LES OGRES

C'était avant
la sixième 
extinction.
C'était un temps
d'extrême 
confusion.
C'était l'argent
l'unique 
motivation,
l'artisan
cynique 
de la destruction.

Les ogres et leurs dragons
soufflaient le charbon.

Des capitaines
d'industries maléfiques
tenaient les chaines
d'ouvriers faméliques.
Sur des argileux
de détritus toxiques
vivaient les gueux,	
gavés d'antalgiques.

Les ogres et leurs milliards
fabriquaient l'histoire.
Les ogres de leurs empires
brisaient l'avenir.

Jeff Bezos - Bernard Arnault
François Pinault - Warren Buffett
Elon Musk - Mark Zuckerberg
Amancio Ortega - Larry Page
Françoise Bettencourt Meyers
Bill Gates - Ma Huateng

Les Ogres

Voici ma reprise de la nouvelle ballade des scorpions.
Je suis fan depuis 43 ans maintenant. J'ai appris au débuts des années 80, quand j'étais ado, à jouer de la guitare pour jouer les morceaux de Scorpions. Le virus du rock m'a été inoculé par Scorpions.
Aujourd'hui ils sont toujours là et leur dernier album prouve que leur talent est resté intact.

Cover

When you know

Chanson créée au départ pour le fun lors de la Garden Party Muzisecur du 08/06/2022. Cette chanson s'adresse aux membres de la formation PEAS dont elle reprend les éléments de language principaux.
MON AVATAR

Je n'étais rien, je n'étais personne,
artiste rêveur et raté.
Des chansons j'en avais des tonnes
dans mon ordinateur, bien rangé.
Aucunes vues, pas de streams,
j'étais perdu, la déprime.
Mais un jour je découvrais
la chaine "producteur à succès" 

Refrain :    
Depuis j'ai trouvé mon avatar,
ma cible, mon étendard,
piégé dans mes funnels,
traqué par mon pixel.

La formation PEAS m'a appris
les combines, les stratégies.
Muzisecur gère mes morceaux
du mieux j'assure la promo.
Selon l'effet cumulé,
bientôt je vais tout déchirer.
Comme la vie sera |belle
quand j'aurais monté mon label.

Refrain

Merci Tarik 
Tu m'as donné le déclic,
la bonne dynamique.
Merci Tarik. 
Enfin ma musique
a trouvé son public.
Merci Tarik.
Mes statistiques
sont astronomiques.

Question de vocabulaire

Mon avatar

La longue nuit

Qui donc a prévu 
ce trou noir ?
J’aurais tant voulu 
la revoir,
ma vie 
d’avant la nuit.
quand l’envie 
s’est évanouie.
Aujourd’hui devient
hier.
Il n’y a pas de chemin
en arrière.
Du matin 
au soir qui s’éteint,
plus rien 
ne me retient…

REFRAIN :
Pour m’enfoncer alors 
dans la longue nuit,
en songeant que la mort
dans l’ombre me suit.
La longue nuit
où l’ombre me suit.

Tout ce qui ne me tue
pas encore
ne m’a pas rendu		
plus fort.
L’ombre s’abat		
plus lourde.
La peine aboie
plus sourde.

REFRAIN

La longue nuit

Rideau

Il n'y a pas eu 
de jour de gloire,
ni de romantiques 
clairs de lune.
Il a fallu 
pourtant y croire
pour des colchiques 
et des prunes.

Même les doutes 
salvateurs,
maintenant sont
démotivés.
Il reste les routes
sans voyageur
et les chansons
inachevées.

Ce n’est presque rien,
c'est presque tout,
un seul chagrin 
emporte tout.
C'était presque beau
comme un cadeau,
mais tout est faux 
alors… rideau.

Adieu fardeaux, 
rideau.

Rideau

JE SUIS LA CHANSON

Je suis la plainte
de tous les cœurs brisés.
Je suis l'empreinte
des aïeux décédés.
Je suis la feinte
qui fait danser la nuit.
Je suis l'absinthe
qui noie la mélancolie.

REFRAIN :
Je suis la chanson.
Si tu tombes sous mon charme,
je vivrai quelques heures,
blottie dans ton cœur.
Je suis la chanson
qui te fait monter les larmes.
Je serai ton secret,
ton plus beau regret.

