Collaboration Cab / C Devienne

Cab  la Totale (hors collaboration)

Collaboration Cab/S Chérèze

Collaboration Cab/ Michele Ansani

les papillons

Les  papillons sont pas si cons

donneur de leçon

Si Tu Savais

Mino

Je Suis Un Gentil

Chanson sur la terre qu'a une petite maladie de peau...

Atterrée

le masque

comment ça se fait

J'ai pas gravi l'Everest

Hommage au Conseil National de la Résistance à qui nous devons la sécurité sociale, la médecine du travail, les comités d'entreprises et bien d'autres avancées sociales... Réforme misent en place par le ministre du travail communiste  Ambroise Croizat en 1946 sous le gouvernement De Gaulle avec la fédération CGT.

Ceux qui ont préféré Voltaire

La Rivière Écarlate

Parole et voix Cab sur une musique et des arrangements de Christian Devienne

Nos bleus d’travail sont des Smalto
Les dollars sont notre E P O
On en a plus que les narcos
En bourse à Berlin à Rio
Dès qu’on voit un service public
On le fait sauter au plastic
C’est plus fort que nous c’est un tic
Dès qu’y a moyen de s’ faire du fric
Tout d’suite on vire à l’hystérique
On s’en fout si c’est pas éthique
C’est nous les types de Chicago
Les copains de Milton, les Néos

On tient toutes les institutions
Partout on a placé nos pions
J’dis ça pour vous, jouez pas au con
On est bien pire que les scorpions
Pas la peine de vous la péter
Avec la solidarité
La vérité universelle
C’est la sélection naturelle
Les autres vous vous en foutez
Chacun pour moi et tous armés
C’est nous les types de Chicago
Les copains de Milton, les Néos.

Y’a qu’un moteur dans la cité
C’est celui de posséder du blé
Au fond de vous vous le savez
C’est l’meilleur moyen d’ s’imposer
Le seul truc qui vous fait bander
C’est le bonheur de consommer
Quitte à bosser à en crever
C’est comme ça qu’on va continuer
Nous à se gaver vous à rêver
Qu’vous maitrisez votre destinée
C’est nous les types de Chicago
Les copains de Milton, les Néos.

Les Copains De Milton (musique de Christian Devienne)

Sur une musique de Christian Devienne (merci à lui) 
Merci à Mart production pour l'image. 

Paroles en français à la fin.

You said that catching the sky
It was the only way perhaps
To remove the Tower of Babel
Who ravaged your brain
What are you waiting for now in your bed
Stuck in your paradise
Is this what you wanted?
For eternity, forget

Do you remember the cliff
Where we climbed behind our house
When you had my back
When you were still standing
Is your too much intelligence
Who led you into this silence
Or because you don't understand anything anymore
To this world that you let go of my hand

I was so proud of you my brother
My friend, in front of everyone
When you were the salt of the Earth
Who without you is no longer really round
You don't even know what my name is anymore
Even when you call me for help
You're in trouble in your hopscotch
That's not how you'll catch the sky

I see your features, your body posed
On white sheets right next to
Are you sleeping what did you dream
Who keeps you from waking up
Eyes gone far from home
Where now do you hit your shots?
You've damaged yourself so many times
What is still left of you

You said the world is crazy
That we must fight and never give up
That life is not a gift
Unless we make the world more beautiful
Explain to me because I don't understand
That you preferred our joys
To our embraces our quarrels
An artificial paradise

Why did you give up
You were the guy who could do anything
Even if it's your choice, you don't have the right
To go away where we don't come from
Do it for me open your eyes
Do what you do best
Let life return to you
Like when you loved it





Tu disais qu’attraper le ciel
C’était la seule manière peut-être
D’éloigner la Tour de Babel
Qui te ravageait la cervelle
Qu’attends-tu maint’nant dans ton lit
Englué dans ton paradis
Est-ce que c’est ça c’que tu voulais
Pour l’éternité, oublier

