Sous les néons, tout semble possible. Rien ne l’est vraiment.
Supermarché observe nos illusions rangées comme des produits en rayon, des bonheurs en plastique et des promesses sous étiquette.
C’est une balade dans un monde simulé, où l’on cherche quelque chose de vrai dans un décor qui sonne faux.

Supermarché

Une vibration, puis une autre.
Le corps réagit avant même qu’on l’écoute.
Dans Notification, les machines mènent la danse, et l’humain suit le rythme,
pris dans une boucle hypnotique où l’émotion devient un signal parmi d’autres.
Un morceau qui clignote plus qu’il ne respire.

Notifications

Le ciel change.
Dedans aussi.
Météo raconte ces jours où l’on consulte son cœur comme une application en panne, où l’atmosphère intérieure glisse du bleu clair au gris sans prévenir.
Une douceur fragile, toujours un peu décalée du monde extérieur.

Météo

Une lumière douce, comme si le bruit s’éloignait enfin.
Capsule est une lettre envoyée hors réseau, un message pour plus tard, pour quelqu’un qu’on ne connaît pas encore.
Entre espoir et excuse, le morceau quitte les machines pour retrouver la terre, et murmure qu’il reste peut-être quelque chose à sauver.

Capsule

Un sourire de surface.
Un système qui dit “OK” pendant que l’intérieur rame en arrière-plan.
Dans Tout va bien, la façade tient grâce à une ironie discrète, presque tendre.
Un calme étrange, comme un écran en veille qui cache un monde qui fatigue.

Jérôme OBB

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