reviendrai
Quelque soit le temps, le nombre d’années, la route me ramène, là où je suis né,
Du bout du Monde je reviens, du bout du Monde, je reviens.
Niché entre ma joie, et lové dans ma peine,
Dans ce petit village, où, les âmes se promènent.
Par ce matin d’été, la terre recrache des volutes de fumée.
J’ai fait le tour du Monde, j’en ai vu tous les recoins,
Ma passion vagabonde, mais toujours je reviens.
Alors à tout prendre, s’il faut tout laisser, même du bout du Monde, oui je reviendrai

Provence

T'es pas du Nord, t'es plus du Sud

All you ever loved

Sur la plage, il y a des amants endormis.
Le matin pâle réveille, la mer engourdie.
Les enfants finissent, leur rêve, blottis dans leur lit.
Les dragons, et les princesses, et les chauves-souris.
Regagnent le monde secret et quittent la nuit.
Une douche, un café, mes baskets, au pied.
Alors je cours, et je cours, et je cours,
Je cours, je cours, je cours, je cours,
Sur, la jetée au loin, le soleil peint,
Les couleurs de l’amour, de l’amour.
Un, goéland tout blanc, dessine dans le ciel,
Les signes de ton retour, ton retour.
Dans, la baie un bateau, déchire le tableau,
Tout à contre-jour, contre-jour.
Un, cheval déploie, sa crinière au vent,
En partant au galop, au galop.
Les, quelques rares passants, étendent leurs ombres,
Jusqu’à Saint Malo, Saint Malo.
Le, petit bar du coin, dresse sa terrasse,
Attire les moineaux, les moineaux.
Je cours, et je cours, et je cours,  
Je cours, je cours, je cours, je cours,

Je cours

Ses cheveux ondulent au son de sa guitare. 
Une note s’envole, se pose sur le trottoir.
Elle penche la tête et me sourit,
Assise par terre dans son vieux jean gris.
Son chant raconte l’espoir des lendemains.
Moi je suis le Roi de ma rue,
Spécialiste de tous les coups tordus,
Je bats la cadence, une boîte de bière à la main,
Je décèle dans l’air son parfum de jasmin,
Qui calme, mes blessures, jusqu’à demain.
Dans la rue, c’est l’indifférence, on pourrait nous marcher dessus.
Dans la rue, il y a personne qui danse, il y a que des malentendus.
Dans la rue, il y a des gens qui rodent et des âmes perdues.
Dans la rue, il y a des bêtes immondes qui nous violent et nous tuent.
Un petit garçon s’approche pour la voir.
Il sautille sur place au son de sa guitare,
Elle lève les yeux et lui sourit,
Il pose une pièce, et puis s’enfuit.
Un petit quelque chose, pour tenir jusqu’à demain.
Moi je suis le Roi de ma rue,
Le cueilleur de fruits défendus,
Je bois ses paroles, en guise d’alcool,
Ses yeux qui pétillent comme des lucioles,
Réchauffent, mon âme usée, jusqu’à demain.

Dans la rue

Sorry sorry so

Sorry Sorry So

A la radio, à la télé, les mêmes rengaines, ces gars là me foutent la migraine.
(Faut que t’éteignes, faut que t’éteignes)
Mon 10m2 me fout le cafard, mon lit défait qui sent le renard.
(Faut que tu sortes, faut que tu sortes)
Dans la rue, il y a des poissons rouges, qui tournent en rond dans leur bocal.
(Faut que tu bouges)
Sur ma petite planète, il y a plus le goût de la fête,
Les gens râlent pour un rien, englués dans leur ennui quotidien.
Les amis, les conquêtes, il y a plus que sur internet, qu’on peut les rencontrer,
Foule d’avatars, toujours connectés.
Pour une appli, faut tout partager, les photos, les nuits, les secrets.
(Faut que tu résistes, faut que tu résistes)
Y a cette enceinte si bien connectée, qui peut te rappeler ce que tu veux oublier.
(Faut que tu débranches, faut que tu débranches)
Dans la rue, il y a des caméras partout qui te filment
(de bout en bout.)
Sur ma petite planète, y’a Big Brother aux manettes,
Georges Orwell l’avait écrit, on n’est jamais seul, même dans son lit.
Les amis, les conquêtes, il y a plus que sur internet qu’on peut les rencontrer,
Foule d’avatars, toujours connectés.
Du vert d’eau, de l’émeraude et du jade, des couleurs dans ma vie de nomade,
(Faut pas rêver, faut pas rêver)
Le son du gong qui voyage dans les airs, vibrations qui pénètrent ma chair,
(Tu vas partir, tu vas partir)
Il y a des femmes, penchées dans la rizière,
(Tu es ailleurs)
Sur ma petite planète, y’a aussi des poètes, des oiseaux, des forêts,
Et des gens (même pas connectés).
Et des enfants qui jouent dans des flaques de boue,
Ils inventent leur Monde, sans besoin d’appli (même pas connectés).
Sur ma petite planète, je voyage dans ma tête, je me laisse emporter
Plus loin (même pas connectée).

