Bookmakers #14 - L’écrivaine du mois : Lydie Salvayre
Née en 1948, Lydie Salvayre vit et écrit dans un village du Gard où se trouve un châtaigner sous lequel elle aime « refaire le monde et dire des bêtises pendant des heures entre copains ». Récompensée par le Goncourt en 2014 pour « Pas pleurer » (Le Seuil), cette ancienne psychiatre a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels « La compagnie des spectres » (1997, prix Novembre, diatribe éruptive contre les saloperies du régime de Vichy, vendue à 85 000 exemplaires) ou le bouleversant « Marcher jusqu’au soir » (Stock, 2017), récit de sa nuit devant « L’Homme qui marche » de Giacometti, prétexte au dévoilement de l’ombre inexpliquée de toute sa bibliographie : son père. À la rentrée 2021, elle a publié « Rêver debout », ode à « l’insurrection permanente » de Don Quichotte. Pour elle, « écrire sans colère ou révolte est inconcevable ».

En partenariat avec Babelio.

(1/3) Sa déclaration
Elle a le goût « des choses qui mordent, des orties, des mauvaises herbes, des pensées féroces ». Fille de deux réfugiés politiques espagnols, Lydie Salvayre a grandi dans une cité HLM de Haute-Garonne et n’a jamais vu ses parents entrer dans une librairie. En 1969, elle coupe court à ses études de lettres pour devenir, pendant plus de trente ans, psychiatre, pédopsychiatre puis directrice d’un centre médical à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Cette lectrice assidue de Beckett, Colette, Rabelais ou l’Autrichienne Elfriede Jelinek confie avoir « appris à parler… après avoir écrit ». En toute logique, ses personnages ont souvent des difficultés à s’exprimer. 
Son court premier roman, « La Déclaration », focalisé sur un homme « épuisé jusqu’à l’âme » des suites d’un chagrin d’amour, sort en 1990… l’année de ses 42 ans. Et cette « déclaration de guerre » contre toute forme de « pathos romantique » porte en son sein l’œuvre à venir : présence crue des corps, malheurs psychiques, grossièretés qui côtoient « le beau dire », critique tranchante de « l’esprit compétitif des mâles », hantise des humiliations de son « peuple d’ouvriers » et humour noir en pagaille. 
Mais par quel heureux hasard la littérature est-elle arrivée dans la vie de Lydie, pour lui donner, affirme-t-elle, « une légitimité » ? Quels sont les points communs entre l’écriture et la thérapie psychanalytique ? Un roman lu à 10 ans peut-il encore provoquer chez l’adulte des émotions fortes ? Ce sont quelques-uns des motifs évoqués lors de cette première séance – pardon, de ce premier épisode.

Enregistrements : septembre 2021 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Trompette : Valentin Pellet - Lectures : Anne Steffens - Illustration : Sylvain Cabot - Production : ARTE Radio

Bookmakers : Lydie Salvayre (1/3)

serpentwithfeet - Sailors' Superstition (Bmore Club Remix)

Order Vinyl ~ bedroomsuckrecords.bandcamp.com/album/blue-2
Order Digital ~ orcd.co/thomasgrayliamebbs

From mimicking drum sounds with their mouths and then processing the result to create a world of intricate, intimate sound; to recording a short EP’s worth of work at the snail’s pace of a minimum 12 months, the Sydney based duo Thomas Gray & Liam Ebbs approach their work with a fascinating blend of impulse and consideration. Sounds can be carefully sulptured, massaged, edited and reworked, only to be thrown out the window and replaced with a whole new set of material at a moment’s notice.

The pair pay acute attention to mood, space and atmosphere; they are not afraid to take their time. Listening to their compositions is like travelling through the countryside on a train, downriver on a boat, or rising into clouds through the windows of a commercial airliner. Gray and Ebbs’ music, it feels, is an accompaniment to thought and feeling, a personal soundtrack to carry in one’s head. As Eno said when famously coining the term ‘ambient’ - “Ambient music must be able to accommodate many levels of listening attention without enforcing one in particular; it must be as ignorable as it is interesting.”

