stalactite dans l’coeur, j’dérape sur givre émotionnel 
bataille de boule de nerfs anesthésiant plus que l’épiderme 
tout un hiver passé dans l’froid j’hiberne 
à mes côté une fille serbe détruisant toutes mes chimères
assoiffé d’réussite j’m’abreuve à la citerne 
rap maléfique, on gratte nos seizes avec ghost dans les cimetières 
des rivières de lumière polluées par mes idées noires
des pièges tendus par lucifer, délivrez-moi
j’évite les vagues et ça depuis qu’h’méprise les tass’
j’respire très mal asphyxié par vos rites minables 
je n’balance pas d’punchline, je n’gratte seulement qu’des épitaphes
vos carrières sont pleines d’etc et j’en suis le point final 
les p’tits génies on s’échappe de l’institut 
le professeur xavier nous a menti nous sommes qu’une bande d’intrus 
bande d’incultes, damien n’est pas qu’amour si tu m’trahis tu t’retrouveras empalé sur mon gland impur 
oui je scande l’insulte quand tu prends l’assurance de t’mesurer à mon clan de mutant 
une bande de géant essayant de transcender les océans 
seul dans l’errance dés la naissance cherchant l’essence d’la complaisance 
c’est consternant et embêtant jeune mécréant mais très croyant 
ne pas sombrer dans ma démence ne pas presser sur la détente 

stalactite dans l’coeur j’peux pas glisser j’suis l’ours polaire 
la reine des glaces en veut à mon pelage v’la qu’la foudre opère 
douce colère puis me goute l’ogresse, finit par m’habiter comme si j’n’étais qu’une breuch d’hotel qu’elle finira par quitter en laissant un fou bordel 
maintenant qu’il pleut des cordes assiste aux troubles obsèques 
treize lunes plus tard j’me réincarne en jeune loup obscène 
dans la brousse j’observe toutes mes douces conquêtes dévorant les restes de mon être mais j’reste cool et zen 
ressers-moi des raisins d’la colère la coupe est pleine 
ce n’est qu’moi, biosnaturex un guerrier apatride
je n’ai pas ton temps donc laisse moi ou goute à mes apacheries
ramène pas ta clique ou bien c’est ma lance dans tes abatis 
pas d’paradis et peu d’baratin là où j’parade fils 
peu d’paratonnerre  pour trop d’éclairs dans la boite à rythme 
pas d’parapluie pour trop d’retombés de stalactites qui m’paralysent, qui m’paralysent, tu m’parasites

AMOUR MUTANT