Against racism in France

Je voudrais t'aimer, ma liberté chérie
Comme j'aime les coins des ruelles dans la nuit
Comme j'aime les drogues qui annihilent mes peurs
Mes doutes et mes erreurs, mes déroutes et mes pleures

Oui je voudrais t'aimer, d'amour pur et limpide
D'une passion enflammée, sans une tache et sans rides
Un amour vieillissant, qui tient de la jeunesse
Le crime sans victime, du poème sans rimes

On m'a dit laisse tomber, mais je ne peux m'y résoudre
N'y a t-il dans nos yeux au fond que de la poudre
Mon ami, mais dis moi, que fais tu de nos larmes
Qui ne peuvent s'empêcher de rouler sur leurs armes

Oui je serai le mur, qui bloquera la haine
Et les psycho tortures que j'aurai à l'usure
Je serai le torrent, je ferai le déluge
Qui éteindra j'espère, le discours incendiaire 

du FN

Je voudrais t'aimer, ma liberté chérie
Comme j'aime les coins des ruelles dans la nuit
Comme j'aime les drogues qui annihilent mes peurs
Mes doutes et mes erreurs, mes déroutes et mes pleures

Oui je voudrais t'aimer, d'amour pur et limpide
D'une passion enflammée, sans une tache et sans rides
Un amour vieillissant, qui tient de la jeunesse
Le crime sans victime, du poème sans rimes

On m'a dit laisse tomber, mais je ne peux m'y résoudre
N'y a t-il dans nos yeux au fond que de la poudre
Mon ami, mais dis moi, que fais tu de nos larmes
Qui ne peuvent s'empêcher de rouler sur leurs armes

Oui je serai le mur, qui bloquera la haine
Et les psycho tortures que j'aurai à l'usure
Je serai le torrent, je ferai le déluge
Qui éteindra j'espère, le discours incendiaire 

du FN

Oui, nous serons le mur qui bloquera la haine
Et les psycho tortures que nous aurons à l'usure
Nous serons le déluge, nous serons la jeunesse
Qui éteindra à jamais le discours incendiaire
Du FN

F-Haine

Perdus, noyés, ensorcelés, mais qu’est ce qu’il nous arrive ? 
Traînant dans les rues de Châtelet ou au bord de la rive. 
La Seine nous a coulés, filé entre les doigts, 
Laissons-la nous porter bercés au fond de ses bras.

La vie défile à vive allure, les souvenirs devant nos yeux, 
Nous avons défoncé le mur, poussés dans un jeu dangereux. 
Celui de la vie, de la passion. Mais à force de courir, 
Jusqu'à l’autodestruction, nous avons cru fuir. 

Nous avons suivi notre étoile à la recherche de l’ivresse, 
Des paillettes de Pigalle au chaos de Barbès. 
Le phare de Paris nous guidait au travers de la nuit 
Et le métro nous ramenait oubliant nos folies. 

Ici je tente en vain de noyer mon désespoir 
Et de le détruire dans ce foutu trou noir 
La descente est longue et me remplit d’angoisses 

Au final nos douleurs ne sont que le temps qui passe. 







Text: Kuartna / Braindead
Music: Braindead

All Rights Reserved

Nos Douleurs -Part.1-


Fatigué de vivre / fatigué de pleurer / fatigué d’être ivre / d’inhumanité / 
fatigué du silence / fatigué de baiser / fatigué de la chance / 
d’être une race évoluée. 

Fatigué de prier / un dieu aveugle et sourd / fatigué d’espérer 
/ et d’attendre l’amour / fatigué des mensonges / qu’on entend tous les jours / 
fatigué de porter / notre passé si lourd. 

Fatigué de la guerre / où il coule trop de sang / fatigué de nos pères / 
qui se sentent si puissants / fatigué par l’Humain que l’on doit respecter / 
qui ne respecte rien / qui se permet de juger. 

Fatigué par les drogues / fatigué de rêver / avec la seringue plantée / 
dans mes veines atrophiées / fatigué de sourire / quand on est face au pire / 
fatigué des façades pour ne pas souffrir. 

Fatigué des discours / qu’on nous tient tout les jours / sur l’ordre et la morale / 
fatigué d'avoir mal / dans mon corps et ma tête / aujourd’hui jour de fête / 
fini d’être fatigué / après toutes ces années / à penser au moment / 
où j’aurai le courage / de vomir ma fatigue / je la rends, je me rends. 

Hallelujah….je m’endors paisiblement

Fatigué

Poème d'Alfred de Musset mis en musique et interprété par EXiL

Du temps que j'étais écolier, 
Je restais un soir à veiller 
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s'asseoir 
Un pauvre enfant vêtu de noir, 
Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau : 
A la lueur de mon flambeau, 
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main, 
Et resta jusqu'au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.
Comme j'allais avoir quinze ans 
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d'un arbre vint s'asseoir 
Un jeune homme vêtu de noir, 
Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ; 
Il tenait un luth d'une main, 
De l'autre un bouquet d'églantine.
Il me fit un salut d'ami, 
Et, se détournant à demi, 
Me montra du doigt la colline.

A l'âge où l'on croit à l'amour, 
J'étais seul dans ma chambre un jour, 
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s'asseoir 
Un étranger vêtu de noir, 
Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ; 
D'une main il montrait les cieux, 
Et de l'autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir, 
Mais il ne poussa qu'un soupir,
Et s'évanouit comme un rêve.
A l'âge où l'on est libertin, 
Pour boire un toast en un festin, 
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s'asseoir 
Un convive vêtu de noir, 
Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau 
Un haillon de pourpre en lambeau, 
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien, 
Et mon verre, en touchant le sien, 
Se brisa dans ma main débile.

