Hems - Lourd Comme L’air - album will be available in World on numerical platform - http://atypeekmusic.com/Hems.html

Thionville. Se résume à deux groupes. Davy Jones Locker et Hems (et Pore, plus tard, avec juste le guitariste de DJL). Pas franchement l'endroit où tu penses trouver de l'électricité et du rock pour la faire vivre. Idreamtmyowncage, tout attaché, compressé, pour mieux marquer qu'on étouffe dans ce monde de merde. Metz est à quelques mines. Vous avez désormais une Grande Triple Alliance, des AH Kraken, etc... Quinze ans plus tôt, la musique des quatre Hems transpirait déjà ce dégoût, la fin des illusions et les sarcasmes. Il faut de la discipline. Et du détachement aussi, de la dureté, dans leur noise dont le nom qui revenait le plus souvent était Jesus Lizard. Drôle de bestiole. 10 ans que je n'ai pas écouté ça et ça claque toujours autant. Malsain et beau à la fois. Whispers, Trevor, Everybody's dead, la voix mégaphonée souvent, Bark et sa basse tachycardique, I don't Float au lieu de I can't swim et le titre sans nom. Cinq minutes d'admirable enchevêtrement de samples et d'une ambiance à glacer le sang. Je veux qu'tu m'baises maintenant qu'ma chatte est mouillée. Album unique dont le rose n'a pas perdu de son éclat et la vis de sa force de pénétration.. Vincent Ramseyer, Pierre Kremer, Manuel Tichy et Alexandre Becker. Quatre types qui n'étaient pas du genre à la ramener, pratiquement virés de la scène des Tontons Flingueurs par un Sloy débutant dont les dents rayaient déjà le parquet, plus proche d'un Prohibition avec qui ils ont partagé quelques scènes.  Ils sortiront en 1994 un deuxième album, Lourd comme l'air. Un tout autre genre, plus liquide ou aérien, c'est pareil, car insaisissable, expérimental et oublié avec le temps.
Hems : Lourd comme l'Air
À quoi comparer ce Hems ? Au rachitisme des morceaux les plus démunis et désemparés d'In On The Kill Taker ? Au dépouillement contondant des austères arrangements electro de Greed et Holy Money ? A la misère morose d'Unknown Pleasures, Closer et Seventeen Seconds ? Au mongolisme jandekien de Big Black et Sister Iodine ? Aux beatboxes en trépans low-cost des frangins Justin et Mickouille ? Et pourquoi ne pas, pour une fois, l'avouer vaincu, le convulsif de la comparaison ? Cet album n'est rien d'autre que ne dit son titre, lourd comme l'air. Et nu, aussi, comme l'air, vide et suffocant, comme l'air, et coulis gelé dans les os, saisissant, tranchant. Un bain de mer sous le ciel d'étain de décembre, qui fait carillonner les oreilles, figer les poumons, et emplit l'esprit d'un gouffre frissonnant. satanowesusmoney.blogspot.fr

Recorded At – Etages Ion
Sound Engineer : hems , duke 
Recording Studio : étages ion , brussels

www.lourdcommelair.com
www.atypeekmusic.com

Hems - Edelweiss (Lourd Comme L’air)

LUCRATE MILK - I Love You F**k Off - Album will be available in World on numerical platform - http://atypeekmusic.com/Lucrate_Milk.html

LUCRATE MILK were a French Cult neo-jazz art punk band from Paris, France.

Disponible en Vinyl chez les "archives de la zone mondiale" :
www.archivesdelazonemondiale.fr/lucrate_m…_fuck_off
et en numérique chez Atypeek Music :
atypeekmusic.com/Atypeek_Music.html

Lucrate Milk - Kick Your Ass (I Love You F**k Off)

Thierry Merigout et Vincent Hachet, tous deux anciens éléves de l’école d’architecture de Nancy fondent Geins’t Naït (GN)  en 1986. Six albums seront publiés de 1986 à 1993 sur les labels Permis de Construire et PDCD. La musique de GN, particulère et fascinante, héritière de la scène post-industrielle, a souvent été décrite comme fortement influencée par les surréalistes et les situationnistes.
 
