"Les Feux follets"
Extrait de "Favola" d'après "Le Serpent vert" de J.W. von Goethe
Musique de scène
2014

Eutopia Ensemble
Teatro della Tosse Genova
Matteo Manzitti, direction musicale
Elisabetta Mazzullo, récitante

Favola II

Salig Pirren (Taquinerie bénie) - pour chœur de femmes et piano d’après Hans Christian Andersen (en langue danoise)

Dans son conte foncièrement autobiographique "La Petite Sirène", l’écrivain danois Hans Christian Andersen s’interroge sur l’amour impossible et les sentiments refoulés. "Salig Pirren" fait appel à certains passages de ce texte célèbre, tout en les remettant en contexte à l’aide de quelques extraits du journal intime d’Andersen. Les voix de l’auteur et de ses personnages se mélangent et forment un tissu littéraire évoquant la vie d’artiste et le devoir de création.

Chœur de l’Opéra national d'Oslo
Bjarne Sakshaug (piano)
Martin Wettges (direction musicale)

Salig Pirren (extraits)

"Lorsque cinq ans seront passés" (1936) de Federico García Lorca, influencé par les idées surréalistes et symbolistes d’August Strindberg, Maurice Maeterlinck ou Jean Cocteau, fait partie, avec "Le Public" et "Comédie sans titre", des textes dramatiques les plus révolutionnaires et personnels du poète.

	Le Jeune Homme souhaite se marier à sa fiancée « lorsque cinq ans seront passés ». Entre-temps, cet état d’attente se transforme en mode de vie idéal, une tentative de faire durer l’instant présent afin d’éviter l’heure de la Mort. Le Jeune Homme se replie sur lui-même. Les personnages dont il s’entoure ne sont autres que des déclinaisons de son propre caractère, rattachées à des temporalités différentes : le Vieux (l’avenir éternel), le 1er Ami (le présent furtif), le 2e Ami (le passé). Seule la Dactylo, amoureuse du protagoniste, fait irruption dans ce huis clos. Lorsque la Fiancée rompt avec le Jeune Homme, ce dernier se rend compte de l’absurdité de son comportement. Pris de panique, il essaie de rattraper sa vie. Mais le compte à rebours est lancé. Il se retrouve face à plusieurs variations de sa situation sans issue, qui s’inverse constamment, avant de mourir lors d’une partie de cartes avec trois Joueurs venus attraper l’âme de ceux qui n’ont pas vécu.

	Les Parerga, arrangements de deux scènes de l’opéra de Julian Lembke d’après la pièce de Lorca, représentent les rencontres du Jeune Homme avec la Dactylo et le Mannequin - personnage hybride entre celle-ci et la Fiancée.

Grup Instrumental de València
Joan Cerveró (direction)
Rafael Quirant (sopraniste)
Yulia Safonova (mezzosoprano)

Parerga Para "Así que pasen cinco años" - I.

"Lorsque cinq ans seront passés" (1936) de Federico García Lorca, influencé par les idées surréalistes et symbolistes d’August Strindberg, Maurice Maeterlinck ou Jean Cocteau, fait partie, avec "Le Public" et "Comédie sans titre", des textes dramatiques les plus révolutionnaires et personnels du poète.

	Le Jeune Homme souhaite se marier à sa fiancée « lorsque cinq ans seront passés ». Entre-temps, cet état d’attente se transforme en mode de vie idéal, une tentative de faire durer l’instant présent afin d’éviter l’heure de la Mort. Le Jeune Homme se replie sur lui-même. Les personnages dont il s’entoure ne sont autres que des déclinaisons de son propre caractère, rattachées à des temporalités différentes : le Vieux (l’avenir éternel), le 1er Ami (le présent furtif), le 2e Ami (le passé). Seule la Dactylo, amoureuse du protagoniste, fait irruption dans ce huis clos. Lorsque la Fiancée rompt avec le Jeune Homme, ce dernier se rend compte de l’absurdité de son comportement. Pris de panique, il essaie de rattraper sa vie. Mais le compte à rebours est lancé. Il se retrouve face à plusieurs variations de sa situation sans issue, qui s’inverse constamment, avant de mourir lors d’une partie de cartes avec trois Joueurs venus attraper l’âme de ceux qui n’ont pas vécu.

	Les "Parerga", arrangements de deux scènes de l’opéra de Julian Lembke d’après la pièce de Lorca, représentent les rencontres du Jeune Homme avec la Dactylo et le Mannequin - personnage hybride entre celle-ci et la Fiancée.

Grup Instrumental de València
Joan Cerveró (direction
Rafael Quirant (sopraniste)
Yulia Safonova (mezzosoprano)

Parerga para "Así que pasen cinco años" - II.

"Scherzone" - pour violon et piano

Dédié à Régis Campo.

Alexandre Pascal (violon)
Rodolphe Menguy (piano)

Création le 21 mai 2022 aux "Musicales de Bagatelle"

Scherzone

Gonolek

Création le 9 octobre 2022 dans le cadre du festival Mixtur à Barcelone.

À ma tante Biggi

Ensemble Suono Giallo
Andrea Biagini, flûte alto / piccolo 
Michele Bianchini, saxophone baryton
Laura Mancini, percussion
Simone Nocchi, piano
Giacomo Piermatti, contrebasse

Gonolek

Concert scénique pour soprano, comédien et orchestre (2019).
Livret de Julian Lembke d’après « Biographie », « Romans. Un roman » et « Chants de tout et de rien. Chants de rien du tout » d’Yves Navarre.

En cinq scènes et cinq chants, l’œuvre retrace la vie de l’écrivain français Yves Navarre (1940-1994).
Plusieurs facettes du caractère de Navarre, incarnées tour à tour par le comédien et la chanteuse, entrent en contact les unes avec les autres et s’interrogent sur sa quête d’un style personnel, sa lutte contre la dépression, ses souvenirs d’enfance et ses désarrois sensuels.

Julia Domke, soprano
Marian Kindermann, comédien
Bar Avni, direction musicale
Harzer Sinfoniker

Héritage imprécis – extraits – "Bravo" et "Le Drame"

Trois Études Oulipo
pour percussion

1. Les Bords d'un poème
2. Les Stations du cri
3. Frontal

Jean-Baptiste Bonnard, percussion

Trois Études Oulipo

Opéra de chambre d'après "Le Rossignol et la Rose" d'Oscar Wilde.
Crée en 2011 au Théâtre Halberstadt.
Nina Schubert
Regina Pätzer
Tobias Amadeus Schöner
Andrea Moczko, mise en scène
Symeon Ioannidis, direction musicale

Rose : rot. Nachtigall : tot (Rose : rouge. Rossignol : mort)

Concert scénique pour soprano, comédien et orchestre (2019).
Livret de Julian Lembke d’après « Biographie », « Romans. Un roman » et « Chants de tout et de rien. Chants de rien du tout » d’Yves Navarre.

En cinq scènes et cinq chants, l’œuvre retrace la vie de l’écrivain français Yves Navarre (1940-1994). 
Plusieurs facettes du caractère de Navarre, incarnées tour à tour par le comédien et la chanteuse, entrent en contact les unes avec les autres et s’interrogent sur sa quête d’un style personnel, sa lutte contre la dépression, ses souvenirs d’enfance et ses désarrois sensuels.

Julia Domke, soprano
Marian Kindermann, comédien
Bar Avni, direction musicale
Harzer Sinfoniker

Julian Lembke

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