Une prise voix plus récente et un tempo un peu plus speed que la plage 2 du mix 9 chansons de ce soundcloud. Cette simple chanson est une tentative de se placer dans un Carré Feelies / Young Marble Giants / Burgalat / John Barry...

A Ton Chat (bienvenu).

Démo quasi live de "Nul besoin d calcul", 2013.

Ce sable vraiment est aussi beau que l'or
cette cannelle est encore meilleure qu'un safran
l'herbe coupée dépasse en bonté le parfum
un seul raisin au bon instant
rappelle et chasse les meilleurs vins
La bougie dansait encore mieux qu'un brasier
le fruit est aussi généreux qu'un festin
voilà l'enfant qui tient tête à cent guerriers
voilà que le vide a engendré le plein
REF : Nul besoin de calcul
pour en être certain
(bis)
La nuque aperçue, soudain, dépasse une orgie
le judiciaire pastiché par le quatrain
l'Afrique est bien plus riche que tous nos pays
et le lance-pierre, dans nos mains,
va démoder le sous-marin
La veine a refait tout le chemin du fleuve
qui, du regard ou de la lame, va plus loin?
la toile nous a tenu plus chaud que l'étoffe
zéro pointé anéanti vingt sur vingt
REF
L'univers contenu dans le chas de l'aiguille
la brioche nous a reconduit vers le pain
la mère nous convient mieux encore que la fille
seize heures m'ont vu plus endormi
que quatre heures du matin
Petit refrain nous hante, et non symphonie
le virus a eu raison du souverain
l'improvisation soumet la stratégie
le crayon se rit du synthé
dans ma main
Nul besoin de calcul pour en être certain.

Nul besoin de calcul

Ainsi vont les larmes

Version plus aiguë (un demi ton plus haut)avec surprise.

Tu viens d'une autre planète et tu ne me le dis pas !
D'une planète ou en plus, la paranoïa connais pas

Je n'voudrais pas couper tes ailes
mais si tu retrouves ton vaisseau
ne le répare pas

A moins qu'il y ait deux places
et qu'ici tu te lasses
que ce ciel étroit te corsète
que trois soleils t'appellent, sur ta planète

Je n'voudrais pas t'clouer au sol
mais si je retrouves ton vaisseau
et qu'il vole, ce serait si beau

deux fois trois fois, répète moi
(et) peut-être quatre fois
tu viens d'une autre planète
et tu ne me le disais pas
Je n'voudrais pas couper tes ailes
mais si tu retrouves ton vaisseau
ne le répare pas, ne le répare pas
ne le répare pas.

Tu viens d'une autre planete +aigue+surprise

Tu viens d'une autre planète et tu ne me le dis pas !
D'une planète ou en plus, la paranoïa connais pas

Je n'voudrais pas couper tes ailes
mais si tu retrouves ton vaisseau
ne le répare pas

A moins qu'il y ait deux places
et qu'ici tu te lasses
que ce ciel étroit te corsète
que trois soleils t'appellent, sur ta planète

Je n'voudrais pas t'clouer au sol
mais si je retrouves ton vaisseau
et qu'il vole, ce serait si beau

deux fois trois fois, répète moi
(et) peut-être quatre fois
tu viens d'une autre planète
et tu ne me le disais pas
Je n'voudrais pas couper tes ailes
mais si tu retrouves ton vaisseau
ne le répare pas, ne le répare pas
ne le répare pas.

Tu viens d'une autre planète (et tu ne me le disais pas !)

La super descente
où nous lancions nos vélos
avec des cris nouveaux
s'il y a des soirs comme ça, ouais, ça va.

Le gros chien tout blanc
avec des poils jusque là
qui joue avec l'enfant
s'il y a des chiens comme ça, ouais, ça va.

Un soir un chien 2

Sidération 16.11.2015 :

Je suis allé donner mon sang un lundi
On avait passé
une fin de semaine irréelle
le fais souvent même sans être abasourdi
Etant du parti	
des donneurs universels
Passer des heures à vérifier notre chance
samedi et dimanche, même
si ça ne passe pas, parce qu’à l’évidence
compter ceux qu’on aime
oscille entre vain et malsain
Le train de banlieue
viens à Paris, ému
je donne mon O –
comme ce flux, ce courant humain
joie que l’on sois si nombreux au prélèvement
cœurs accélérés
forcément, sans trop se leurrer
REF
Manche repliée, garrot de caoutchouc
je regarde le rouge
j’avais oublié de manger
Quand tu penses qu’on en est même arrivé, tous
À trouver enfin une utilité à facebook
REF
Je suis allé donner mon sang un lundi
On avait passé
une fin de semaine trop réelle.


