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"Little Dreamers" is a nod to those quiet moments when small dreams are born. Fleeting thoughts flutter in the stillness, and it's in these moments that subtle reflections shape our days and nights. These dreams are humble and gentle, not grandiose or loud, yet they have their own kind of power. They represent the quiet perseverance of the soul’s understated joy of creating something meaningful out of the ordinary.

To dream, even a little, is to acknowledge the potential for something more. It is an act of quiet rebellion against the rush of the everyday, a refusal to be overwhelmed by the noise. It’s a reminder that there is value in the small, the simple, and the subtle. "Little Dreamers" is an exploration of this idea, an authentic reflection of those small, persistent dreams that guide us, whatever that might mean.

@eleaal

Artwork designed by Omar Tara
Mastered by Cid Inc.

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ele & aal  - Alternate  (Original Mix)

Mat3r Dolorosa - Son Of Light / Noisy Blast - Retroaction

Dubamine ft. Blackout JA - Nicodemus (Cherenkov Riddim Remix)

08-chinese man-get up remix by leyan and tomapam

Baja Frequencia - Crisis (Instrumental Version)

Dj KIRSA ° Hội An

Sociophobe Within (80HRTZ Remix)

Texte de Lautrec
Piano et mixage de S.O.A.P.


PAROLES

Accroche-toi,
Crains pas trop les épouvantails,
L'heure est épouvantable
Mais je parie que le dire n'aide pas.
Nulle part.. 
Bien sûr qu'on va nulle part! 
Mais nulle peur, nul pleur
Ni le peura pété des parias
Pourra parer au pire
Alors pourquoi le crier ? 
Parce que j'ai oublié comment on prie et
Que j'ai jamais su briller ?
Monter tout en haut  
Pour peser au micro
Et puis donner l'exemple ?
Enfin... je vois qu'un mouvement ample enfle  
Et si tous les pamphlets 
Ne troublent pas encore  
le cœur des grands patrons
2020 à le parfum des retours de bâtons :
Les politiques ont peur c'est patent 
Ils le montrent en tapant 
Sur des manifestants
qui ne demandaient pas tant 
Génération de vieux cons
Aux discours épatants 
Mais sans vision de long terme:
Le dernier à crever éteindra en partant 
Hop terminé...
Je pense au patron de Coca putain ! 
Le mec a deux enfants
Il a peut-être de bon bobards
Et un sourire mutin 
Mais il n'a pas dû souvent 
Leur montrer l'océan si ? 
Il pense à quoi là-haut 
Posé sur son séant 
Que c'est pas sa faute à lui ? 
Qu'il fait son job seulement ? 
Que c'est les investisseurs 
Et qu'il est minuscule sur leurs dos de géants ? 
C'est carrément pratique 
James, petit enculé de ta mère 
Je suis moins vulgaire que toi
Et je baigne dans ton plastique 
Donc ouais je te tutoie
Planqué peinard là-bas, dans ta tour d'Atlanta, 
Tu penses aux gens que tu tues, toi ? 

J'avoue que je comprends pas 
Je me sens un peu perdu
Manu tu nous changes de ministres
Tu crois qu'on t'a pas vu?
Que tes priorités ne nous concernent pas 
Et que le roi est nu ?
Tu nous crois mitigés?
Bah pense un ton au dessus:
Nous on est fatigués
Et seule la silhouette 
Docile que tu feras sur le départ 
Peut vraiment nous calmer
Tu sens le vent qui tourne ? 
La violence... 
Elle remonte de partout la violence 
De Strasbourg à Fort-de-France  
Des bonnes femmes 
Des bonnes âmes 
Des fonctionnaires et des indépendants 
Des gilets jaunes 
Des bérets verts 
Des cons, des fous, des indigents 
De ceux qui ont peur
Des peaux foncées
Et de ceux qui ont peur 
De pas être assez français 
Tu vois, ça vient des gens 
Nous tous enfin 
Parce que c'est quoi être français 
Pas être parfait, ça non... 
Ni compter les générations 
Mais regarder le monde
Sous des sourcils froncés
Dire je n'accepte pas 
Qu'on se fasse baiser bêtement 
Par une poignée de puissants
Et leurs foutus laquais
Tous collectivement
Pas par communauté
Mais tous collectivement, hein ? 
Arrêtons-nous pour y penser...