Te souviens-tu de la falaise
Où nous grimpions derrière chez nous
Quand tu assurais mes arrières
Quand tu étais encore debout
Est-ce ton trop d’intelligence
Qui t’a conduit dans ce silence
Ou parce que t’y comprends plus rien
A c’monde que t’as lâché ma main

J’étais si fier de toi mon frère
Mon ami, devant tout le monde
Quand t’étais le sel de la Terre
Qui sans toi n’est plus vraiment ronde
Tu sais même plus comment j’m’appelle
Même lorsque tu m’appelles à l’aide
T’es mal barré dans ta marelle
C’est pas comme ça qu’t’attrap’ras l’ciel

Je vois tes traits ton corps posés
Sur des draps blancs juste à côté
Est-ce que tu dors qu’as-tu rêvé
Qui t’empêche de te réveiller
Les yeux partis loin de chez nous
Où maintenant rends-tu tes coups
Tu t’es abîmé tant de fois
Que reste-t-il encore de toi

Tu disais qu’le Monde est taré
Qu’il faut se battre ne rien lâcher
Que la vie n’est pas un cadeau
Sauf si on rend le Monde plus beau
Explique-moi parce que j’comprends pas
Que t’aies préféré à nos joies
A nos embrassades nos querelles
Un paradis artificiel

Pourquoi as-tu lâché l’affaire
T’étais l’gars qui pouvait tout faire
Même si c’est ton choix, t’as pas le droit
De t’en aller d’où on r’vient pas
Fais le pour moi ouvre les yeux
Fais ce que tu sais faire de mieux
Laisse la vie revenir en toi
Comme au temps où tu aimais ça

Output Paradis (musique de Christian Devienne)

Output Paradis (live)

Le Héron et l'Ecureuil (sur une musique de Christian Devienne)

Est-ce que c’est sûr que c’était mieux avant ?

C'était Mieux Avant

Bruno Cadillon (Cab) est l'auteur et l'interprète de cette chanson, Christian Devienne en a fait la musique.

Sur une chaise dans l’entrée
Ton costume préféré
Une chemise enveloppée
Une cravate des souliers
Dans la salle à manger
Une pile de dossiers
Notaire banque et papiers
T’as tout bien préparé

J’ouvre grand les poumons
Essayant d’imprimer
L’odeur du tabac froid
Et du café mêlés
Je n’veux pas oublier
Je te ressemble tant tu sais

Des photos alignées
D’une famille soudée
Sur un bateau l’été
Trônent sur la télé
La cafetière italienne
Déposée sur la table
J’allume la gazinière
Comme on rallume la flamme

Sur ma tempe
Une tache brune
Comme celle
Que tu grattais le soir
Quand tu étais inquiet
Je te ressemble tant tu sais

Tu parlais souvent d’moi
Quand je n’étais pas là
C’est c’qu’on me disait parfois
Des trucs gentils je crois
On s’appelait quelques fois
Mais on n’se disait rien
Ça durait pas longtemps
Mais ça faisait du bien

J’me disais qu’on a le temps
De ne pas se comprendre
De ne pas se parler
De ne pas s’écouter
Et puis de faire semblant
Je te ressemble tant, tu sais

Je Te Ressemble Tant (avec Christian Devienne)

Sur une musique de Christian Devienne

paroles de Cab

C’est le bal des pompiers du 14 juillet

Gérard à la buvette distribue des cannettes

Elles sont pas toutes payées, c’est ça cinquième tournée

C’est pas sûr d’toute façon qu’il sache encore compter

Mamie voudrait danser papy préfère parler

Du maire qu’est pas de son bord qu’est vraiment nul à chier

Prés du bar accoudé Henri la regarde danser

Ça fait maintenant deux heures qu’il aurait dû s’lancer

 

 

Les gamins débarrassent les verres en les vidant

Le grand louis les engueule mais s’lève pas pour autant

Ça picole ça pogote, ça se vanne  ça rigole

Y’en a même qui arrose leur merguez à la gnole

Yen a d’autres qui voudraient bien du rock ou de la techno

Mamy veut un tango, et papy un paso

Sur la piste y’a Marie qu’attend toujours Henri

Elle lui laisse cinq minutes après tant pis pour lui

 