Si Vincent Hachet prend rapidement ses distances avec ce projet musical, Thierry Merigout, qui fut batteur pour Kas Product durant la première tournée du duo mythique en 1981, entend creuser le sillon en s’attachant les collaborations de nombreux musiciens extérieurs, dont Laurent Petitgand qui co-écrit une grande partie des titres de l’album «L’or’n Cät» en 1987 et «Fishes» en 1989.
 
Laurent Petitgand, qui avait fondé son propre groupe Dick Tracy dans les années 80, compose sa première musique de film en 1985 pour Wim Wenders, «Tokyo-Ga». Il signe en 2006 la musique du dernier film de Paul Auster, « La Vie intérieure de Martin Frost », publiée chez Naïve. Parallèlement à l’écriture de chansons qu’il interprète, il compose pour la danse et le théâtre notamment pour Angelin Preljocaj «Liqueurs de chair» et «Amer America». Il écrit également des textes pour Alain Bashung avec «Les grands voyageurs» et des arrangements de cordes pour Christophe «Comme si la terre penchait».
 
25 ans après la sortie de «GN», la structure polyphonique et polycadencée terrifiante est intacte, la mélodie entêtante également. L’aventure GN continue toujours. En 1993, après la parution sur le label Permis de Construire de l'album C/O Lisa, le bruit laissera place à un silence de près de 20 ans. Sortie de nulle part, Si j'avais su, j'aurais rien dit (www.icidailleurs.com), album particulièrement écorché, relance contre toute attente la machine en 2011. Un disque qui démontre une alchimie accrue entre les deux musiciens dont les parcours, pourtant très différents en dehors de ce projet commun, semblent ici incroyablement complémentaires.
 
