Qu’est-ce que la musique qu’on aime dit de nous ? Quel héritage porte-t-elle ? Dans le premier épisode de cette série, Nicolas Lafitte rencontre un groupe d'apprentis techniciens en électroménager du Centre de Formation d’Apprentis Ducretet. Avec la violoniste Anne-Sophie Courderot, ils tentent, grâce la musique et aux percussions, de se connecter les uns aux autres et de faire groupe. À travers le funk, le rap ou la musique bretonne, ils se racontent : Sami explique que sa vie a changé ces derniers jours avec l’arrivée de son enfant, Maurice aussi parle de paternité, mais du sien, de père… Car la musique fait ressortir les histoires, qu’elles soient intimes et personnelles, ou chantées à pleine voix sur une scène d’Opéra.

Les entretiens ont été enregistrés dans le cadre du programme OpérApprentis de l'Académie de l'Opéra de Paris.

CRÉDITS

Ça résonne en nous est un podcast de Nicolas Lafitte, réalisé par Samuel Hirsch, co-produit par Binge Audio et l’Opéra de Paris. Musique originale : La Chica. Identité graphique : Upian. Équipe Binge Audio : Production et édition : Albane Fily. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Communication : Lise Niederkorn et Jeanne Longhini. // Équipe Académie de l’Opéra de Paris : Coordination : Laura Nidh, Wéllé Koné, Erwan Allainmat et Agnès de Jacquelot. Direction : Myriam Mazouzi.

En quête de sa pulsation intérieure (1/6)

Cet épisode a été enregistré en public dans le cadre du festival We Love Green. 

Face à l'ampleur de la tâche à accomplir pour empêcher la catastrophe climatique, on peut se sentir impuissant·e et être tenté de se dire foutu·es pour foutu·es, autant regarder ailleurs ! Mais ce sentiment d'impuissance est-il réel ? Comment sortir de cet état d’anxiété qui nous paralyse ? Est-ce que cela doit passer par la colère ? Par l’engagement ? Qu’est-ce qui fait qu’on s’engage ? Comment convaincre les autres ? Et comment dissocier la lutte écologique d’une approche moralisatrice ?

Judith Duportail reçoit Léna Lazare, activiste écologiste, Gala Kabbaj, co-fondatrice du collectif de recherche Quantité critique et Anaïs Tilquin, ex-chercheuse en écologie et organisatrice de campagne de résistance civile.

Ressources citées : 
- L’ouvrage collectif Greenwashing. Manuel pour dépolluer le débat public, dirigé par Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières (éd. du Seuil, 2022)

CRÉDITS : On peut plus rien dire est un podcast de Binge Audio animé par Judith Duportail. Prise de son : Thomas Chalvidal. Réalisation : Quentin Bresson. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : Josselin Bordat (musique) et Bonnie Banane (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

Climat : foutu·es pour foutu·es, autant en profiter ?

Cet épisode a été enregistré en public au Point Éphémère. 

Se mettre en couple quand on est une femme hétéro ressemble sacrément à une arnaque : charges mentales et sexuelles, surcroît de tâche ménagère et injonctions plus ou moins inconsciente à faire passer ses rêves et sa carrière au second plan. Pourquoi alors s’acharner ? Faut-il renoncer ? Mais une vie sans bisous dans le cou, ni papillons dans le ventre vaut-elle la peine d’être vécue ? À moins qu’il soit possible de récréer les papillons… ailleurs, autrement ?

Judith Duportail reçoit Juliet Drouar, auteur de "Sortir de l'hétérosexualité" (Binge Audio Éditions, 2021), Emmanuelle Richard autrice du livre à paraitre "Hommes" aux éditions de L’Olivier et France Ortelli, journaliste et autrice de "Nos coeurs sauvages" (éd. Arkhê, 2020).

CRÉDITS : On peut plus rien dire est un podcast de Binge Audio animé par Judith Duportail. Réalisation : Elisa Grenet. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : Josselin Bordat (musique) et Bonnie Banane (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

Faut-il sauver l'hétérosexualité ?

20 ans d’hypocondrie maladive qui lui a pourri la vie. Christophe allait voir un médecin quatre fois par semaine et faisait des scanners plusieurs fois par mois : “Le cancer, j’ai eu, le sida, j’ai connu. Parkinson m’a fait trembler, la mucoviscidose m’a étouffé, Alzheimer m’a vidé et la méningite m’a foudroyé. Je deviens fou (...).” Avec beaucoup de recul et d’humour, il imagine la vie des hypocondriaques en temps de Covid.

