Katarina, Rita et cetera, Toutes ces bombes en chaleur
Qui nous pètent entre les doigts, Vont bientôt ramener leurs soeurs
									
Quand l'une squatte en Nouvelle Orléans, Elle demande A l'autre de secouer les Texans
Sauvagement la Floride se fait allumée, Les Américains se prennent des vents A la volée
	
	Le ciel gronde, la Terre est en colère !			
	Les infos nous font pas rire, mais j'ai pas peur du pire		
	Le ciel gronde, la Terre est en colère			
	Avant que la fin n'arrive, moi j'ai choisi de vivre

La belle Tsunami, la petite cousine,, Nous a inondé de non plaisir
Les habitants submergés en la voyant, S'éclater sur les digues	
							
Les journalistes pistant l'audimat, Pensent que faire peur est la meilleure carte				
Nos repas souillés par tous ces faits, Qu'on soit de loin ou de près  concernés
	
	Le ciel gronde, la Terre est en colère !					
	Les infos nous font pas rire, mais j'ai pas peur du pire			
	Le ciel gronde, la Terre est en colère					
	Avant que la fin n'arrive, moi j'ai choisi de vivre
	
A coups de pollution démesurée
A coups de tronçonneuses dans nos forêts
Les règles de la nature se trouvent bafouées
On paye le prix de ce qu'on a semé
	
	Le ciel gronde, la Terre est en colère !
	Les infos nous font pas rire, mais j'ai pas peur du pire
	Le ciel gronde, la Terre est en colère
	Avant que la fin n'arrive, moi j'ai choisi de vivre


La Terre est en colère

Se regarder dans une glace

Qui va gagner la compétition ? Qui va gagner la compet' ?

On passe notre vie à se défoncer, à toujours s'affoler pour bien se placer
Notre confort on est prêt à tout pour le gagner, par des coups de pute et des croches pied

On ne supporte pas qu'on nous fasse de l'ombre, enchérir à moins que l'ennemi sombre
Qui aura la plus belle voiture, la plus belle maison ? Qui aura le plus de pognon ?

Qui va gagner la compétition ? Qui va gagner la compet' ?
	
	Courir, courir, ne jamais se poser				
	Encore courir, alors qu'il suffit d'exister			
	Plus haut, plus haut, ne jamais tomber			
	Encore plus haut, alors qu'on finira tous enterrés

Compétition ! Compet' !

Les entreprises se tirent la bourre pour voir leur CA toujours gonfler
Prêtes à tout pour casser les prix, prêtes à rien niveau garantie

C'est au nom de Dieu que le sang coule, les religions se déchirent et tuent les foules
Les gouvernements cultivent les champignons, lequel fera le plus gros feu d'artifice ?

Qui va gagner la compétition ? Qui va gagner la compet' ?
											
	Courir, courir, ne jamais se poser				
	Encore courir, alors qu'il suffit d'exister			
	Plus haut, plus haut, ne jamais tomber			
	Encore plus haut, alors qu'on finira tous enterrés
	
Compétition ! Compet' !
Qui va gagner la compétition ? Qui va gagner la compet' ?


Compétition

Ouvert aux malheurs des autres
Considéré comme leur apôtre
Prisonnier de leurs confidences
Je vrille dans tous les sens

Ainsi muselé par tant de secrets
Auprès de qui puis-je me soulager ?

			Refrain : J’en suis arrivé là
				     Sans savoir pourquoi
				     Ce mal latent qui grandit en moi
				     Personne ne pouvant me sortir de là

Si seul en leur compagnie
Ce linceul que tout le monde nie
Quand parler suffit
Je pleure et je subis

Et pour ne pas perdre la face
Je renforce ma carapace

			Refrain : J’en suis arrivé là
				     Sans savoir pourquoi
				     Ce mal latent qui grandit en moi
				     Personne ne pouvant me sortir de là

		Coda : Le silence
			Le silence de ma présence
			Le silence
			Le silence de mon absence

L’automne est arrivé
Je peux enfin me retirer
Le soleil est insipide
Mon âme est déjà vide

La nuit tombe, je suis paré pour les ombres
Au venin je succombe, dans l’enfer je sombre

			Refrain : J’en suis arrivé là
				     Sans savoir pourquoi
				     Ce mal latent qui grandit en moi
				     Personne ne pouvant me sortir de là

En arriver là

Comme un animal

Info - Intox

Tout va mal

Je glisse dans sa vie
Je glisse dans son lit
Moi, vampire à l'odeur moite
Mon souffle est en sursis

Cannibale de la mort
Je ris, j'aboie trop fort
Mais quel est donc ce vice
Qui sur ta peau glisse ?
	
	Et moi, j'ai soif de toi		
	De ta chair, de ton effroi		
	Et moi, je ne veux que toi		
	Je suis ton vampire

Un chien hurle au loin
J'ébranle ton destin
Je suis vampire écarlate
Et tu ronronnes comme une chatte	

Je suis donc cette ombre
Qui sur ton corps s'élance
Bel éphèbe au teint sombre
En joug je me balance
	
	Et moi, j'ai soif de toi		
	De ta chair, de ton effroi		
	Et moi, je ne veux que toi		
	Je suis ton vampire

Perdue entre deux souffles
Tu ébruites ton plaisir
Atteignant le fond du gouffre
Je délivre mon désir	

Maintenant que je t'ai conquise	
Tu te défais de mon emprise	
Je sais, des dents longues te poussent	
Jusqu'à épuiser mes ressources


Vampire

J'ai quelque chose à t'annoncer
Dans quelque temps je m'en irai
Me retenir, option à rejeter
Tu pourras juste m'accompagner 

       Car notre histoire, à toi et moi
       C'est fini, ne pleure pas
       Tiens-moi juste dans tes bras
       Oui mon amour, pour toujours

Je viens te dire que je m'en vais
Mais près de toi je veux rester
Pour savoir si tu peux m'aimer
Avant la nuit, l'obscurité

       Car notre histoire, à toi et moi
       C'est fini, ne pleure pas
       Tiens-moi juste dans tes bras
       Oui mon amour, pour toujours

  J'ai les yeux mouillés
  Je les ai noyés
  Dans tes larmes de pitié 
  De ta pitié

Quand tu seras rentrée ce soir
Tu verras ma guitare encore là
Quand tu seras rentrée ce soir
Regarde-moi, je ne serai plus là

       Car notre histoire, à toi et moi
       C'est fini, ne pleure pas
       Tiens-moi juste dans tes bras
       Oui mon amour, pour toujours


Pour toujours

Je me suis choisi un petit bois
Un de ceux qu’on rêve, vert et joli
Quelqu’un m’a dit : « N’y va pas
Tu risques d’avoir des ennuis »

			Refrain : Et je ne le croyais pas
				     Je me disais : N’importe quoi

Ma promenade me laissait béat
Et là-haut ce beau colibri
A alors détourné mon regard
Et un tronc d’arbre je me suis pris

			Refrain : Et je ne le croyais pas
				     Je me disais : N’importe quoi

Me disant : «Regarde donc devant toi »
Maintenant les arbres je les dévie
Tu vois, je les évite, la, la, la !
Ca ne fait pas un pli mais une racine si…

			 Refrain : Et je ne le croyais pas
				     Je me disais : N’importe quoi

La morale de cette petite histoire
C’est que si tes rêves ressemblent à ce bois
Ne te fais pas avoir par les alouettes du miroir
Et gare où tu mets les pieds, le terrain n’est pas plat			


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