L’été à Dahouët

On joue aux raquettes, au milieu des serviettes, 
Entre deux trempettes, l’été à Dahouët,
Et en faisant bronzette, on regarde les mouettes
Qui partent en goguette, L’été à Dahouët

Armées d’épuisettes, on voit des p’tites starlettes, 
Courir dans les vaguelettes, L’été à Dahouët

Mais l’hiver à Dahouët, on se gèle les noisettes 
Oui l’hiver à Dahouët, même les crevettes s’embêtent 

Le soir à la buvette, autours d’une canette
On dit des sornettes, l’été à Dahouët,
On mouille les liquettes, on se conte fleurette 
En mangeant des galettes, l’été à Dahouët,

Mais l’hiver à Dahouët, ça tourne à la vinaigrette
L’hiver à Dahouët, même les courgettes sont blettes

C’est plein de belles lurettes qui sont toujours prêtes
Pour la galipette, l’été à Dahouët
On s’prend pas la tête et on chante à tue-tête
Car c’est toujours la fête, l’été à Dahouët


L'été À Dahouët

Pas là

Toujours les mêmes histoires qu’on raconte à rebours
Un tour de remontoir fait gronder les tambours
Il commence à faire noir, dès le lever du jour
C’matin, comme tous les soirs, le bus est à la bourre
Tu n’es pas là, tu n’es pas là

Fin de non-recevoir, plus qu’à faire demi-tour
Miroir mon beau miroir,  je n’veux rien voir, j’suis sourd
Il va bientôt pleuvoir, J’attendrai  ton retour
C’matin, comme tous les soirs, jusqu’à la fin des jours
Tu n’es pas là, tu n’es pas là

Agitez vos mouchoirs, les marins au long-cours
Tout au fond du couloir se noient à contre-jour
Assis dans la baignoire, j’perds le sens de l’amour
C’matin comme tous les soirs, le rasoir m’fait la cour
Tu n’es pas là, tu n’es pas là

Désertés les trottoirs, au milieu du carrefour
Plus rien pour m’émouvoir que le chant des vautours
Il commence à faire noir dès le début du jour
C’matin, comme tous les soirs, le bus est à la bourre
Tu n’es pas là, tu n’es pas là


Pas Là

Cré nom d'une chtouille

Il est né le jour d’son anniversaire, Les yeux ouverts, la bouche fermée
Il regardait tout l’monde de travers, et refusait de respirer
Ça paniquait les infirmières, Il dev’nait rouge comme  un pompier
Alors pour qu’il avale de l’air, le docteur lui mît une fessée
Au début,  il n’y eût rien à faire, Il a tout fait pour résister
Mais quand il eût trop mal au derrière, d’un coup, il s’est mis à brailler :
Putain j’en ai vraiment ras l’fion, Trous du cul  à la pine d’oignon,
Raclures de résidu d’capote, Enculé d’zob de balai d’chiottes
Tronches de glaviot au jus d’mollard, Nom de Dieu d’enculés d’bâtards
Bordel de merde, ça m’casse les couilles, Vous m’faites tous chier, Cré nom d’une chtouille

Une fois rentré à la maison, toute la famille a rappliqué
Mon dieu, mais qu’est-ce qu’il est mignon, un vrai p’tit ange, et tout potelé
Ah quel joli petit poupon, oui vraiment, il est à croquer
Et Regardez son p’tit air grognon, comme s’il était en train d’bouder
Gouzi, gouzi, petit fripon, fais une risette à ta mémé
Il s’est r’dressé sur ses arpions, et il les a tous incendiés:
Putain j’en ai vraiment ras l’fion, Trous du cul  à la pine d’oignon,
Raclures de résidu d’capote, Enculé d’zob de balai d’chiottes
Tronches de glaviot au jus d’mollard, Nom de Dieu d’enculés d’bâtards
Bordel de merde, ça m’casse les couilles, Vous m’faites tous chier, Cré nom d’une chtouille