Aujourd'hui et plus que jamais la démarche du duo porte sur un travail de fond. Affûter les sons, leur donner un équilibre, une densité et un impact. Faire en sorte que la musique soit plus que tout un langage, une expérience au sens profond du terme. Dans la forme, la collaboration de Geins't Naït et Laurent Petitgand fait échos aux musiques aventureuses des années 80 et s'inscrit comme le pendant français des scènes expérimentales anglaises (Coil, Current 93, Test Dept.) et allemandes (Einstürzende Neubauten, Sprung Aus Den Wolken), si bien que cette nouvelle œuvre est difficilement étiquetable dans sa globalité, s'engageant aussi bien sur les territoires de l'ambient et de l'industriel que du minimalisme ou encore de la musique répétitive.
Je vous dis (www.icidailleurs.com) s'impose par la capacité de ses auteurs à donner vie au moindre élément qui le compose, que ce soit un sample, une mélodie au piano, ou encore l'étonnant travail sur leur voix, qui au même titre que l’instrumentation revêt un rôle central dans l'équilibre de chaque titre.
Mélancolique, d'une violence retenue voire même parfois d'une froideur terrifiante, je vous dis surprend et fascine dans sa manière d'accrocher subtilement l'auditeur grâce à une atmosphère nocturne inquiétante mais troublante d'humanité. Car ce disque est bien loin d'être une œuvre hermétique, bien au contraire. La difficulté n'est pas d'entrer dans cet univers, aussi particulier et déviant soit-il, mais bien d'en sortir.
Car plus encore que de la musique, Je vous dis est une obsession viscérale du détail, une sculpture sonore aux formes malléables et aux diverses facettes, une créature insomniaque à l'âme insondable. Et dès que l'on pense l'avoir enfin comprise, l'écoute suivante replonge instantanément l'auditeur dans le doute et le questionnement. A l'image d'un film situationniste dont cet album serait la bande-son idéale, chaque immersion propose son lot d'interprétations nouvelles, de détails jusqu'alors inconnus et finalement si évidents. Une véritable œuvre de l'esprit, complexe, poétique et élégante, même dans ses moments les plus sombres.
First release at PDCD and Permis De Construire
From www.icidailleurs.com: Geins’t Naït is a project initiated in 1986 with a first album released by Thierry Merigout (drummer with Kas Product on their 1981 tour) and Vincent Hachet, who quickly stepped back from this project to work on his film-maker career. The L’or’n Cät album’s release in 1987 marked the arrival of Laurent Petitgand, a singer-songwriter recognized for his composing work for (the late French singer) Bashung and original soundtracks for film directors such as Wim Wenders (including Tokyo-Ga,  1985, Wings of Desire, 1986, and the future The Salt of the Earth, scheduled in 2014), Paul Auster (The Inner Life of Martin Frost), as well as ballet music for Angelin Preljocaj (Liqueurs de Chair, Amer America).  Bases are thus set down. While Geins’t Naït offers rough pieces of music as an extension of its punk attitude which deeply moved the Berlin scene years ago, Laurent Petitgand is busy refining them and creating some musicality within the post-industrial collages, adding guitars, piano or any classical instrument. In 1993, following the release of C/O Lisa on the Permis de Construire label, noise  gave way to a silence that lasted 20 years. Coming from nowhere, Si j’avais su, j’aurais rien dit, a particularly tormented album which, against all odds, revived the project in 2011. An album which showed an increasing alchemy between the two musicians whose different routes, this common project aside, seem to fit perfectly well now.
Now, and more than ever, the duo’s approach is based on an in-depth field. To sharpen the sounds, give them some kind of balance, a density and a mark. More than anything else, to make sure that music is a langage, an experience in the deeper meaning of the term.  In its form, the collaboration between Geins’t Naït and Laurent Petitgand echoes the adventurous musics from the eighties and is the French counterpoint to experimental british scenes (Coil, Current 93, Test Dept) and german scenes (Einstürzende Neubauten, Sprung Aus Den Wolken), so much so that this new work is difficult to label in its totality, entering  ambient or industrial fields, as well as minimalist or repetitive music. Je vous dis is obvious in its ability for listeners to give life to the smallest element which is part of it, would it be a sample, a piano melody, or even the amazing work on voices, which, as well as instrumentation, assume a central part in the tracks balance.
Melancholic, with a retained violence, sometimes even with a fearsome violence, Je vous dis surprises and captivates in its way to subtly catch the listener, thanks to a disturbing nocturnal mood, but also to an unsettling humanity. But this record is far from being an hermetical work : it’s quite the opposite. Difficulty is not to get in this world, however particular or deviant it is, but to get out.
More than just music, Je vous dis is a visceral obsession about detail, a sound sculpture with changing forms and various aspects, an unsleeping creature with inscrutable soul. As soon as one believes to have understood it, the next listening brings the listener back into doubt and questions. As in a situationist movie for which that album would be a perfect soundtrack, each complete immersion offers its lot of news interpretations and details, with were unkown until now but are definitively obvious in the end. A real masterpiece for the mind : complex, poetic and sophisticated, even in its darkest moments. 

From discogs: real names areVincent Hachet, Thierry Merigout. Geins't Nait is more than a simple industrial sonic band. Although definitely in the experimental/noisy class, the music harmlessly flirts with rock, jazz, and pop. Each individual pieces tend to be studies in rhythmic patterns, yielding terrific polyphonic and polyrhythmic textures, and harsh, grating, percussive, yet full, supple, rich, even polished timbres. This is medium to high intensity European music which doesn't resort to dance-music concessions.
First release at PDCD.

http://atypeekmusic.com
http://www.geinstnait.com

Geins't Naït - Ministre (Yvone)

Queen Elephantine is meditative blues of whirlwind ghost ships forced down hopeless maelstroms of the Nile. Modal psychedelic doom, formed in Hong Kong in 2006, currently based in USA. They have four albums and several EPs including splits with Sons of Otis and Elder.


"A meditative space sound, like a solarized wind calmly blowing on an alien planet, or a brace of Tibetan monks on PCP, glued to their prayer mats and ommm-ing themselves to oblivion... There's plenty of galactic bliss... and plenty of underlying dread as well." - Hellride Music, on Surya

"A fuzzy muscle play of distorted dirge and Hindu atmospherics that easily embodies the slow majesty of bands like Earth… but this is a rawer, far heavier brew, buckling the confines of the medium, so over-saturated that it almost struggles for definition. The instruments take on a scary dynamic, like a vibrating cloud of flies, distorted in the heat. It's hard to avoid the magnetic pull of that turbine shackled hertz, or that accompanying tinsel soak from the cymbals, even the words seem to be dragging you through the dusty soil on mystic hooks." - Rottenmeats, on Kailash

"To put this band into some sort of perspective, I would have to put them sort of what Pink Floyd or Hawkwind would be if they went metal while on serious rounds of downers while experimenting with some instruments from India… Forceful yet very melancholy, with this overall bleak feeling that nears the bottom of pure desperation in every word sung... Pretty heavy shit." - Doom Mantia, on Garland of Skulls

www.atypeekmusic.com
www.queenelephantine.clfrecords.com

Queen Elephantine - Omen (Short Version)

LUCRATE MILK were a French Cult neo-jazz art punk band from Paris, France.

