Plutôt que me rendre ma liberté,
J'aurais préféré que tu te sauves de ton passé.
Plutôt que que de croire qu'il fallait conclure,
J'aurais préféré qu'on laisse une chance à notre futur.

Et au début c'était jamais le bon moment,
Et maintenant, à la fin, c'est déjà trop tard.

Plutôt qu'enlever le pansement,
J'aurais aimé qu'on se pense, panse autrement.
Plutôt que laisser, seul, cicatriser,
J'aurais préféré qu'aucun ne soit salement blessé.

Plutôt que me rendre ma liberté,
J'aurais préféré que tu te sauves de ton passé.
Plutôt que me rendre ma liberté,
J'aurais préféré que tu en profites à mes côtés. 

Et au début c'était jamais le bon moment,
Et maintenant, à la fin, c'est déjà trop tard.

Trop Tard

Couplet 1 :
Here we are and I can't.
Not so far, Not to rent.
I don't want take this damned train
Listen and Learn my complaint

Pré-refrain : 
Listen and Learn my complaint
Listen and learn, I complain

Refrain :
The Grand-Father decide
The Grand-Father decide
The Grand-Father decide
The Grand-Father decide

Couplet 2 :
It's not easy to pretend
I lose the hope to stay and stand
My bones feel it, I understand
My neck feel the rope, it's the end

Pré-refrain 2 :
I understand, it's the end
I understand the end

Refrain :
The Grand-Father decide
The Grand-Father decide
The Grand-Father decide
The Grand-Father decide

Grand - Father

[Intro]
Après trois mises au point, quarante-huit avertissements et cent douze bans, l'ambiance du forum semble s'apaiser, je vais pouvoir me reposer !

C'est quoi ça ?
Oh non ! Ils ont pas osé !? 


[Couplet 1]
À toi qui t'estime au-dessus des autres,
Qui anime les conflits mais c'est pas ta faute
Qui prend part aux ébats l'esprit étroit,
Qui dès qu'il y a débat s'approprie des droits

À toi là-bas aussi qui cherche la p'tite bête,
Non mais c'est quoi ton soucis qu'as-tu dans la tête ?
C'est pas avec des grands maux qu'on convainc les gens,
Ni avec une guerre d'ego, con convient qu't'es chiant !

Non j'ai pas abusé pourquoi me remettre en question ?
Pas à moi de m'excuser, pas d'ma faute s'ils sont cons !
Et même si ils modèrent le ton de la discussion
Peu importe l'argumentaire, je reste sur mes positions 

Refuser des mains tendues et te prendre pour le nombril du monde
Fais de toi un trou du cul : être abjecte-horrible-immonde.
Plein le cul des attitudes nauséabondes !
Si demain ça continue, L'union Sacrée sera moribonde...

[Refrain]
Petites mises au point !
T'es pas d'accord ?
Avertissement !
Le Ban de Mort !

[Couplet 2]
Pour ceux qui multiplient le nombre de topics,
Qui ne s'apostrophent finalement qu'avec des piques,
Qui se mutilent sur les fines lames de la politique,
Qui philosophent même dans les Battle Musiques. 
Qu'on s'adore ou qu'on sature, qu'on s'ignore et qu'on s'attire, 
Qu'on s'déchire ou qu'on se rassure, qu'on conspire et qu'on s'inspire,
Il y en a pour tous les goûts, les dégoûtés, les gros egos. 
Jusqu'à ce que les modos soignent les maux avec leur dernier mot.  

Que tu sois « associal » dans un contexte convivial,
Que tu croques des petits nouveaux quand la modé a le dos tourné,
Le forum est pour beaucoup comme un cocon familial,
Avec les cousins, cousines un peu cons qu'on doit supporter. 
On fait les forts plus que des efforts,
On s'envoie autant de fions qu'on ne se pousse à la réflexion. 
Qu'on rigole, qu'on se tire ou qu'on ait tort,
On revient plus par affection que par obligation.

[Refrain]
Petites mises au point ! 
Z'êtes pas d'accord ?
Avertissements ! 
Le Ban de Mort !

Justice Zik' - Le Ban De Mort

[Couplet 1]
Malheureux Inconscients,
Nous étions dans l’œil de l'ouragan.
Bienheureux Ignorants,
Attirés loin du seuil, par le vent.
Perdus dans l'immensité de cet espace,
Nous avons pu trinquer et boire la tasse.

[Refrain]
Je bois la tasse.

[Couplet 2]
Tu nageais vers le large, 
Conscient que t'allais te noyer.
Je gagnais la plage 
Pour pouvoir garder pied.
Tu as voulu revenir
Et les lames t'ont gardé.
Pour mon avenir,
Je n'ai pas voulu venir te chercher.

