SI TU SAIS,
Si tu sais voir le beau, où les autres hurlent au laid
Si tu sais attendre les printemps Sans te lasser de l’hiver
Ecouter les enfants, supporter la misère
Si tu ne pleures pas ce qui n’est plus mais te réjouis de l’avoir connu
Si tu peux te relever après le plus triste chao, sécher tes larmes et rebâtir à nouveau
Te tenir droit debout quand on te souhaite a genoux
Regarder loin devant sans oublier tes arrières,
Avancer et subir, négliger les barrières
Chatouiller les plaisirs sans sombrer dans le pire pour autant déguster les délices de l’enfer
Accepter que beauté n’est surtout qu’éphémère
Te réjouir du présent sans évoquer naguère.
Avancer dans la vie, te lâcher mordre et rugir avec ou sans muselière.
Aimer ta promise comme j ai aimé ta mère
Exister sans briller Te contenter du peu, mais rêver sans dormir
Si tu sais rire, Si tu sais lire pour connaître
En ne laissant le livre devenir ton maitre
Sentir, aimer souffrir se dévouer, comme disait Honoré…
Reléguer les prières aux plus lointains déserts
Si tu peux assouvir gloire et triomphe en conservant ta tête
Travailler sans subir et profiter des fêtes
Alors tu seras un homme mon fils et la je serai fier

Si Tu Sais

TORI
Avec ta clope et top
Ta pris ma place ma petite reine
Affalée sur les coussins bleus, tu me dévisages et tu assènes,
Ta jeunesse et ton arrogance
Comme certitude comme opulence
Tu n as plus peur tu ne crains plus rien
Car le chien te mange dans la main
Tu me regardes, tu t alanguis
Remonte tes bas, te dévêtis
L endroit est sombre et malfamé ici y a pas besoin d’aimer !
Aux mères aux mères qu’avez vous fait
Vos filles sont fières et délurées
Et nous si faibles si paresseux qu’on ne pourra rien leur justifier
Je baragouine Au bar a gouines
Gorgé du Malt de l’officine
Pendant qu’elles tournent et turlu-­‐pines
On the rock Mec ! , nos mélusines...

Gonflées de chairs sont tes seins claires
Qui se dévoilent dérobent enfin
Aux mouvements lancés de tes fesses
Balancées juste sous tes reins
Dégrafe tes voiles et tes jarretelles
Tes élastiques et ta dentelle
Laisse entrevoir, laisse moi rêver
je prends ta fièvre et ta santé
Vas y écarte un peu les cuisses
Vas y fais briller ta peau lisse
Donne moi un peu d’ton élégance crache moi un peu d’ton arrogance

du grand Satan qui nous peint
Que le satin nous attend
Du tissus nappé sur tes fesses au dernier sapin du 6 pans
Tu sais Tori je le confesse
C’ n est pas si rose my lover dose…
En male je chassais comme fauve, un loup qui désossait les rennes
Je baragouine Au bar a gouines
Gorgé du Malt de l officine
Pendant qu’elles tournent et turlu pines
On the rock Mec ! , nos mélusines...

Tu les ballades toi tous les hommes
Au délice danseuse de podium
Qui na rien d’autre a nous cacher que sa propre vérité
Ta bouche est peinte d un carmin feu
Lustrée d un miel bien sirupeux
Comment te dire, comment ne faire, tu tiens les longes et moi aux fers
J en ai vécu des décadences
Des pertes de pieds, bardées d’errances
Mais celle qui couche un Minautore d une peau halée de boutons d or
N’a plus qu’a vivre son insolence
Ses certitudes, et sa jouissance
Bouffer les hommes, les faire marner ici TOI 
T as pas besoin d'aimer.

Tori

TU MENS
Elle brillait comme cierge
Défendait son manège
Embrassait à tout va
Ceux qui se trouvait là…
Elle rêvait …
Elle donnait sans compter
L’énergie, les baisers
De belles fables assenées,
Artifices de pensées,
Qui n’eurent d’autres ferments que son enfermement,
La fleur des champs a séchée comme chardon
En plein coeur d’un été dénudé d horizons

Tu mens, tu mens, tu mens, tu mens
Tu mens, tu mens, tu mens, tu mens
Pour voilier tu n’auras
Que radeau fait de bois
Dérivant sur la mer
D’un plus petit que toi
Tu voguais...
Magalie je t’aimais
Magalie je donnais
Enveloppée d’un chandail
Un soir tu comprendras
Qu’il y a des hommes de pailles dans la sueur de tes draps
La fleur des champs a séchée comme chardon
En plein coeur d’un été oublié d horizons
Car
Tu mens, tu mens, tu mens, tu mens
Tu mens, tu mens, tu mens, tu mens


Tu Mens

« Ma Dame »
Je le dois, que l’on sache
Que mon sel et ma terre
C’est ton corps et tes reins, la perle de tes seins 

Tu supportes et frémis 
Aux besoins qui sont miens
Cent fois maudits…

Toi ma muse, mon amie
Toi qui me dit tout le temps
(Freud)onnes moi de couleurs et peins moi en douceur

Tu le savais déjà
S’inspirer d’une autre sans faux pas
C’est ma route, c’est ma vie, nôtre loi…
----
Il en va des silences
Aux reflets de souffrances
Qui n’ont laissés de place aux légèretés d’antan

Ne lâche pas, ne lâche pas
Retiens l’œuvre, n’oublie pas
d’antidote pour la vie,    il n’y a…

 Moi « Lover dose » et toi ma Gala
car sans ailes, c ‘est sans toi          

Aux sourires et aux JOIE 
Inondant nos émois
Je réponds sans trembler que tu m’as tout donné


Belles de jour - Ma dame -

Cédrix Crespel (chant, guitare), Frantz Conord (batterie), Arnaud Grosset (clavier) , Pierre Paquereau (guitare) , quatre identités complices et complémentaires définissent la nouvelle formation de Belles de jour. Belles de jour chante, respire, transpire donc à nouveau son âme rock, et si la tension a laissé place à une énergie plus explosive, l'intensité et l'émotion des textes restent le fil conducteur d'un univers profondément sincère .

"Dark, mystérieux rock et classe…. voilà quoi : Belles de jour !" K. S.