Au moment de l’faire baptiser, ses vieux étaient un peu inquiets
Z’en touchèrent deux mots au curé, mais l’brave homme les a rassurés
Faut surtout pas vous tracasser, des cas, j’en ai vu défiler 
Z’allez voir, il va plus moufter dès que l’Bon Dieu va le pénétrer 
Puis il a attrapé l’mouflet, et l’a brandi d’vant l’assemblée
Mais dès qu’il a vu l’bénitier, d’un coup il s’est mis à hurler :
Putain j’en ai vraiment ras l’fion, Trous du cul  à la pine d’oignon,
Raclures de résidu d’capote, Enculé d’zob de balai d’chiottes
Tronches de glaviot au jus d’mollard, Nom de Dieu d’enculés d’bâtards
Bordel de merde, ça m’casse les couilles, Vous m’faites tous chier, Cré nom d’une chtouille

Toute sa vie ça a r’commencé, à l’école, au taf, à l’armée
Tant qu’ils lui foutaient la paix, les gens pensaient qu’il était muet
Mais dès qu’ils voulaient lui imposer, de faire un truc contre son gré
Direct, il s’sentait acculé et d’un seul coup il explosait
Si bien qu’quant il est décédé, tout l’monde s’est senti soulagé
Mais au moment de l’enterrer, dans l’cercueil une voix s’est mise à gueuler
Putain j’en avais vraiment ras l’fion, Trous du cul  à la pine d’oignon,
Raclures de résidu d’capote, Enculé d’zob de balai d’chiottes
Tronches de glaviot au jus d’mollard, Nom de Dieu d’enculés d’bâtards
Bordel de merde, bande de casse-couilles, Vous m’ferez plus chier, Cré nom d’une chtouille


Cré nom d'une chtouille

Le temps t’accule

Tristan rêvait toujours de faire tout un tas d’activités
Mais avait l’art et la manière de ne jamais y tâter

Si j’faisais un tour à vélo, ah non, c’est vrai, j’ai mal au dos
J’aimerais bien savoir tricoter, mais j’ai vraiment peur de m’piquer
Je vais plutôt lire un bouquin, ah zut, j’en ai pas sous la main
Et si j’apprenais la guitare, quoiqu’à mon âge il est trop tard

Tristan, tu sais que le temps t’accule, Tristan, alors pourquoi tant hésiter
Tristan, si à chaque fois tu recules, Tristan, tu finiras par tomber

Dans l’fond d’son fauteuil à bascule, il passait comme ça tout son temps
Depuis l’aube jusqu’au crépuscule, à rêver qu’il était vivant

J’f’rais bien une p’tite partie d’ping-pong, mais pas d’chance, là, je suis en tongues
Dommage que j’ai mal à la tête, sinon j’aurais fait une maquette
Et si j’écrivais une chanson ! ah, oui mais non, j’ai pas d’crayon
Bon ben alors j’vais dessiner, ah non, c’est vrai, j’ai pas d’papier

Tristan, tu sais que le temps t’accule, Tristan, alors pourquoi tant hésiter
Tristan, si à chaque fois tu recules, Tristan, tu finiras par tomber

Un jour il se balança si fort, qu’son fauteuil partit en arrière
Et sans qu’ça lui coûte trop d’effort, son crâne se fracassa par terre

Tristan, depuis l’temps que l’temps t’acculait, Tristan, tu as fini par tomber
Tristan, toi qui maintes fois hésitait, Tristan, tu es mort sans même y penser



Le temps t'accule

Une chanson à la con

Je pourrais peut-être écrire l’histoire d’un amour pur
Entre un coucher de soleil et un fox à poils durs
Ou sinon une chanson qui parlerait de la nature
Et d’toutes ces sales forêts qui polluent nos voitures

Ou alors un truc tragique, comme l’histoire d’un pompier
Qui mangerait sous sa douche une tranche de pain grillé
Ou bien une belle chanson, un hymne à l’amitié
Du genre : « même quand j’serais mort, n’hésite pas à m’appeler »