Je suis la berceuse,
anonyme
consolation
ou l'aventureuse,
les cimes
de l'exaltation.
Je suis la pleureuse
l'abime
de la dépression,
ou la sulfureuse
sublime
de séduction.

REFRAIN

Je serai toujours
près de toi,
ceci jusqu’au jour
de ton trépas.

Je suis la chanson

Comment ça va, sacrée Sarah, dis-moi ?
Nos ébats m'ont mis dans l'embarras, dis ?
Je m'enhardis Sarah depuis samedi.
Viens ma Sarah dans mon paradis.

Sarah, pourquoi tu ne me réponds pas ?
Sarah, je ferais tout ce que tu voudras.

Pourquoi Sarah déjà tu pars, dis-moi? 
Ma tanagra, pourquoi tu pars, dis ?
Avec quel salaud ce départ tu l'ourdis ?
Me v'là ballot, tout abasourdi.

Sarah, cette fois je n'm'en remettrais pas.
Sarah, dis-moi au moins où tu vas.

Elle m'a dit :
"Je pars au Sahara en safari".
J'suis resté ahuri quand Sarah a ri.

Sarah

L'anthropocène

Dévorant
tout en chemin,
dorénavant 
nos lendemains
chanteront
plus faux qu'hier
des leçons	
plutôt amères.

Quel héritage
pour nos enfants
dans ce saccage	
permanent ?

Pour la race 	
humaine,
faites place 	
à l'anthropocène.
Au nom 
de la race	
humaine,
allons 
faites place 	
à l'anthropocène.

Traduction des extraits du discours de Greta Thunberg à l'ONU le 23/09/2019 : 
"Les gens souffrent, les gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse et tout ce dont vous pouvez parler, c’est de l’argent et du conte de fée d’une croissance économique éternelle. Comment osez-vous ? … Les regards des générations futures sont pointés sur vous. Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais."

L'anthropocène

La fin

Ainsi
voici
venir
la fin.
Quel pays,
quel abri
où partir
plus loin.

Pas d’apocalypse,
range tes prières,
même si tu t’éclipses
au creux de la terre.
L’effondrement
est inévitable.
Nos comportements
sont les seuls coupables.

Souvent
j’en vois
sourire
certains.
Pourtant
voilà
venir
la fin.

Dans le Monopoly
des bonnes affaires,
on a tout sali,
la terre, l’eau et l’air.
Finie la partie,
c’était la dernière.

Ainsi
voici
venir
la fin.
Quel pays,
quel abri
où partir
plus loin…

La fin

Arrangement réalisé pour mon ami Ben aka Osah

Osah - Voyage remix

RESET

Il aura fallu 
autant d’épreuves,
avaler tout cru
les couleuvres.
On ne sait plus
qui est aux manœuvres,
on a perdu
toutes les preuves.
Qu’importe les responsables,
il faut faire rase table.
C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
Finit la fête, reset.
Pour sauver nos fesses, il faut que ça cesse.
C’est maintenant qu’on presse le bouton Reset.

Alors que la maison brûle
certains se bousculent
pour acheter
des NFTs.
D’autres traversent
le metaverse.
Quand il n’y aura plus d’eau,
ils boiront leurs cryptos.
Il ne reste qu’une décennie.
C’est le GIEC qui l’a dit.
On peut croire ce qu’on a envie,
mais la science n’est pas un avis.
C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
C’est maintenant qu’on presse le bouton Reset.

C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
C’est maintenant qu’on arrête.

Les hydrocarbures		Reset
Les monocultures		Reset
L’élevage intensif		Reset
Les répulsifs			Reset
Les lobbies du pétrole	Reset
Les mégapoles		Reset
Les dividendes		Reset
Les galeries marchandes	Reset

C’est juste une évidence
qui consume notre existence.
On n’a qu’une planète,
alors il faut qu’on arrête.

Reset

RESET XXL Remix

C’est juste une évidence
qui consume notre existence.
On n’a qu’une planète,
alors il faut qu’on arrête.

