Fin de nuit

Organic Soul

ambient ou chill, je ne sais pas trop : une invitation à la ballade en tout cas, dans un de mes lieux préférés, pour l'instant seulement rêvés ( mais on y retournera!)

Ste Marie Sur Mer Le Soir

un nouvel ambient, pour oublier un instant la folie destructrice des hommes, pour célébrer  à l'inverse le nom sacré de la Nature : la poussée, la venue au jour, la croissance de la vie sous toutes ses formes, au Printemps

Growing

Un nouveau chill mettant en musique le célèbre poème que Verlaine écrivit en prison : "Le ciel est, par dessus le toit"
 PAROLES

Le ciel est, par-dessus le toit                                         

 Si bleu si calme.
 Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

 Une cloche, dans le ciel qu’on voit,
 Doucement tinte.
L’oiseau, sur l’arbre qu’on voit, 
Chante sa plainte.

Mon dieu,  la vie est là,
 Simple et tranquille.
 Cette paisible rumeur-là
 Vient de la ville.

 Qu’as-tu fait, toi que voilà,
 Pleurant sans cesse ?
 Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà, 
De ta jeunesse ?

Paul Verlaine
_____________________________________________________
The sky is over the roof                                         
 So blue, so calm.
 A tree, over the roof,
Take the palm tree.

 A bell, in the sky that we see,
 Softly rings.
The bird, on the tree that we see, 
Sings his lament.

My god,  life is there,
 Simple and quiet.
 This peaceful rumour
 Comes from the city.

 What have you done, you who are here,
 Crying incessantly?
 Say, what have you done, you who are here, 
Of your youth?

Paul Verlaine

Le ciel est, par dessus le toit

des voix dans la nuit

ce morceau est inspiré par quelques notes de la merveilleuse sonate pour clarinette et pîano de Francis Poulenc ( à écouter de préférence au casque ou écouteurs, volume modéré)

hommage à Poulenc

une rêverie, mais aussi une envie de guitares, entre folk, country et jazz ( à écouter volume assez élevé)

delight of the light

bonsoir Ã  l'Eté

une nouvelle version de ce trip hop que j'avais composé en 2022
 PAROLES
Tu restes
 Comme une parole interrompue
 
 A des années lumières
 Comme un cœur en hiver

A des années lumières
 Rien n’efface ton ombre
 Dans l’oubli rien n’est sombre
 Du joli nom d’amante
Ni le thé à la menthe
 Ni les lèvres mi-closes
 Ni le vase ni la rose
Ni la beauté du chant
 Ni le désenchantement

C’est comme si c’était hier
 Hier
 A des années-lumière

A des années-lumière
 Comme un oiseau qui chante
 Le cœur dans la tourmente
 Et moi qui m’impatiente
 Comme si c’était hier
 Hier

A des années-lumière
 D’étoiles la poussière
 Dans les grands yeux gris-verts
 Des enfants de la terre

Et nos mains sur la table
 Jouent au marchand de sable

 Tu restes
 Comme une parole interrompue
Comme les voix qui se sont tues

Dans l’oubli rien ne sombre
 Dans les années-lumière
Rien n’efface ton ombre
 Pour un cœur en hiver
 C’est comme si c’était…
 Hier
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You stay
 Like an interrupted word

 Light years away
 Like an heart in winter

Light years away
 Nothing erases your shadow
 In oblivion nothing is dark
 The pretty name of a lover
Nor mint tea
 Nor half-closed lips
 Neither the vase nor the rose
Nor the beauty of singing
 Nor disenchantment

It's like it was yesterday
 Yesterday
 Light years away

Light years away
 Like a singing bird
 The heart in turmoil
 And I who get impatient
 As if it were yesterday
 Yesterday

Light years away
 From stars to dust
 In the big gray-green eyes
 Children of the Earth