J’pourrais même essayer de faire une chanson de cul
Une partie de jambes en l’air de Nantes à Montaigu
Ou alors pourquoi pas  une chanson engagée
Pour exiger le droit de ne rien réclamer

Sinon j’pourrais aussi faire une chanson pour enfants
L’histoire d’un p’tit canard qui s’prend pour Peter Pan
Ou alors carrément une chanson militaire
Sur l’art de la torture avec des petites cuillères

Je n’vais quand même pas devoir composer un cantique
Pour remercier l’bon Dieu d’avoir créé Monique
Non, vraiment j’tourne en rond,  j’ai pas d’inspiration
Je crois qu’j’suis encore bon pour faire une chanson à la con



Une Chanson à la con

Coco fait l’écho

Hier ma voisine, a fait une tarte aux abricots
Pour la remercier, de m’avoir invité,  j’lui ai amené des coquelicots
Elle m’a dit : viens, entre, il faut que j’te présente Coco
C’est mon perroquet,  il est rigolo, il répète tout comme un écho

Moi les perroquets, J’les aime autant qu’les asticots
J’préfère les bestioles, qui vivent dans des bocaux, comme les poissons tropicaux
Mais comme il faut bien, entretenir des liens amicaux
J’ai fait un effort, j’ai dit : ça va Coco ? Il m’a répondu : ça va Coco ?

Oui, Coco, Coco fait l’écho
Comme un magnéto, il répète tous les mots 
Même ceux qui sont pas dans l’dico
Oh, Coco, Coco fait l’écho
Ah si seulement Coco n’avait été qu’un coq 
Il n’aurait fait que cocorico

Durant toute la soirée, ce fut carrément le  fiasco
Chaque fois qu’j’disais un mot, Coco comme un idiot, le répétait illico
J’ai vu venir le moment où j’allais tourner bourricot
Alors j’ai dit : j’y go, car vraiment ton Coco, me coure sur le haricot


Oui, Coco, Coco fait l’écho
Comme un magnéto, il répète tous les mots 
Même ceux qui sont pas dans l’dico
Oh, Coco, Coco fait l’écho
Ah si seulement Coco n’avait été qu’un coq 
Il n’aurait fait que cocorico

Coco fait l'écho

Le yack à Noé

C’est le yack à, c’est le yack à, c’est le yack à Noé
Qui fait du ca, qui fait du ca, qui fait du canoë
Mais quand il est pas, quand il est pas, quand il est pas payé
Il veut papa, il veut papa, il veut pas pagayer

C’est le yack à, c’est le yack à, c’est le yack à Moshé
Qui est tout a, qui est tout à, qui est tout amoché
Il avait qu’à, il avait qu’à, Il avait qu’à bosser
Pour pas s’faire cas, Pour pas s’faire cas, Pour pas s’faire cabosser

C’est le yack à, c’est le yack à, c’est le yack à Quiqué
Qui pense qu’à ça, qui pense qu’à ça, qui pense qu’à s’astiquer
À force de ska, à force de ska, à force de s’caresser
Ça le fait pas, ça le fait pas, ça le fait paniquer

C’est l’yack à ti, c’est l’yack à ti, c’est l’yack à Timothée
Qui f’sait du cas, qui f’sait du cas, qui f’sait du karaté
Il s’faisait tant, il s’faisait tant, il s’faisait tant botter
Qu’il avait le cul, qu’il avait le cul, qu’il avait le cul tanné

C’est le yack ob, c’est le yack ob, c’est le yack obstiné,
Qu’aime pas les zobs, qu’aime pas les zobs, qu’aime pas les obsédés
Les gens trop cul, les gens trop cul, les gens trop culottés
Il veut les ca, il veut les ca, il veut les calotter

C’est le yack à, c’est le yack à, c’est le yack à Riquet
Qui a un beau seau, qui a un beau seau, qui a un beau sobriquet 
Et un beau-père, et un beau-père, et un beau perroquet
Habile au bil, habile au bil, habile au bilboquet