C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
C’est maintenant qu’on arrête.
Les hydrocarbures		Reset
Les monocultures		Reset
C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
C’est maintenant qu’on arrête.
L’élevage intensif		Reset
Les répulsifs			Reset
C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
C’est maintenant qu’on arrête.
Les lobbies du pétrole	Reset
Les mégapoles		Reset
C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
C’est maintenant qu’on arrête.
Les dividendes		Reset
Les galeries marchandes	Reset

Il aura fallu 
autant d’épreuves,
avaler tout cru
les couleuvres.

Alors que la maison brûle
certains se bousculent
pour acheter
des NFTs.
D’autres traversent
le metaverse.
Quand il n’y aura plus d’eau,
ils boiront leurs cryptos.

Il ne reste qu’une décennie.
C’est le GIEC qui l’a dit.
C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
Finit la fête, reset.
Pour sauver nos fesses, il faut que ça cesse.
C’est maintenant qu’on presse le bouton Reset.
On peut croire ce qu’on a envie,
mais la science n’est pas un avis.
C’est maintenant ou jamais qu’on arrête.
C’est maintenant qu’on presse le bouton Reset.

Reset XXL Remix

Je n'étais 
qu'un mouflet,
je croyais 
qu'on jouait.
J'ignorais 
que jamais
je ne guérirai.

Pourquoi je camouflais
mes sentiments 
pour toi,
quand tu m'attendais
sur ce banc 
de bois?

J'ai rêvé si souvent
de ce banc 
de bois.
Je nous revois enfants,
je te prends
dans mes bras.

Pour ces immenses pas
que je n'ai 
pas su faire
vers ce banc de bois,
mon Dieu j'ai 
tant souffert.

Ma jeunesse 
s'est enfuit,
j'ai vu l'amour 
s'éteindre.
Je confesse 
aujourd'hui
vouloir toujours 
rejoindre…

le banc.

Tout recommencer

Le banc

Qui sont ces corbeaux
qui picorent mon cerveau?
Quelle étrange drogue
me mène en pirogue?
Quels sont ces mensonges
qui hantent mes songes?
Cette angoisse m'isole
dans sa camisole.

Ce n'est qu'une radio
qui se plaint dans ma tête.
Tous les mots sonnent faux
aucun n'est à la fête.

Pourquoi tant de féroc
-ité dans le négoce,
où des gosses enhardis
se réduisent en charpie?
Pendant que se gaussent
les rhinocéros,
qui discernent la palme
ou déversent le naphalm.

Ce n'est qu'une radio
qui s'étonne 
dans ma tête.
D'où viennent ces complots,
pourquoi sonnent 
les trompettes?

Ce n'est qu'une radio.
Une radio dans ma tête.

Radiohead

Oh génie
des milles une nuits,
bonnes fées
sur des berceaux penchées,
si je n'avais
qu'un seul souhait,
non ce ne serait pas les numéros
du loto,
mais juste une renaissance
en enfance.

Refrain :
  Je voudrais tout recommencer
  en connaissance de cause,
  pour d'avance romancer
  les effets de grandes causes.
  Tout recommencer.

Vois mon pays
revêt sa peau blanche
comme un habit
du dimanche.
Mais un jour reviendra,
bourgeonnant de promesses,
le printemps narquois
d'une nouvelle jeunesse.
Pourrait-il en être ainsi
de mes cheveux blanchis?

Refrain

110 millions d'IPhones vendus
depuis que Steve a disparu.
16000 enfants victimes 	
chaque jour de la famine.
300 milliards d'étoiles qui 	
scintillent dans notre galaxie.
On sera d'ici 2020, 
8 milliards d'humains.

Refrain :
Merde, y z'ont éteint! 
On est vénère.
Sans jus il n'y a plus rien. 
Qu'est-ce qu'on va faire?

130 millions de repas donnés 	
aux restos du cœur cette année.
Pendant ce temps-là Goldman Sachs 
a mis 8 milliards dans son sac.
Plus d'un milliard de transistors 	
dans un Intel Quad-core.
86 milliards de neurones 
dans le cerveau d'un homme.

Refrain

5 petites mésanges qui réclament 
dans la cabane sur le platane.
2 enfants qui rigolent 
sur le chemin de l'école. 

Bon, y z'ont éteint. 
On va s'y faire.
Demandons notre chemin 
à Gaïa notre mère.