Christophe Ruaults est l'auteur de l'ouvrage « Confession d'un hypocondriaque » (éd. Michalon, 2013).

CRÉDITS
Après la pluie est un podcast de Binge Audio. Cet entretien a été mené, enregistré et monté par Olivia Müller. Musique originale : Artuan de Lierrée. Réalisation : Quentin Bresson. Production et édition : Naomi Titti. Marketing : Jeanne Longhini. Communication : Lise Niederkorn. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

J'ai cru avoir toutes les maladies possibles

À 21 ans, Lucas a commencé à entendre des voix. Quelques années plus tard, on lui diagnostiquait une schizophrénie. Sujet à des hospitalisations psychiatriques à répétition, il a mis du temps à comprendre qu’il pouvait aller mieux. Aujourd’hui devenu pair-aidant pour aider celles et ceux qui traversent des épreuves similaires, il déroule le chemin qu’il a parcouru pour apprendre à vivre avec les voix qui l’habitent. 

CRÉDITS
Après la pluie est un podcast de Binge Audio. Cet entretien a été mené, enregistré et monté par Adélie Pojzman-Pontay. Musique originale : Artuan de Lierrée. Réalisation : Paul Bertiaux. Production et édition : Naomi Titti. Marketing : Jeanne Longhini. Communication : Lise Niederkorn & Justine Taverne. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

Les voix dans ma tête meublaient mon vide

Otra Vez Otra Vez Otra Vez
 Otra Vez Te Veo
Con Mis Ojos Serado
Acostado  Alado De Nadie

Y Ya Vez Ya Vez Ya Vez Ya Vez
Ya Vez
Que Estoy Destruido
Por Tus Mentiras

(Tus Mentiras)

Y Porque Te Fuiste 
De Mi 
Otra Vez

Y Porque Te Fuiste 
De Mi
 Otra Vez

(Mentiras)
Mentiras

Otra Vez Otra Vez Otra Vez
 Otra Vez Te Veo
Con Mis Ojos Serado
Acostado  Alado De Nadie

Y Ya Vez Ya Vez Ya Vez Ya Vez
Ya Vez
Que Estoy Destruido
Por Tus Mentiras

Otra Vez

Abyss feat. L' uzure

mono.tonik - Telemax

Une pièce sonore de Muriel Combes

La présente pièce vocale a été écrite, de manière solitaire, pendant l’année 2005. À l’origine de ce texte, il y avait un désir de partager des questions et quelques débuts de réponses quant à ce qu’il pourrait en être de l’amour, et aussi du communisme. Il y avait aussi une fatigue d’un certain type d’écriture, que l’on pourrait dire universitaire, et un désir de donner à entendre certaines choses écrites, endormies dans des livres, comme si des amis nous parlaient au creux de l’oreille ou du cœur.
Son enregistrement s’est déroulé à la fin du mois d’avril 2006, à Rennes, dans la pièce commune d’une maison donnant sur un jardin, et devenue pendant deux semaines salon de lecture et studio radio.
La pièce, gravée sur deux CD audio, a circulé de manière confidentielle. Six ans après, la voici mise à disposition dans sa version initiale.

Il y a des choses dont on ne sait plus comment parler – dont on a trop parlé ? Peut-être, peu importe, on ne sait plus par où les attraper.
Par exemple, l’amour. Ça disparaît. Ça disparaît, et on ne sait plus ce que c’est. Alors, on se tait. On ne sait même pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle que ça disparaisse. Comment savoir. Il faudrait savoir. Savoir dans quoi ça disparaît.
On a pensé, au temps des utopies, que l’amour disparaissait dans le mariage, et qu’il fallait le libérer – en faisant la révolution sexuelle. Libérer l’amour institué dans le mariage, se libérer en même temps du mensonge bourgeois de l’adultère, et faire advenir à la place quelque chose comme une camaraderie érotique. Et puis, l’amour a continué de disparaître, dans le mariage, dans le couple, dans la liberté sexuelle.
Pour donner une idée de ce que c’était qu’être guéri, à l’usage des praticiens de cette thérapie des âmes dont il se voulait l’inventeur, Freud avait proposé : être capable de travailler et d’aimer.
Oui, oui, ça sonne comme un cantique de rééducation des masses – la grande aliénation laborieuse qui tient par le petit bonheur domestique ; la paix des ménages, la paix des cimetières.
La vraie vie fuit la peine salariée et le mirage du bonheur conjugal. D’accord.
D’accord ; et après ?

Muriel Combes

À cœurs vaillants (on dirait l’aurore)

Monolithe

Hipnotikus Hab [2010]

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En quête de sa pulsation intérieure (1/6)

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