Disponible en Vinyl chez les Archives de la zone mondiale :
www.archivesdelazonemondiale.fr/
et en numérique chez Atypeek Music :
atypeekmusic.com/Atypeek_Music.html

Lucrate Milk - Nepla Relou (I Love You F**k Off)

Dum Dum Boys est le premier groupe pour chacun de ses membres (et, au mieux, quelques mois de pratique solitaire et besogneuse de leur instrument). Après quelques répétitions en chambre (acoustiques et sans batteur), premier concert de la formation initiale des Dum Dum Boys : Karim Badi (Chant), Olivier Nemejanski (Guitare), Didier Balducci (Guitare) et Jean-Luc Chatain (Basse). C’est à cette occasion qu’ils réalisent, un peu tardivement, qu’il leur faut un nom (d’où ce choix, faute d’idée plus brillante) et… un batteur. Ils proposent donc à Thierry Chesta, qui joue dans les Jumping Cadors, groupe rockabilly local, de les accompagner. Avant leur deuxième concert, ils trouvent un batteur fixe, Didier Peyrou, lui aussi quasi débutant mais dont le roulement sur la reprise de « Psycho » les impressionne immédiatement et durablement. Répertoire au début uniquement composé de reprises, les mêmes que tous les groupes « garage » de la planète ! Comme tous les garage bands les ayant précédés ou suivi, ils sont naïvement et sincèrement persuadés d’être soit le PIRE soit le MEILLEUR groupe du monde, la vérité se situant malheureusement, comme toujours, entre les deux ! Après le premier 45 tours, « Real cool trash », et l’album « Nothing means nothing », changement de batteur (et une transition, pour un concert unique, avec Charly Malnuit des légendaires Nighthawks, maintenant dans les Hoochie Coochie Men) avec l’arrivée de Pascal d’Oriano, bassiste occasionnel qui se met, du coup, à cet instrument ! Début, également, de l’utilisation de boîtes à rythme (la mythique TR808 et ses « claps » inimitables !) et de boucles pour certains enregistrements. Achat du 4 pistes à cassette Tascam qui fut, pendant de longues années (l’album « X-Perimental Zebra Phonic » fut entièrement enregistré dessus) leur plus fidèle compagnon (il n’a plus, maintenant, que trois pistes valides mais sert toujours !). Achat également (le même jour ! Et pour une somme dérisoire !) du Roland MC202 qui leur fait réaliser qu’on peut AUSSI jouer du synthé avec deux doigts et faire des bruits intéressants avec. Depuis ce jour et par une combinaison de plusieurs facteurs (indépendance, petits labels, petits budgets, choix artistiques et contraintes matérielles, etc…), les Dum Dum Boys n’ont jamais remis les pieds dans un studio, enregistrant tous leurs disques « à la maison », dans une succession de chambres, salles à manger et mezzanines diverses. Après les albums « In a cotton candy world » et « Hypnovista », de nombreuses tournées un peu partout, premières parties, compilations diverses, changements de labels, blah, blah, blah… départ de la section rythmique, Pascal jouant ensuite dans les Bratchmen puis, plus récemment, dans Information et les Warm Babies et Jean-Luc dans Time Between puis l’éphémère Gabba Gabba Hey Quartet. Erik Fostinelli qui, depuis le premier album, travaillait avec le groupe comme ingénieur du son et, lors de certaines tournées, en remplacement du batteur, devient membre à part entière du groupe en tant que… bassiste ! Les DDB sont alors, et pour un moment, quatre plus une boîte à rythme pour les enregistrements et en concert sauf quelques tournées à trois (voire même, exceptionnellement, à deux !). Ils sortent avec cette formation les albums « X-Perimental Zebra Phonic » et « Electronic Pop Music » ainsi que les Bandes Originales de deux films porno-graphiques, « Pornovista » et « Live », réalisés par Pascal « OUT » Delaunay. À part une courte expérience avec Jim Sclavunos (Batteur/percussionniste de Nick Cave & the Bad Seeds, des Panther Burns et chanteur dans son groupe, The Vanity Set) lors d’un festival à New York, ils garderont cette formule jusqu’à 2001 et l’arrivée d’un nouveau batteur, Sylvain Joasson, (présent sur les deux derniers albums, « Soul Bondage Deluxe » et « Kiss me deadly »), ce qui ne les empêche pas de continuer à travailler pour certains morceaux, en studio et sur scène, avec des boucles et boite à rythme. Depuis quelque temps maintenant, ils travaillent également avec des invités sur certaines chansons et, parfois, live : Laurent Petitgand (compositeur de musiques de film - pour « Les ailes du désir » de Wenders et de nombreux courts et moyens métrages - acteur et artiste solo) au saxophone et à la trompette (sur le dernier album et lors de quelques concerts), Blacksifichi (artiste New-yorkais / DJ / poète / journaliste / photographe) sur un morceau « spoken word » de « Soul Bondage Deluxe » et Alexandra Deluxe pour un duo sur le dernier album. Ils accompagnent également, sur un mini-album constitué de six reprises sorti début 2004, l’artiste contemporain Jean-Luc Verna avec qui ils ont déjà présenté diverses performances musicales.
Ray Fortuna

