Juste une autre version légèrement différente, question d'essayer de nouveaux bidules d'enregistrement.

 - - - - - 

Nos voix dans la nuit

C'est soir de Karaoke
Mais il en a ras le bol
Je le vois installer
Lourdement sa console
Il a les traits tirés, la voix esquintée
Qu'il maintient au sirop Buckley

Il l'dit pas mais j'devine
Que parfois y se demande
À quoi tout ça ça rime
Est-ce à laisser ou prendre
Mais moi je veux lui dire
Sans trop le faire rougir
Merci de continuer

Car vous ne saurez jamais quel soir
Jamais dans quel bar
Vous ne saurez jamais quel soir
Ça peut sauver une vie

Dès que l'animateur
nous ouvre son micro
D'éboueur à docteur
On part tous de zéro
Chacun fait ce qu'il veut
même une chanson à boire
ça tombe bien on boit des chansons

Il arrive certains soirs
que l'on perde la boussole
que tout à coup bonsoir
là c'est le bar s'envole
et ça fait de nous tous 
de beaux oiseaux de nuit
on n'est plus des chauve-souris

on a trouvé enfin
un endroit au moins
où on chante le même refrain

Vous ne saurez jamais quel soir
Jamais dans quel bar
Vous ne saurez jamais quel soir
Ça peut sauver une vie

Et les notes coulent c'est bar ouvert
Justes ou fausses, on s'en fout
Suffit de garder l'esprit ouvert
Pour s'amuser comme des fous (bis)

Y'en a trois à côté 
qui rigolent et ricanent
De me voir m'égosiller 
Sur d'la musique en canne
Si pour vous c'est quétaine
Qu'à cela ne tienne
vous avez le droit de le penser

Mais y'a des périodes noires 
où tout nous est morose
où à défaut d'espoir
on ne tient plus à grand chose 
Et quand tout est si lourd
Qu'il faut lâcher du lest
Chanter, c'est tout ce qui'il nous reste

Mais chanter sous la douche
dans l'auto, dans un coin
ça manque d'êtres humains
on a besoin d'êtres humains

Vous ne saurez jamais quel soir
Jamais dans quel bar
Vous ne saurez jamais quel soir
Ça peut sauver une vie

Vous ne saurez jamais quel soir
Jamais dans quel bar
Vous ne saurez jamais quel soir
Ça peut sauver une vie 
Par la simple magie
De nos voix dans la nuit.

Nos Voix Dans La Nuit (2)

Chanson qui date de plus de 25 ans, ressortie de mes tiroirs en 2014 et réenregistrée spontanément en quelques prises à peine travaillées. Mais ça fait du bien!

Grimper Aux Arbres

T'aimer De Loin

Enregistrée rapidement sur le dictaphone de mon iPhone, juste  parce que j'avais envie de la sortir rapidement - Version retravaillée avec de meilleurs moyens d'ici quelques semaines.


Avare Velours, Mauvais Coton - MAQUETTE

Si je voulais m'élever plus haut dans le ciel
Quitte à jeter tout en bas de la nacelle
M'aimerais tu pareil

Plus Haut Dans Le Ciel

Chanson composée en 2005, revue et remasterisée en vue de la retravailler en équipe, pour un éventuel spectacle.

À Coeur Ouvert (Remix 2015)

Paroles et musique André Bouchard, novembre 2014, choriste : Odette Simard

La Paroissienne

Le cours du temps

Quand on a inventé la roue 
et cru qu'elle ferait tourner le monde 
quand on s'est pensé manitous 
de l'eau, de l'air et des secondes 
quand on a cru bien faire 
en se mêlant de tout  
quand on a laissé faire 
ce qui n'incombait qu'à nous  

Y-a-t-il quelque part 
un endroit d'où on repart 
un moment, un tournant 
on s'est tous trompés 
sans reprendre à zéro 
seulement le dernier tableau 
juste au moment qui a changé 
le cours du temps.

