M'aimes-tu autant que je t'aime ?
Oui, je suppose.

Mais différemment certainement car j'en fais des proses.

À mon sens les sentiments sont mieux partagés tandis que tu préfères vivre l'amour en silence.

Étrangeté pour moi que cette façon d'aimer, moi qui ne sais que l'écrire le dire ou le chanter.

Deux êtres compatibles par leur dissymétrie s'attirant par leurs manques comblés chacun par l'autre. Ou pas ?

Je ne sais plus dans ton silence que je vis comme un rejet expurgeant le souvenir que chacun à de l'autre. Il me semble en tout cas.

Pourtant je t'aime et continue de t'aimer t'attendant tout le temps comme je te l'ai dit.

Moi qui pensais pourtant que pour nous tout était dit, je me surprends toujours à te graver dans mes pensées.

Je suppose que tu te reconnaîtras.

Je t'aime. 

L'amour Et Moi

Avec l'âge, m'assagissé-je ? Pas sûr. 
Grandir est-ce prendre du recul, ou laisser ses idées dépérir ? 

J'avance, j'écris, je compose, j'étudie, mais je ne suis pas sûr d'en voir l'utilité. 

Je pense, je vis, propose mes récits, mais ne mûris pas dans ma pensée. 

Je reste attaché à mes fondements imaginaires, les yeux dans l'éther nuité. 

Je regarde les étoiles car elles seules ne m'indiffèrent, j'ai perdu le goût du concret. 

Du coup je monte les marches de ma vie patiemment, prenant le temps de contempler ce qui est ce qui peut être, peut-être que je devrais arrêter. 

Accélérer les choses, presser les évènements, extraire la pulpe de la vie. 
Mais je n'aime pas exploiter, m'exprimer pas exprimer car j'ai toujours autant peur de blesser. 

L'amour est toujours cette force qui me meut, mais j'aimerais pouvoir le contrôler, s'il vous plaît prenez le temps d'écouter un instant les bêtises d'un garçon largué.

Le temps m'accompagne, dans mon presque jeune âge, je suis l'époque désintéressé.

Je vis toujours, pense à mes amours, les laissent partir au fond de ma mémoire.

J'ai quelques souvenirs, de pleurs et de rires, de réussites et de déboires.

Je ne pense pas que j'empire, mais pousse un soupir, quand mes bougies je dois souffler.

Est-ce le temps que j'ai perdu, ou celui que je vécu ? Qu'importe, il m'en reste tant à compter. 

Grandir.

Je cours toujours sans arriver à me saisir.

Me poursuivre, mon chemin n'en finit pas de sinuer au-delà de ce que je pensais avoir à vivre.

Porté par le flot des basses je m'égare loin de ma première idée de moi. 

Sur la portée passent mes inspirations désirs et voix. 




Innavrant

En un souffle

En Un Souffle

Parfois quand j'écoute le ciel, j'entends les étoiles pleurer.

Juste une rumeur ténue mais lancinante comme un souvenir refoulé.

Je ressens la tristesse des astres quand je vois les humains se déchirer ou s'en prendre à leur mère planète juste pour le plaisir de se croire exister.

Etrange complainte que celle des cieux, l'espace pour caisse de résonance à la mélancolie des scintillantes éternelles s'éteignant pourtant.

Une par une, même si anciennes, disparaissant du firmament mes petites lueurs se retirent à mesure que nos coeurs s'assombrissent et que nos espoirs se brisent. Mais disparaissent-elles ou ne les voyé-je plus ? Est-ce le ciel qui noircit ou ma vue qui s'aveugle des ombres qui ne font que passer ? Je mets dans les cieux ce que j'ai dans les yeux, noirceur d'illuminé. 

Des étoiles il en reste pourtant, je le vois, il me semble bref, je crois. Et comme elles m'ont préexisté elles disparaîtront après moi. 


Pourtant quand j'écoute le ciel j'entends quand-même les étoiles pleurer et me drmande comment pourrais-je les consoler.



Larme d'étoile

Un son continu m'accompagne tandis que je cherche à me retrouver dans le rythme que je suis sans pouvoir m'en départir. Étrange, je ne suis où, je ne sais où. 
Des couleurs sombres me ceignent dans ma danse frénétique. Je le remarque en même temps que cent visages et corps pris dans la même tourment extatique de notre ondulation commune. 
Nous bougeons dans le noir. Tournons et martelons. Tendus. 
Je ne suis quoi, je suis dans on est. Tous, tout. Fou et vrai pourtant. 

Une première lueur point quelque part dans mon champ de vision.

Une lumière qui jure dans notre confortable obscurité démente. Douce pourtant, elle nous prend. Comme après une longue errance. 
Seul mais moi, je suis et sais, c'est fini, fait. 
Structures se détachent dans mon image du monde. C'est, j'y suis. 


Ecstatic dawn.

À nos rêves

Tear Gas And LBDs

Rodrigo du coeur avait
Bien plus qu'on ne puisse penser
Seules les ailes lui manquaient
Mort de n'avoir su voler.

Le morceau est sous licence Creative commons : Creative Commons : CC-BY -NC-ND.

FreeBird Rodrigo

Artwork by Marine Michel. You can check her marvellous pieces of art there : https://www.instagram.com/soulshaft_m_/?hl=fr

Un morceau que j'ai fait en pensant à mon paternel et que je dédie à mes pairs/mentors : l'Aristokrat, MadLad et Alchimik.

Le morceau ainsi que l'oeuvre d'art utilisée pour faire la miniature sont sous licence Creative Commons : CC-BY -NC-ND.

Un grand merci à tous mes nouveaux écoutants, je sais que je suis long à l'upload et j'espère que ce morceau vous plaira autant qu'il me plaît : ).

De gros bisous à tout le monde ^^.

Le Temps et Moi

Le Temps Et Moi

💾 Disket Kollectiv 💾
 (co-fondateur.)
 
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 Je vous jure que je suis drôle. 

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ManuMental

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