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www.dumdumboys.com

Dum Dum Boys - 5:35 Of Happiness - In a Cotton Candy World

Polymorphie réunit 6 des personnalités les plus emblématiques du Grolektif, un collectif de musiciens multipliant les pistes sonores.
Dans sa dernière incarnation, insolite et aventureuse, Polymorphie est habité par la voix saisissante de Marine Pellegrini (N'Relax), les souffles et machines de Clément Edouard (IrèNE, Lunatic Toys), Lucas Garnier (Erotic Market), Romain Dugelay (Bigre), et les rythmiques hybrides propulsées par la guitare baryton de Damien Cluzel (Ukandanz) et la batterie de Léo Dumont (Kouma).
La musique de ces six là est assurément mouvante. On y entendra le verbe sombre d'un Nick Cave croiser le fer avec les polyrythmies hardcore de ZU ou Steve Coleman.On y trouvera pêle-mêle textures noise, structures mathrock, paysages électroniques, développements jazz métamorphes, narrations hallucinées...
Et on oubliera sans doute cet inventaire pour mieux assister à l'expérience d'une musique entière et en pleine “refabrication”.

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Polymorphie - Voix | Le Berger - Atypeek Music

ENTRE MATHROCK, NOISE ET QUELQUES LOINTAINS SOUVENIRS D'UN JAZZ PROTEIFORME, CES TROIS DRESSEURS DE CHIMÈRES ÉLABORENT UN FREE-ROCK BRUT, RECOURANT À DIVERS CONCEPTS POLYRYTHMIQUES POUR ATTEINDRE UN CERTAIN ÉTAT DE TRANSE.

Kouma a été dompté par Romain Dugelay - fondateur du GROLEKTIF, compositeur et saxophoniste activiste dans différentes formations (Bigre, Sfonx, Ryr, Polymorphie, Diagonal) et exclusivement au saxophone baryton ici. Kouma est également monté par les non moins talentueux Damien Cluzel (Guitare Baryton – Ukandanz, Thôt Twin) et Léo Dumont (Batterie – Factotum, Octave la Croute, Tût...). 
À l'instar du chat de Schrödinger ou de l'escalier de Penrose, Kouma est un paradoxe. Un son à la fois sec et suintant, métallique et martelant qui jaillit comme un geyser, un power-trio mutant qu'on croirait tout droit sorti des entrailles de la terre. A la batterie, abrasive et cahoteuse, Léo Dumont maltraite le rythme et bouscule les riffs labyrinthiques que produisent la guitare baryton de Damien Cluzel, le sax baryton et les synthés lo-fi de Romain Dugelay.Trois musiciens versatiles, qui s'engagent corps et âmes aux confins des genres balisés.
À cent lieues des canons consacrés du jazz, bien qu'assez étranger aux sphères du rock indépendant, Kouma aime rien moins qu'arpenter les scènes de traverses, celles où l'on déchiquette les étiquettes, où l'underground peut s'afficher au grand jour. Alors oui, Kouma, c'est un peu le fond de la cave qui se rebiffe, le psycho-trash-rock qui met des baffes. Une tête d'ours bourru greffée sur un corps de poney espiègle. Une mathématique sonore implacable, qui s'écoute en criant.

