Interprêtes : 
Llawen Pearce (Clarinette)
Mehdi Mercier (Trp) 
Julien Moussa (Cor) 
Léonard De la gallery de la Servière (Trb) 
Akane Tominaga (Perc)
Rodolphe Lospied (Piano) 
Lila Beauchard (Vc) 
Corentin Jadé (Contrebasse)

Dirigé par Fabrice Pierre 

Salle Varèse du CNSM de Lyon, 3 quai chauveau 69009


Loup (2021) pour 8 instrumentistes

Je me sens triste d’avoir su la différence entre la vie sauvage et celle d’humain qui ne l’est pas. 
« Je le vois se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied du même arbre qui lui fournit son repas ; et voilà ses besoin satisfaits. » 
En lisant les descriptions de la vie sauvage dans Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes de Rousseau, je n’ai pas pu m’arrêter d’avoir la pitié pour la vie sauvage. 
Cette pièce raconte leur vie, qui courent, se battent, crient, dorment pour se réveiller, revient pour se blesser et mourir dans un coin. 

L’idée que j’ai favorisée dans cette pièce, c’est la rupture(silence). Paradoxalement la rupture, nous fait attendre la suite, et donne le désir d’entendre une continuité. Je lance les deux matériaux principaux de la percussion (des timbales) et du piano. En ajoutant un arrière-plan de la sonorité des cordes et des interventions des cuivres, j’élargi l’espace sonore, qui accompagne ces deux composantes principales. Ensuite les interventions des cuivres sortira au premier plan et crée un point culminent de la première partie. Pour les parties du milieu et de la fin, je me suis bien servie la notion des registres. Je fortifie l’idée de la rupture dont j’ai parlé précédemment, en menant au grave, puis à la fin une grande masse sonore montée s’imbrique vers le registre aigu.

Loup (2021) Selim Jeon, CNSM de Lyon - Extrait de la répétition

Interprêtes : 
Yubin Ahn (Clarinette)
Louis Gauvrit (Trp) 
Emilien Drouin  (Cor) 
Clément Turby (Trb) 
Pin Cheng Chiu (Perc)
Judith Vauquier (Piano) 
Julien Colombier (Vc) 
Camille Laurent (Contrebasse)

Dirigé par Fabrice Pierre

Salle Varèse du CNSM de Lyon, 3 quai chauveau 69009

Loup (2021) pour 8 instrumentistes

Je me sens triste d’avoir su la différence entre la vie sauvage et celle d’humain qui ne l’est pas. 
« Je le vois se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied du même arbre qui lui fournit son repas ; et voilà ses besoin satisfaits. » 
En lisant les descriptions de la vie sauvage dans Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes de Rousseau, je n’ai pas pu m’arrêter d’avoir la pitié pour la vie sauvage. 
Cette pièce raconte leur vie, qui courent, se battent, crient, dorment pour se réveiller, revient pour se blesser et mourir dans un coin.

L’idée que j’ai favorisée dans cette pièce, c’est la rupture(silence). Paradoxalement la rupture, nous fait attendre la suite, et donne le désir d’entendre une continuité. Je lance les deux matériaux principaux de la percussion (des timbales) et du piano. En ajoutant un arrière-plan de la sonorité des cordes et des interventions des cuivres, j’élargi l’espace sonore, qui accompagne ces deux composantes principales. Ensuite les interventions des cuivres sortira au premier plan et crée un point culminent de la première partie. Pour les parties du milieu et de la fin, je me suis bien servie la notion des registres. Je fortifie l’idée de la rupture dont j’ai parlé précédemment, en menant au grave, puis à la fin une grande masse sonore montée s’imbrique vers le registre aigu.

Loup (2021) Selim Jeon, CNSM de Lyon

Orchestre de Chambre de Paris 

SRI, Philharmonie de Paris  

Force I - Répulsion (2022) Selim Jeon

De Aristote jusqu’à la mécanique cantique, les philosophes et les physiciens n’arrêtent pas se demander d’où vient-elle ‘la force’ et de quoi. 
La force qui repose sur les ‘masses’, déforme le repère de ‘l’espace’, et permet que le temps se change par la distance de son déplacement.
elle apparaît comme la totalité déterminante de tout dans cet univers, je pensais que la force est aussi explicable dans le même contexte que la musique. Car il peut y avoir que le néant si le・a compositeur・trice ne veuillent occuper ‘de l’espace et du temps’ et ils ne lancent pas idée correspondante à ‘la force’. 

Finalement nous, nous sommes des gens qui écrivons une force qui déclenche un univers virtuel sur la papier blanc, où il y a bien une largeur (temps), et une hauteur (espace). 
En pensant et ayant été attiré par cette idée, j’ai décidé de partir sur le principe des forces physiques ou inductive(philosophique) et même d’une manière du figuralisme, pour une suite. Donc la première pièce de la suite, ‘Répulsion’ sera jouée par l’Orchestre de Chambre de Paris, et la deuxième pièce est ‘Réfraction' (déjà écrite à 2019, mais en modification), et la troisième sera écrite pour trio de l’Orchestre de chambre de la Drôme au titre de ‘Conátus / appetítus’. 
 
Dans cette pièce, je suis inspirée par la force physique qui se repousse, et se retrouve couramment au magnétisme. Elle s’engendre par la nature qui a la propriété de retourner à un état du moindre de l’électricité et de résoudre l’intension, lorsque trop d’énergie électrique s’amasse dans un même espace. Donc ‘la répulsion' n’est pas seulement une force de confrontation, ‘MAIS AUSSI UNE RESOLUTION’ en fait.  

La pièce est composée en 4 partie. La 1ère partie est évolutive. Les attaques courtes débutent la pièce comme s’il se détestent. Elle s’accélèrent de plus en plus en crescendo, et commencent à faire une prolifération par des notes échappées et fragmentées depuis ses attaques, jusqu’à ce qu’elle crée des fusées linéairees. En aboutissant à un point culminant, j’ouvre la 2ème partie qui nous ramène dans une temporalité différente. En ayant une confrontation des 2 éléments, la multiphonique du basson prend sa place de plus en plus. Cette partie se développe pour un dialogue entre les instruments à vent mais en conservant la temporalité aux cordes et la couleur de la mutiphonique du basson, puis arrive à 2e un point culminant. Lorsqu’on rencontre les impactes tremblantes, à la 3ème partie, le temps se ralentissent comme l’inversement de la 1ère partie. Le protagoniste de la dernière partie est confié à la contrebasse, et la couleurs en sourdine est privilégiée. Les vents dont la clarinette qui sort de manière inattendue interrompent les cordes. En enlevant les 4 cordes petit à petit, la contrebasse reste seul à la fin et termine la pièce.

Selim Jeon

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