Un titre de Gabriel Tur paru le 23 avril 2018 chez La Souterraine sur l’album SAINTE POP.
Il sera le titre éponyme du premier EP de Gabriel Tur.

🦋 Papillon Blanc

Si un jour tu as besoin de ma vie 
Viens et prends là 
Inscrit sur un livre, elle dit ainsi 
Viens et prends là

Page 121 lignes onze et douze 
Viens et prends là 
Sa bouche s’ouvre, elle dit, et plus rien ne bouge 
Viens et prends moi

Ah ... 
Ah ah .

Dans cet appel d'une âme pure, avec douleur 
J’entends la tristesse qui serre fort le cœur 
C’est l’amour d’une jeune fille de province 
Je la vois dans des rêves délicieux, divins.

Des fois les gens dorment debout, moi éveillé 
Comme si dans mon sommeil je la voyais. 
Un amour jeune ouvrant le monde des rêves 
Lui seul peut te rendre heureux sur terre !

Si un jour tu as besoin de ma vie 
Viens et prends là 
Inscrit sur un livre, elle me dit ainsi 
Viens et prends là

Page 121 lignes onze et douze 
Viens et prends là 
Sa bouche s’ouvre, elle dit et plus rien ne bouge 
Viens et prends moi

Ah .. 
Ah ah

Je n'ai pas encore vécu cet amour-là 
Enfin il vient. Le fuir, le raté, mais pourquoi ? 
Mais je n’ai pas, non je n’ai plus de volonté 
Mou, lâche, soumis aux vents et aux marées.

Ça peut plaire à une femme ça ? Oh prends moi ! 
Mais ne me lâche pas d’un pas, d'un iota ! 
Prends moi à la minute emmène moi loin d’ici ! 
Ni cri, ni dispute, viens fille et prends ma vie !

🌴TRIGOL♡VE 🌴
~  GABRIEL TUR : Écriture, composition , arrangements🌴Voix / Claviers / Basse
~ Jean Thevenin /JAUNE : Réalisation , arrangements🌴Boite à rythme / Percussions / Claviers.
~ Guillaume Jaoul : Mixage
~ Rémi Salvador : Mastering

all rights reserved

🌴Trigolove

Biscuit 

Ce bonhomme en pain d'épices
Me fixe sans malice
De son air débonnaire
Fruit
De mes expériences culinaires
Ratées

Ce petit homme de pâtes
A l'allure délicate
Sans le moindre commentaire
Il rit
De mes tentations pâtissières
Brisées.

Il fend mon cœur, avec dans le regard la douleur

Ne pensons plus au délice
Qui s'éloigne et qui glisse
Comme un frère sous la terre
Il git
C'est la fin d'une ère
Assez !

Oui, Arrêtons vite le carnage
C’est plus Picasso que Le Caravage
Bien trop dur pour mes molaires
Trop cuit
Je suis son créateur amer
Et blessé !

Quel déshonneur,  un phare s'éteint, sans lueur.

Ce bonhomme en pain d'épice
Par ses paroles bienfaitrices
Semble me dire mon pépère
Tempis'
Tu sais faut pas s'en faire
Aller !

Tu es un Pâtissier modèle
Mais rien en moi ne peut régaler ta belle.
Tes  larmes sont passagères
Essuie
De ton tablier tes paupières
Mouillées !


Pas de quatre heure, ni de festin
Juste une odeur !


Biscuit baby
Biscuit baby
Fais-moi un biscuit chérie'
Prouve moi que tu es plus un baby
Biscuit baby biscuit baby

Ce Bonhomme en pain d'épice
Échec cuisant contre mon vice
Aurait sauvé mon couple de misère
Ma vie
Car à présent La guerre est
Déclarée !

J'aurais voulu dire à ma belle
Je ne suis pas un glandeur professionnel
J'ai réussi à faire
Ce biscuit
Mais Cet argumentaire par en
Fumée !


C'est donc Le Dernier quart d'heure,
Rédhibitoire pour elle car je l'écœure

Je suis procrastinateur
Un petit branleur fourbe et bad lover !

🍪 Biscuit

✈ Départ

La Star 

Je voudrais parmi les étoiles
T'emporter dans un râle
Il faudrait savoir
Au fond des bars
S’embrasser au hasard

Je voudrais partir et ce soir 
T’attirer dans le noir
On pourrait comprendre 
Ce qu'il y a à prendre ou à laisser
Sur les quai de gare

Je voudrais participer
 À l'insipide bagarre
D'abord t’attiser 
Puis te déchirer
Par un sourire de renard.