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www.kouma.eu

Kouma - Casse Brique - Atypeek Music

With the agressiveness of a tiger in Formica, Massicot oscillates between frank and noisy moments and hypnotic, repetitive phases.
An obsessive, rythmic guitar, a modeled bass, a violin as an free electron, tropical kraut drums led by latvian poetry form a mass, a constellation of electrical dinosaurs, imported pineapples, cloud-drawings, intricate rhythms and Dada-jokes.

recorded in 2012 in l'Usine, Genève 
sound by Nadan Rojnic 
artwork by Guillaume Fernez 

www.atypeekmusic.com

Massicot - les fruits - Atypeek Music

Achwghâ Ney Wodei. Widely assumed to be an alias side project of bourbonese qualk, Achwghâ ney wodei with an equally ridiculous name were infact a real group; Didier Copp , Eric Sterenfield (’Riton’) , Françoise Boitiere , Phillippe Royer (’Woudi’) who were active in the so-called ‘alternative’ Parisian music scene in the late Eighties. With peers such as as Mano Negra, Bérurier Noir’ and Les Negresse Vertes, Achwghâ ney wodei complemented the eclectic style of the times with a cartoon comedic style based on French working class Chanson, music hall and character driven vignettes. 
Last.fm.

www.atypeekmusic.com
www.achwghaneywodei.com

Achwghâ Ney Wodei - Petit Paul - Atypeek Music

The Toy Killers were founded in New York City during the late '70s by percussionists Mark E. Miller and Charles K. Noyes. While better known to many listeners for their appearances on recordings by the likes of John Zorn, Bill Laswell, and Elliott Sharp, among others, Miller and Noyes also gained notoriety for their wild and unpredictable live performances under the Toy Killers name. Firecrackers and other explosives often featured in these largely improvised performances, which took place at downtown New York venues such as the Kitchen and Miller's own venue, Mort's Social Club (also known as MortSocial and Studio Henry at various points). The group's lineup featured a revolving door of talented noisemakers: Sharp, Arto Lindsay, Thi-Linh Le, and Nicky Skopelitis on guitars; Wayne Horvitz and Michael Beinhorn on keyboards; Laswell on bass; and Zorn on saxophone and game calls, to name just some of the contributors.

With these (and other) musicians fluidly coming and going, the group remained an active live entity throughout the early '80s. Based on the lineup, the group's music could run the gamut from no wave skronk (à la Lindsay's DNA) to percussion-heavy semi-tribal post-dance music. However, there were few Toy Killers recordings available during this era to document their ever-mutating sound. These recordings included a few scattered compilation tracks -- including one on the 1984 Homestead compilation Speed Trials -- alongside Sonic Youth, the Beastie Boys, and Lydia Lunch -- as well as a cassette, Humdrum, which was not well distributed. 

The Toy Killers went on an extended hiatus beginning in the late '80s, with Miller ultimately moving to California and actually playing in a wedding band there during the '90s. However, Miller got back into the world of improvised music during the mid-2000s as he connected with Bay Area improvisers such as Henry Kaiser, Rova's Larry Ochs, and the Flying Luttenbachers' Weasel Walter. The latter persuaded Miller to hand over his old recordings of The Toy Killers for the purpose of making a CD, which became a finished product in late 2008. The CD, entitled The Unlistenable Years (ugEXPLODE), consists of 25 tracks recorded between 1980 and 1983, most of which were previously unreleased. Around the time of this CD, a revamped lineup -- featuring Miller and Noyes along with Beinhorn and newcomers Walter and Kaiser -- was in the process of recording a new album under the Toy Killers name.
Artist Biography by William York

