Mon Himalaya
Je suis amoureux de tes attributs
Et du haut débit de nos ébats
Jamais lassés de nos abus
Tu es mon Eve reste entre mes bras
Tu es mon Eve, mon Himalaya

Je suis un yéti mais toi qui es-tu ?
Pour supporter le pire de tous mes états
Je suis un yéti mais toi qui es-tu ?
Tu es mon Eve reste entre mes bras
Tu es mon Eve, mon Himalaya
Reste au creux de mes bras

Je suis amoureux de tes attributs
Et du haut débit de nos ébats
Jamais lassés de nos abus
Tu es mon Eve reste entre mes bras
Tu es mon Eve, mon Himalaya
Reste au creux de mes bras



Mon Himalaya

RESTER ICI

On est comme des oiseaux migrateurs
qui attendons la saison des pluies
Quitter le froid pour la chaleur
Revenir quand il fera moins gris

Le vent se lève et on peut sentir
Les premiers frissons de l’orage
Les ombres commencent à s’enfuir
S’abriter serait plus sage

Mais c’est pas encore l’heure
On peut rester ici

Il n’y a plus grand chose qui nous effraye
On a tué tous les prédateurs
On pourrait se brûler les ailes
En regardant l’été qui se meurt

Ce sera bientôt l’heure 
On veut rester ici

Les prises de bec et les coups de griffes
Déchirent le ciel qui nous menace
Alors qu’autour des récifs
On se prépare à voler au large au large

Ca y est c’est l’heure
On va rester ici

Planer au dessus
Des cimes enneigées
Voler cap au sud
S’arrêter de voyager

Quand viendra l’heure
De revenir ici
Quand viendra l’heure
De nouveau rester ici



Rester ici

A LEUR SANTE

A la santé des gladiateurs qui se jettent dans la gueule du lion
A la santé des empereurs
A la santé des maquisards qui resteront cachés
 jusqu’aux matins des jours de gloire
A la santé des mercenaires qui se carressent le front
 en comptant sur les commanditaires
A la santé de nos lieutenants racolés à l’école de la guerre
A la santé des combattants


A la santé de nos martyrs et aux témoins compatissants
 qui n’ont pas su voir le pire
A la santé des révolutionnaires qui astiquent leurs fusils
 tirer vaux mieux que se taire
A la santé de monseigneur prêchant le faux pour avoir le vrai
A tous les moralisateurs
Et à la santé de nos femmes qui attendent dans l’angoisse
Et aux amants qui s’enflamment


A la santé des toxicos qui franchiront la ligne blanche
Et aux fumeurs de pavots
A la santé des enragés qui dans un geste de colère
descendront tout casser
A la santé du public qui écoute et qui digère
Des bols de soupe médiatique
Et à ma santé à la vôtre jusqu’à ce que l’on en crève
Et tanpis pour les autres 


A leur sante

La Nuit


Il faut couler l’ancre, Larguer les amarres
Guidés par les cancres, Et la pression en bar
L’ivresse des profondeurs, Compte les mises en bière
Jusqu’à ce que sonne l’heure, Du retour aux galères
Entre deux voyages, Ils resteront en rade
Prisonniers d’un autre age, Coupable d’escapades
Ce sont les derniers bagnards, Emportés par les chaînes
Les maillons du hasard, Les poussent et les entraînent

	Dans la nuit qui les suit
	La nuit qui s’enfuit

Les marins d’un soir, Dérivent sur les quais
Eblouis par des phares, Dans des brouillards épais
Ils se lèveront tard, Cuvant leurs pichets
En attendant le soir, Où le fond de l’air est fait
Les voiles sont tendues, Par des vents de travers
Jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus, Finir leur dernier verre
Gifler par les embruns, D’un orage annoncé
Ils errent au petit matin, Ils vont abandonner

	La nuit qui les suit
	La nuit qui s’enfuit

			Les marées des enfants sages qui mouillent les yeux des hommes
			Ne lèchent plus les rivages que dans des vapeurs de rhum

On est de ces marins, Laissés à la dérive
Où les petits matins, Font figure d’autres rives
Désertant les soleils, Au profit des lunes
Qui n’ont pas leur pareil, Pour faire tanguer le bitume

