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Danyel Waro "Batarsité"

Leïla Martial et Valentin Ceccaldi - FiL "Cold Song (Henri Purcell)

Maniucha i Ksawery "Oj hore, hore"

Ann O'aro "Kamayang"

T.I.M. "I ha iha"

Christophe Monniot/Marc Ducret "YES IGOR" album Dernier Tango

KUU! "Shepherd" album Artificial Sheep

Jeremy Lirola "Mock the Lines" Mock the Borders

Black Lives From Generation to Generation/Jacques Schwarz-Bart "Dreaming of Freedom"

Emile Parisien Sextet "Louise"

AZIZA "Blue Sufi" (feat. Dave Holland, Chris Potter, Lionel Loueke, Eric Harland)

Kahil El Zabar "Drum Talk (Run’n in the Streets)" A Time for Healing

"TENDRE UN MICRO POUR RACONTER LE MONDE", atelier culturel du SUAC - Strasbourg

Conçus selon une visée pédagogique, les Ateliers culturels du SUAC offrent aux étudiants de 2e ou 3e année de Licence à l’Université de Strasbourg la possibilité de découvrir ou d’approfondir une pratique artistique ou culturelle. Jazzdor s'associe chaque saison à cette proposition. 
Pour ce semestre, les étudiants rencontrent le contrebassiste Sébastien Beliah et l'ingénieur du son Romain Muller, pour un atelier intitulé "Tendre un micro pour raconter le monde".  
Dans ce contexte, ils·elles ont rencontré la musicienne Merve Salgar.

Rencontre avec la musicienne Merve Salgar

Un bruissement de balais et de bois flottés annonce le pincement des cordes du piano, le vibraphone répond. L’ensemble s’installe, l’écoute s’installe. Écritures et improvisations se mêlent, Satoko Fujii signe trois pièces à la suite.
C’est bien l’écoute mutuelle qui fait merveille ici et les contrastes saisissants de dynamiques variables et maitrisées construisent au fur et à mesure un langage commun. Le jeu contrapuntique de la pianiste structure souterrainement ce sabir imaginaire né du récit construit par chacune et tout le monde fait son affaire du rythme.
Si l’une vit à Tokyo, l’autre à Berlin et l’autre encore à Strasbourg, leur langage musical transcende les frontières, étire les champs esthétiques, éveille les sens, bouleverse les esprits.
Le son de ce trio est assez unique et si l’instrumentarium est plutôt inhabituel pour un trio et tant mieux, c’est que l’univers percussif de l’ensemble bouscule les formes établies, tout un révélant au gré des pistes qui défilent, un chant intérieur puissant qui laisse des traces après l’écoute. On sort de là rassasié et heureux, comme après un bon concert. Tiens, justement, toute cette musique fut enregistrée « live » et ce n’est pas la moindre des qualités de cet album !
Philippe Ochem

SOBA

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