Même pas connectés

My Mama, used to say, don’t be rude, better keep cool,
People aren’t that bad, sometimes stupid, often cupid.

I went to school, but not for long, guess what the teacher told me,
 you aren't that good, you ‘d better write a song.

My Mama, used to say...

I went to the doctor, cause I got knots in my throat, guess what he told me,
 you’re safe and sound, you‘d better sing a song.

A song for lovers, a song for lost soul,
A song for dreamers, a song for those who aren’t yet whole
Song for lovers, song for lovers, song for lovers
Song for dreamers, song for dreamers, song for dreamers.

My Mama, used to say, ...

I went to the army, guess what the sergeant told me
you are too dumb, to carry a gun, you ‘d better write a song.

My Mama, used to say, ...

I went to school, didn’t stay there long,
Guess what the teacher told me, you aren’t that smart,
You ‘d better write a song.

A song for lovers, ...

I went to the navy, guess what the captain told me,
You drink too much rhum to carry a gun, you ‘d better write a song.

A song for lovers, ...

My Mama, used to say, don’t be rude, better keep cool,
People aren’t that bad, sometimes stupid, often cupid.

Blues song

Blues Song

C’est la mélancolie, un brin de fantaisie
Dans ton regard si, perçant qu’il arrête le temps
D’un battement de cil, gracieusement subtil.

Sous tes airs de dur, se cache une sourde blessure
Sous ta mèche rebelle luit,  une étincelle qui, vacille, et pourtant,
Éternelle et sensuelle lumière, des amants.

Dans la poussière de ta lumière, une atmosphère, incandescente
Irradie les, sensations qui, nous entraînent au bout de la nuit.

C’est ce douloureux soupir, qui me repousse et m’attire,
C’est le goût de ta chair, qui m’obsède et me perd si,
Prenant, que j’en oublie le temps, éternel et sensuel des amants.

Dans la poussière de ta lumière, une atmosphère,	incandescente
Irradie les, sensations qui, nous entraînent au bout de la nuit.

Une lueur d’ironie, dans tes yeux, qui sourient,
Un grain de folie, dans nos jeux interdits qui,
Déraillent le temps, éternel et sensuel désir des amants.

Dans la couleur de l’ombre, les gestes de pudeur tombent,
C’est le goût de ta chair, qui m’obsède et me perd,
C’est ce douloureux soupir, qui me repousse et m’attire,
C’est l’éveil des sens, plus rien n’a d’importance,
Que la nuit, que la nuit

La couleur de l'ombre

123 Soleil

Homesick

Un sorcier vaudou me l’a dit,
Je suis maudit, sur plusieurs générations, je suis banni, pour mes contrefaçons,
Le sort s’acharne, en quoi veux tu que je me réincarne,
Je suis maudit, quel est le sens de ma vie.
Abou, grand Marabout, d’Afrique, a la recette, magique
Transmise par ses aînés, pour retrouver fortune, santé, carte bleu, acceptée
A base de philtres et d’esprits, guérison garantie.

Je suis maudit, sur plusieurs générations, je suis banni, pour mes contrefaçons,
Le sort s’acharne, en quoi veux tu que je me réincarne,
Je suis maudit, quel est le sens de ma vie

Malou, prêtresse Vaudou, haïtienne, a la recette, magique
Datant d’un million d’années, pour retrouver virilité, pay pal, acceptée
A coup d’incantations et de transes, guérison garantie sans souffrance.

Je suis maudit, sur plusieurs générations, je suis banni, pour mes contrefaçons,
Le sort s’acharne, en quoi veux tu que je me réincarne,
Je suis maudit, quel est le sens de ma vie

Igor, grand Chamane, des plaines sibériennes, a la recette, magique
Soufflée par le vent sur la steppe, pour le retour de l’être, aimé
A base de fumée, de tambours, guérison garantie sans amour.