Ça fait maintenant deux mois qu’il l’a repérée en ville

Elle traine au Capitol avec une bande de fille

Dans l’groupe y’a sa cousine qu’a bien parlé de lui

lui taillant un costard un peu trop grand pour lui

Tout est organisé planifié tout est dit

C’est ce soir ou jamais c’est ainsi c’est écrit

Refile moi un Ricard, crie Henri à Gérard

Mais t’en es à combien, j’sais pas c’soir j’ai rencard

Le Bal Des Pompiers ( sur une musique de Christian Devienne)

Le Jardin Immobile ( sur une musique de Christian Devienne)

Comment fais-tu ça est un hommage à Pierre Bonnard, peintre français du groupe des Nabis, un mouvement post-impressionniste. 
Sur une musique de Michele ANSANI.
Merci beaucoup Michele pour ta musique.
LYRICS

Commet fais-tu, ça, Pierre
Donner tant de vie
Commet fais-tu, ça, dis

Derrière ta fenêtre
Il y a
Tant de couleurs claires
Tant de joies
Comment fais-tu ça, dis
Comment fais tu ça

Tous ces paysages
Que tu voies
Ces chaises bancales
Cette simple table
Brune et sable

Toute cette douceur
cette chaleur
cela nous traverse
Nous transperce

Rester là peut-être
Que le temps s’arrête
Derrière ta fenêtre

Commet fais-tu ça pierre
D’un trait de lumière
Donner tant de vie
Commet fais-tu, ça, Pierre
Pour donner l’envie
Commet fais-tu, ça, dis

Commet peux-tu Pierre
D’un trait de lumière
Donner tant de vie

-----

How do you do that, Pierre
giving so much life
how do you do it, say

Behind your window
There are
So many bright colours
So much joy
How do you do it, say
How do you do it

All these landscapes
That you see
These wobbly chairs
This simple table
Brown and sandy

All that tenderness
all that warmth
it goes through us
it pierces us

Stop there
maybe time may stand
behind that window

How do you do it, Pierre
To give the desire
How do you do it, say ...

How can you, Pierre
With a stroke of light
To give so much life

Comment Fais-tu ça. (MICHELE ANSANI/CAB)

Je Me Réveillerai (musique Bruno Cadillon, Simon Chereze, paroles Bruno Cadillon)

Sur une valse de Christian devienne, merci à lui.

Quand un matin assis
Vautré dans mon fauteuil
Je porterai le deuil
D’un avenir indécis

Lorsque je n’aurai plus
Pour remplir mes journées
Qu’une liste d’habitudes
Et quelques mots croisés

Quand j’n’aurai plus envie de rien
Maintenant
Pour toujours

Quand je ne voudrai même plus
d’une très belle histoire d’amour

Lorsque je n’saurai plus quoi dire
Que je n’ai déjà dit
Quand je n’aurai plus personne
À qui le dire

Quand je détesterai
Et la nuit et mon lit
Mes jours à essayer
De ne pas mourir d’ennui
De ne pas mourir d’ennui

Lorsque viendra ce temps
Où je serai trop vieux
Où je serai trop vieux 

Juste avant de savoir
S’il existe un Dieu

De retourner là-bas
Peut-être aurai-je peur
Seras-tu prés de moi
Y’aura-t-il des fleurs

J’y comprendrai surement
Que toutes mes questions
Seront sans fondements
J’aurai surement l’air con

Devenu une étoile
Perdu dans un trou noir
Je ne serai plus moi
J’espère,
Un jour,
Plus tard,
Plus tard.

