Chanson composée par le chanoine Jean Vaylet (1845-1936), très répandue dans les massifs de l’Aubrac. Le site de l’Institut Occitan de l’Aveyron (occitan-aveyron.fr) ajoute que la chanson « est connue sur toute la montanha où il fait figure d'hymne national ». Ce chant s’est popularisé bien au-delà de sa région natale puisqu’il est repris par plusieurs groupes des vallées occitanes piémontaises comme Lo Dalfin ou bien L’Escabòt.

Sèm Montanhòls

Sources: bourrée en trois temps chantée par le violoniste Léon Peyrat puis Butavam (création à partir d'un butavam chanté par Daniel Loddo et de la bourrée à trois temps cévenoles intitulée "Ma mèra e ieu me languissi").

Seguida De Borreias (L’autre jorn que fasiá chalor – Ò butavam Mariana)

Chansons ironiques et critique des maîtres, chantées dans le sud-ouest à l'occasion des feux de la Saint-Jean par les valets et domestiques agricoles. Ce jour-là, les domestiques changeaient de patron. Sa mélodie est support de nombreuses chansons politiques au XIXe siècle. L'interprétation s'appuie sur la version du chanteur roergat Emile Grimal.

Bèla Sant-Joan

Chanson intitulée "Se ganhavi lo gròs lòt" écrite par Jan Farina et trouvée dans l’hebdomadaire de langue marseillaise La Sartan (1892). Création de Farigola.

La farandòla dau gròs lòt

Chanson de moissonneurs collectée dans les Cévennes, l’Aveyron et au Languedoc qui circulait au gré des migrations saisonnières. Chant de plaintes et de révoltes qui moque la cupidité des boires (gros bœuf, métaphore du patron montagnard). Inspirée de l'interprétation de Tornamai et de la version d'Yves Rouquette.

Los Segaires

Chanson écrite par le paysan, historien et écrivain Aristobul Baux (1848-1896) de Trets en 1879 en faveur de l'amnistie des Communard.es de Marseille. 
Trouvée dans Tèxtes occitans de la Comuna de Marselha de Glaudi Barsotti, Coedicion, Lis Amis de Mesclum, FeM Collectiu, 2017.

Lo Pan Maudich

Chanson composée par Marius Anglés (1841-1925), tonnelier, chanteur Marseillais, trobaire très marqué à gauche et contemporain de la Commune. Il compose plusieurs chansons, notamment politiques et d’actualité,  publiées dans un recueil intitulé « L’Enfant de la Libertat ».

Lo chin dau 4 abrieu - Le chien du 4 avril

La farigola, c'est le thym, une plante de moyenne montagne présente partout dans le Midi. Symbole de la confiance en la vie qui ne saurait être éradiquée, elle est aussi l’emblème de ralliement de celles et ceux qui, en Provence, se sont opposé.e.s à la royauté et à l’Empire. 

Farigola réalise un travail d'interprétation de collectages issus de la tradition orale et de création de chansons sociales et politiques des pays de langue d'oc. Ce répertoire témoigne de la vitalité des cultures populaires, notamment paysannes, à travers leurs chants de travail ou de migrations saisonnières et de leurs rituels festifs. Moqueries paysannes et chansons ironiques ciblent les maîtres et patrons et rendent compte de la vie politique au ras des communautés villageoises et du monde ouvrier naissant. Partage des colères et révoltes, aspiration à l'autonomie intime et politique, solidarités et célébrations festives alimentent le creuset de ces expressions populaires au rythme des saisons.

Contact : baticor.prod@gmail.com

Farigola - faʁiɡulɔ

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