On vient demain, on vient demain, on vient de m’informer
Qu’Ulla veut ment, qu’Ulla veut ment, Qu’Ulla veut m’embrasser
Elle a  les reins, elle a les reins, elle a l’air incurvée
Et des jambons, et des jambons, et des jambes ondulées

Dans tous les seins, dans tous les seins, dans tous les symposiums
Elle a su sé, elle a su sé, elle a su séduire l’homme
Grâce à son cul, grâce à son cul, à son curriculum
Et ses chaussons, et ses chaussons, et ses chaussons aux pommes

Si cet air est, si cet air est, si cet air est super
C’est qu’cet air est, c’est qu’cet air est, c’est qu’c’est héréditaire
Car Albert hait, car Albert hait, car Albert hait mon père
Et mon père est, et mon père est, et mon père est amer

C’est le yack à, c’est le yack à, c’est le yack harassé
Qui a des cors, qui a des cors, qui a décortiqué
Tellement de mots, tellement de mots, tellement de mobilier
Qu’il est tout con, qu’il est tout con, qu’il est tout concassé



Le yack à Noé

Imaginance

Imaginance, c’est une myriade de mots étranges  arrachés aux sables mouvants
Imaginance, c’est une pluie de météores avalés par le firmament 

Imaginance, c’est une cascade qui jaillit au beau milieu de l’océan
Imaginance, c’est l’arc-en-ciel dans la nuit, c’est l’étoile sculptée par le vent

C’est la couleur du silence, Imaginance, ce sont des rêves en transhumance
Perdus aux confins de l’errance, une présence dans le puits sans fond de l’absence

Imaginance, un vol d’oiseaux bleus sous la mer, un poisson-lune au ciel d’hiver
Imaginance, un funambule dans les nuages, une bulle qui part en voyage

C’est la couleur du silence, Imaginance, ce sont des rêves en transparence
Perdus aux confins de l’errance, une présence dans le puits sans fond de l’absence


Imaginance

Tellement loin

Tu es partie avant moi, tu m’as laissé ici-bas
Il ne me reste plus rien, ni présent ni lendemains
Le monde n’est plus qu’un désert, peuplé d’ombres et de poussière
Le sel me brûle les paupières et l’eau a un goût de terre

Arrivée au bout du chemin, il m’a fallu lâcher ta main
Tu étais déjà tellement loin lorsque tes yeux se sont éteints 

Il faudra pourtant m’y faire, apprendre à vivre en hiver
Je ne peux pas tourner la page, je n’en ai pas le courage
Je suis comme un naufragé qui se raccroche au passé
En l’attente de ce jour, où je partirai à mon tour

Arrivé au bout du chemin, tu viendras reprendre ma main
Tu m’emmèneras tellement loin lorsque mes yeux seront éteints



Tellement loin


Bréhat en vacances

C’était le plus beau jour de l’été, la magie d’un rêve éveillé
Resplendissante dans son écrin de rochers, Bréhat nous attendait
À l’Arcouest on embarquait, sur la Paimpolaise ou la Marie-André
Une traversée, quelques embruns d’eau salée… et on y était

Souvenirs d’enfance, Bréhat en vacances, chaque fois que j’y r’pense, j’ai le cœur en partance
Un trop-plein d’amour pour une belle-de-jour, qui me rend toujours le cœur lourd

Toute la journée le nez au vent, Maudez ou la chaise de Renan
Le Phare du Paon, La Corderie, le Port-Clos, le moulin à marée du Birlot
Le Sémaphore du Rosédo, Les chemins creux du Guerzido
À chaque pas, des lauriers, des hortensias, des genêts ou des mimosas

Souvenirs d’enfance, Bréhat en vacances, chaque fois que j’y r’pense, J’ai le cœur en partance
Un trop-plein d’amour pour une belle-de-jour, qui me rend toujours le cœur lourd

