Why do I know all the lyrics…..I’ve never heard this song

This doesn’t make me wanna kilo myself but it’s a very nice sounding song 🫶

I love this song so much it is realy good

I wish we can go back in time like aaaaaaaa

Fats Jazz Band - 24 Hours a Day

You're As Pretty As A Picture

[SLOWED DOWN] Rain in my heart - Frank Sinatra

If You Love Me (Really Love Me) - Brenda Lee

The Complete Collection

You Are My Destiny

Il y a des symboles qui parlent sans dire un mot. Des objets que l’on croit accessoires, mais qui en disent long sur le corps, le pouvoir, le regard. Le **talon aiguille** et le **bas couture** font partie de cette langue secrète. Ils ne crient rien. Ils murmurent. Et dans ce murmure, ils captivent.

Le **bas** est une promesse. Il commence bas, au pied, mais déjà il suggère l’ascension. Il suit la courbe, épouse la jambe, effleure le genou, se tend sur la cuisse. Il est tension contenue, soie maîtrisée. Parfois satiné, parfois voilé, il cache autant qu’il révèle. Il ne s’exhibe pas : il se devine. Une jarretière qu’on aperçoit à peine, une couture qui trace une ligne droite sur un monde de courbes… Tout est dans le détail, le presque-rien. Le bas, c’est l’élégance qui se glisse, le raffinement qui frôle la peau sans l’emprisonner.

Et puis il y a le **talon aiguille**. Élancé, précis, parfois vertigineux. Il transforme le pas. Il donne à la marche un tempo nouveau, plus lent, plus sûr, plus dangereux aussi. Il allonge, il cambre, il affirme. Il élève la silhouette, mais surtout l’attitude. Il peut faire chanceler… ou dominer. Car le talon n’est pas qu’un outil de séduction, il est une forme de pouvoir. Il fait du sol une scène. Il impose l’écoute par le simple claquement sur le marbre ou le parquet. Il n’a pas besoin de hauteur : il a l’effet.

Mais ce qui trouble, ce n’est pas le bas seul, ni le talon seul. C’est leur **combinaison**, leur **dialogue silencieux**. Le bas suit la ligne du corps, le talon la redessine. L’un caresse, l’autre impose. L’un susurre, l’autre ponctue. Ensemble, ils créent une chorégraphie discrète où le vêtement devient langage. Ils ne se contentent pas d’habiller : ils racontent.

Il ne s’agit pas ici d’objets fétiches au sens réducteur. Il s’agit de signes. Des signes que l’on porte pour soi, ou que l’on offre au regard du monde. Des codes qu’on détourne, qu’on assume, qu’on sublime. Le talon et le bas ne sont pas réservés à la parade : ils sont aussi le territoire d’une identité, d’une affirmation, d’un jeu peut-être — mais d’un jeu libre, choisi.

Ce qui fascine, c’est cette **tension** : entre fragilité et assurance, entre suggestion et contrôle. Le talon peut être inconfortable, mais il est souverain. Le bas peut filer, mais il laisse un souvenir. Ils sont comme un mot bien placé dans une phrase : pas indispensables, mais inoubliables.

Certains les réduisent à des clichés. Ils n’ont pas écouté leur langage. Car le bas et le talon ne crient jamais. Ils effleurent. Et dans ce frôlement, il y a parfois **plus de puissance que dans le cri**.

Gloomy Sunday

Billie Holiday

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allie

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