Et même moi qui ne suis ni riche ni pauvre
Ni vieux ni jeune 
Ni femme ni immigré
Ni le fils de quelqu'un
Ni même un fils de pute
Moi qui n'ai rien à défendre
Ni faute à imputer
Moi qui n'ai presque eu que l'occasion d'aimer 
Je vous vomis tout pareil
Ça devrait inquiéter 
Ton putain d'appareil 
De stratèges affûtés Manu
Ça devrait ... même si on est maladroit 
Le vent tourne mon gars! 
Un jour la rue ne pardonnera plus 
Un jour les gens te pardonneront pas.
Déconne pas manu...

Lautrec - Accroche Toi (Piano : S.O.A.P.)

Le producteur Schvédranne s’associe de nouveau au poète iconique de la beat generation Jack Hirschman sur le titre Virginia Tech. Un pamphlet s’attaquant à la frénésie des armes à feu aux USA sur une musique électronique croisant poésie et messages de luttes politiques.

Après At The Lips Of A Kiss, Arme de Destruction Massive et Path, Schvédranne dévoile Virginia Tech. Un titre au nom dramatique de l’Universite qui a subi sur son campus une des fusillades les plus meurtrières de l’histoire des Etats-Unis. Sur cette thématique, Schvédranne va livrer une techno sombre et progressive imaginant le parcours de l’auteur de cet événement tragique. Jack Hirschman intervient et délivre son texte émanant de sa voix rauque et atypique. « The loner is me, the one who stopped listening, the one with the hidden fuse, with the fist of blind clench, with the hole in his heart, with the cool guns. »

Guidé par cette ambiance mystérieuse agrémentée de basses, de triturages de textures sonores et de samples de claviers issus des lives band de Schvédranne, on se retrouve capturé par cet univers électronique surprenant.

Le poète dresse alors une métaphore entre cette fusillade et les exactions orchestrées par l’armée américaine à Bagdad lors des guerres du Golfe. “and now you know what a market in old Bagdad feels like with its victims as in the wrong place at the wrong time.” Au mauvais endroit, au mauvais moment, c’est sur cette thématique que Schvédranne et Jack Hirschman vont se questionner sur ce à quoi peut ressembler une place de marché à Bagdad.

La réponse se trouve dans cette musique techno-spoken word hypnotique où les références à wikileaks, les notions historiques et l’émotion des mots, se marient à la puissance des sons, eux mêmes inspirés des scènes underground anti-militaristes et des raves berlinoises. Virginia Tech dresse le bilan lourd et meurtrier de la politique d’armes à feu et des guerres initiée par les Etats-Unis. Face à ça, le binôme invite à l’émancipation de l’humain en se rassemblant sur le dancefloor afin de se libérer de ces multiples oppressions.
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Compositeurs : Antoine Colonna et Bernard Pelmoine
Auteur : Jack Hirschman
Traducteur : Gilles Bernard Vachon
Mix : Rumble Inn Studio – Célina Frezza
Mastering : Copilco Productions – Philip Röder
Artwork : Clara Vachon

Producteur : Salamah Productions
Licence : Slab Note
Editeur : Edition: Jarring Effects Label et Zaïne Music

// Paroles extraites du recueil de poésie Je sens qu'on me balance un coup de latte dans les reins par Jack Hirschman. Édition littéraire : Maison poésie Rhône Alpes / le temps des cerises (2009)

Virginia Tech

Virginia Tech - Schvedranne

Baja Frequencia - Crisis (Instrumental Version)

Chinese Man Records

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