Merde y z'ont éteint

Depuis peu 
des valises
sous mes yeux 
s'éternisent,
ce n'est pas l'amour 
qui les grise
mais les jours 
qui s'épuisent.

De jadis 
mes "j'accuse"
se trahissent 
en excuses.
Et mes mots 
se déguisent
pour des gâteaux 
sans cerise.

Refrain :
  Si les roses ont
  des épines,
  c'est l'érosion
  qui patine
  les passions.

Sous la gêne 
évasive
la fontaine 
s'amenuise.
Seule ma peine 
diffuse
dans mes rengaines
recluses.

De naguère 
les ecchymoses
dégénèrent 
en névroses.
Je voudrais mettre 
sur pause
que le chronomètre 
se repose.

Refrain

L'érosion

L'érosion (short version)

On vivait 
durement,
je rêvais 
simplement
d'un autre sort.
Quand soufflait 
les vents, 
je me disais 
le temps
s'améliore

Oh Sisyphe,
la vie sans objectif, 
sans cesse recommencer
quelle quête insensée!

Je suis resté à ma place, 
je n'ai pas eu l'audace 
de résister.
Comme ta punition, 
je pousse la chanson 
pour exister.

Oh Sisyphe, 
faut-il être naïf? 
L'existence se perd 
en errance solitaire.

Oh Sisyphe, 
si ton fardeau est récessif,    
combien faut-il de chimères 
pour étouffer 
les cris de guerre?

Oh Sisyphe, 
même en étant sportif,
Albert n'est pas sérieux 
quand il te voit heureux.

A qui profite le crime

Sisyphe

Que je repose en  paix,
drôle de souhait,
je ne vivais pas en guerre.
Déçu par mon décès,	
que vos regrets	
me sont amers.
Si mes dernières volontés
finalement	
sont les premières,
il valait mieux respecter	
mes errements,	
si éphémères. 

Parmi les Bonapartes,
pauvre cloche
j'suis resté dans mon coin.
Je n'ai tiré que les cartes
de la pioche,
aucun fabuleux destin.

Ni couronne ni ruban,	
que vos offrandes
soient pour les vivants. 
Que finisse en cendres
ce que la science
ne voudra pas prendre.
Puisque ma vie ne vaut
guerre plus que ces mots 
oubliez-la aussitôt.

Si je n'ai pas honoré,
par pudeur
ce talent certain, 
gardez à l'orée
de vos cœurs	
au moins un de mes refrains.

Cette chanson sinistre,
avant mon infortune, 
il faut que je l'enregistre
à titre posthume.

Le testament

A small song about the main problems in USA
- Fracking
- Guns
- Donald Trump.

This is the land
where they believe 
in God and guns.
This is the land
where they live 
for oil and fun.
They just pretend	
"better grab the money 
and run".
This is the land
where they love 
Donald Trump.

Sweet home Obama,
kids are still playing
with real guns.
In Oklahoma
the ground is falling
and it's just begun.

Aucune consolation

The land

Ciel, suis-je mort	
ou dans un rêve!
Je sors de mon corps 
indolore 
et je m'envole.

Ce réconfort 
est comme une trêve.
Au lointain l'aurore 
vient d'éclore 
en mille auréoles.
Tant de météores 
multicolores 
tournent en farandole.

Ce n'était qu'un rêve
je ne suis pas mort.
Ce n'est qu'une brève
anaphore.

L'envol

Ainsi tout amour
décrépit.
Le compte à rebours	
est sans répit.
Et les larmes
ne purifient
rien.
Les dictames
se putréfient
fin.

Aucune
consolation
Infortune
et désolation.

Comme au cœur	
de la galaxie,
dans mon cœur
refroidi,
un trou noir
où aspirent
mes espoirs	
à mourir,
aussi béant
que la vie vide
que ce néant
dilapide.
    
Aucune
consolation
Infortune
et désolation.

Et tous ces mots
emprisonnés,
tant de cadeaux
empoisonnés.

Aucune
consolation
Infortune
et désolation…

Un battement 
de cils
et brusquement 
le fil
de mon chemin 
docile
devient soudain 
futile.
Tel des ossements  
fossiles,
un battement 
de cils
d'un coup de vent 
exhume
mes vieux tourments 
posthumes.

