Maryvonne et Vincent	(Do – Si - Mim)

Marche-Lez-Ecaussines
ça sonnait dans ma tête
Comme un dernier refuge
Comme une autre planète

Un coin de nature
tranchant avec l’usine
chimique d’hydrocarbure
du côté de Feluy (deux fois)

On pouvait prendre les vélos
En moins d’une heure on était là
Un paradis pour les ados
Et pourtant, pas de Coca-Cola

J’aurais du mal à dire pourquoi
pas pour des biscuits ou des crèmes
Qu’on aimait pédaler jusque là
Je crois que là-bas tout le monde s’aime (plusieurs fois)

C’est en y passant toutes ces fois
Que j’ai compris beaucoup de choses
En plus des causes et des combats
Plus que la beauté de la prose

La simplicité d’être vrai
et l’intelligence des coeurs
Comme une mère qui devient soeur
et comme des amis qui demeurent (plein de fois)

MaryvonneVincent

La rivière   Em-C-G-D

Je te promets mon amour
J’irai à la rivière
Je ferai le détour,
Je ferai marche arrière

Il a bien plu ces derniers jours
T’as peur de la rivière
D’une crue, d’un vautour
Qui ravage la terre

Toi et moi on sait
Que ça peut déborder
Ils avaient cru jamais
Mais la crue est montée

Je te promets mon amour
Que je regarderai
Les berges, les alentours
Je les surveillerai

Je me méfierai des nuages
Qui menacent de tomber
Qui nous obligent à la nage
pour nous retrouver

Je te promets mon amour
J’irai à la rivière
Je surveillerai les alentours
Je verrai les présages

Je te promets mon amour
Je verrai les lumières
J’observerai tous les jours
La course des nuages …

Je te promets mon amour
J’irai à la rivière
Je te promets mon amour
Je ferai marche arrière
Je te promets mon amour
Je ferai le détour,
Je te promets mon amour
J’irai à la rivière


J’y suis allé, mon amour
J’étais à la rivière
J’ai regardé, mon amour
mais je n’ai rien pu faire

J’étais là quand l’orage
a détruit la barrière
Il a tout inondé
La boue est dans la cour
 
Maintenant tout est sage
ça s’est passé hier
les nuages ont glissé
est revenu le jour…

La Rivière

Ce Qu'on Nait

Le Retour De Boucles D'or~1

Les Pierres 11 - 23

Le long du canal  	 mim-ré	 (slide bottle neck open tune D :  Mi-vide ) 

Éoliennes indolentes
à la fin de l’été
canicule latente
paysage ondulé
un chemin sans moteur
quelques coups de pédales
qui allongent les heures
tout le long du canal 

La chaleur oppressante		mi – sol	(2è fr-5è fr)
pas un pet, pas de vent
dans la fournaise ambiante
lourd et lent, le mouvement

On devine l’eau chaude
odorante et épaisse
elle n’a rien d’attirant
qui stagne et qui paresse
quelques arbres asséchés
offrent une ombre bien maigre
pas de quoi s’arrêter
de quoi trouver la fraîche

Les pales régressent
le regard ébloui
la lumière nous agresse 
et la peau a rougi

Les voilà nos étés
pas tellement reposants
nous sommes assommés
en respirant doucement
le long de l’eau noirâtre
dont le niveau est bas
on ferait quelques pas … oui mais
comme un pied dans le plâtre.

Dadidou

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