Lorsque (sur une musique de Christian Devienne)

Barberousse

De mon pouce
Je repousse
La mousse

Dans l’eau douce
Barberousse
S’émousse

Je pars en mer
Éphémère    
Quitte ou double  
Assis par terre 
Un chien couvert
De plumes d’oie
Aboie sur un chat
Qui s’en fout bien

Il demande un verre
Qu’il boit d’un trait   
Vodka glacée 
Me regardant d’un air étonné

De mon pouce
Je repousse
La mousse 

Dans l’eau douce
Barberousse
S’émousse

Accroché là
Éphémère    
Quitte ou double  
Assis par terre 
La peau couverte
De plumes d’oie
J’aboie à la lune
Qui s’en fout bien

Lui fait une prière 
Vodka glacée 
Très épicée
C’est terminé 
Et m’endors par terre

Barberousse

Chanson sur ces amours  toxiques(voir  mortels) de certains hommes qu'on ne peut même plus appeler de l'amour. 

Merci à Christian Devienne pour la musique sur laquelle a été écrite cette chanson.

Mon amour
Je suis fou d’toi
Je n’comprends pas 

Comment on peut aimer 
Comme ça

Mon amour
Sans toi j’vis pas
C’est pareil pour toi tu crois pas

Mon amour
La chance qu’on a
De s’être tous deux trouver là


Au bon endroit 
que tu sois toi que je sois moi

Moi ce que je veux 
C’est te rendre heureuse
Qu’tu nages dans le bonheur
Tous les jours les heures
Tous les mois avec moi
Mon amour
J’entends tes pas
Danser là-bas

Ça ne se fait pas 
De m’laisser là

Mon amour
J’dis ça comme ça
T’as pas le droit d’danser sans moi

Mon amour
J’entends ton rire
Ça n’se fait pas de rire comme ça

Quand j’suis pas là
J’ai l’impression que tu ris d’moi
 
Moi ce que je veux 
C’est que tu sois heureuse
Qu’tu nages dans le bonheur
Tous les jours les heures
Tous les mois avec moi

Mon amour
J’fais ça pour toi
J’fais ça pour nous 

C’est sûr qu’un jour 
Tu comprendras

Mon amour
Tu sais comme moi
Que quand t’es pas là je n’suis plus moi 

Mon amour
C’est quoi c’couteau
Celui que t’enfonce dans ma peau

Qu’est-ce tu dis là
Qu’jai pas le droit d’t’enfermer là 

Moi c’que je voulais 
C’est qu’tu sois heureuse
Qu’tu nages dans le bonheur
Tous les jours les heures
Tous les mois avec moi avec moi

Amour À Mort (sur une musique de Christain Devienne)

Merci beaucoup à Michele Ansani pour les arrangements.
 
De mon pouce
Je repousse
La mousse

Dans l’eau douce
Barberousse
S’émousse

Je   pars  en mer
Éphémère 
Quitte ou double  
Assis       par terre 
Un chien couvert
De plumes d’oie
Aboie sur un chat
Qui s’en fout bien
Il    demande un verre
Qu’il boit d’un trait
Vodka glacée 
Me regardant 
d’un air étonné

De mon pouce
Je repousse
La mousse

Dans l’eau douce
Barberousse
S’émousse

Accroché là
Éphémère    
Quitte ou double  
Assis par terre 
La peau couverte
De plumes d’oie
J’aboie à la lune
Qui s’en fout bien
Lui fait une prière 
Vodka glacée 
Très épicée
C’est terminé 
Et m’endors par terre

Barberousse (arrangements de M Ansani)

sur une musique de Christian Devienne

Quand tu t’en es allé
En nous criant bien fort
Un jour je reviendrai
Couvert d’argent et d’or
J’aurais voulu aussi
Je m‘en souviens encore
M’en aller loin d’ici
Tout j’ter par-dessus bord

On t’donnait une semaine
Ça fait maintenant vingt ans
Certains nous disaient même
Qu’t’ étais mort d’puis longtemps
Moi j’savais qu’tu reviendrais
Avec une montre en or
Qu’c’était eux qu’étaient morts