And our hands on the table
 Play Sandman

 You stay
 Like an interrupted word
Like the voices that fell silent

In oblivion nothing sinks
 In the light years
Nothing erases your shadow
 For a heart in winter
 It's like it's...
 Yesterday

À Des Années - Lumière

en hommage à maître Kano,  fondateur de cette école japonaise de peinture du XVIIème siècle, dédiée à la double dimension, physique et métaphysique, du monde 

hommage à Kano Masanobu

Ceci est la version originale d'un nouvel ambient, que j'ai ensuite utilisé comme support pour un poème d'Octavio Paz.  Avec la voix et le texte, cela donne un morceau assez différent, que je publie donc séparément. 

la saison indécise (instrumental)

la version chantée de "une saison inédite", sur un poème de Octavio Paz
 PAROLES
Sur sa tige de chaleur se balance
 La saison indécise
                             Là-bas
Un grand désir de voyage agite
Les entrailles glacées du lac
Des reflets chassent là-haut
La rive offre des gants de mousse à ta blancheur
La lumière boit la lumière dans ta bouche
Ton corps s’ouvre comme un regard
Comme une fleur au soleil d’un regard
Tu t’ouvres
 Beauté sans appui
 Un clignement
Tout sa précipite dans un œil sans fond
 Un clignement
Tout reparaît dans le même œil
                   Le monde brille
 Tu resplendis à la limite de l’eau et de la lumière
Tu es le beau masque du jour.

 Octavio Paz 
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On his heat rod swings
 The undecided season
                             Over there
A great desire to travel restless
The icy bowels of the lake
Reflections hunt up there
The shore offers foam gloves to your whiteness
The light drinks the light in your mouth
Your body opens up like a look
Like a flower in the sun of a look
You open up
 Beauty without support
 A blink
All his precipitation in a bottomless eye
 A blink
Everything reappears in the same eye
                   The world shines
 You shine at the limit of water and light
You are the beautiful mask of the day.

 Octavio Paz

Le beau masque du jour (Octavio Paz)

comme une envie de grands espaces

sans genre précis, une simple rêverie, qui, parce qu'elle flotte et divague, m'a fait penser à la mer

La mer, la mer infiniment

Un nouveau mix pour ce poème à Lou de Guillaume Apollinaire, intitulée simplement "Rêverie"
PAROLES
RÊVERIE

Ici-bas tous les lilas meurent
Je rêve aux printemps qui demeurent
Toujours
Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours

Le vrai mon Enfant c’est ton Rêve
Tout meurt mon Cœur la joie est brève
Ici
Mais celui que l’Amour élève
Est délivré de ce souci
Pour lui toujours dure le Rêve
Ici
Amours passés fleur qui se fane
Illusion pour le profane
Mais nous
Broutons la Rose comme l’Ane
Rose qui jamais ne se fane
Pour nous

Guillaume Apollinaire
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DREAMING

Here below all the lilacs die
I dream of the springs that remain
Always
Here below the lips touch
Without leaving anything of their velvet
I dream of kisses that remain
Always

The true my Child it is your Dream
Everything dies my Heart the joy is brief
Here
But the one that Love raises
Is delivered from this worry
For him always lasts the Dream
Here
Past loves flower that fades
Illusion for the profane
But we
Burn the Rose like the Donkey
Rose that never fades
For us

Guillaume Apollinaire

Rêverie (Apollinaire)

à défaut de pouvoir remettre le monde à l'endroit, chercher l'envers : une nature encore à peu près préservée, un endroit pour rêver ( à l'envers ? )

la Brière un matin

la voix m'a fait repenser à Leonard Cohen, par et pour lequel musique et poésie se confondaient. Mais comme ce morceau avait envie d'un rythme de dance, j'ai imaginé, de manière incongrue, Leonard sur un dance floor.

le dance floor de Leonard

un morceau étrange, un peu sous vap', qui tente des harmonies différentes (meilleure écoute au casque lu aux écouteurs)

la tête dans les nuages

j'essaie ici de nouvelles combinaisons de voix et pianos

Sur un fil

un de mes tout premiers morceaux, revisité pour en faire un nouveau chill

Papillon d'Octobre

mon piano avait envie de rendre hommage à mes jouets d'enfant, notamment aux petites voitures qui l'ont accompagné, les Norev et  ( le must!) les dinky toys!!!

