Best of Chamlow

TOOK MY CHANCE [Prod. Hxtta Beats]

On t’a chargé de peurs, d’images préfabriquées,
De silhouettes floues à traquer, désigner.
Mais l’ennemi n’est pas dans la rue, ni dans les traits,
Il est dans les récits qu’on te sert tout droit.

Viens, chère police, chère conscience armée,
Déserte les ordres quand ils brisent l’humanité.
Protège les faibles, et non les trônes,
Sois la digue contre l’autoritaire cyclone.
Regarde l’Histoire, ses peaux, ses blessures,
Regarde les peuples qu’on a jetés aux murs.
Tu n’es pas née pour frapper, ni pour haïr,
Mais pour empêcher l’oubli, et faire tenir.

Ils t’ont dit : “eux, là-bas”, “ceux-là, attention”,
Arabes, juifs, jeunes, pauvres — suspicion.
Mais ce piège est ancien, il a mille costumes,
Chaque fois qu’il revient, la République s’enrhume.
On t’a enrôlé dans un théâtre d’ombres,
Pendant qu’en haut, d’autres pillent dans les combles.
Réveille-toi, sors du script, dévisse le rôle,
La République, c’est pas une patrouille, c’est une parole.

Souviens-toi ! Vichy. Algérie.
Souviens-toi ! Silence. Rafle. Colonie.
Souviens-toi ! Luttes. 68. Répression.
Souviens-toi ! Les mêmes mots, les mêmes prisons.
Mais tu peux dire non. Tu peux dire stop.
À l’obéissance vide, au glaive qui chope
l’innocent, le rêveur, le passant qui parle
d’égalité vraie sous les étoiles.

Viens, chère police, quitte les récits tordus,
Rejoins le cercle des mains nues.
Ceux qui bâtissent au lieu de diviser,
Ceux qui refusent d’oublier, d’obtempérer.
Car protéger, ce n’est pas soumettre,
C’est refuser d’être l’ombre du maître.
Le peuple n’est pas l’adversaire, ni la foule,
Il est la voix, la cause, la houle.

Et si c’était toi, demain, le visage visé ?
Ton enfant qu’on encercle, ton nom effacé ?
Et si l’uniforme devenait cible,
Sous un pouvoir brutal, instable, risible ?
L’Histoire est un cercle, pas une ligne droite.
Chaque matraque oubliée revient en croix.
Mais toi, tu peux briser la chaîne,
Choisir le cœur, desserrer la peine.

Viens, chère police, sois le bouclier du vrai.
Protège l’arbre, l’enfant, la paix.
Refuse les ordres qui désignent des “races”,
Refuse les tyrans en costard ou en cravate.
Rejoins les veilleurs, les vivants, les clairs,
Ceux qui ne veulent plus de guerre.
Sois lumière, pas torche pour l’enfer.
Chère police — choisis l’univers.

Voici venir la Police du Futur,
Pas de peur, pas de murs,
Mais des ponts, des mots, des mains ouvertes,
Des gestes qui pansent, qui tiennent les portes ouvertes.
Formée en CNV, en mémoire, en lien,
Elle désarme les conflits dès le matin.
Elle connaît les traumas, les cycles de rage,
Elle protège l’enfant, le fragile, le sage.
Elle entre sans fracas, elle parle, elle entend,
Elle n’humilie pas, elle éclaire en avançant.
Elle ne frappe que pour sauver des vies,
Pas pour obéir à des ordres pourris.
Son arme, c’est l’écoute, sa force, la clarté,
Elle connaît la douleur, elle la sait traverser.
Elle n’est pas contre, elle est avec,
Face à l’injustice, elle se lève, elle protège.
Et parfois, oui, elle agit, elle maîtrise,
sans haine, sans mépris, sans méprise.
Elle est là quand ça chauffe, mais reste debout,
 avec nous, parmi nous.