Et te voilà maintenant
Un peu embarrassé
T’as pas d’or pas d’argent
Dans tes poches trouées
T’es revenu pour nous dire
Qu’ça sert à rien de partir
Mais t’as pas l’droit de dire ça toi
De dire qu’ailleurs c’est pire

Parce que je suis parti, moi
Dans ma tête avec toi
Ensemble on s’est battu
Contre une armée de rois
J’ai vaincu des tyrans
J’ai eu beaucoup d’enfants
Je suis mort plusieurs fois
Pour renaître chaque fois avec toi

Même si j’ai pas bougé
Qu’j’suis resté sur cette terre
Tu m’as fait voyager
Partout sur toutes les mers
Je te raconterai not’ vie
Tout l’or qu’on a enfoui
Qu’on ira rechercher
Quand tu t’seras reposé

Quand tu t'en es allé (Devienne/ Cab)

Christian Devienne est l'auteur de la musique de cette chanson. Bruno Cadillon (Cab) est l'auteur et l'interprète de cette chanson.

Accompagnée d’un guitariste
En pilotage automatique
Braqué sur une brune près du bar
Chez qui il aimerait bien, ce soir...
Elle enchaîne les standards de jazz
De pop en rock en robe turquoise
Mais autour d’elle personne n’écoute
Et tout le monde parle

Alors elle rêve
Qu’elle chante à la Cigale
Sur la grande scène en robe fatale
Où elle enchaîne son récital
Fait de toutes ses chansons chagrins
Qu’elle compose le matin
En peignoir seule dans sa chambre
Lorsque le ciel est à décembre

Un blouson en cuir genre motard
Du fond de la salle la regarde
Elle aimerait bien savoir qui c’est
Mais à peine le set terminé
L’inconnu s’est évaporé

Le guitariste l’air hagard
Enchaîne les sous-marins au bar
La jolie brune a mis les voiles
Sans un regard pour la guitare
Dans les toilettes pour dames du bar
La chanteuse ôte sa robe turquoise
Qu’faut bien gagner sa vie, qu’elle dit
Si tout le monde s’en fout, ben tant pis

Elle sort
Dans la rue espérant
Qu’un type en perfecto l’attend
Qu’il est directeur artistique
D’une grande Major fantastique
Mais dehors y’a juste une fille triste 
Une fille triste

Alors elle rêve
Qu’elle chante à la Cigale
Sur la grande scène en robe fatale
Où elle enchaîne son récital
Fait de toutes ses chansons chagrins
Qu’elle compose le matin
En peignoir seule dans sa chambre
Lorsque le ciel est à décembre




La chanteuse de bar

C'est l'histoire d'une fille qui dessine la vie qui passe...

Sur un grand carnet
Aux pages écornées
spirale

Assise sur une marche
Elle dessine la vie
Qui passent

Sa main délicate
Recueille sur ses pages
La grâce

De gens qu’elle croise
des gens abimés     
Bizarres

Sous ses doigts agiles
A l’encre de chine 
Des silhouettes fragiles 
S’animent

D’un simple coup d’œil
Elle devine des cœurs
et voit

Tout un caractère
Bonheur ou misère
Parfois

quelques solitaires
Viennent à côté d’elle
Sasseoir

Elle fait leur portrait
Qu’ils rapportent chez eux
Le soir

Sous ses doigts agiles
A l’encre de chine
Des silhouettes fragiles
S’animent

Assise sur une marche
Elle dessine la vie
en marge

Sur un grand carnet
Aux pages déformées
De rage 

Au fil de ses pages
Elle voudrait graver
L’outrage

D’une foule assassine
Qu’anges anonymes
Dépassent

Qu’à l’encre de chine 
Sous ses doigts agiles
Des silhouettes fragiles 
Revivent



Elle dessine la vie qui passe

La chanson raconte une chambre d'enfant et d'adolescent à travers les livres qui s'y trouvent. 

The song tells the story of a child's and adolescent's bedroom through the books found there.