La baguette :

Au bout de 5 villages on trouve un commerce
aussi souvent pharmacie, tabac, qu’épicier
Tous les 10-12 villages une ville moyenne
à sa sortie une usine, un supermarché
Là tu verras 2 caisses ouvertes sur 6 caisses
Mais personne ne fait cette comptabilité
Au bout de 15 villages un coiffeur peut-être 
Parle-t-on de ces chiffres aux actualités ?

Au bout de 8 villages une poste ouverte
Comme un monument aux vivants, elle est restée
Les enfants des campagnes sont sur internet
Les parents font 50 km pour bosser
La voilà, la country song européenne
que même le 20ème siècle n’avait pas chanté
Ou je me plante ou ce n’est même plus moderne
(et) Ce que d’autres désertent je viendrais le hanter

Et moi sur ma bicyclette
Depuis 25 kilomètres que j’file
A travers champs ma chansonnette
Avec un grand plaisir imbécile
Ma lenteur et ma silhouette
Déclenchent même des railleries
Je m’en fiche car j’ai ma baguette
oui enfin c’est une boulangerie (bis)
et si tu les connais, les Lesage à Prunay,
On m’aurait dit qu’je frais l’éloge des commerces
On m’aurait dit qu’je frais l’éloge des épiciers
Au bout de 40 éoliennes je ne cherche
Au retour que mes notes sur la réalité
Ma mélancolie est-elle réactionnaire
Comptes d’apothicaire font le fn monter
Entendez, j’électrifie ma guitare sèche
aujourd’hui une photo c’est radicalité
J’en aurai tartiné sur cette baguette


Le cœur comme un fruit :

Ils aimaient ce paysage
fenêtres ouvertes, toutes,
la traversée des villages, l'immensité entre ciel et route
la carte n'était qu'une surface
les vrais chemins les paumaient
la mesure de cette espace
est la seule voie qu'ils ne prendraient jamais
alors ouvrant les portières, mettant pied à terre
pour les odeurs, les bruits
ouvrant leurs mains, leurs poitrines, face à face, par paire
et le coeur comme un fruit

Ils aimaient sans aventure
pas de guerre, juste une joute
liés dans le clair, dans l'obscur, bordés par le soleil ou la voute
comme on disait des étoiles
pauvres images dont s'armait
la sagesse proverbiale, la seule voix qu'ils n'entendraient jamais
alors oubliant l'horaire, tout à leur affaire
dans le clair de la nuit
le temps comme eux, étendu, doublé d'une vraie matière
et le cœur comme un fruit
ils aimaient l'adrénaline
rêvaient parfois en anglais
un univers sans sourdine, et pourtant le silence leur allait.


Les mimines :

Regarde ce que j'ai à bout d' bras
c'est bien des doigts des outils pas des lames
c'est bien un art et pas une arme
c'est bien deux mains
et pendant que l'argent domine
et pendant que l'argent famine, lamine
je n'vois pas plus loin, pas plus loin, que mes mimines
la vie nous apprend en navigant
oublie les plans dans la boite à gants
Je te le donne en 2, en 3
et de toute façon je te le donne
mais ne cèderai pas aux sirènes, aux doux appâts
fixés aux bout des plus belles lignes
sauf celles que dessine ma compagne maligne
qui n'vois pas plus loin, pas plus loin, que ses mimines
la vie nous apprend en navigant
oublie les plans dans la boite à gants
...

Territoires, rêves et cauchemars

Je suis allé donner mon sang un lundi
On avait passé			une fin de semaine irréelle
le fais souvent même sans être abasourdi
Etant du parti			des donneurs universels
Passer des heures à vérifier notre chance
samedi et dimanche, même
si ça ne passe pas, parce qu’à l’évidence
compter ceux qu’on aime
oscille entre vain et malsain

Le train de banlieue viens à Paris, ému
je donne mon O –
comme ce flux, ce courant humain
joie que l’on soit si nombreux au prélèvement
cœurs accélérés
forcément, sans trop se leurrer
Passer des heures à vérifier notre chance
samedi et dimanche, même
si ça ne passe pas, parce qu’à l’évidence
compter ceux qu’on aime
oscille entre vain et malsain

Manche repliée, garrot de caoutchouc
je regarde le rouge		j’avais oublié de manger
Quand tu penses qu’on en est même arrivé, tous
À trouver enfin une utilité à facebook
Passer des heures à vérifier notre chance
samedi et dimanche, même
si ça ne passe pas, parce qu’à l’évidence
compter ceux qu’on aime
oscille entre vain et malsain
Je suis allé donner mon sang un lundi
On avait passé			une fin de semaine trop réelle.