Maudit

Si tu crois dans ta petite tête qu’agir de la sorte,
Fais de toi un homme viril, t’es juste un cloporte,
Je ne dirai plus que je me suis cognée dans les portes,
Plus jamais, et que le diable t’emporte.

Si t’as l’idée de venir sonner à ma porte,
Ta tête enfarinée, tes contritions d’apôtre,
Tu peux bien hurler, c’est mon enfant que je porte,
Va donc en enfer, et que le diable t’emporte.

I will never lay a hand on you,   I am so in love with you

Dire que j’avais cru qu’on pourrait vivre ensemble,
Que sous tes airs de brute se cachait un cœur tendre,
Il n’y a plus un seul instant, sans que je tremble,
Va au diable, te faire pendre.

I will never lay a hand on you,    I am so in love with you
1 temps

Et si je pleure sous la pluie,   Ne me demande pas,
Si les affronts de la vie,    Ont eu raison de moi ;
Prend moi juste dans tes bras,   Ne me demande pas,
Si les affronts de la vie,   Ont eu raison de moi ;
Prend moi juste dans tes bras,   Ne me demande pas,
Si les affronts de la vie,   Ont eu raison de moi ;

Va en Enfer!

Image: Elena Araja

Collaboration Altodream (compo, texte, musique, mix) et Marilyn Bras (chant, précieux conseils..)

L’ombre de mon vaisseau, plane sur les dunes,
Je tourne lentement, autour de la lune,
En apesanteur, mes cheveux dressés,
Dessinent les flammes, de la liberté

Si je perds le contrôle, que les moteurs s’affolent,
Je tombe comme une pierre, en route vers la Terre.

Je fais un parachute, de ma toile cirée,
J’ouvre le hublot, je le vois gonfler,
Je remonte en flêche, vers la voie lactée
Je salue une comète, qui me voit passer,

Mais les écrans s’affolent, je reperds le contrôle,
Je tombe comme une pierre, en route vers la Terre.

C’est la panique à bord, quelque soient mes efforts,
Je vais finir, par me réveiller,
Dans un lit trop petit, entourée de harpies,
Qui ne pensent qu’à me droguer,

Je ferme les yeux, je retourne sur la lune,
Je sens les roses, qui embaument les dunes,
Paraît que ce cachet, va tout arranger,
Je ferme les yeux, je retourne sur la lune,

Autour de la lune

Autour De La Lune

Image Hamid Tajik.

Waking up, getting up, with a touch of make up,
dressing up, really quick, with a dash of lipstick,
in a white costume, with a light perfume,
ready for a new day, just another day,
ready to go to the frontline,
with a comforting smile, 
I will be the mother and sister,
For my wounded brothers, 

I’m a woman in the war,
Not anymore afraid of death,
Saw so many kids dead,
Always alived in my head,

and when the battle rages on,  with the bombs all around,
gun powder in the air, be sure I will be there.

I’m a woman in the war,
Not an hero, not a star,
Just a woman in the war,
Kissing their battle-scar
And I call them sunshine, I take their pain as mine,
I hug them and whisper, stay with me little one,
I will have no rest, sharing my beating breast
Debating with the devil, for him to come back a bit later on,
when the battle rages on,

Woman in the War

Woman In The War

Quand tu passes et tu trépasses, où vas-tu mon ange,
Quand tu passes et tu trépasses, où vas-tu mon ange,
Des coups de fil, tous hémophiles,
Des tweet haineux, tous nauséeux,

Faut faire la une sur Instagramm,
Et sur Facebook, vendre son âme.

Si tu ressens l’outrance,
Ne leur donne pas ta dernière danse.

Quand le jour, doucement s’efface, où vas-tu mon ange,
Et quand la brume recouvre tes traces, où vas-tu mon ange,

Ces mots lâchés comme des coups de poignard,
Qui embrume ma vue et me laisse hagard,
Dans mes draps  trempés de sueur où le sommeil s’échappe,
Et l’angoisse du matin qui va refaire surface,
La meute des chiens est déjà dans la place,
La rue s’est écroulée, la maison a brulé, le quartier est maudit,
Avec un rasoir je me coupe jusqu’au sang pour ne plus avoir mal
Pour ne plus respirer, pour ne plus écouter, pour ne plus exister

Des coups de fil, tous hémophiles,
Des tweet haineux, tous nauséeux,
Les insultes, de ces incultes, 
Sous des pseudo, genre héro,

Faut faire la une sur Instagramm,
Et sur Facebook, vendre son âme.
Faut se déchainer, sur Tweeter,
Avec la meute, des voyeurs

Si tu ressens l’outrance,
Ne leur donne pas ta dernière danse.