	Des nuits qui nous suivent
	Des nuits qui s’enfuient

Et si un coup de tabac, Au mélange illégal
Nous éloignera, De notre port natal
On verra le soleil, On oubliera les lunes
On verra les merveilles, Qui se cachent derrière les dunes
Un regard un sourire, Une robe légère
On oubliera le pire, Des souvenirs en mer
Et on attendra la nuit, Pour se glisser dans des draps
Où la seule vraie envie, Sera d’être entre ses bras

	Et la nuit me suit
	Et s’enfuit de ma vie



La nuit

LE CHANT DES SIRENES

On va pas vous mentir
On est mal arrimé
voir l’horizon s’enfuir
Et ne rien tenter

Se laisser dériver
Dans des courants ascendants
Au risque de se noyer
En coulant

On n’entend plus le chant des sirènes
Et on ne sait plus même si les capitaines
Ont peur de la mer

Pourquoi hisser les voiles
Sur une mer d’huile
A quoi sert le gouvernail
S’il on reste immobile

Attendre une autre brise
Pour briser ce silence
Que l’océan s’irise
Pour qu’enfin on avance

On n’entend plus le chant des sirènes
Et on ne sait plus même si les capitaines
Ont peur de la mer
Ont peur de la mer

Et que la houle se creuse
A l’unième rugissant
Grise et coléreuse
Que l’écume se mêle au sang

Et on entendra peut-être le chant des sirènes
Et on saura même si les capitaines
Ont peur de la mer
Ont peur de la mer
Même si les capitaines
Ont peur de la mer.....


Le chant des sirenes

L’addiction
Garçon, l’addiction !
Nos belles années auréolées
Dans de douces volutes bleutées
Opiacées ou mentholées
Laisse-moi t’allumer

Garçon, l’addiction !
Nos années surlignées
Dans le cristal cocaïné
Nature? Un peu lactée?
Laisse-moi te renifler

	Nos belles années auréolées
	Mes appels sont filtrés
	Pas vraiment obligé….. Non
	De décrocher…

Garçon, l’addiction !
On est accroc, on est à cran
Plus d’écrits, que des écrans
On connait des millions d’amis
Amis dans l’anonymat

Garçon, l’addiction !
On est accroc, on est à cran
Plus de cris en fonds d’écrans
Et que la toile s’étiole
Avant que le web nous happe !

	En HD la vie des gens
	J’ai filtré mes appels entrants
	Je ne me sens pas vraiment…..Non
	Dépendant…

Accroc encore mais en cure
Soustrayons nos addictions !
N’ayons plus peur d’Epicure
Garçon, l’addition !

	


L'addiction

Le long des avenues

Salut à tous!
Quelques nouvelles après des vacances et du travail.... beaucoup de travail.... Le DVD est sur le point d'être "finalisé" quelques extraits seront très prochainement en ligne pour vous donner un avant gout du travail effectué ces derniers mois.... mixage du son des images....
Il sera bien sur accompagné du CD (live) dont voici deja un petit extrait.
Des dates en prévision? je ne manquerai pas de vous informer.
La rentrée se fait avec du baume au coeur !!!!
Alors à très vite !!!!

Quand On Y Pense (live)

Un tout nouveaux morceaux en attendant le DVD....
"Toxique Oxi"
A bientot pour de nouvelles aventures......
Artemus.

Toxique oxy

Artemus PHILEMONE: Chant, Guitares, Claviers
Laurent GARBIN: Basse
Lionel L'HERITIER: Batterie
Georges DENOIX: Viloncelle

Artemus PHILEMONE: Guitares, Chant, Claviers
Laurent Garbin: Basse
Lionel L'HERITIER: Batterie
Georges DENOIX: violoncelle

Les affres du temps

Artemus Philemone est un auteur / compositeur / interprete
Genre: Chanson française / rock
quelques albums déjà parus dont le dernier: "L'Addiction"
Concerts: en trio (basse, batterie / machine, guitare) ou quator (violoncelliste en plus)
toutes les dates de concerts et autres actus sur notre page: www.myspace.com/artemus.p
Origine: France (Besançon 25)
contact: artemusphilemone@aol.com
               www.facebook.com/artemus.philemone
               tel: 06 42 57 39 34

Artemus Philemone

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