Sideration 16/11

Au bout de 5 villages on trouve un commerce
aussi souvent pharmacie, tabac, qu’épicier
Tous les 10-12 villages une ville moyenne
à sa sortie une usine, un supermarché
Là tu verras 2 caisses ouvertes sur 6 caisses
Mais personne ne fait cette comptabilité
Au bout de 15 villages un coiffeur peut-être 
Parle-t-on de ces chiffres aux actualités ?

Au bout de 8 villages une poste ouverte
Comme un monument aux vivants, elle est restée
Les enfants des campagnes sont sur internet
Les parents font 50 km pour bosser
La voilà, la country song européenne
que même le 20ème siècle n’avait pas chanté
Ou je me plante ou ce n’est même plus moderne
(et) Ce que d’autres désertent je viendrais le hanter

Et moi sur ma bicyclette
Depuis 25 kilomètres que j’file
A travers champs ma chansonnette
Avec un grand plaisir imbécile
Ma lenteur et ma silhouette
Déclenchent même des railleries
Je m’en fiche car j’ai ma baguette
oui enfin c’est une boulangerie (bis)
et si tu les connais, les Lesage à Prunay,
On m’aurait dit qu’je frais l’éloge des commerces
On m’aurait dit qu’je frais l’éloge des épiciers
Au bout de 40 éoliennes je ne cherche
Au retour que mes notes sur la réalité
Ma mélancolie est-elle réactionnaire?
Comptes d’apothicaire font le fn monter
Entendez, j’électrifie ma guitare sèche
aujourd’hui une photo c’est radicalité...
J’en aurai tartiné sur cette baguette

La baguette

1 Le sublime
2 Les invités
3 S'éloignent les galaxies
4 Recommencez l'avenir
5 Le sublime, version minimale

1 - Le sublime

Dans tout ce qui est gracieux, il y a quelque chose qui m'engueule
et dans tout ce qui est beau et fort, il y a quelque chose qui m'engueule
et comme la même chose qui m'appelle

toute la vie, aller vers le grand, l’inouï
et se casser la gueule,
repartir seul,

dans la forêt et l'enfant, il y a quelque chose qui m'engueule
sauf dans le plaisir et la jouissance, il y a uelque chose qui m'engueule
mais comme la même chose qui m'appelle

toute la vie, aller vers le grand piment
et se cramer la gueule,
repartir seul,

dix secondes, je me recentre, et puis ce quelque chose qui m'engueule
une soirée douce et un soleil couchant, et vlan
quelque chose qui m'engueule
de ne pas goûter encore plus fort

toute la mort
vient se foutre de ma gueule
voudrait que je ri, aura tout pris
allez, hop, c'est reparti, je vais rire de ce truc qui m'engueule
c'est mon ami, mon idée du sublime, ma compagnie,
un mmmmmtruc qui m'engueule
il y a quelque chose qui m'engueule


2- Les invités

Comment osez-vous me parler ainsi
moi qui ai fait la vaisselle avec les plus grands compositeurs du monde ?
J'ai fait la vaisselle avec les Beatles, j'ai fait la vaisselle avec Mozart,
avec Mendelssohn, et Beethoven
Et tous les invités qui mangent chez moi
d'habitude je ne leur révèle pas

Tout est si nickel, et si lors d'un débat
je manque d'argument sur un thème
sur la carrière d'une actrice que j'aime
je ne le prends pas contre moi, ni elle
je reste coi quand on sait comme
et avec qui je fais la vaisselle
Et tous les invités qui mangent chez moi
croient peut-être que je l'ai faite tout seul
impossible

Et si quelqu'un ose me parler ainsi
ma modestie dût-elle en souffrir
je révèle le truc de magie
Et même sans rougir, je pourrais sortir
la vaisselle que me laisse ma famille
pour que je la lave avec Malher
ou avec New order

De musique, je n'ai pas connu d'école
mais savez-vous avec qui je fais les sols ?


