Tsunami //textes sur demande (celui là comme les autres tracks)
BleuRouge (Raphaël Poli et moi même) 2010

Tsunami

2009 ?
mixage, voix, mots de l'époque
avec les instru, objets-matières sous la main

Confidence

La série des Macédoines marquent pour chacune l'ambiance d'une époque de vie, ici Ghérasim Luca avec distinctes musiques... il y a 5 ans
D'autres moins fortes je trouve, existent sur Arte Audioblog

Paris . Istanbul . Shangai

Macédoine_La Manière

Lors d'une résidence à Lizières  2020
Impro textes-voix et multi instruments
Ramuntcho Matta & me

le texte:

"J’ai, peut être, encore, cette furieuse envie de balles neuves façon Roland Garros avec ces beaux joueurs et leur  loyauté indéfectible. Quel spectaculaire rebondissement d’introduire tout à coup, au match contemporain en fin de party, un nouvel essor loyale et « fair play »… Ce serait de l’ordre d’inspirer nos vives Présences corps-Désirs, corps-Sensibles… 
Mais moi, au demeurant Paris, j’ai lâché l’affaire, je n’ai plus la moindre force féconde. 
C’est l’amertume qui a gagné avec ce nouveau vécut de l’expression « gagner sa vie », soit la perdre, tellement déterminé-ant.
Cet effort plus agité qu’agissant, courre derrière 100 balles, zappe l’imaginaire, donne la parole à des moulins sans aile et creux sans  saveur existentielle. 
S’adapter c’est se confondre dans les humeurs denses des souterrains, des transports en commun où on est tous étriqués, pores et chakras, foi en l’avenir, spontanéité, élans dansés… Les peaux en béton armé arrivent et les ultimes regards éclairés se baissent, désertent, s’abstiennent, s’indiffèrent…
Le mien propre d’abord, dans le miroir vidé, s’esquive. 
Pourtant s’accrocher  à l’idée  de faire « apparaître », ma petite pièce à l’édifice, mon grain de sable tout personnel que je n’ai cessé de polir, me raccroche à la musique du monde…. Quel orgueil, quelle pisse froide dans un violon made in china. Je me dois maintenant d’éviter toute sincérité, de continuer à faire croire que je sors enfin de cette honteuse « mendicité » artistique, choisie-assistée-aimée. 
 Au fond, se croire art, se croire à minima petit grain de sable ou de folie est vain, qui plus est lorsque les rouages écrasent ce sable et devient un tout petit flocon de rien, morne et tiède qui fond à vue d’œil sous le soleil hypnotique des pollutions mentales exubérées.
 Les tentatives de (se) structurer, de s’ancrer, de se construire ainsi comme un gratte-ciel érigé à Notre Damned de la Défense construisent surtout des idoles-icones économiques absconnes… Ca me tentent oui, pour l’idée d’intégration, de participation au monde. Mais ça ne me fait pas fantasmer. Et je n’en suis qu’à l’âge des soubassements de ma building carrière. Ici, je ne puis que m’ « offrir » une place et demi de parking en colloc comme toi(t). 

 Ah cher budget, chères pattes blanches ! Prenez exemple sur les fourmis.
Ca va aller, ya toujours pire, moi cigale, je ne chante plus et compte bien sur la chirurgie éthique en cours pour rentrer dans le rang de la marche funeste… 
L’écran rétro-éclairé m’assiste, trouble mon potentiel sommeil, devient outils de merveilles qui  veille au non-grain… 
Concrètement, il se substitue pleinement au gourou, au sacré et à la peau des aimés. Il est mon garant de cette modernité, de cette « intégration » qu’est ce dépucelage en contrat indéterminé. 
Fierté ou Hurler ?
Blêmir en fait, la non-queue entre les jambes, serrer les dents, fermer sa gueule, équilibrer les chaos autour et internes, fermer toute syntonie émerveillée potentielle puisqu’à priori, l’usage de l’œil a déserté les foules... Je pêche encore par convoitise verticale, ces paires, ces créateurs  et tous ces perchoirs spacieux-ressources, ces toits jolis, confortables, ces écrins de verdures et de créativité en milieu hyper-urbain aperçus, croisés au dessus de la crèche des crucifiés de la véritable misère. J’ai beau enfin gagner ma vie, il m’en faudrait dix pour prétendre ne serait ce qu’à un prêt sur 45 ans. Ce sera pour une prochaine vie, si c’est ça le sens de tout ce bruit.
Je préfère le silence ou le chant des cigales. 
Ici, les mouettes et les klaxons. Ça ira de toute façon, conformément."

Cigaler

mash up
anniversaire de ce massacre aujourd'hui, je crois
Daniel Cohn Bendit, Nena Venatsanou, Cream, Archive, Nina Simone, Alexander Ebert, Beethoven, Uri Caine

macédoine_responsabilité intellectuelle

Avec Sieur Ramuntcho Matta
lors d'une impro en mai 21 à Lizières

une énième version de ce texte/ à reprendre niveau son
une deuxième rencontre zic/textes, ensemble 
beaucoup de joie

Dopamine version Pong (à mixer!)

Raphael Poli / Lexlegis à la musique
Fanny de Rauglaudre: texte et voix
Aka BleuRouge, un cru de 2010 ?

ShinMachine by BleuRouge

onde improvisée puis lentement un texte dit récent
ptite transe

Keep Cap Coeur 1 Note

Artiste plasticienne (textes, perf, peintures, dessins, vidéos)