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Toy Killers - Handkercheifs for Roger Trilling - The Unlistenable Years

NOISY WESTERN SOURCE
Something isn't quite right in the Wonderful Western Land! Runaways from the fairy-tale-ish world of westerns and fantasy movies coming directly from Hollywood, the WITCHES VALLEY are much closer to the tortured and rootless? characters we could see in American movies from before the war than to comic books heroes. Even when the Parisian band had just started, we could see all the symptoms of a disease to eradicate. Their first vinyl wittily titled "And this way Red Neck, Do you like it?" introduced us to a well-disciplined and yet full of anxieties garage-rock band. However, it's only after working on their repertoire after doing openings for bands such as HARD ONS, NO MEANS NO or FALSE PROPHETS on stage that the band found their true dimension by combining country, hardcore, psychedelic and noisy pop to its intentionally paradoxical ways, always hesitating between a naive ballade and some distorted barbarism. On stage, the WITCHES VALLEY give in to a sharp, bestial atmosphere by building up an oppressive ambiance mixed with beauty thanks to an assaultive guitar and a fuzzy bass sound. Their tribal identity is visually hinted at by the ambiguously erotic singer that reminds us of The King at his beginning and, or course, the CRAMPS; their violence isn't softened however, it's accentuated actually, thanks to their tortuous structure, where unexpected breaks give the songs four or five climaxes. As they evolve in western concept both intellectual and spontaneous, the WITCHES VALLEY are a sort of Lucky Luke readapted in the style of Paul Morissey and Russ Meyer. One can even detect a sort of attractiveness towards disgust and vanity. The perilous trip gives birth to a first album released by Auto Da Fe Records: "Extreme return to the Source", which recounts an adventures full of murders and ancestral legends above a musical fresco that could nearly be from one of those Hollywood studios (with some unstoppable dementia as a bonus). Its voices are full of colours whose gradients come in a wide range: from unctuosity to screams, supported by female choirs that perspire with innocence and perversion. The organ - either omnipresent or discreet regarding the title - reinforces the psychedelic aspect, which we can't quite dissociate from SONIC YOUTH's screeches or the naivety of The PIXIES. A drum at times hardcore, at others from the sixties, supports the entire work; the WITCH VALLEYS are the link between the two genres and close the loop between them. Anyway, to go from the sixties to the nineties, don't we just have to turn the six upside down? Even in their visuals, the WITCHES VALLEY blend the emotion and the irritation that makes the band both annoying and pleasing to listen to. Something isn't quite right with that insane gang of yé-yé peeps, those pom-pom girls, the lost femmes fatales in that drippy music and its voices. Something isn't quite right, and it is for the best.
NOISY WESTERN SOURCE
Quelque chose ne tourne pas rond dans le Wonderful Western land ! Échappés du monde féerique des westerns et films fantastiques hollywoodiens, les WITCHES VALLEY ont tout de même plus à voir avec les personnages écorchés et déracinés que nous fournit le cinéma américain depuis déjà l’avant-guerre qu’avec les héros des comic books. Déjà, lorsque ce groupe parisien a débuté en 1986, il présentait tous les symptômes de la tare. Le premier 45 tours astucieusement intitulé « And this way Red Neck, Do you like it ? “fait découvrir un groupe garage à la fois rigoureux et angoissé. Mais c’est après avoir rodé son répertoire en ouvrant pour des groupes tels que les HARD ONS, NO MEANS NO ou FALSE PROPHETS sur scène que le groupe trouve sa véritable dimension en alliant country, hardcore, psyche et noisy pop à son jeu volontairement paradoxal, hésitant toujours entre ballade naïve et sauvagerie distordue. Sur scène, les WITCHES VALLEY instaurent un climat de bestialité mordante et, où à grand renfort de larsens de guitare et de basse fuzz mêlant atmosphère oppressante et beauté. Leur identité tribale s’exprime visuellement par l’ambiguïté érotique de leur chanteur, rappelant l’Elvis des premières heures et inévitablement les CRAMPS ; une violence qui n’est pourtant pas altérée mais bien plutôt mise en relief par des structures alambiquées où les cassures inattendues transformant une chanson en quatre ou cinq temps forts. Évoluant dans un concept western à la fois intellectuel et spontané, les WITCHES VALLEY sont une sorte de Lucky Luke revisité Paul Morissey et Russ Meyer. On y retrouve ce même attrait pour le dégoût et le futile. L’aboutissement de cette croisière périlleuse est un premier album, baptisé « Extreme return To The Source », sorti sur Auto Da Fe Records qui retrace sur fond de fresque musicale quasi-hollywoodienne (la démence infreinable en plus) une aventure peuplée de meurtres, de légendes ancestrales. Les voix y sont colorées et les teintes sont multiples, du mielleux au hurlé, soutenues par des chœurs féminins de gogo girls innocentes et perverses. Un orgue omniprésent ou discret selon les titres renforce le caractère psychédélique indissociable pourtant les crissements à la SONIC YOUTH et de la candeur à la PIXIES. Le tout est soutenu par une batterie soit hardcore, soit sixties : Les WITCHES VALLEY, établissement le lien entre ces deux genres et referment la boucle : des années soixante aux années quatre-vingt dix, n’y a-t-il pas qu’un six à retourner ? Les WITCHES VALLEY allient dans leur image comme dans leur musique l’émotion et l’irritation qui fait que ce groupe est à la fois pénible et agréable à l’oreille. Quelque chose ne tourne pas rond dans cette bande de yéyés malsains, chez ces pom pom girls, femmes fatales égarées dans cette musique et cette voix baveuses. Quelque chose ne tourne pas rond et c’est tant mieux.
NEW WAVES Magazine N° 8 Avril 1991
Introduction de l’interview par Sajana Moski