[Refrain]
Je bois la tasse.

[Couplet 3]
Audacieux bien portant
De ma vie, s'éloigne tristement.
Vaniteux 'dolescent,
Eau de vie, disparaissent totalement.
Une bouteille pour l'amer,
Soigne-toi, sauve-toi du verre.
Une bouteille dans la mer,
Dis adieu à tous tes frères. 

[Refrain]
Je bois la tasse.

Boire la tasse

[Couplet 1]
Le diable se cache partout dans les détails.
De mes entailles à mes entrailles,
Le long de mes fissures, dans mes fêlures,
J'entends sa voix qui murmure.

C'est en regardant certains vestiges 
Que je fus pris de vertiges.
Fini la cécité, c'est décidé,
C'est bien plus qu'une nécessité

[Refrain]
J'ai passé tant de temps à me taire,
J'ai passé tant de temps à me terrer. 
J'ai passé tant de temps en enfer.
Que j'entends enterrer le passé.

J'ai passé tant de temps à me taire,
J'ai passé tant de temps à me terrer. 
J'ai pas assez de temps sur cette Terre
Alors j'entends enterrer le passé.

Prendre conscience...

[Couplet 1]
J'ai compris que même si je suis embarqué(e)
Il n'est jamais trop tard pour s'amarrer.
J'ai compris que même si je suis enchaîné(e)
Il n'est jamais trop tard pour se déchaîner.

[Refrain]
Même sans pouvoir on peut tellement,
Se sentir magique et fantastique.
Même sans devoir on doit tellement,
Se sentir unique et atypique.

[Couplet 2]
J'ai compris que même si je suis déprimé(e)
Il n'est jamais trop tard pour s'exprimer.
J'ai compris que même si je suis abattu(e), 
Il est toujours trop tôt pour s'enterrer.

[Refrain]
Même sans pouvoir on peut tellement,
Se sentir magique et fantastique.
Même sans devoir on doit tellement,
Se sentir unique et atypique.

[Couplet 3]
J'ai compris que même si je suis déprécié(e)
Il n'est jamais trop tard pour s'apprécier.
J'ai compris que même si je suis délaissé(e)
Il n'est jamais trop tard pour s'apprécier.
J'ai compris que même si je suis détesté(e)
Il n'est jamais trop tard pour s'apprécier.
Il n'est jamais trop tard pour s'apprécier.
Il n'est jamais trop tard pour s'apprécier.

[Refrain]
Même sans pouvoir on peut tellement,
Se sentir magique et fantastique.
Même sans devoir on doit tellement,
Se sentir unique et atypique.

...Et refaire surface

Couplet 1 :
J'ai trop reçu de coups pour vouloir en donner.
Si d'aventure, encore, on tentait de m'écharper,
Être battu, à bout, sans pouvoir m'échapper,
A mon futur alors, j'essayerais de pardonner.

Couplet 2 :
J'ai eu beau lancer des sorts pour me faire exaucer,
Prendre à bras le corps mes membres désossées,
Bondir sur des ressorts, quitte à m'exposer,
Vendre l'espèce de mort qui m'était imposée.

Pont:
Je me suis convertie à cette fatale idée,
Restée dans ma tête le poignet empoigné.
Je me sens veule face à cette fatalité.
Restée dans ma tête le poignet empoigné.
Je me suis convertie à cette fatale idée,
Restée dans ma tête le poignet empoigné.
Je me sens veule face à cette fatalité.
Restée dans ma tête le poignet empoigné.

Couplet 3 :
Je pensais qu'il n'y avait rien de pire qu'exister.
Détruire l'empire qui m'aspire, ça m'inspirait,
Exprimer un grand soupir, pour expirer.
Je ré-apprends à rire pour respirer.

Respirer

Couplet 1 :
J'ai toujours connu mon père à moitié plein,
Il n'était bien qu'avec des verres à moitié vides.
La gueule de bois le rendait presque sain.
C'était au réveil qu'il était le plus lucide,
Il m'a montré qu'on pouvait se noyer dans la boisson,
Mais qu'on ne pouvait pas se soigner avec ce poison.
Bien que des remèdes y remédient, 
Ses putains de maux m'ont quasiment maudit.

Refrain :
C'est parce qu'il l'était 
Que je ne le suis pas.
Comme je l'ai vécu 
Tu ne le vivras pas.
Comme il me le devait, 
Je te le dois.
C'est parce que je l'ai eu 
Que tu ne l'auras pas.