Bien souvent quand la mer était basse, on rejoignait la petite île d’en face
Puis on se laissait enfermer par la marée, on jouait les Robinson Crusoé
On ramassait dans les trous d’eau, des praires, des palourdes, des ormeaux
Tant de journées de plaisir et d’insouciance, un bonheur comme une évidence



Bréhat en vacances

Parlons-en


Oui bon ben, c’est pas l’tout, mais faut p’têt décider 
D’envisager enfin la possibilité 
D’évoquer un d’ces jours l’éventualité 
De pouvoir à l’occase essayer d’en parler 

Parce que c’est bien gentil, c’concours de boniments 
Ces histoires qu’on nous sert, sous prétexte soi-disant
De nous mettre au courant, mais en fait concrètement 
C’est qu’du vide rempli de creux, et le reste c’est du vent

Ah, pour soliloquer, et faire des périphrases 
C’est sûr, ils sont doués, les maestros  de l’emphase
Mais c’est qu’du baratin, de l’esbroufe pour les nains 
Des mots, toujours des mots, mais derrière, il n’y a rien

Il faut avoir l’idée de penser à réfléchir 
À la meilleure façon de se demander comment 
Pouvoir savoir s’y prendre pour décider de choisir 
L’instant où on a l’temps de trouver l’bon moment

Alors moi j’vous informe que je viens vous aviser 
Que j’veux vous annoncer que j’aime mieux vous prévenir 
Tout ça c’est terminé car ça n’me fait plus rire : 
Je n’en peux plus des gens qui parlent pour ne rien dire








Parlons - en

Dors, princesse adorée

Dors, princesse adorée, blottis-toi dans tes rêves 
Laisse-les t’emporter vers la lune qui se lève
Envole tes tourments, tes chagrins et tes peines
Sur les ailes du vent, pars dans la nuit, sereine

Dors, princesse adorée, referme tes paupières
Que tes songes t’emmènent faire le tour de l’éther
Ouvre ton cœur si grand, absorbe l’univers
Ton sourire d’enfant met le mien à l’envers

Dors, princesse adorée, petite chose de lumière
Laisse-toi dériver sur l’écume légère
Dehors l’ombre s’étend, qui efface le jour
Lors, pour toi il est temps de dormir, mon amour




Dors, princesse adorée

Litté-caca

Quand j'suis aux toilettes, je lis du Colette
Quand j'suis aux Waters, je lis du Voltaire
Quand je vais aux goguenots, j'lis Victor Hugo
Et quand j'vais aux chiottes, j'lis Truman Capote.

Assis sur le trône, Je lis Fredric Brown
Peinard sur le pot, j'me tape du Rimbaud
Dans les cabinets, je lis Bossuet
Et dans les WC, du Alain Fournier.

Quand j'vais aux cagoinces, je lis le P'tit Prince
Quand j'vais aux tartisses, je r'lis Bérénice
Coincé aux bécosses j'lis Rhinocéros 
Et aux cagadous, Thérèse Desqueyroux.

Dans les lieux d'aisance, c'est Anatole France
Aux commodités, J'aime bien Mallarmé
Sur le bourdalou, J'lis Edmond About
Sur la chaise percée, là, c'est Mérimée.

Dans les vespasiennes, toujours du Verlaine
Dans les pissotières, L'mieux c'est Jacques Rivière
Dans les urinoirs,  Simone de Beauvoir
Et dans les latrines, Michel Bakounine.

Quand je fais caca, je lis du Kafka
Quand je fais popo, Je lis du Larbaud
Si j'démoule un cake, j'préfère du Sénèque
Et quand je pose ma crotte, du Jean-Claude Pirotte.

Si j'ai la colique, le mieux c'est K. Dick
Si j'ai la diarrhée, c'est Marcel Aymé
Quand j'ai la courante, faut qu'je lise du Kant
Mais quand j'suis constipé là y'a pas d'secret, 
rien n'vaut Beigbeider.


Alaouet

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