In 2022, the pair will return with a new EP, ‘Blue’, their first for the Bedroom Suck Records label. The five tracks on Blue continue to explore the world that lies somewhere between organic and electronic, between natural sound and manufactured signal. Acoustic instruments make a notable appearance, as does a strong lead vocal in ‘It’s Alright’. The music is evocative, nostalgic and inspirational; It leaves one feeling hopeful.

'Blue' is out everywhere May 6, 2022 via Bedroom Suck Records / Flightless Distro (AU/NZ) / Cargo (UK/EU) / Polyvinyl (North America).

https://bedroomsuckrecords.com

Thomas Gray & Liam Ebbs - Right Hands

This is my old piano solos from 2014/2016 - Pacôme Clark
Made with MOX 6

Just a Memory

Primal

Les Cieux

PH2 Edit Up Side Down Missis Ross (PH2 Edit Confused Groove Dancefloor)

Rosy Jozi

hide and seek but never found
don't you cry don't make a sound
sun will rise and disappear
things change but i'll still be here

hide and seek

America accounts for the lion’s share of weaponry sent to Ukraine. But that may <a href="https://www.economist.com/united-states/2022/05/07/because-of-ukraine-americas-arsenal-of-democracy-is-depleting?utm_campaign=a.io&amp;utm_medium=audio.podcast.np&amp;utm_source=theintelligence&amp;utm_content=discovery.content.anonymous.tr_shownotes_na-na_article&amp;utm_term=sa.listeners" rel="noopener noreferrer" target="_blank">leave it short</a> of arms in onward conflicts; boosting production is not as easy as it may seem. The widespread cost-of-living crunch is <a href="https://www.economist.com/britain/2022/04/21/a-guide-to-britains-cost-of-living-crunch?utm_campaign=a.io&amp;utm_medium=audio.podcast.np&amp;utm_source=theintelligence&amp;utm_content=discovery.content.anonymous.tr_shownotes_na-na_article&amp;utm_term=sa.listeners" rel="noopener noreferrer" target="_blank">particularly acute</a> in Britain; we visit a food bank to see how people are coping. And the surprising demographic trends <a href="https://www.economist.com/united-states/californias-demography-is-at-odds-with-the-old-california-dream/21809086?utm_campaign=a.io&amp;utm_medium=audio.podcast.np&amp;utm_source=theintelligence&amp;utm_content=discovery.content.anonymous.tr_shownotes_na-na_article&amp;utm_term=sa.listeners" rel="noopener noreferrer" target="_blank">shaping</a> contemporary California.For full access to print, digital and audio editions of The Economist, subscribe here <a href="http://www.economist.com/intelligenceoffer" rel="noopener noreferrer" target="_blank">www.economist.com/intelligenceoffer</a> &#10;&nbsp; <hr>See <a style='color: grey; ' target='_blank' rel='noopener noreferrer' href='https://acast.com/privacy'>acast.com/privacy</a> for privacy and opt-out information.

Under-armed sweat: America’s “arsenal of democracy”

1999 album by an indie-rock band Honey is cool led by the vocalist and musician Karin Dreijer Andersson from nowadays well-known The Knife and Fever Ray. Worth listening. Worth supporting. Worth sharing.

11.The giraffe

Docteur Dlamour

Avec plus de 2 millions d’écoutes mensuelles, la pionnière du podcast ARTE Radio est un acteur majeur de ce nouveau media. La radio web d’ARTE propose chaque mois des rendez-vous de référence sur les féminismes (Un podcast à soi par Charlotte Bienaimé), les écrivains d’aujourd’hui (Bookmakers de Richard Gaitet), mais aussi des conseils pour surmonter nos crises écologiques ou intimes (Vivons heureux avant la fin du monde par Delphine Saltel), ainsi qu’un « dessin d’humour sonore » hebdomadaire signé Olivier Minot (Dépêche). Autant de podcasts produits avec un soin particulier apporté à la prise de son, au montage et aux musiques originales.
A côté de ces émissions régulières, ARTE Radio produit avec la même passion pour le récit sonore des documentaires et des fictions d’auteurs en unitaires (Profils) ou en série (A suivre).