Un an après, il était nuit ; 
J'étais à genoux près du lit 
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s'asseoir 
Un orphelin vêtu de noir, 
Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ; 
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d'épine ;
Son luth à terre était gisant, 
Sa pourpre de couleur de sang, 
Et son glaive dans sa poitrine.

Je m'en suis si bien souvenu, 
Que je l'ai toujours reconnu 
A tous les instants de ma vie.
C'est une étrange vision, 
Et cependant, ange ou démon, 
J'ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir, 
Pour renaître ou pour en finir, 
J'ai voulu m'exiler de France ;
Lorsque' impatient de marcher, 
J'ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d'une espérance ;

A Pise, au pied de l'Apennin ; 
A Cologne, en face du Rhin ; 
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ; 
A Brigues, dans les vieux chalets ; 
Au sein des Alpes désolées ; 
A Gênes, sous les citronniers ; 
A Vevey, sous les verts pommiers ; 
Au Havre, devant l'Atlantique ; 
A Venise, à l'affreux Lido, 
Où vient sur l'herbe d'un tombeau 
Mourir la pâle Adriatique ;

Partout où, sous ces vastes cieux, 
J'ai lassé mon coeur et mes yeux, 
Saignant d'une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui, 
Traînant ma fatigue après lui, 
M'a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré 
De la soif d'un monde ignoré, 
J'ai suivi l'ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu, 
J'ai revu ce que j'avais vu, 
La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins, 
J'ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j'ai, comme un mouton, 
Qui laisse sa laine au buisson, 
Senti se dénuder mon âme ;

Partout où j'ai voulu dormir, 
Partout où j'ai voulu mourir, 
Partout où j'ai touché la terre,
Sur ma route est venu s'asseoir 
Un malheureux vêtu de noir, 
Qui me ressemblait comme un frère.

La Nuit De Décembre

The Exil's remix on The Damned Chapter of The Von Deer Skulls.

Physical version is available in limited quantity. // 5€ + Shipping WorldWide (1€ - 1,50€) // Contact : thevondeerskulls@gmail.com 

Follow us on www.facebook.com/TheVonDeerSkulls 

*** 

Go see here our video-clip for the track "B*tches Of The Wood" : www.youtube.com/watch?v=zWzz-fueVbw&hd=1
credits

released 31 October 2014 

The Von Deer Skulls are : 

-Peter Von Deer Skull : Guitars / Backing Vocals / Keyboard. 
-Hektor Von Deer Skull : Bass / Screamo. 
-Freke-Freyja Von Deer Skull : Vocals / Drums / Programming. 

The Remixers are : 

-Umbre : www.facebook.com/umbreofficial 
-Exil : exil-official.e-monsite.com 
-Nequam : www.facebook.com/bevandieub 
-Peter Skull : www.peterskull.com 

*** 

Mixing and Mastering by Edgar Morella. 
Recording by Leonard V. Medina and The Von Deer Skulls. 
in the Night Lights Studio. 

Artworks by Peter Skull : www.peterskull.com

The Von Deer Skulls - The Paranoid Rooms (Remix By Exil)

Texte / Lyrics: Kuartna
Musique / Music: EXiL
© 2015 EXiL

Le soleil nous éblouit tous deux et nous nous percutons. 
A l'ombre de l'arbre réconfortant, tu m'évites, je slalome.
Le soleil m'éblouit, je me laisse porter, te percutant. 
Je fonce dans le tas, éparpillant les âmes sœurs. 

Elles s'envolent.

Les cœurs éclatent, perturbés, le sang sur mes mains.
Les larmes coulent entre mes doigts, je les referme, les capte, elles glissent. 
Les cœurs éclatent, perturbés, le sang sur mes mains.
Les larmes coulent entre mes doigts, je les referme, les capte, elles glissent. 

Je glisse sur les feuilles mortes qui jalonnent le sol dégueulasse, Glisse sur ta peau encrassée.
Je glisse sur les feuilles mortes qui jalonnent le sol dégueulasse, Glisse sur ta peau encrassée.

Les corps se frôlent, les peaux frissonnent, les poils s'hérissent.
Ma main glisse le long du miroir, enfonce mes doigts dans ses yeux.
Morceaux de verre sur le béton transpercent l'épiderme frémissant.
Ta carcasse chaude, fixe, humide a trouvé une place dans la crasse.

Mes mains ensanglantées repoussent les larmes dans mes yeux. Poussière sanguinolente sur ton cadavre, lambeaux de peau. 
Mes mains ensanglantées repoussent les larmes dans mes yeux. Poussière sanguinolente sur ton cadavre, lambeaux de peau. 
Je glisse sur tes peaux mortes qui jonchent ton corps dégueulasse, Glisse sur tes sueurs froides.
Je glisse sur tes peaux mortes qui jonchent ton corps dégueulasse, Glisse sur tes sueurs froides.

Nos corps se percutent, nos cœurs implosent, nos coups éclatent.Dans un éclat lumineux, aveuglant nos états d'âme, j'explose.
Ta tête dans le miroir, les  bouts de verre dans ta chair, je te lacère, je te lacère.
J'ai essayé de m'arrêter mais j'ai continué à glisser, t'emportant avec moi, t'emportant avec moi.
Une minute de déchéance pour détruire tes mensonges, pour te montrer la lumière définitive à travers la nuée de poussières asphyxiantes, asphyxiantes. La lumière définitive à travers la nuée de poussières asphyxiantes, asphyxiantes.


Je Glisse

Artiste français aux multiples facettes à l'image de ses inspirations qui oscillent entre Saez et Marilyn Manson pour la musique, Alfred de Musset et Bret Easton Ellis pour l'écriture.

EXiL.