Mon ange

Mon Ange

Je suis, dans ce monde blanc, assis sur la banquise,
cet ours blanc, qui part à la dérive.

Des vagues, secouent, mon fragile esquif,
Dans la couleur bleutée, des icebergs lascifs.

J’étais, comme nous tous, un ours, mal léché,
Je buvais, un peu trop, d’hydromel, dans les soirées
PCh:
J’ai froid, aux pattes, je suis d’humeur psychopathe,

Je suis, cet ours blanc, qui contemple, sa vie d’avant,
Assis tout seul, sur mon banc, enveloppé de pelures, mais glacé par le vent,
Je suis cet ours blanc, je suis

Dans ce monde argent, aux reflets de givre,
Je suis cet ours blanc, qui part à la dérive

J’ai froid, aux pattes, je suis d’humeur psychopathe,

Je suis, cet ours blanc, le dernier guerrier, des Mohicans,
Je suis cet ours blanc, pécheur, mais je reste croyant,
Assis sur mon banc, mais pour combien de temps,
Combien de temps...

J’étais, comme nous tous, un ours, bien dressé
Qui faisais, son petit numéro, dans les soirées

J’étais, comme nous tous, un ours, une espèce protégée,
Je vivais, dans le grand blanc, qui peu à peu disparaît.

Je suis, cet ours blanc, tout seul au milieu de l’Océan,
Intrépide, mais fragile, dans le courant,
La glace fond et je flotte mais pour combien de temps
Je suis cet ours blanc
Je suis cet ours blanc
Je suis cet ours.

L'ours blanc 2023

L'ours Blanc 2023

Elle a le look d’un bouledogue énervé, majeur dressé sur son blouson clouté,
Doc, Martens,  ferrés à ses pieds, lunettes noirs qui tombent sur son nez,
Dans la journée, elle vend des livres au marché,
Petite robe, mais toujours, toujours les Doc Martens aux pieds.

Démarche chaloupée,  d’un mannequin de chez Gauthier,
Elle trace la foule en Reine, elle vole vers la scène,

Elle chante, chante, oh oui, chante, chante,
Au son, qui guide sa voix,
Elle danse, danse, oh oui, danse, danse,
Sur la musique, qui guide ses pas,
Les guitares l’emportent,  elle n’a peur de rien.
Inter: 4 mesures

Si, par hasard un jour, vous la croisez, faites gaffe, son cœur est secret,
Sa peau est souple, mais son cuir est tanné,
Sur sa fesse gauche, Maman tatouée,     faut pas rêver,
Dans la journée, elle vend des bouquins au marché,
Petite robe, mais toujours, toujours, toujours, les Doc Martens aux pieds.

Démarche chaloupée,  d’un mannequin de chez Gauthier,
Elle trace la foule en Reine, elle vole vers la scène,

Elle chante, chante, oh oui, chante, chante,
Au son, qui guide sa voix,
Elle danse, danse, oh oui, danse, danse,
Sur la musique, qui guide ses pas,
Les guitares l’emportent,  elle n’a peur de rien.

Elle se déplace comme un félin nerveux,
Dans sa démarche y a la patte des Dieux,
La vie, l’amour, ce n’est qu’un grand jeu,   
Le rock,   y a pas mieux
La journée, sur le marché, elle lit Prévert en secret,
Petite robe, mais toujours, toujours, les Doc Martens aux pieds.

La t'ite Rockeuse

J’aurai du le voir venir, la détresse dans son sourire,

Enfant de la pluie, sans toit, sans loi, sans voix, sans ami,
Enfant de la pluie, un vieux carton en guise d’abris.
Dans la cour des miracles, les regards sont éteints.

Dors, citoyen,tu n’y peux, rien,
Dehors dans la rue, les enfants sont nus.

Des coups de tête, 		
des coups de latte,	
Une déchirure, 	
un artefact,
Des coups de sang(s)	…abris,			
Des coups de sang(s)	…envie,

Je te cherche, dans les rues qui défilent, 
Et je fouille, tous les faubourgs de la ville,
Je parcours les tunnels et les ponts,			
Je ressens, une peur indicible,	      
Et je sens, ta présence invisible,			
Je soulève le moindre carton,
L’eau coule sous les ponts,

J’aurai du le voir venir, la détresse dans son sourire,

C’est l’histoire d’une fugue mineure, dont l’espoir n’est qu’une gageure,
C’est une traversée sans fil, d’un funambule au dessus de la ville,
C’est la marche des ombres, inconnues de ce monde.

