Qui je suis qui je suis, 
Un être sans défaut, 
Qui m'a dit qui m'a dit, 
La-bas c'est toujours beau, 
J'reste ici, j'reste ici... j'reste ici 

Qui je suis, qui je suis, 
Pourtant pas un héros, 
Qui m'a dit qui m'a dit, 
Tu finiras là haut, 
J'reste ici, j'reste ici, 
Pourtant c'est mon lot 

Qui je suis, qui je suis, 
Parfois je suis idiot 
Qui m'a dit qui m'a dit, 
Que je suis un fléau 
J'reste ici, j'reste ici, 
Ici mais sans brio... 

J'ai vu mon reflet, derrière ce miroir là 

Qui je suis, qui je suis, 
fait de pixels ou d'os ? 
Qui m'a dit qui m'a dit, 
Qu'il y a la source et l'eau 
J'reste ici, j'reste ici, 
Ici c'est mon royaume 

Qui je suis qui je suis, 
Dans ces fonds abyssaux, 
Qui m'a dit qui m'a dit, 
et puis à quel propos, 
J'reste ici, j'reste ici, 
Ici ou je suis beau 

J'ai vu mon reflet, derrière ce miroir là.

credits

Paroles : Z 
Musique : Z + Stéphane Métin

Ctrl - Alt - Z - Derrière Ce Miroir Là

On m'a dit qu'il n'y aurait plus de saison 
On m'a dit que le plus fort avait forcément raison 
On m'a dit qu'il y avait des problèmes mais pas de solution 
Alors, ces mots ne sont pas pour nous, non, 
Ces mots ne sont pas pour nous, non 

Regarde comme c'est laid, un monde qui s'effondre, 
Lorsqu'enfin dans le fond, tout se mélange, tout se confond, 
Regarde les courir, après ces chimères 
Aveugles qu'ils sont de ne pas voir la fin de leur ère 
Regarde les tenter de sauver ce qui peut encore l'être, 
Lorsque tout est désuet, certains ne peuvent pas le reconnaître, 
Regarde les bien, et ris, 
Ce monde qui disparaît n'est pas à nous 

On m'a dit qu'il n'y aurait plus de saison 
On m'a dit que le plus fort avait forcément raison 
On m'a dit qu'il y avait des problèmes mais pas de solution 
Alors, ces mots ne sont pas pour nous, non, 
Ces mots ne sont pas pour nous, non 

On les verra fouiller parmi les décombres, 
A la recherche d'une miette d'un souvenir de leur monde 
On les verra pleurer lorsqu'ils réaliseront, 
Qu'ils couraient à leur perte sans même vouloir s'en rendre compte 
Et tu verras leurs larmes, enfin glisser sur nous, 
Nous qui pendant longtemps avons été pris pour des fous 
Un jour nous le verrons, un jour ils le sauront, 
Les fous c'était pas nous. 

Est ce que tu entends le cri de ces vipères ? 
Ce sont eux qui ont peur, 
Nous n'avons déjà plus rien à perdre 
Vois tu leurs mouvements, ils tentent toujours d'aller de l'avant, 
Mais le mur se rapproche à toute vitesse évidemment, 
Veux tu voir l'accident, comme un grand divertissement ? 
Si les murs se fissurent y aurait il des applaudissements ? 

Veux tu voir l'accident, comme un grand divertissement ? 
Si les murs se fissurent y aurait il des applaudissements ?

credits

Paroles : Z 
Musique : Z + Stéphane Métin

Ctrl - Alt - Z - Ces Mots

Tu vas pas m'croire, j'ai fait un rêve, 
Un mauvais rêve, un putain de cauchemar, 
C'était maintenant, c'était ici, 
Au même endroit et au même moment, 
On mangeait bien, suffisamment, 
On s'empoisonnait, tout en le sachant, 
On dormait bien, suffisamment, 
On s'en foutait tout en le sachant 

A la radio, sur la télé 
Les nouvelles n'étaient pas souvent bonnes, 
Dans la mer mourraient des familles, 
Des femmes des enfants et des hommes, 
On les retrouvait, au petit matin 
Sur les plages ou dans les embruns 
On dormait bien, suffisamment, 
On s'en foutait, évidemment 

On repoussait ceux qui restaient, 
On les renvoyait d'où ils venait, 
Pendant que la mer charriait leurs frères 
Pendant que leur terre sans doute brûlait 
Nous on voyait mais c'était loin, 
On s'indignait, ça c'était bien, 
On s'endormait évidemment, 
On oubliait suffisamment. 

