Lauryn Hill - Nothing Even Matters (slowed + Reverb)

Mint Condition - You Send Me Swinging

ANNIVERSARY- TONY TONI TONÉ

Jill scott he loves me

### **L’inutile indispensable – Éloge des petits riens**

Il existe, tout autour de nous, une multitude de choses qui ne servent à rien.
Des objets qu’on n’utilise pas. Des souvenirs sans fonction. Des gestes anodins, des rituels qui n’ont pas d’efficacité mesurable.
Et pourtant… s’ils venaient à disparaître, quelque chose se casserait.
Pas notre routine. Pas notre emploi du temps.
Mais **notre humanité.**

C’est à ces "riens" que rend hommage la chanson *L’inutile indispensable*.
À ces bibelots dépareillés sur une étagère.
À cette écharpe qui gratte mais qu’on ne peut se résoudre à jeter.
À cette pierre ramassée au bord d’un chemin de vacances, précieusement posée sur une commode, comme si elle avait été bénie.
À ces objets, ces petits gestes, ces habitudes qui ne répondent à aucune logique, à aucun besoin — sauf **celui de faire du bien**.

Car ce que nous appelons inutile est parfois **le contraire du vide**.
Ce sont des témoins. Des symboles. Des souvenirs matérialisés.
Une photo floue garde une émotion.
Un mot griffonné au crayon devient un refuge.
Un mug ébréché devient un confident muet, toujours là pour accueillir nos cafés solitaires ou nos thé brûlants du dimanche.

Cette chanson est une tentative de poésie dans un monde qui va vite, qui trie, qui rationalise. Elle oppose la délicatesse au fonctionnel. Elle pose cette question :
**Et si ce qui ne servait à rien était justement ce qui servait à vivre ?**

On parle souvent d’objets fétiches, de "grigris", de manies. Mais au fond, c’est plus simple que ça. Ce sont des **points d’ancrage**, des **fragments d’histoire**, des **liens invisibles** entre ce que nous avons été et ce que nous devenons.

Et puis il y a ces gestes absurdes qu’on aime :
Saluer un chat en rentrant chez soi.
Remettre toujours le même pull pour écrire.
Écouter une chanson précise en faisant la vaisselle.
Rien de tout cela n’est productif. Mais **tout cela nous rend vivants.**

*L’inutile indispensable*, c’est aussi une manière de parler de l’amour. Car aimer, au fond, **n’est pas utile**. Ce n’est pas "rentable". Ce n’est pas logique. Et pourtant, c’est ce qui fait tout tenir.

Alors cette chanson n’est pas un manifeste contre l’efficacité. C’est un **hommage à l’attachement**, à **la douceur du dérisoire**, à **la beauté du superflu**.

Elle dit que dans une époque où tout doit justifier sa place, il est bon — essentiel, même — de se rappeler que ce qui ne sert à rien peut être ce qui **nous sauve**.


L'INUTILE INDISPENSABLE

my-kind-of-girl

Floetry- Say Yes000

Jazmine Sullivan- Let It Burn

If you a chopped and screwed head please comment.

Jamie Foxx - Infatuation

Janet Jackson - Any time, Any place (Original)

lost boyz 3 
soon 

tkbpc.com
@tkbpodcast
@themeloG  (twitter)

two
owe
five

lost boyz 1 & 2 on audiomack:
audiomack.com/artist/the-kickback

Jill scott he loves me

Damaris Williams 1