Quand on a marché sur la lune 
ou dès qu'on l'a fait sur la terre 
dès qu'on achète pour des prunes 
le labeur du tiers de nos frères 
quand on a voté pour les rouges 
les bleus, les verts, les jaune orange 
ou quand on cesse de croire que ça change 

Y-a-t-il quelque part 
un endroit d'où on repart 
un moment, un tournant  
on s'est tous trompés 
sans reprendre à zéro 
seulement le dernier tableau 
juste au moment qui a changé 
le cours du temps.

Un ami me disait l'autre jour 
qu'à chercher le point de non retour 
j'pourrais ne pas en revenir 
mais si un jour on trouve le tour 
de survoler le temps à rebours 
faudra savoir où atterrir.

Au premier mensonge à sa mère 
aux mille mensonges à soi-même 
au premier message de la terre 
quand on a continué quand même 
tout en se gardant une conscience claire 
en achetant des produits verts 
en chiant pareil dans la rivière 

Y-a-t-il quelque part 
un endroit d'où on repart 
un moment, un tournant 
on s'est tous trompés 
sans reprendre à zéro 
seulement le dernier tableau 
juste au moment qui a changé 
le cours du temps.  

Le cours du temps.


Le cours du temps

L'enregistrement n'est pas au point, mais donne une idée de la chanson

 - - -
Embrassez-là pour moi

Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous écris
Et peut-être, de quel droit aussi
Vous n'attendiez pas de lettres de l'Ex de votre amie
Mais vous pourrez la mettre aux orties 
Si vous saviez ce qui me prend au milieu de la nuit 
quand ces questions me sortent du lit

Est-ce qu'elle est bien dans vos bras
Vous a-t-elle parlé de moi 
De tout l'amour qu'elle m'offrait
De tout le mal que j'ai fait
Et si vous doutiez un instant
De demeurer son amant
Ne faites pas la même erreur que moi.

Car vous manquerez sûrement 
Sa main dans vos cheveux
Son calme qui défait vos noeuds
Quand le balancier vous traîne
De l'un à l'autre extrême
Elle vous ramène au juste milieu
Vous me direz évidemment
À tort ou à raison
de me mêler de mes oignons 

Mais est-ce qu'elle est bien dans vos bras
Vous a-t-elle parlé de moi 
De tout l'amour qu'elle m'offrait
De tout le mal que j'ai fait
Et si vous doutiez un instant
Je vous conseille d'y penser à deux fois
Car on ne revient pas en arrière

Ne croyez pas que mes émois
Sont fruits de jalousie
Mais ceux d'une belle ironie
Je comprends que vous l'aimiez
Je l'ai aimé aussi
Voilà au moins ce qui nous unit
Non je voulais seulement m'assurer
Qu'elle m'avait oublié
Qu'elle est capable à nouveau d'aimer

Pour qu'elle soit bien dans vos bras
Qu'elle ne vous parle plus de moi
Ni de l'amour qu'elle m'offrait
Ni du mal que j'ai fait

Mais avant de terminer
J'aimerais vous demander
Sans le lui dire, ne serait-ce qu'une fois
Sans le lui dire, embrassez-là pour moi.

Embrassez-là pour moi

L'interprétation n'est pas au point mais donne une idée de la chanson
 - - - - - - -

Hémisfrères

On se chamaille comme deux demi-frères
C'est la bataille entre deux hémisphères
Moi le sérieux, le rationnel, le bougonneux
Moi le trouble fête, qui n'en fait qu'à sa tête

On est sensés partager la même âme
Je me sens tassé, coiffé du bonnet d'âne
Quoi que je pense, c'est jamais lourd dans la balance
pour qu'elle penche

Y'a des jours où j'envie ceux qui sont de glace
Ça fait des gens plus heureux, plus efficaces
 
Dès que le coeur veut battre pour autrui
Tu pars en peur, sans prendre mon avis
Et on se fait prendre comme si notre âme était à vendre
Et ça finit à nouveau par "Je te l'avais dit"

Tu m'exapères, je perds à tour de rôle
Chacune des guerres, des guerres où tu m'enrôles
Sous l'impulsion, comme de raison
De l'émotion

Y'a des jours où j'envie ceux qui sont de glace
Ça fait des gens moins niaiseux pis moins bonnaces
 
Tu me ris dans face, tu sais pertinemment
Que mon angoisse ne durera qu'un moment
Tu sais très bien que je te tendrai encore la main
Car logiquement je ne suis rien sans mes sentiments
 
Mais pour l'instant c'est moi qui prends le mords aux dents
De moi venant, c'est un peu surprenant
Mais si j'emrage, c'est parce que c'est le seul langage
Que tu comprends  (et ça fait du bien !)

