LA REOLE, 24 avr 2011 (AFP) - Sur le canton de La Réole (Gironde), une mobilisation citoyenne, sur laquelle se sont greffés élus et syndicats, a fait plier ce week-end pour la deuxième fois en six mois une grande surface qui voulait ouvrir le dimanche.
   Sur le parking du Leader Price pourtant fermé dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées pour célébrer ensemble leur "victoire" où "chacun a joué son rôle : bénévoles, syndicats, élus", souligne Bruno Marty, le représentant du collectif citoyen qui se veut "loin de toute revendication politique partisane".
   Tous savaient pourtant depuis la veille que le directeur avait décidé de ne pas ouvrir ce dimanche, contrairement à ce qu'il avait fait les deux week-ends précédents.
   La mobilisation contre l'ouverture des grandes surfaces le dimanche à La Réole avait commencé en octobre dernier quand une autre enseigne, Intermarché, avait ouvert ses portes le jour du repos dominical. Cent personnes, puis le double le dimanche suivant, s'étaient rassemblées devant les portes du magasin.
   De cette mobilisation à laquelle se sont associés syndicats et élus est né un accord entre les cinq grandes enseignes du canton : pas de concurrence à l'ouverture le dimanche. "Nous avions distribué 4.800 tracts sur tout le canton, rassemblés derrière le slogan +unis tout est possible+", raconte M. Marty.
   C'est pour avoir cassé l'accord le dimanche 10 avril que le directeur du Leader Price de La Réole a remobilisé le collectif des habitants du canton.
   Trois-cent-trente personnes étaient le 17 avril sur le parking de son magasin, avec dans le cortège une majorité des élus du canton mais aussi les caissières et leurs familles des autres enseignes qui "avaient compris que si celle-là ouvrait leurs enseignes allaient faire de même", a dit à l'AFP le maire de La Réole.
   "Nous n'avons rien contre les grandes surfaces mais essayons d'avoir un équilibre dans l'offre commerciale, on veut conserver le maillage des petites surfaces alimentaires qui, en plus de leur rôle commercial, ont un rôle social important", a raconté ainsi Bernard Castagnet.
   "Tous les commerces de bouche font leur valeur ajoutée le dimanche", a  ajouté le maire de Gironde-sur-Dropt, Didier Callède, commune de 1.000 habitants.
   En ouvrant ainsi le magasin s'était aussi attiré la réprobation de ses clients qui évitaient d'y aller faire leurs courses. "Il y avait ce sentiment d'agression du territoire, de quelqu'un qui ne jouait pas le jeu alors que ce sont les clients qui font vivre un magasin", a dit M. Marty pour expliquer la désaffection subite des clients pour l'enseigne.

Lareole

LA REOLE, 24 avr 2011 (AFP) - Sur le canton de La Réole (Gironde), une mobilisation citoyenne, sur laquelle se sont greffés élus et syndicats, a fait plier ce week-end pour la deuxième fois en six mois une grande surface qui voulait ouvrir le dimanche.
Sur le parking du Leader Price pourtant fermé dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées pour célébrer ensemble leur "victoire" où "chacun a joué son rôle : bénévoles, syndicats, élus", souligne Bruno Marty, le représentant du collectif citoyen qui se veut "loin de toute revendication politique partisane".
Tous savaient pourtant depuis la veille que le directeur avait décidé de ne pas ouvrir ce dimanche, contrairement à ce qu'il avait fait les deux week-ends précédents.
La mobilisation contre l'ouverture des grandes surfaces le dimanche à La Réole avait commencé en octobre dernier quand une autre enseigne, Intermarché, avait ouvert ses portes le jour du repos dominical. Cent personnes, puis le double le dimanche suivant, s'étaient rassemblées devant les portes du magasin.
De cette mobilisation à laquelle se sont associés syndicats et élus est né un accord entre les cinq grandes enseignes du canton : pas de concurrence à l'ouverture le dimanche. "Nous avions distribué 4.800 tracts sur tout le canton, rassemblés derrière le slogan +unis tout est possible+", raconte M. Marty.
C'est pour avoir cassé l'accord le dimanche 10 avril que le directeur du Leader Price de La Réole a remobilisé le collectif des habitants du canton.
Trois-cent-trente personnes étaient le 17 avril sur le parking de son magasin, avec dans le cortège une majorité des élus du canton mais aussi les caissières et leurs familles des autres enseignes qui "avaient compris que si celle-là ouvrait leurs enseignes allaient faire de même", a dit à l'AFP le maire de La Réole.
"Nous n'avons rien contre les grandes surfaces mais essayons d'avoir un équilibre dans l'offre commerciale, on veut conserver le maillage des petites surfaces alimentaires qui, en plus de leur rôle commercial, ont un rôle social important", a raconté ainsi Bernard Castagnet.
"Tous les commerces de bouche font leur valeur ajoutée le dimanche", a ajouté le maire de Gironde-sur-Dropt, Didier Callède, commune de 1.000 habitants.
En ouvrant ainsi le magasin s'était aussi attiré la réprobation de ses clients qui évitaient d'y aller faire leurs courses. "Il y avait ce sentiment d'agression du territoire, de quelqu'un qui ne jouait pas le jeu alors que ce sont les clients qui font vivre un magasin", a dit M. Marty pour expliquer la désaffection subite des clients pour l'enseigne.

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Conférence publique à La Réole pour sauver la 3° d'insertion du collège.

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