Adagietto pour mes Dinky toys

nouvel ambient (ambiance "forêt magique, rêve d'Alice, lièvre de mars) le titre aussi en raison de quelques décalages temporels entre les pistes

Toujours En Retard

une ambiance entre triphop et poprock pour exprimer la colère contenue dans ce grand poème de Philippe Jaccottet, tiré du recueil "à la lumière d'hiver"
 PAROLES
La seule grâce à demander aux dieux lointains,
aux dieux muets, aveugles, détournés,
à ces fuyards,
ne serait-elle pas que toute larme répandue
sur le visage proche
dans l’invisible terre fit germer
un blé inépuisable ?

Les larmes quelquefois montent aux yeux
comme d’une source,
elles sont de la brume sur des lacs ,
un trouble du jour intérieur,
une eau que la peine a salée

 Philippe Jaccottet (  poème tiré de A la lumière d’hiver)
__________________________________________________________
The only grace to ask of the distant gods,
to the gods, dumb, blind, turned away,
to these fugitives,
Would it not be that every tear shed
on the nearby face
in the invisible earth caused to germinate
an inexhaustible wheat?

Tears sometimes welled up in the eyes
as from a spring,
they are mist on lakes,
a disturbance of the internal day,
A water that the pain has salted


La seule grâce à demander

un nouvel ambient ( en hommage à Christophe)

Danseuses des mers

 je n'arrive à rien en ce moment; alors j'ai remixé et réédite Enfantines 6 : une variation sur la belle musique  que Eleni Karaïndrou avait composé pour le très beau film de Théo Angelopoulos : L'éternité et un jour

Variation sur L'éternité et un jour

Ils trouvaient que le monde n'était pas assez fou comme ça : alors pour faire bon poids ils ont choisi... Trump!!! Ben moi, quant les Musk et les réseaux sont au pouvoir, face à la déconne générale, je dis  : "déconnexion"! (manière pacifique et un tantinet désespérée, j'en conviens, de faire "sécession")

déconnexion

un nouvel ambient, aux couleurs d'automne ( pour l'âme en tout cas, sinon pour la nature)

Ballade en mauve

C'est parce que c'est vraiment maintenant que l'Ukraine est en danger qu'il ne faut surtout pas l'oublier! Alors j'ai remixé  pour elle cette chanson  de 2023
PAROLES
Dans tes yeux ce matin
Le ciel était si clair
 On aurait dit
 La mer
Dans tes yeux ce matin
Le bleu virait au vert
 On aurait dit
La mer

Mais le cœur n’y est plus
Le ciel a disparu
On n’entend 
Que des bombes
Le ciel a disparu
 Pourtant on y a cru
 A la paix
 Dans le monde

Il faut y croire pourtant
 Aux graines du printemps
 Au joli mois de mai
 A l’Ukraine triomphant
Au soleil se levant
 Ton sourire retrouvé
 Au soleil couchant
 Ton visage adoré

Alors ce matin-là
Dans tes yeux chocolat
La Mer Noire rougira
 De leurs vies libérées
Dans tes yeux ce matin
 Le ciel était si clair
 Qu’on aurait dit
 La mer
________________________________________________________________________
In your eyes this morning
The sky was so clear
 It looked like
 The sea
In your eyes this morning
Blue turned green
 It looked like
The sea

But the heart is no longer there
The sky is gone
We don't hear 
Only bombs
The sky is gone
 Yet we believed in it
 To peace
 Worldwide

However, we must believe in it
 Spring seeds
 In the beautiful month of May
 To the triumphant Ukraine
In the rising sun
 Your smile regained
 At sunset
 Your beloved face

So that morning
In your chocolate eyes
The Black Sea will blush
 From their liberated lives
In your eyes this morning
 The sky will be so clear
 What it looked like
 The sea


on aurait dit la mer

Un nouveau numéro de la série Enfantine : j'ai rêvé que je trouvais cette mélodie sous les sabots d'un cheval!