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Witches Valley - An American Art Of Working (Extreme Return To The Source)

Hello Yellow par Mad River L.P. “Shining”, 2011.
Produced par Manuel Armstrong. Enregistré par Antoine Bertucat et Manuel Armstrong au Studio Del Toro, Paris 20e, 2011; et John Saint-Drenan et Anthony Ferrey aux Studios Mains-d’œuvres, Saint-Ouen, 2009.
Mixé par Antoine Bertucat et Manuel Armstrong au Studio Del Toro, Paris 20ème
Masterisé par Alex Bardinet à Globe Audio, Bordeaux, 2011.

Mad River
Mad River incarne l’exubérance indomptable du rock en oscillant entre pétulance et précision. Leur recette? Une dose de rock à la sauce post-punk – Sonics, Stooges, Blur, Buzzcocks, Yeah Yeah Yeahs – un zeste de lyrisme et une pincée de sauvagerie sensuelle déclinés en anglais. Empreinte de fragilité, la voix de Kim Ohio Fuzz se mêle aux riffs débridés et mélodieux de ...Fabrice Fortin et aux rythmes effrénés de Damien Christ. Leur formation atypique – absence de basse – illustre leur singularité et leur force. Sur scène, Mad River excelle en libérant une énergie puissante et déverse une cascade de folie rock.

« Une rivière folle que rien ne peut arrêter et qui sait se transformer en lac ou en chutes vertigineuses. Une aventure en temps réel et surtout à dimension humaine », Christian Eudeline.

« Un album cultivé, mais pas engoncé. Breaks cassants, guitares excédées et une voix aussi charnelle que brutale », Les Inrockuptibles.

« Mad River dégage quelque chose d’agréablement différent des nombreux groupes boutonneux qui se targuent de remuer la scène rock hexagonale », Le Nouvel Obs.

« Un imparable talent de mélodistes pop punk », Rock Mag.
 
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Mad River - Hello Yellow (Shining)

Laurent Pernice - Axident - album will be available in World on numerical platform - www.laurentpernice.com

Axident 
Un enregistrement riche en cris, en guitares, en rythmes martelés. Un exercice difficile où bon nombre y laissent des plumes. Lui, il passe et ira
loin car il a tout compris. Un CD tonifiant. 
(Revue et corrigée)

Des compositions puissantes comme celles de Nox, en plus synthétiques et plus mélodiques...
(K.O.F.)

Axident 
Original and charming.
(Electric Shock Treatment, Angleterre)
First release at Permis de Construire

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laurentpernice.com/Laurent_Pernice.html
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