Refrain : 	
Combien encore	
faudra-t-il vraiment
avant la mort
de battements?

Les jugements 
faciles,
les boniments 
serviles,
un battement 
de cils
les renvoie dans 
leurs nombrils.
Comme un passant 
austère
je me sens 
peu fière
en traversant 
la misère
tout en baissant 
les paupières.

Dès que j'ouvre les yeux
je vois le monde qui s'égare
juste pour les beaux yeux
de quelques pillards
Pendant qu'ils arment 	
leurs dieux
ou bien qu'ils comptent 
leurs biens
les fumées montent 
aux cieux
comme les larmes 
aux miens.

Refrain

Colosse au pied 				
d'argile,
cosmos ordonné, 			
fragile,
ma vie en suspens 			
défile
d'un battement 				
de cils.

Un battement de cils

05 Les vestiges

Refrain :
  Mais que disent
  les vestiges
  des civilisations
  perdues
  La bêtise,
  le vertige 
  de générations
  corrompues?

Des millénaires
de prestige
en un éclair
disparus.
Ils restaient fiers
nos prodiges
quand les premières
cités ont fondu.

Refrain

Si longtemps
que je déambule 
dans des ruines
à perte de vue
Survivant
ridicule
je m'obstine
et reste à l'affut.

Refrain

Suis-je le dernier?

Les vestiges

C'était la foire totale
le grand cirque intégral
par ici la monnaie
on a le cirque qu'on s'paie.

Un jour le big
boss a dit
il me fatigue 
ces abrutis
nettoyons ça
au karcher
et passons la
serpillère.

Nous pouvons
jeter le bébé
mais conservons
bien le bouillon
que Noé
mette de côté
quelques é-
chantillons.

Aujourd'hui
les abrutis
ont remis 
le couvert.
Mais le patron
est parti
et notre ballon
perd de l'air.

Le déluge

Dis-moi pourquoi mon enfant
tu veux que je te raconte
les tourments et puis la honte
du monde d'avant?

Lors du dernier millénaire
les hommes emplissaient la terre,
s'agitant dans tous les sens,
ça s'appelait la croissance.

C'était les balbutiements	
de la conscience primaire.
Ils s'entretuaient vraiment,
et ça s'appelait la guerre.

Pour leur subsistance,
ils fabriquaient des substances
qui les empoisonnaient,
ça s'appelait le progrès.

Ils inventaient des histoires
que tous devait croire
et reprendre à l'unisson,
ça s'appelait l'information.

Ils détruisaient les forêts,
pour construire des objets,
des objets de convoitise,
et ça s'appelait la crise.

On dit que tous leurs malheurs
sont venus d'un instrument
qui mesurait la valeur,
et ça s'appelait l'argent.

Oublies ces mots mon petit,
vois le chemin parcouru.
Heureusement aujourd'hui
les hommes ont disparu.

Il est d'or
l'immense	
silence.
Je ne dors
jamais
oui mais

je rêve
pourtant
tout l'temps,
élève
souvent
absent.

Quand la nuit
déplie	
ses ruines,
milles vies
que j'i-
magine,

en musique
de pluies
et puis,
l'amnésique
matin
revient.

L'insomnie 2.0

" Le Blues, c'est la musique de l'âme, de larme, de l'arme, de lame..." Mike Lécuyer

Terminé

Le soleil
peut bien se lever 1000 fois
je ne le ferais pas,
je ne le ferais pas.

Que mon sommeil
s'éternise au moins 1000 années
si j'en ai terminé,
oui j'en ai terminé.

Et la terre
peut s'écrouler en 1000 morceaux
je lui tourne le dos,
je lui tourne le dos.

La colère 
embrase mon cœur de 1000 feux
qui m'ont brûlé les yeux, 
qui m'ont brûlé les yeux. 

Pour plus de 1000 années,
j'en ai terminé.
Pour plus de 1000 années,
j'en ai terminé.

Condoléances orphelines

Terminé

Attention second degré inclus. Cette démonstration subjective est aussi du mauvais esprit.

LE MAUVAIS ESPRIT

Est-ce l'esprit
des aïeuls
qui punit
nos orgueils?
Est-ce l'esprit
des sages
qui pétris
ces nuages

… radioactifs?