Enfantine7 Sous les sabots d'un cheval

un piano felt et de nouvelles sonorités de synthé pour l'accompagner(  une sorte de bonsoir musical)

harmonie d'un soir

la charrière profonde est un grand chemin creux, bordé de feuillus qui forment des arches pour abriter les rêves au pas du promeneur

en marchant dans la charrière profonde

une brève rencontre entre, à nouveau, un piano Steinway felt et un Petroff Venue , se réveillant soudain pour l'accompagner juste un moment, lui tenir compagnie avant que le steinway, toujours à pas feutré,  reprenne la route...pour où ? 

ce dont la main se souvient

pour les étoiles dans les yeux des enfants ( petits et grands) devant la lumière des premières neiges et la finesse des premiers givres

premiers frimas

J'avais pourtant bien amarré mon vieux piano Roland  au sol de la chambre, mais il n'a pas pu résister : il a pris son clavier à son cou  pour accompagner le  chant des sirènes!!!

Le refuge

un long morceau accouché dans la douleur à un moment où je n'arrive à pas grand chose, mais où, je crois, on a tous besoin de vie et de rêve
 PAROLES
Besoin de vagues
 Besoin d’algues
D’îles flottantes
 D’ailes dansantes

 Par-dessus les toits
 Juste Toi et moi
Comme dans les toiles
 De Marc Chagall

Besoin d’amour
Pour tout séjour
 Besoin de vie
 Toutes les nuits

Parfum d’Orient
 Sur l’Océan

A mes parents
 Tapis persans
 A l’Océan
 Poissons volants

Juste Toi et moi
 Par-dessus les toits
 Comme dans les toiles
 De Marc Chagall

besoin de vagues

un nouveau chill, avec toujours la voix et le piano feutre ( bien mieux au casque ou écouteurs, volume assez élevé car la masterisation est douce)

le retour des oiseaux après l'orage

N'éteins pas la lumière ce soir

une pièce d'électro-jazz en hommage à Carla Bley, grâce à qui j'avais découvert de nouveaux horizons du jazz

à Carla

Aimer les mots, aimer l'amour, même si les mots d'amour ne sont pas que des mots

PAROLES
S’il fallait des mots
Pour se dire « je t’aime »
S’il fallait des mots
Faudrait un poème

Quand c’est tellement beau
 Que le souffle est coupé
S’il fallait des mots
Faudrait un bouquet

S’il fallait des mots 
Au cœur qui s’éveille
 S’il fallait des mots 
Qu’on glisse à l’oreille

S’il fallait des mots 
Pour la liberté
Pour écrire un mot
Cahier d’écolier

S’il fallait des mots
Pour te retenir
Pas besoin d’un mot
Pour te laisser partir

Si tu es comme l’oiseau
 Comme la révérence
Navire en partance
Sur le fil de l’eau

S’il fallait des mots 
Pour que tu reviennes
Ce chant sur la peau
 Juste « un soir à Vienne »

s'il fallait des mots

Amateur de musique, de philosophie, de poésie, je n 'ai pas d'autre culte que l'amitié. J'aime écrire et mettre en musique, j'aime mélanger les genres, et mon piano aux boucles pour étoffer l'un, vivifier les autres, les déranger parfois. La musique ne connaît pas de barrière, sauf de corail!

ma musique est également publiée sur bandcamp avec comme nom d'artiste : semellesdevent

vent d'ouest

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