Dors, citoyen, tu n’y peux, rien,

Enfant de la Pluie 2023

Enfant De La Pluie 2023

Hé, Mrs Gasoline, arrête ta frime, t’es démodée.
Hé, Mrs Gasoline, et tes fossiles, sont bitumés.

Cheveux au vent, sur ta Harley, lunettes noires, blouson clouté,
Easy rider en liberté…
Route 66 vers Santa Fé, rock&roll, in L.A.

Hé, Mrs Gasoline, arrête ta frime, t’es démodée.
Hé, Mrs Gasoline, et dans le ciel, t’es éthérée.

Dans ta combinaison anti-G, main sur le manche, regard d’acier,
Looping Top-Gun en liberté…
Une escadrille de têtes brulées, rock&roll, in L.A.

Tonique, tellement tonique,
Toxique, extrêmement toxique.

Hé, Mrs Gasoline, arrête ta frime, t’es démodée.
Hé, Mrs Gasoline, ton énergie, est carbonée.

Porsche 550, Spyder, à l’est d’Eden, et d’ailleurs,
Fureur de vivre en liberté…
Route 4.6.6 Californie, rock&roll, in L.A.

Tonique, extrêmement tonique,
Toxique, tellement toxique.

Hé, Mrs Gasoline, arrête ta frime, t’es démodée.
Hé, Mrs Gasoline, ton corps de rêve, est gazouté.

A toute allure sur la chaussée, Ford Mustang, débridée
Un homme une femme en liberté…
Un dérapage contrôlè, rock&roll, in L.A.

Miss Gasoline 2023

Miss Gasoline

L’orage, en furie, chasse les couleurs, de la nuit,
Froides et pales, comme l’ennui, d’un été alangui.

Parking, désert,        mois d’Aout, en enfer
Chaleur de plomb,    relents de goudron

Dans leur cabriolet, les amants enlacés,
Radio allumée, banquette abaissée,

Les éclairs frappent, et éclatent,
Le béton, qui se fissure
Et le lierre, couvre de vert
Les graffitis, peints sur les murs.

Les racines, serpentent, fracturant le tarmac,
En éclats de saphirs, dans un grand Clic et Clac.

Lèvres, entrouvertes,   volutes de fumée,
Une cigarette, à deux partagée

Perdus dans leurs pensées, les amants enlacés
Respirent ce moment, d’éternité.

Le tonnerre gronde, et féconde
Le bitume, qui se fissure
Et les fleurs, éclosent en chœur, 
En arabesque, grimpent sur les murs.

Les amants d’un soir,   ne semblent pas voir
Les éclats de saphirs,  qui éclairent leur avenir.

Perdus dans leurs pensées, les amants enlacés
Respirent ce moment, d’éternité.

Parking désert

Je fumais dans l’arrière-cour, sous un ciel de velours,
La brise s’est levée, un carton s’est envolé,
Dévoilant une princesse, à moitié dévêtue,
Dont la peau couleur de nacre évoque une île perdue,
Le vent retient son souffle devant une telle volupté,
Le tonnerre plus jamais ne grondera, pour ne pas l’effrayer,
Le Monde était déjà à ses pieds avant qu’elle ne soit née,
Je reste sans voix devant ses grands yeux verts,
Le temps se fige, les murs se brisent, les fleurs partout se mettent à pousser.

Ennivré,
Sa peau sucrée que je butine,  sa moue rieuse, son air mutin,
Et Le Lac des Cygnes, que nous danserons jusqu’au matin.
Ennivré,
Son parfum exalte mes sens, comme une abeille je tire l’essence
De cette fleur aux pétales doux dont les caresses me rendent fou..

Je prie le jour, j’implore la nuit, je mesure l’immense défi,
Pour moi, simple mortel, de transformer les fleurs en miel,
de transformer les fleurs en miel.

J’ai toujours cru que l’aventure,  c’était d’explorer le Grand Nord,
Alors que dans cette ruelle obscure, je découvre le plus beau des trésors,

Ennivré

Sad eyes

Pretty confident tonight

Pretty Confident Tonight

Late in life, Thomas fulfills his passion for creating and performing songs. Alice, one of his two daughters, adds her touch and her voice. The songs are for some in French and for others in English, and interpreted either by Al(Alice), or by To(Thomas), or in duet or by guests. We hope you will like it and encourage us to continue!

Pour ceux qui galèrent!! tuto mixage home studio sur ma chaîne Youtube

Altodream

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