Derive Phantom – Codépendance   

Textes et chants/ texts and voices : Soma Composition musicale/ Musical Composition : Schwarz Gold Gold  
Contact : derivephantom@gmail.com   

Paroles du morceau/ Lyrics:   

Quelques parfums, les chagrins têtus de la plénitude, 
Les intentions des habitudes les ambitions titubent, 
L´érudit rend tout dérisoire, l´étude est dispensable, 
Le désirable est périssable comme illusoire sont les vertus,  
La douleur omnisciente, les liqueurs de l´oublie... 
Des sottises innocentes dans le plie d´une rêverie perdue,  
Le réel qui jalouse, talonne ceux qui perdurent, 
Les courbes andalouses au creux de vacuités futures,  

Le temps et sa présence, le plan de la démence, 
Les chants d´une véhémence, que la confusion vante,  

Résignation qui rampe, morsures de la noirceur, 
Fatalité rictus sélections d´excuses exemplaires,  
Et le plafond me hante, redouter la lueur, 
Si je tombe d´amour, le dédain me relève,  
La ville est impalpable, incruster dans la chaire, 
Automates au teint pâle, des ficelles aux viscères,  
Des atomes à la plage reniflant les vapeurs d´azote, 
De sorte qu´en rentrant à la cage ils y redécouvrent un confort,  
Le crane est ainsi fait, il absorbe l´outrance, 
Le drame de l´acier c´est de rouiller sans une offense, 
Le flanc de la jeunesse, sacrifié à la gloire, 
L´enthousiasme à plat ventre l´ennui viendra border l´histoire.  

Le temps et sa présence, le plan de la démence,  
Les chants d´une véhémence, que la confusion vante.   

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Lyrics translation:   

Some perfumes and the stubborn sorrows of plenitude, 
Intentions are habits, staggering ambitions,  
The wise makes everything paltry, study is dispensable, 
Desirable means perishable, as the virtues are illusory,  
Omniscient pain, oblivion liqueurs, 
Innocent follies in the fold of a lost dream,  
The reality is jealous, it hounds those that persist, 
Andalusian curves to the bottom of the next vacuities,  

The time and its presence, dementia plan, 
Vehement melody that confusion praises,  

Resignation ramping, bites of the gloom, 
Fatality, rictus, exemplary excuses selection,  
And the ceiling haunts me, dreading the glow, 
If I fall in love, the disdain lifts me up,  
The city is impalpable, embedded in the flesh, 
Automates with dyed pallor, strings at the viscera,  
Many atoms at the beach sniffing nitrogen vapors, 
Enough for when they return to their cage they rediscover comfort,  The skull is made that way, it absorbs exorbitance, 
The drama of the still is to rost without offenses,  
The flank of the youth, sacrificed to glory, 
Enthusiasm face down, boredom coming to verge the story,  

The time and its presence, dementia plan, 
Vehement melody that confusion praises.


Codépendance

Elitisme

Karst Argentin - 6 au 8 mars 1969 : D.Crowhurst fait une pause en Argentine pour effectuer quelques réparations; chose qu'interdit la charte du Golden Globe.

Karst Argentin - 6th To 8th March 69

Finitude - 29 Juin 1969 : Donald Crowhurst semble avoir perdu la raison, il écrit beaucoup, divague entre poésie, citations et pensées philosophiques. Il envoie une ultime transmission radio, et met fin à toute communication.

Finitude - 29th June 69

Redescente

La longueur des hivers,
Les muscles contractés,
L'insomnie sous la paupière,
L’obsession dilatée,

L’anamnèse est délatrice,
Le silence révélateur,
Se suspendre à la grande aiguille,
Basculer dans les profondeurs,

Hypnotisé, peu d'extase,
Anesthésié, Laroxyl, Dexorat,

Calmer la conscience lorsqu'elle exige des réponses,
Inventions privées de grâces,
Cracheur de feu, des dompteurs de dragons qui dansent,
L'ambition est basse,

Les embruns de la ville en mémoire à mon vide ordure,
Des pulsions anonymes qui s'effleurent,
Post-it pour histoire personnelle,
L'intimité en faillite intimidé par la sanction,

Donner du pain aux drones, 
Absorber l’automne,
Caresser la machine, 
« Sois sage assieds-toi »,

Calmer la conscience, lorsqu'elle exige des réponses,
Intentions privées de grâces,
Cracheur de feu, des dompteurs de dragons qui dansent,
L'ambition trépasse,

Tout est fuyant,
Rien n'est facile, sauf à tout fuir mais je l'jure c'est pesant,
Mendier, voler, revendre, rien d’apaisant,
Parle du passé au présent comme un cancre,

Avoir un toit, fermer une porte,
Accumuler les lésions secrètement,

Partir de peu, je ne sais plus,
De quelle vie me parles-tu?
Enfants rêveurs élevés à la tonsure, 
Partent abreuver les tranchées sur commande,

Accumuler les lésions secrètement,

Magnifier la disette, la misère dernier cri,
Les abysses en surfaces, lumière asymétrique,
L'effigie de la joie fige la physionomie,
La figure sur la croix, la croix sur la toupie,

Pas de trêve hivernale,
Pas de trêve hivernale,
Pas de trêve hivernale,
Pas de trêve hivernale,

Calmer la conscience, lorsqu'elle exige des réponses,
Intentions privées de grâces,
Cracheur de feu des dompteurs de dragons qui dansent,
L'ambition trépasse…

Redescente

Paradis

Des semblants de sanglots séduisent les sens,
Descendants d'un sang d'encre empreint de revanche,
Décider d'hésiter, douter de l'essentiel,
Aiguiser l'idée sous les risées démentes,

Dériver du pire, de ses rives affluentes,
Éviter les dires enlaidis d'influences,
Négliger les pensées déguisées d'évidences,
Ériger le silence en vérité fugace,

L'ambition qui se prélasse,
Et le vide à la demande...

Gratifier la puissance,
Ratifier l'impatience,
Habituer la raison aux raisons de l'errance,

Mépriser les risées éprises de ventes,
Délivré des mises et des prix de la sanction,
La bile l'annonce, l’abîme s'avance,
L'héritier sa rente garantit l'attente,

Des rires de saintes pour souffler les cierges,
Des sangsues qui siègent au parlement des siècles,
La fin de la fête, l'avanie défaite,
L'apathie éteinte, vanité entêtée,

Épuisé je tremble,
Recharge le tromblon,
Et mirer le ventre, le vide et son antre,
Incendier le centre...

Ðerive*ρhαnτσm

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