Une petite étagère
Des manuels scolaires
Cent ans de solitude
une cheval à bascule
Les vestiges du jour
Un grand besoin d’amour
Une chambre d’enfant
Une brève histoire de temps

La maison aux esprits
Des ombres qui circulent
Les enfants de minuit
Des souvenirs qui bousculent
une boite de lego
Zazie dans le metro
Une boite de duplo
american psycho

Une machine à écrire
Pour quelques platitudes
S’imaginer le pire
Une question d’habitude
Le prince des marées
A peur de se noyer
Il préfère s’abonner
Aux rendez-vous manqués

A small shelf
School textbooks
A hundred years of solitude
a rocking horse
The remains of the day
A great need for love
A child's bedroom
A brief history of time

The house of spirits
Shadows that circulate
Midnight's Children
Memories that shake
a box of lego
Zazie in the metro
A duplo box
american psycho

A typewriter
For some platitude
Imagining the worst
A usual question
The prince of the tides
Afraid of drowning
He prefers to subscribe
Missed appointments

le prince des marées

Christian Devienne a fait la musique et les arrangements de la chanson
Cab en est l'auteur et l'interprète.

Je marchais sur une route
Qu’arrêtait pas de monter
On était pris d’un doute
On était une flopée
Est-ce qu’on faisait fausse route
A essayer de grimper
Mais personne descendait
Alors personne n’osait

C’était comme une longue file
De garçons et de filles
Des jeunes et puis des vieux
Qui regardaient marcher
Sur une file à côté,
leurs souliers
Juste à côté d’eux

Y’en a bien qu’essayaient
En marchant d’se chausser
Mais comme jamais la file
S’arrêtait d’avancer
Ils se cassaient la figure
Avançant à cloche pied
Et les autres marchaient dessus
Sans faire mine de s’arrêter

Et puis quelques gourous
Qu’essayaient d’nous fourguer
Des chaussons rechapés
En tong ou en Moon Boots
Qu’étaient pas à leur taille
On préférait se méfier

Quand certains s’arrêtaient
Parce que trop fatigués
Les souliers continuaient
Tout seuls à avancer
Certains portaient d’autres gars
En espérant qu’un jour
Se faire porter par d’autres
Un jour ça sera leur tour

Personne n’était d’accord
Sur la tête du sommet
Si certains nous disaient
Qu’on pourrait s’y reposer
D’autres étaient persuadés
Qu’y avait même pas de sommet
Que le seul intérêt
Au fond c’était d’marcher, Allez…

Je marchais sur une route

paroles

J’comprends pourquoi tu cries
C’est affreux ces lumières

Et puis tout ce grand bruit
Y’a plus cool comme réveil

On a dû faire quelque chose de beau, tu sais
Pour que tu lâches le soleil

Faut pas croire tout ce  qu’on dit
Si c’est pas l’paradis

L’paradis on s’en fout
On a mieux on a nous

On fera tout ce qu’il faudra, tu sais
J’te jure tu ne regretteras pas 
 
Et t’auras de l’amour 
Tous les jours
A mesure qu’tu grandis
Lui aussi
lui aussi
il grandit

C’est sûr qu’on va se tromper
Et t’auras mal un jour

Ça ne sera pas fait exprès
Et ça s’ra pas toujours 

Et t’apprendras  aussi que les autres
C’est pas toujours d’leurs fautes
Tu feras c’que tu pourras 
Où la vie t’emmènera

On aura peur pour toi
Mais tiens pas compte de ça.
C’est normal c’est comme ça

Tu tomberas amoureux   
Tu t’y attendras pas
  
Un beau matin pluvieux
Tu l’auras dans tes bras
Et là tu comprendras

Qu’y a rien de plus beau qu’la vie, 
Et tu sauras pourquoi
Et là tu comprendras
Qu’y a rien de plus beau qu’la vie, tu vois   
Et tu sauras pourquoi

y'a rien de meilleur

Christian Devienne a composé la musique et Cab les paroles

Au-dessus du volcan
Tout fout le camp
Tout fout le camp

Y’a pas qu’au Vatican
Qu’il y a des sièges vacants
Qu’tout fout le camp

Moi j’étais pratiquant
Peut-être un peu trop croyant
Sûr un peu trop confiant
Quand tu as foutu le camp
Tout fout le camp