Tu vas pas me croire ça s'arrête pas là, 
J'entendais que la planète allait mal, 
Qu'étaient en train de disparaître 
Des centaines d'espèces animales 
Qu'il devenait dangereux de respirer, 
Au moins tout autant que de manger 
On dormait bien suffisamment, 
On s'en foutait comme tout le temps 

Et nos élus nous expliquaient 
Que rien n'allait vraiment changer, 
Que le nucléaire c'était super, 
Et que l'essence ça coûtait cher, 
Que nous aussi on coûtait cher, 
D'après leurs copains actionnaires, 
Il nous endormaient suffisamment, 
On s'en foutait évidemment. 


Heureusement ici tout est bien, 
Et demain il fait beau... 

Heureusement ici tout est bien

credits
released November 23, 2018 
Paroles : Z 
Musique : Z + Stéphane Métin

Ctrl - Alt - Z - Tout Est Bien

Au delà de l'abysse, c'est le vent qui s'immisce, 
Au début de là-bas, elle attend, tend ses bras 
Les débris la saluent, paysage insalubre, 
Là où tout termine un jour, là où tout termine un jour... 

Si le temps le permet, si la pluie veut cesser, 
Si un jour il ne reste plus rien à casser, 
Si on veut se cacher, alors je t'amènerai 
Là où tout termine un jour, là où tout termine un jour... 

Lorsque nous ne serons plus que deux sans horizon, 
Alors nous quitterons ces murs, cette prison, 
Pour une fois nous prierons, et ensuite nous irons 
Là où tout termine un jour, là où tout termine un jour... 

Meet us to nowhere point, when the sun goes down. 

Au delà de l'abyme, quand la lumière s'aligne, 
Alors on pourra voir dans la lueur du soir 
Une danse macabre, des ombres qui se cabrent 
Là où tout termine toujours, là où tout termine toujours... 

Des virevoltes un peu folles, la poussière qui s'envole, 
Et nos pieds dans le sol quand plus rien ne nous isole, 
Nous resterons complices si les cieux s'assombrissent 
Là où tout termine toujours, là où tout termine toujours... 

Enfin nous serons là, le saurons pour une fois, 
Nous ne resterons pas ces deux chiens aux abois, 
La peur nous fuira, pour cette fois, 
Là où tout termine toujours, là où tout termine toujours... 

Meet us to nowhere point, when the sun goes down.
credits
released December 7, 2018 
Paroles : Z 
Musique : Z + Stéphane Métin

When The Sun Goes Down

https://youtu.be/7FbrqioUzZg

scopitone sur : youtu.be/7FbrqioUzZg
lyrics
Sont-ce les hommes qui s’affaissent et tâtonnent ? 
Est-ce leur nature ? Est-ce la faute à personne ? 
Sont-ce les hommes qui se lèvent et rayonnent ? 
Y a-t-il un salut, quelques héros en somme ? 

Puisque rêver tue, 
Puisque l’habitude est tenace lorsqu’elle est dévêtue, 
Puisque la limite est ténue, 
Puisque cette détresse nous enferme et que rien ne l’atténue, 
Puisque rien ne change assez vite, 
Puisqu’on ne sait plus danser sur le bon rythme, 
Puisque tout alentour toujours nous le rappelle, 
Puisque tout alentour toujours nous le rappelle 

On entend le bruit des guerres, 
Les nouvelles sont mauvaises 
On ne sait plus qui gère, 
On est proche du malaise 

Sont-ce les hommes qui s’affaissent et tâtonnent ? 
Est-ce leur nature ? Est-ce la faute à personne ? 
Sont-ce les hommes qui se lèvent et rayonnent ? 
Y a-t-il un salut, quelques héros en somme ? 