Y'a des jours où j'envie ceux qui sont de glace
Ça fait des gens plus heureux, plus corriaces.

Hemisfrères

Paroles et musique : André Bouchard

Un soir d'hiver
Je savais pas quoi faire
et j'allais errant
sur les chemins blancs

Soudain par terre
je remarque une lumière,
une ampoule blanche
tombée d'une branche

Quand je l'ai frottée
pour la déneiger
devinez c'qui est arrivé

un grand génie
sorti de la nuit
est venu me dire à l'oreille

Choisis ton voeu de Noël

Imaginez
ce que je pouvais souhaiter
qu'enfin les nouvelles
ne parlent que de merveilles

que les enfants
n'aient plus peur des grands
ou bien que l'argent
ne soit plus important

trouver un toit
à ceux qui ont froid
ou des bras 
pour ceux qui sont seuls

mais quand j'y pense
on a déjà la chance
de faire tout ça
suffirait de garder

l'Esprit de Noël 
l'Esprit de Noël 

Pendant que je pensais
le génie attendait
le regard distrait
posé sur le portrait

d'une petite fille
qui se maquille
sous l'oeil attendri
de sa maman génie

quand j'ai compris
qu'il était loin de chez lui 
j'ai fait voeu
qu'il puisse partir

Il m'a fait cadeau
de ces quelques mots
qu'on devient notre propre génie
avec l'Esprit de Noël 

l'Esprit de Noël

Un soir d'hiver
au lieu de m'en faire
j'ai fait 
une chanson.


Esprit de Noel

Apprends-moi

Je te dirai plus tard que le temps fuit
Que quelques fois l'amour part avec lui
Que le Père Noël est né de la publicité
Où quelqu'un l'a dessiné

Que le progrès avance coûte que coûte
Que les animaux meurent au bord des routes
Que ton père n'est pas le héros que t'as imaginé
Ni même celui dont il a rêvé

Mais rien ne presse, non rien ne presse.

Je te dirai plus tard que la justice
Ne rime pas toujours avec police
Que ta vie est déjà écrite par les démographes
Même ton épitaphe

Que tu feras tourner l'économie
Que l'économie te fera tourner
Que tu n'as pas de rèpitation tant que ton nom manque
Dans le profit des banques

Mais rien ne presse, j'ai besoin d'une trève
Et je te laisse faire de moi ton élève

Apprends-moi cette insouciance de ton enfance
Apprends-moi l'indifférence, tes pas de danse
Apprends-moi comment dormir sans réfléchir
Apprends-moi comment rêver tout éveillé

Je te parlerai des messieurs trop gentils
Dont il faudra que tu te méfie
Et de tous les endroits où la mort sait se cacher
Même dans un baiser

Je te parlerai des bonheurs à péages
Qui pourraient te voler ton visage
Et te faire oublier ce temps où l'innocence
Était encore une chance 

Mais rien ne presse, j'ai besoin d'une trève
Et je te laisse faire de moi ton élève

Apprends-moi cette insouciance de ton enfance
Apprends-moi l'indifférence, tes pas de danse
Apprends-moi comment dormir sans réfléchir
Apprends-moi comment rêver tout éveillé

Apprends-moi

Nos voix dans la nuit

C'est soir de Karaoke
Mais il en a ras le bol
Je le vois installer
Lourdement sa console
Il a les traits tirés, la voix esquintée
Qu'il maintient au sirop Buckley 