Couplet 2 :
Il m'a montré qu'on pouvait trinquer sans avoir bu,
Que même hors d'une piscine on pouvait boire la tasse,
Que même une main tendue pouvait provoquer de la casse,
Que même trouvé on pouvait rester perdu.
Et j'ai appris que même dans la chaleur d'un foyer
On pouvait quand même vivre l'horreur d'un brasier
J'ai appris que même à l'abri des bris de verres, 
Dans le bruit, se brisaient les débris d'un père,
 
Refrain :
C'est parce qu'il l'était 
Que je ne le suis pas.
Comme je l'ai vécu 
Tu ne le vivras pas.
Comme il me le devait, 
Je te le dois.
C'est parce que je l'ai eu 
Que tu ne l'auras pas.

Couplet 3 :
Il m'a montré qu'une main levée ne servait pas qu'à poser des questions.
J'ai appris qu'une caresse pouvait être de l'affection.                
Il m'a montré qu'on calmait des pleurs avec des fleurs de consolation.
J'ai appris qu'on pouvait embrasser et dire je t'aime, sans condition.

Couplet 4 :
Issu de sa semence, 
Je refuse que s'immiscent des similitudes,
Cimenter paroles et silence, 
Depuis mon enfance, 
Je refuse qu'il asservisse mes certitudes.
Servir sa décadence.
C'est de sa violence et de sa virulence,
En l'occurrence, comme une évidence,
En un certain sens, pour lui faire offense,
Qu'est née ma préférence pour l'éloquence.

Refrain :
C'est parce qu'il l'était 
Que je ne le suis pas.
Comme je l'ai vécu 
Tu ne le vivras pas.
Comme il me le devait, 
Je te le dois.
C'est parce que je l'ai eu 
Que tu ne l'auras pas.

Les premières leçons

Couplet 1 :
Une ambiance singulière,
Des paroles familières,
Tombent les pierres .
Un calvaire, je manque de repères,
Mon pater qui s'y perd,
Tombent les pierres.
Et ma mère, sous les éclairs,
Reste dans la lumière,
Tombent les pierres.


Refrain :
Tombent, Tombent, Tombent,
Tombent, Tombent, Tombent,
Tombent les Pierres.
Gronde, Gronde, Gronde,
Gronde, Gronde, Gronde,
Gronde le Tonnerre.
Tombent Tombent Tombent les Pierres.
Gronde, Gronde, Gronde le Tonnerre. 

Couplet 2 :
Immense est le cratère,
Il meurtrit ma terre entière,
De coups sincères.
Ses paroles princières
Étouffent mes prières,
De vers prospères.
Notre vie est étrangère,
A cet homme qui se sert
Un autre verre.

Refrain :
Tombent, Tombent, Tombent,
Tombent, Tombent, Tombent,
Tombent les Pierres.
Gronde, Gronde, Gronde,
Gronde, Gronde, Gronde,
Gronde le Tonnerre.
Tombent Tombent Tombent les Pierres.
Gronde, Gronde, Gronde le Tonnerre.

Couplet 3 :
C'est mon père ce légendaire,
A la retenue légère.
Tombent les pierres
C'est mon père ce légendaire,
Cet homme qui est en colère,
Même sous Terre.
Il nous aimait à sa manière,
Il ne savait pas y faire,
Mais c'était sincère.

Refrain :
Tombent, Tombent, Tombent,
Tombent, Tombent, Tombent,
Tombent les Pierres.
Gronde, Gronde, Gronde,
Gronde, Gronde, Gronde,
Gronde le Tonnerre.
Tombent Tombent Tombent les Pierres.
Gronde, Gronde, Gronde le Tonnerre.

Tombent les pierres

Couplet 1 :
On ne joue pas la montre contre le temps,
Qu'on ralentisse, qu'on accélère,
Même à la vitesse de la lumière,
Qu'on se croit éternel ou éphémère.

Comme les aiguilles, je fais le tour du cadran.
Je suis entre quatre grilles, comme dans une prison.
Je fais les cent pas, je tourne en rond.
C'est tellement long d'être patient.

Refrain :
A force de se dire qu'on a le temps,
Il est peut-être déjà trop tard.

Couplet 2 :
On ne joue pas la montre contre le temps,
Même quand la jeunesse file en un éclair,
Qu'on soit à l'hospice vivant nos souvenirs,
Avec notre belle, un œil sur l'avenir.

Et le poison inonde encore mes veines, 
Changeant les secondes en heures de peine.
J'ai senti mon monde s'effondrer,
A chaque minutes qui se suicidait.

Refrain :
A force de se dire qu'on a le temps,
Il est peut-être déjà trop tard.

Batroux

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