Les faits sont têtus, 
Tant de fois retenus, tant de fois abstenus 
Tant de fois méconnus, 
Tout nous oppresse, 
Elle est encore loin la journée de la liesse 
Si nous n’avons pas su, 
Qui d’autre l’aurait pu 
Tout le monde l’aurait voulu 
Mais ce monde est foutu, 
Fou et foutu, il faudrait tout reprendre depuis le début 

Sont-ce les hommes qui s’affaissent et tâtonnent ? 
Est-ce leur nature ? Est-ce la faute à personne ? 
Sont-ce les hommes qui se lèvent et rayonnent ? 
Y a-t-il un salut, quelques héros en somme ?
credits
released May 16, 2019 
Paroles : Z 
Musique : Z + Stéphane Métin
license
all rights reserved

Fou Et Foutu

Scopitone sur : www.youtube.com/watch?v=GARN42n7aHg
lyrics
C'est pas tant ces traces qui m'auront marqué 
C'est pas tant ces masques qui m'auront changé 
Peut-être ces marques que j'aurais tracées, 
A l'encre encore, 
Pour attendre encore 

C'est pas le temps qui passe comme les regrets, 
C'est pas le temps que je ressasse tout ce que j'n'ai pas fait 
Peut être ces signes m'aident à accepter, 
D'attendre encore, 
Allons, encore 

D'ici je vois ce que je veux, 
Tant pis, si tout m'échappe un peu 

C'est pas dans l'espace que je veux aller, 
C'est pas la parole que j'voudrais voler, 
Peut-être que j'enlace trop fort cette idée, 
D'attendre encore, 
Patience encore 

Je sais pas ce qui m'embrase ce qui peut me réchauffer, 
C'est pas ma carapace que je veux percer, 
Mais il y a ce poids qu e j'aimerais jeter, 
Comme l'ancre encore, 
Allons, encore 

D'ici je vois ce que je veux, 
Tant pis si tout m'échappe un peu.
credits
released July 12, 2019 
Paroles : Jean-Baptiste Aebischer 
Musique : Jean-Baptiste Aebischer + Stéphane Métin

Encore

Ce que je perds, je le laisserai,
Si l'on m'enferme, je trouverai la clé,
Si tout m'oppresse, je respirerai,
Ce qui me gêne, je le balaierai,

Ce que je prends, au centuple je le rendrai,
Si lourde est la peine, je m'en réjouirai,
Si parfois je tremble, je me réchaufferai
Ce qui me peine, je peux le changer

Lourd, je cours,
Sourd, toujours...

Ce qu'il me reste, je le détruirai,
Si rien ne presse, je divaguerai,
Si tout m'entête alors je m'oublierai,
Ce que je hais, je tenterai de l'aimer.

Ce que je sens, je m'en souviendrai,
Si je ne vois rien alors je le saurais,
Si parfois je doute, c'est que la route est biaisée,
Ce que je sais,
C'est ce qu'il va rester

Lourd, je cours,
Sourd, toujours...
credits
released November 13, 2019
Jean-Baptiste Aebischer / Stéphane Métin
license
all rights reserved

Vidéo sur : https://www.youtube.com/watch?v=w4nx5576ZO4

Lourd

Aujourd’hui c’est son dernier tour,
Peut-être que trop c’est trop,
Marre de ces images qui tapissent les murs,
Marre des catalogues de mode à bas prix qui remplissent ces rues,
Marre de tout, tout le temps,
Depuis bien trop longtemps,
Livré à lui-même, il ne sait plus la vie qu’il mène,
Mauvaise époque, mauvais moment,
Mais était-ce vraiment mieux avant ?
Avant qui, avant quoi ?
Avant lui, avant ça

C’est toujours la même rengaine, toujours, toujours,
Rien ne change sauf les promesses, d’un jour,
D’un jour…

D’année en année, rien n'a été pour s’arranger,
Rongé par l’impossibilité de ranger les données
Dans son esprit damné, le terrain est miné,
Comme tout ce qu’il voit aux alentours et au-delà,
Parfois d’apnée en apnée,
Il craint de finir par étouffer
Et il sait que pas un, ne le remarquerait
Un souffle qui s’éteint
Sans personne pour l’étreindre

C’est toujours la même rengaine, toujours, toujours,
Rien ne change sauf les promesses, d’un jour,
D’un jour…

Dans les rues noires de monde, souillées par les ondes,
(tout est si proche et tout est si loin)
Les affiches sur les murs promettent un meilleur futur,
(tout est facile et il le sait bien)
La course technologique pour chacun continue son chemin
(tout est futile, même leur lendemain)
Le temps qui rend sa peau flétrie comme un parchemin
(Tout est fragile et il n’y peut rien
Tout est fragile et il n’y peut rien
Tout est fragile et il n’y peut rien
Tout est fragile et il n’y peut rien)