C’est pas que j'm'y attendais
Parce que j’m’y attendais pas
Moi à nous j’y croyais
Toi visiblement pas

Quand on n’a pas la foi
C’est souvent qu’ça dure pas
J’peux pas dire qu’j’t’en veux pas
Penché au-dessus de l’Etna

Au-dessus du volcan
Tout fout le camp
Tout fout le camp

Y’a pas qu’au Vatican
Qu’il y a des remplaçants
Qu’tout fout le camp

Moi j’étais pratiquant
Peut-être un peu non voyant
J’croyais qu’on avait le temps
Quand tu as foutu le camp
Tout fout le camp

Maint’nant j’sais plus quoi faire
J’ai plus aucun repère
J’t’imagine en enfer
Avec moi sous les fers
Mais c’est toi Lucifer

Qu’est-ce qu’il fout ce volcan
Parait qu’il est vivant
Ça serait bien qu’il explose
Qu’j’puisse passer à autre chose



Au-dessus du volcan

Sur une musique de Christian Devienne, merci à lui. 

Ça fait déjà quelques années
Qu’ils préparaient son arrivée
Disant le tout et son contraire
Avec des mots très ordinaires
Prêts à tous les excès pour plaire

Charmant des esprits engourdis
par le malheur et par l’envie
De mensonges en raccourcis
La bête a fabriqué son nid

S’imaginant fille d’un dieu
Pas vraiment miséricordieux
Elle n’a plus à se confesser
Puisque le mal n’est plus péché
C’est tellement pratique pour rester

Lorsque sur des tombes encore fraîches
De morts qui sont encore pleurés
La bête prévoit d’édifier
Des Disneyland et des palais

N’importe où, qui que vous soyez
Même silencieux et caché
Louvoyant la tête baissée
Lorsque votre numéro est tiré
Ses sicaires sauront vous trouver
Pour vous pendre ou vous enrôler

Quand la raison meurt sous le fer
Le pire qu’on croyait révolu
Laboure des terres inconnues
Plus brûlantes et noires que l’enfer

Mais si la bête toujours renaît
Le meilleur aussi apparaît
Si d’autres monstres ont paradé
Ils ont tous fini par tomber




la bête

Al mio amato Michele:
Quando i draghi sopra il mio letto
si alzeranno
Tutto questo è nella mia testa
Tutto questo è nella mia testa

Quando dal mio zaino scapperanno
Granchi mostruosi con cuori di sabbia
Tutto questo è nella mia testa

Quando non capirò più niente di quello che mi dicono
che io non sappia
Non credo che sia tutto nella mia testa

Quando vedrò i miei cugini, i miei fratelli
Andare via per sempre per mare
Perché sono nati in altre terre
Non so cosa ci passi per la testa

Quando vedrò tutte queste limousine
Sputare su tutta questa gente inutile
Mi mancano le parole nella testa

E tutti quelli che dicono di credere in Dio
Che vogliono privatizzare il paradiso
Le cose non vanno molto bene nelle loro teste

Quando nessuno parla più la stessa lingua
È sconvolgente che le parole diventino incruente
Non possiamo più parlare a testa alta

Se preferisco arrivare ultimo
È perché non voglio calpestare
Niente e nessuno nella mia testa

Quando tutti mi prendono in giro
Perché?
A chi serve nelle loro teste?