3 – S'éloignent les galaxies

Rends-toi compte qu'il s'en faut de peu
pour que je me mette à t'écrire
Quand on a le courage, on peut
mais j'ai tellement peur de faire rire
Sur le jardin, l'éclaircie
comme s'éloignent les galaxies

Il en est passé, des bateaux et des canetons sous les ponts
Des rendez-vous, tant de râteaux
et tant de soulevez-jupons
Sur la ville, l'éclaircie
comme s'éloignent les galaxies

J'aime ce ciel, est-ce que tu le vois ?
Il a comme interdit ma planque
Partager le beau avec toi, parfois c'est cela qui me manque
La vois-tu, cette éclaircie,
comme s'éloignent les galaxies ?


4 – Recommencez l'avenir

Les films où la fin du monde n'est que le début
où la civilisation fait place à la tribu
me font rêver, je doit l'avouer

Recommencez l'avenir, et tout va bien se passer

Les films où la couche d'ozone part en accéléré
où l'histoire des hommes retrouve son préfixe «pré»
me font rêver, je doit l'avouer

Recommencez l'avenir, et tout va bien se passer (bis)

Les films où la fusée lancée redevient outil
où aucun financement ne sera amorti
ne font rêver, je dois l'avouer

Recommencez l'avenir, et tout va bien se passer (bis)

Les films sans foi ni l'oiseau de mauvais augure
se voient comme la destinée au milieu d'une figure.


5 – Le sublime version minimale (sans guitare, même paroles)

Au vrai

Deux compositions et une reprise très subjective, réflexions sur l'espace-temps et ses courbures, que la musique tente d'apprivoiser. 8 minutes 8 secondes.
Two compositions and a cover (Curtis Mayfield's Move on up), reflexions on the space time gravity warp. 8'08" !
TOI ET MOI C'EST ÇA
Deux corps qui s'attirent, on appelle ça "gravité"
oui mais à partir d'une récente modernité
on a commencé à parler, je t'assure
de courbure
de structure
de l'espace-temps
...toi et moi c'est ça, toi et moi c'est ça
Alors comme souvent, j'mets l'accent sur le physique
mais en vérifiant que ma théorie s'applique
pouvoir découvrir de nouvelles trajectoires
tu vas voir
c'est épatant
...toi et moi, c'est ça, toi et moi c'est ça
Ces dessins savant évitent la pesanteur
vois le mouvement d'un fervent admirateur
refait l'expérience, compare les résultats
le Nobel, je m'en balance
ma belle, quand j'danse avec toi
...toi et moi c'est ça, toi et moi c'est ça !
IL N'Y A QUE L'INSTANT PRÉSENT
Il n'y a que l'instant présent
le reste est irréel, mais tu peux bien rêver
au futur et au passé
et pourquoi pas aux elfes, aux orques et aux dragons ?
A tout un monde imaginaire, tout un bestiaire
que tes pinceaux mélangent, démons et anges
aux héros de l'histoire, aux inconnus notoires
habitants d'un trou noir, car révolus...
Il n'y a que l'instant présent (bis)
Précis dans l'imprévision
ce point sur le chemin, qui dessine et qui danse
chante aux filles et aux garçons
jette au feu, aux glaçons l'appli météo france
A hautes ou basses fréquences reviennent les dépressions
les légumes de saison, toujours mange
s'il y a fruit je lève mon verre s'il y a vendange
à tous ici présents, en chansons
Il n'y a que l'instant présent
le reste est irréel, mais tu peux bien rêver
au futur et au passé

2019

En monnaie nous serons faussaires
en amour, restons sincères
à la ville serons paysans
et sourds aux "allez-vous-en"
De la pop, prenons les faux airs
chanson en palais d'hiver
pour nous c'est encore un printemps
et d'une guerre l'apaisement.

Refrain :
Le ralentissement s'accélère
parce que c'est nécessaire
et qu'il s'avère urgent
de n'être pas suffisants.

À qui prend entrée, plat, dessert
l'addition sera sévère
le butin sera trop pesant
et la rivière en torrent
Se défaire est la grande affaire
le temps a poli les pierres
et nous passons, semelles usant
ou pieds nus dans le courant.
         (ici refrain)
N'y voyez pas morale austère
ni mots trop démolissants
faut pas mollir dans les chaumières
mais j'ai fini les croissants.
https://www.youtube.com/watch?v=uCwicgO2HUU

_-=-_bienvenu_-=-_

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