Je voudrais parler à la vestale 
Qui danse en toi sous le fard
Pour lui donner congés 
Sans trop la brusquer
Qu’on puisse se planquer dans un trou noir

Notre trou noir

Faille spacio-temporelle
Tu es belle bien réelle
Un plat du soir un Colonel
Un café un dijo et une pelle

Je voudrais Paris dans l'idéal
 Que toi et moi vers les Halles
Devant la cité 
Te dénuder
Dans la cécité  de nos regards

On s'est laissé sans se fâcher
On s'est lâché ça s'est passé
Parmi les étoiles 
Parmi les étoiles 
Parmi les étoiles tu es la star

⭐️ La Star

Les Cités

Vois la liberté 
Dans la ville enfumée
Une ombre 
Égarée 
Vois la liberté 
Devenir 
Si sombre 
Et s’effacer

Y'a des beautés cachés sur les trottoirs des cités 
Y'a des petits miracles nés bien loin du pinacle.
L'ascenseur est bloqué mais faudra bien le dépanner 
Personne peut se déplacer la haut ils sont tous en congés

Socialement tout le monde ment, socialement tout le monde en prend dans les dents 
Des coups de tacle de La bac et des matraques dans des endroits indécents 
C'est une tâche de taff que depuis longtemps on bâcle
Pour ces brebis égarés loin du pinacle

Les petites frappes satrape au filet qui racle le fond de la débâcle 
Loin des yeux Loin du cœur on veux pas te voir rentre dans tes pénates 
Ta peut être un frère ou une sœur qu’on ne verra pas comme un primate 
Pas de chance dans la famille ploum ploum ce sera toi le sociopathe.

Socialement tout le monde ment, socialement tout le monde en prend dans les dents 
Des coups de tacle de La bac et des matraque dans des endroits indécents
C'est une tâche de taff que depuis longtemps on bâcle
Pour ces brebis égarés loin du pinacle

Excuse nous pour ces reste puant ces réflexes d'aristocrate 
T'aurais voulut étudier pour un jour faire le serment d'Hippocrate 
On ne t’a jamais poussé à t'inscrire au club théâtre 
Sophie t'aimait bien mes des parents quel désastre !

Ah Ah Ah

Socialement tout le monde ment, socialement tout le monde en prend dans les dents 
Des coups de tacle de La bac et des matraque dans des endroits indécents 
C'est une tâche de taff que depuis longtemps on bâcle
Pour ces brebis égarées loin du pinacle

Brutalisé ceux que l'on traque 
Réalisé trop tard ce que l'on rate 
Idéalisé ceux que l'on rattrape

🏢 Les Cités

Partez Devant

Je vais aller pointer à Pole emploi sans que cela n'affecte mon état 
Je toucherai mon allocation sans sentir la moindre soumission pour ma paye

J'irais la chercher au bout du monde dans les vallées biscornues et profondes
Il faudrait qu'on m'arrache la tête pour que j'oublie le jour de cette fête

Oh ma paye !

Aujourd'hui je suis rentier d'État demain caissier souriant non loin de là
C’est la fin de mon paquet de tabac, de ma fenêtre tout est si beau en bas
C’est le jour de ma paye

Je ne plongerais pas dans les replies immondes, dans le gras de ce monstre qui détruit la terre ronde.
Mais partez devant je ne vous rejoindrais pas j'ai plutôt rien à faire dans mon sofa

Les projets s'annulent et se ressemblent, pour rien, si peu, pas de raison de se mettre en branle.
Dans la solitude des nuits de juillet, j'aime à rêver entouré du chant des criquets.
A ma paye
Paix intérieure, paye monétaire, misanthrope autiste ou démissionnaire.
Mais personne ne me mettra dans de la tête que mon oisiveté comporte quelques dettes.

Ma paye
Ma paye

🏃‍♀ Partez Devant

Musicien autodidacte depuis son adolescence Gabriel Tur est aussi acteur et metteur en scène. Bien qu’il s’exprime dans la langue de Molière sa musique est influencée par la pop internationale. Des synthés planants aux refrains sucrés, l’humour et l’invitation aux voyages rythment ses compos. C’est électronique, dansant, en légèreté et tout est réuni pour donner un live énergique et sensible.

GABRIEL TUR

Popular tracks