Il l'dit pas mais j'devine
Que parfois y se demande
À quoi tout ça ça rime
Est-ce à laisser ou prendre
Mais moi je veux lui dire
Sans trop le faire rougir
Merci de continuer

Car vous ne saurez jamais quel soir
Jamais dans quel bar
Vous ne saurez jamais quel soir
Ça peut sauver une vie 

Dès que l'animateur
nous ouvre son micro
D'éboueur à docteur
On part tous de zéro
Chacun fait ce qu'il veut
même une chanson à boire
ça tombe bien on boit des chansons 

Il arrive certains soirs
que l'on perde la boussole
que tout à coup bonsoir
là c'est le bar s'envole
et ça fait de nous tous 
de beaux oiseaux de nuit
on n'est plus des chauve-souris

on a trouvé enfin
un endroit au moins
où on chante le même refrain

Vous ne saurez jamais quel soir
Jamais dans quel bar
Vous ne saurez jamais quel soir
Ça peut sauver une vie 

Et les notes coulent c'est bar ouvert
Justes ou fausses, on s'en fout
Suffit de garder l'esprit ouvert
Pour s'amuser comme des fous

Y'en a trois à côté 
qui rigolent et ricanent
De me voir m'égosiller 
Sur d'la musique en canne
Si pour vous c'est quétaine
Qu'à cela ne tienne
vous avez  le droit de le penser

Mais y'a des périodes noires 
où tout nous est morose
où à défaut d'espoir
on ne tient plus à grand chose 
Et quand tout est si lourd
Qu'il faut lâcher du lest
Chanter, c'est tout ce qui'il nous reste

Mais chanter sous la douche
dans l'auto, dans un coin
ça manque d'êtres humains
on a besoin d'êtres humains 

Vous ne saurez jamais quel soir
Jamais dans quel bar
Vous ne saurez jamais quel soir
Ça peut sauver une vie 

Vous ne saurez jamais quel soir
Jamais dans quel bar
Vous ne saurez jamais quel soir
Ça peut sauver une vie 
Par la simple magie
De nos voix dans la nuit.

 


Nos voix dans la nuit

Le marché

Je sais, j'ai pas un mot à dire
Sur le moment que tu vas choisir 
De l'emporter
Mais que je te reprenne
Mon enfant de chienne
A lui faire subir un calvaire 

Fais-lui pas mal quand ce sera son tour de s'envoler
De faire ses malles pour le grand retour
C'est pas trop te demander
Ne vois-tu pas qu'elle assez souffert comme ça
Pour nous élever, mes soeurs et moi

Je sais pas ce que la souffrance veut dire
Si la réponse est à saisir, je l'ai pas trouvée
Essaye encore, je t'attends dehors
Pis je vais te faire t'ennuyer de ta mère 

Fais-lui pas mal quand ce sera son tour de s'envoler
De faire ses malles pour le grand retour
C'est pas trop te demander
Ne vois-tu pas qu'elle assez souffert déjà
Pour nous élever, mes frères et moi

Je sais qu'elle serait bien la première à me taper sur les doigts
D'être vulgaire, de t'engeuler comme ça
Mais c'est elle qui m'a appris à défendre ses petits 
et ceux qu'on aime, peu importe contre qui 
Toi y compris...

Je vois bien que tu ne vas pas fléchir
Et que mes menaces te font sourire
Me reste plus qu'à t'offrir un marché 
Viens mettre un beaume
Sur ses symptômes
Et je vais peut-être croire à ton royaume

Fais lui,
Fais lui pas mal quand ce sera son tour
De s'envoler. 


