🕵🏻 Flic ou Voyou : il faut choisir👀 Where the Sidewalk Ends, une plongée dans les profondeurs du film noirWhere the Sidewalk Ends (Otto Preminger, 1950) est un film noir, archi-noir qui nous plonge dans la vie d'un policier tourmenté et violent naviguant à travers un New York aussi sombre et lugubre que lui.👮🏻Un flic, fils de voyou aux méthodes de voyouAlerte Spoilers!Where the Sidewalk Ends, également connu sous le nom de Mark Dixon Detective, raconte l’histoire d’un sergent de police new-yorkais qui tue accidentellement un suspect. Il tente de faire porter le chapeau à un gangster (Gary Merrill) qu'il poursuit depuis des années. Mais son plan échoue, et un chauffeur de taxi au grand coeur finit par être le principal suspect. Celui-ci est le père de Morgan (Gene Tierney), l’épouse de l'homme que Dixon a tué. Tombé amoureux de Morgan, Mark Dixon va essayer de sauver le père de Morgan sans révéler sa propre culpabilité.☕ Un concentré de noirWhere the Sidewalk Ends est classé numéro 9 dans mon top 10 des films noir de l’âge d’or hollywoodien. C’est un film noir dans sa forme la plus pure. Il englobe presque toutes les caractéristiques du genre : on retrouve le thème de la tragédie et de la fatalité. Il y a aussi la ville : l'espace urbain est le reflet de la psyché des personnages. Dans “Where the Sidewalk ends” les trottoirs de New York sont crasseux, la foule inquiétante , ajoutant un ton gothique et oppressant au film.Un autre trait caractéristique du film noir se trouve dans l’enfermement du héros dans son obsession ou sa culpabilité, et Mark Dixon ne déroge pas à la règle.La seule exception concerne la femme fatale qui est dans le film une figure angélique jouée par Gene Tierney.⛓️L’enfermement de l’héréditéLe protagoniste, Mark Dixon, est le fils d'un criminel. Le passé de son père est une tache pour ce policier violent. Son impulsivité, peut-être hérité de son père, le mène à sa perte.Il est piégé par le sang, quoi qu'il fasse, lui le flic reste le fils d'un gangster. Pourtant, le personnage de Morgan, interprété par Gene Tierney, va tenter de détruire cette fatalité des origines.🕳️Un noir teinté de désespoirWhere the Sidewalk Ends est un film noir, profond et mélancolique qui mérite d'être (re)découvert.Un film avec des orfèvres du genre noir aux manettes et une interprétation subtile et authentique de Dana Andrews. Un film qui nous laisse avec cette question : pouvons-nous échapper à nos origines, ou sommes-nous à jamais liées à elles ? CREDITS:Extrait films:Where The Sidewalk ends, Otto Preminger, 1950
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Emotion Side Story