Non c'est l'esprit 
d'entreprise
qui alourdit
son emprise.
Abreuvé
de conquêtes,
il veut rester 
en cachette

…compétitif. 

Radioactif 
compétitif …

Le mauvais esprit

Inclus des extraits du discours sur la loi pacte de François Ruffin le 26/09/2018 à l’assemblée nationale. 

Plus de croissance

Voici que l'on prête aux biens 
bien plus d'importance
qu'aux  êtres humains
maintes fois j'y pense.

Refrain :
  Mais il n'y aura plus de croissance,
  Reprenons nos existences
  et nos rêves d'indépendance
  car il n'y aura plus de croissance.

l'esprit 
n'est serein
qu'épris 
de confiance.
Mais l'appât
du gain
n'a pas 	
de conscience.

Refrain

Libre de toute 	
concurrence,
combien ça coûte
l'espérance?

Plus de croissance

STYLE
"De la VGM (pour variété génétiquement modifiée) pouvant contenir des traces de guitares plombées, de voix phosphatées et d'arachides soniques" : c'est ainsi que je défini mon style musical pour déconner car mon style musical c'est un peu toutes les musiques: du rock, de la chanson, de l'électro, du folklore, de la musique classique… etc…
Fort de diverses expériences (une tournée aux USA, plusieurs albums, les rencontres d'Astaffort avec Cabrel), je n'arrive pas à cesser d'écrire ou de composer. Vous allez aimer ou détester, mais je prends le pari de vous surprendre.
Vous allez aimer ou détester mais je prends le pari de vous surprendre.
BIO
Né d’un père Algérien et d’une mère Lorraine, Je viens d’une famille modeste, pas musicienne. 
A 9 ans j'entre dans une harmonie à Mulhouse, où j'apprends la clarinette et le saxophone avant de tomber amoureux de la guitare. Adolescent, je monte plusieurs groupes rock. Mais l’aventure collective est trop confuse à mon goût. A la fin des années 80, après une tournée de 29 dates aux USA (en tant que guitariste dans un orchestre de variété) je réalise des maquettes pour "démarcher", avant de quitter Mulhouse pour Marseille, où je deviens objecteur de conscience dans une association culturelle. A mon retour en Alsace, j'ai une petite fille et dois trouver un emploi pour faire vivre ma nouvelle famille. Finalement, la parenthèse durera plus de 10 ans…
De 95 à 97 je m'enferme dans sa cave pour réaliser mon premier album "la clepsydre", album aux arrangements sophistiqués fortement marqué par les influences des grands groupes rocks des années 70'. 
Suivra en 2001 l'album "Le droit chemin" dans un style plus actuel avec une alternance entre les ballades et les morceaux rock et l'apparition d'une petite touche électro. 
2003, je suis sélectionné aux rencontres d'Astaffort, stage organisé par notre Cabrel national!
J'y trouve un nouveau souffle pour l'écriture qui débouche sur l'album "Anticipation" puis sur l'album Loveproof en 2006. Les arrangements plus dépouillés mettent en avant un jeu de guitare plus subtil, les textes, emprunts d'une grande maturité, dissimulent de nombreux jeux de mots et sens cachés. En choisissant mon camp (la chanson à textes), j'opte enfin pour la cohérence.
2009, je participe à un stage d'écriture en partenariat avec le festival "avec le temps" à Marseille. C'est l'occasion de rencontrer Agnès Bihl, Emilie Loizeau, Erik Benzi, Gildas Lefeuvre et bien d'autres encore. 
Sortie du 1er album pressé entièrement autoproduit "Tout doit disparaître" avec son packaging étonnant en forme de chariot de supermarché. Manque de bol, le label qui m'a commandé cet album a aussi "disparu"… Puisque les étiquettes sont décidément inévitables, je m'invente un style : la VGM, pour variété génétiquement modifiée, définie comme un mélange de guitares plombées, de voix phosphatées et d'arachides soniques. 
Avec plus de 100 chansons à mon actif, je me défini davantage comme un auteur/compositeur que comme un artiste. Membre Sacem, je suis capable d'écrire et composer sur mesure et je cherche actuellement à placer des morceaux. Si la scène vous démange et que vous êtes en panne d'inspiration, n'hésitez pas à me contacter.

Hakim-fr

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