Le marché

Pars

Pars avant que la nuit tombe
Que ne sorte de l'ombre
et de sous les décombres
tes pensées moribondes

pars avant que la nuit
ne te souffle à l'oreille
de passer outre
à ton prochain réveil 

pars avant qu'à nouveau tu t'esquives
de tout ce qu'il te reste à vivre
et que me prenne l'envie de te suivre

Pars, ne regarde pas en arrière
Pas même ceux qui t'ont offert
leurs yeux mouillés, leurs bras ouverts
mais qui n'ont pas su comment faire

pour te conserver à l'abri
de la peur, du doute, et du bruit
et de l'envie de prendre un raccourci

Et puis pars, puisque ton idée était faite
de partir à la sauvette
nous laissant nous demander
ce qu'on aurait bien pu tenter

mais puisque la chance a choisi
que tu soit toujours des nôtres
C'est peut-être que la vie
t'en donne une autre 

Je préfère être celui que tu fuis
Celui que tu fuis

va-t-en loin de moi, loin de moi, pars
va-t-en loin de moi, loin de moi 

Pars et pense à tout ce qui t'attend
si tu regardes droit devant
tu vas redécouvrir l'enfant
qui s'était caché en dedans

et qui a le droit de grandir
loin des regrets et des soupirs
de ceux qui n'ont pas su te retenir

Pars, ce n'est pas à toi qu'incombe
tous les devoirs de ce monde
simplement celui
de rester en vie

Je préfère être celui que tu fuis
que celui qui te pleure. 

Pars

La cohorte des mendiants
Le jour s'est endormi et cède la nuit aux amants
Puisqu'il en est ainsi depuis la nuit des temps
Les uns contre les autres, dans l'écrin de leur lit
Se feront les apôtres de l'amour infini
Mais au-delà de leurs fenêtres
S'il regardaient juste un instant
Regarderaient un jour peut-être, les mendiants

Qui marchent dans la nuit jusqu'aux petites heures
Dans l'espouir et l'envie de trouver l'âme soeur
Ils hanteront les bars, les bistros, les cafés
Quand ils en auront marre, rentreront résignés
Mais la cohorte des mendiants revient sur ses pas lentement
Moi qui ai marché dans ses rangs, je comprends

Arrêtez de chercher le point G 
Dîtes moi seulement où trouver
L'interrupteur du besoin d'être aimé
Pour un moment le fermer
pour pouvoir enfin souffler
Et regarder le soleil se lever
Sans avoir envie de pleurer 

Ils sont des proies faciles aux charmes irréels
De ceux qui se faufilent sous de jolis pixels
Aux lendemains amers des rencontres au hasard 
Aux bouteilles à la mer, lancées sans trop y croire

Et la cohorte des mendiants 
transporte la peur qu'elle ressent 
De voir passer le temps
De n'avoir plus vingt ans 

Arrêtez de chercher le point G 
Dîtes moi seulement où trouver
L'interrupteur du besoin d'être aimé
Pour un moment le fermer
pour pouvoir enfin souffler
Et puis laisser mon miroir me fixer
Sans avoir envie de le casser 

Si vous avez la chance de pattager votre vie
Ayez la clairvoyance de ne rien prendre pour acquis
Aimez un peu plus fort, resserrez votre étreinte
Aimez jusqu'à la mort pour ne jamais rejoindre
La cohorte des mendiants pour qui importe simplement
Que l'on sache même s'ils se cachent qu'ils sont vivants

Arrêtez de chercher le point G 
Dîtes moi seulement où trouver
L'interrupteur du besoin d'être aimé
Pour un moment le fermer
pour pouvoir enfin souffler
Et puis laisser les amoureux s'embrasser
Sans avoir envie de me cacher

Sans avoir envie de m'en aller. 

La cohorte des mendiants

J'écris des chansons depuis bientôt trente ans, une passion personnelle que j'ai mené en marge de ma vie familiale, sociale et professionnelle.

Sur l'ensemble de mes compositions, j'ai retenu une dizaine de chansons qui, je crois, méritent d'être entendues au même titre que d'autres oeuvres québécoises ou françaises, aux textes riches et aux sujets originaux.

Je n'ai cependant aucune prétention en ce qui a trait à mes talents de musicien ou d'interprète qui, bien qu'ayant le mérite de la sincérité, n'ont pas celui de l'excellence. Et je connais trop bien les aléas de la mise en marché pour m'illusionner être un "produit" commercialisable dans le star système. Mais ce n'est pas une raison pour condamner ces chansons à mes tiroirs.

À tous et toutes, merci à l'avance de votre écoute.


André Bouchard

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