Vidéo sur : https://www.youtube.com/watch?v=yw72QlCBPrc&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3Ye-KTWpko-zfIeAMlcyxcZPgmA2BI7735McDGUzq149MsZwOvcHh-hpM

Tout Est Si Proche

Scopitone by Antoine Pidoux dispo ici : www.youtube.com/watch?v=ftIJH4pptGA
lyrics
Cette poussière nous étouffe,
Cette chaleur nous pousse,
A rendre un dernier souffle
Avant de disparaître
Comme une trainée de poudre

Et sous l’air plombé, sens tu les incendies ?
Les indécents parleront sans doute d’incident,
Cela fait bien longtemps qu’ils n’ont plus d’interdit,
Cela fait trop longtemps qu’ils sont condescendants,
En effet, dans les faits, ils ont laissé filé,
Ils sont partis avec la caisse sans se préoccuper
De ce qui devait rester, de ce qui allait bruler,
Dans cette chaleur, dans cette fumée que les traces de leurs mensonges ont laissées

Let the rain come

Si cette chaleur s’engouffre,
Si nos enfants s’essoufflent,
Si nos corps malades toussent,
Autant réapparaitre,
Armés d’espoir et de souffre

En attendant la pluie, nous irons les trouver,
Nous monterons des échafauds, les y ferons grimper,
Sous le soleil d’été, nous les ferons payer,
Ils possèdent mille biens mais ne valent rien et on le sait,
Amenons le goudron, on a déjà le plumes,
Attrapons ces truands, pendant que le sol fume,
Nous qui ne sommes plus rien, nous qui sommes les sans dent,
Nous réveillons enfin, nous réveillons seulement,
Let the rain come

Ctrl - Alt - Z-let The Rain Come

Scopitone dispo ici : www.youtube.com/watch?v=h8u_TmrdJmk
lyrics
J'ai beau me dire qu'il faudra faire avec,
Avant que je n'y parvienne, on fêtera pâques à Noël,
Enseveli sous des promesses que je n'aurai pas tenues,
L'esprit a ses faiblesses, que le corps atténue.

Atténuer, atténuer, quel monde va-t-on laisser ?
Ils sont devenus fous, ne font même pas mine d'y penser.
Comment puis-je peser ? La question est posée
Je vois les gosses grandir mais que puis-je leur proposer ?

Quel rêve ou quelle issue ? Quand la trêve est-elle prévue ?
J'peux pas prédire l'avenir mais y a des chances que tout soit foutu
Les as-tu vu ces m'as-tu-vus s'apitoyer sur nos sorts ?
Comment veux tu contester quand y a plus personne dehors ?

Alors on compte les morts, sur tous les bords, on soigne nos corps
A chacun ses addictions pour éviter nos remords
Je suis las, toi aussi, et d'autres bien plus encore,
Il faut bien faire avec mais on file droit dans le décor.

Il faudra faire avec, nos doutes et nos échecs,
Leur poids sur nos épaules si c'est tout ce qu'il nous reste.

Tout ce qu'il nous reste

J'ai beau me dire qu'il faudra faire avec nos habitudes abjectes
Quand l'homme vacille pour un virus qui tue moins que la famille en fait,
Je suis si peu de choses mais il faut bien que je l'admette,
Je dois tout à la chance d'être né de ce coté de la planète

Abimée, essorée, on l'aura bien siphonnée,
S'il faut changer quelque chose c'est dans ce sens la que je dois creuser,
J'aimerais pouvoir soigner ce monde malade que je vais laisser,
Il faut bien faire avec mes actes manqués puisque rien ne veut changer

Il faudra faire avec, nos doutes et nos échecs,
Leur poids sur nos épaules si c'est tout ce qu'il nous reste.

Tout ce qu'il nous reste

Ctrl - Alt - Z-Il Faudra Faire Avec

[Ctrl-alt Z] est un duo formé en 2018 au coin d'un bar.
Il vient de Besançon et est formé de Z (ex : monsieur Z, Goah Sativa etc...) et de Stéphane Métin (Kalarash, Krashta Valda, ex : Aldebert, Horace Pinker...).

Sa musique se veut souvent sombre, urbaine et organique, 
et ses textes se veulent poétiques mais non dénués de sens, 
comme pour ceux de monsieur Z entre la caresse et le coups, entre le baiser et la gifle.

L'aventure commence, viens nous rejoindre, on sera près du bar.

[Ctrl-Alt-Z]

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