Police du Futur

Hustle Fo The Chain by FlyingMarlin

Prod. by Home Studioz Beats [@shekhar-singh-841425466]
Mix. by Aylay [@aylayyy]

Embrouille

Prod. by Estino (@estino1)
Mix. by Aylay (@aylayyy)
Cover by caelillustrator (https://www.instagram.com/caelillustrator?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==)

Enfin

Pangée

Je te promets

Papa

Masque

Feat. ëthann (@ethann-dvr)
Prod. by Estino (@estino1)
Mix. by Aylay (@aylayyy)
Cover by caelillustrator (https://www.instagram.com/caelillustrator?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==)

Lyrics :

Je voulais suivre ses pas
Mais je comprenais pas comment faire
Je voulais juste qu'il le fasse
Au lieu de vouloir jouer le grand frère
Peut-être que c'est pas le cas
Qu'on a tout fait de la bonne manière
Mais je vois le temps qui passe
Et nos erreurs me disent le contraire

T'as jamais vraiment été mon modèle
(Non jamais)
Quand on se parlait c'était vague
L'écart qui brouillait le modem
(On se comprenait pas)
Je voulais juste brûler l'œdème
Que t'arrêtes de voir en moi
Ce gamin qui restait à la traîne
(J'en avais marre)

Mon objectif est pas si clair
Et ce moment je suis taciturne
En vrai s'aimer c'est pas si dur
(En vrai s'aimer c'est pas si dur)

Objectivement je suis passif, plaire
C'est un mot caché sous les ratures
Juste à côté du moi mâture
(Juste à côté du moi mâture)

Je comprenais pas ce que je faisais de mal
(J'étais né à la mauvaise époque)
Peut-être qu'au final c'est pas plus mal
(Pas sûr que j'aurai eu les épaules)
D'assumer ce que t'as enduré
La vie se mesure pas sur le sprint
Elle se mesure sur la durée (La durée, la durée)
Et pour le coup
Je peux pas dire que t'as pas assuré
(Non je peux pas)
Chaque jour
Je pensais à toi pour me rassurer
(J'y pense toujours)
Dans le doute
Je me disais que finir comme toi c'était une victoire
T'étais pas mon modèle
T'es devenu celui qui me rappelle qu'il reste de l'espoir

Je voulais construire mon avenir
Mais j'ai jamais rien sû bâtir
Me laisses pas me planter ça serait pire
(J'ai besoin de toi)
Et quand je vois le timonier partir
Je me demande pourquoi mon cœur chavire
Expliques moi et arrête de rire
(Tu rigoles encore sans moi)
T'as souvent été rude
Mais c'était pour me prévenir de la chute
Tant pis si je comprenais pas le but
(Je comprenais toujours pas)
Je suis pas le plus érudit
Mais au final j'ai mûri
Je peux pas regretter toutes les minutes

On a pas vécu les mêmes choses

Pourtant on veut se comprendre
Et on s’offre des fleurs
On essaie de s’aimer
On finit juste par provoquer le malheur

On a connu l'amour mais pas les mêmes doses

Mais ça t’as pas suffit donc tu fais bande à part
Mais moi mon cœur n’a pas suivi et toutes les fleurs se fanent

Je parle d'un reuf
Tu parles d'une meuf
Mais dans les deux cas
On nous a jamais vraiment laissé le temps de mettre pause

Et comme un ange qui tombe des cieux
Les recoins sombres dans ma tête
Mon espoir s’retrouve sous les essieux
J’enfume la pièce et j’quitte la terre
Encore un jour de plus au combat
L’passé en dit long
Le plafond change à chaque repas
L’mental au fond du siphon

Quelques mois en arrière et j’voulais te voir disparaître
J’m’arrête dans dix arrêts
Sous les semelles des chrysanthèmes
C’est les cris sans haines
Quand on s’était dit j’arrête
Et les vices paraissent plus doux
Sous une pluie de caresses

Des moments détestables
Des moments qu’étaient stables
Toujours la même pièce
À la fin du spectacle

Toujours la même gare
Toujours dans le même train
Toujours le même bus
Où t’apparais dans le miroir

Mon cœur n’est plus dans l’écrin
Si j’écris une lettre
Alors je la brûle en vain
J’fais mine de plus connaître ton adresse
La suite se fera sans toi
De ma tête la porte est grande ouverte
Et si tu t’en vas pas
Les regrets s’nourriront de ma tristesse

Je voulais construire mon avenir
Mais j'ai jamais rien sû bâtir
Me laisses pas me planter ça serait pire
(J'ai besoin de toi)
Et quand je vois le timonier partir
Je me demande pourquoi mon cœur chavire
Expliques moi et arrête de rire
(Tu rigoles encore sans moi)
T'as souvent été rude
Mais c'était pour me prévenir de la chute
Tant pis si je comprenais pas le but
(Je comprenais toujours pas)
Je suis pas le plus érudit
Mais au final j'ai mûri
Je peux pas regretter toutes les minutes

Embrouille

Chamlow

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