Quando vedo tutti questi piccoli führer
Sopprimere dolcemente la furia
Dei loro seguaci con il cuore

Ecco perché mi sento meglio la notte
Con il mio orsacchiotto coperto di lividi
Non è affatto nella mia testa

Quando sento il vento tra gli alberi
Il suono dei muri che si crepano
Tutto questo è nella mia testa
Tutto questo è nella mia testa

Quando i draghi volano sopra il mio letto, finalmente
Quando volo sulla loro schiena di notte, non c'è niente
Che io desideri di più nella mia testa

A parte quando mi prendi la mano
Quando ci svegliamo nello stesso letto la mattina
Lì, non c'è altro che bellezza nella mia testa

Quand les dragons au d’ssus d’mon lit m’observent  
Tout ça c’est dans ma tête
Tout ça c’est dans ma tête 

Quand  de mon cartable s’échappent
Des monstres crabes au cœur de sable
Tout ça c’est dans ma tête

Quand  ils sont tous à se moquer de moi
Pourquoi
J’crois pas qu’ce soit que dans ma tête
 
Quand j’refuse d’aller à l’école
Parce que là-bas j’suis bête et moche
Tout ça c’est pas que dans ma tête

Quand j’comprends rien de tout c’qu’on’m’dit
qu’J’sais pas  
J’vois bien qu’c’est pas que dans ma tête

Quand papa gueule après maman
Que je la vois qui pleure en dedans
J’crois pas qu’ce soit que dans ma tête
 
Quand je pousse des cris du fond d’mon lit
J’ai peur  
De c’que j’ai dans ma tête

C’est pour ça qu’la nuit j’me sens mieux
Avec mon doudou qu’à plein de bleus
Ça c’est pas du tout dans ma tête

Quand j’entends le vent dans les arbres 
Le bruit des murs qui se lézardent
Tout ça c’est dans ma tête
Tout ça c’et dans ma tête
Mais quand je suis assis sur not banc
Celui où toujours  je t’attends
J’me sens si bien dans ma tête
  
Quand les dragons survolent not lit
Qu’on s’envole avec eux la nuit
Y’a rien de plus beau dedans ma tête

Mais lors   que tu prends dans la tienne
ma main qu’tu m’ serres si fort qu’tu m’aimes
j’sais plus où j’habite dans ma tête

Dans ma tête

Certains paradis peuvent cacher des enfers

Les Lombardis
(paroles et musique Cab)
 
C’était une zone pavillonnaire
Le long de l’allée d’un château
Entourée d’arbre centenaires
Qui couraient le long d’un ruisseau

J’ai oublié   certains prénoms
Mais je me souviens de Manon
D’Henri de Camille et Julie 
Qui formaient le clan Lombardi

On s’retrouvait sur la terrasse
Trois planches à la cime d’un arbre 
On voyait d’en haut le quartier
Julie faisait semblant d’voler

Le jours de pluie les jours d’ennuie
On se rendait tous au château 
Les Lombardi n’étaient pas riches
Mais ils possédaient un piano. 

Y’avait tant d’douceur dans ces murs
Tant de bonté  
dans ces cœur purs
Que J’ne voyais pas les brulures
Qui couvraient les meubles 
Les fractures

Le père était dans les affaires
La mère enseignait le piano
Moi j’y ai appris à danser
La valse et puis le fandango  

Là bas j’ai découvert Zola 
Camus Kessel et puis Dumas
On y parlait aussi d’amour 
Julie  souvent passait son tour

Henri racontait des histoires
De monstres qui rampaient sous les lits
Qu’il appelait mangeurs d’espoir
Qui nous terrorisait la nuit 

Un soir que l’on dormait là-bas
Julie est montée sur le toit
Elle disait vouloir s’envoler
Sans Manon elle serait tombée   
 
Y’avait tant de  douceur dans ces murs
Tant de bonté dans ses cœur purs
Que je n’ai pas vu  les griffures
Qui couvraient les meubles les morsures

Maintenant le château est rasé 
Et la famille s’est dispersée
Je sais que Camille est mariée
Qu’Henri aussi a divorcé 

J’ai su par Manon pour Julie
Les monstres dont parlait Henri 
Venaient trop souvent dans son lit
Elle s’est envolée une nuit

Y’avait tant dans douleur dans ces murs
Tant de secrets sous ces armures
Tant de violences sur des cœurs purs
Tant de folies dans cet azur



Cab

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