La cinquième édition du festival sonorités s'est tenue à Montpellier du 6 au 9 octobre 2009.

A cette occasion, Kawenga a accueilli un débat animé par Carole Rieussec sur le thème de la fragilisation des lieux expérimentaux.

Ce débat a eu lieux le 9 octobre à 17h   avec la participation  de Fernando Aguiar (poete / performer), Rhodri Davies (musicien), Isabelle Duthoit (musicienne), Gilles Gouget (radio divergence), Laurent Joyeux (Languedoc Roussillon cinéma), Elisabeth Klimoff (Panoplie), Brent Klinkum (transat vidéo), Carole Rieussec (compositrice de musique électroacoustique), Pascal Mouneyres (journaliste / inrockuptibles), Gérard Rouy (journaliste rédacteur et photographe) et Thierry Schaeffer (instants chavirés).

/// 10 premières minutes du débat >>> retrouvez l'intégralité du débat sur le site kawenga.org ///

Débat // sonorites#5 //  9 oct 2009 // 10 premières minutes

Improvisation faite par les stagiaires avec les jouets modifiés par leurs soins.

http://www.kawenga.org/accueil.php?q=spv11a

Impro bending kawenga

Piste composée par dj 8.Live, avec les sons produits par les jouets modifiés pendant le stage.

Track bending 141 kwg

Samples crées par les stagiaires à l'aide des jouets modifiés.

http://www.kawenga.org/accueil.php?q=spv11a

Samples bending kawenga

Le vendredi 12 février 2010, une émission de radio "spéciale Kawenga" animée par Vincent Cavaroc et Christian Coste s'est déroulé en public à Kawenga et en direct sur Divergence FM de 19h30 à 21h.



Avec notamment l'intervention d'Annie Abrahams, Muriel Piquet, Kitsou Dubois, Syméon Fieulaine, Julien Bouffier et tous ceux qui participent à la programmation de ce semestre.



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L'émission en détail : 



horaires : de 19h30 à 21h



déroulé :



1. Annie Abrahams pour le projet 'huis clos / no exit' et plus particulièrement l'installation 'une&nbsp;nature morte partagée / a shared still life" dont le vernissage a lieux à la fin de l'émission



2. Muriel Piquet pour le projet "Avec Vanina Maestri"



 
3. Kitsou Dubois pour le projet 'perspectives", en compagnie de la directrice de connaiscience



4. Syméon Fieulaine pour le projet 'Noyés'



5. Julien Bouffier pour évoquer le festival 'Hybrides²'

6. Pascal Arnoux pour parler des 'points libres' à Kawenga et de l'état du 'libre' à Montpellier



7. Sabrina Ambre Biller pour parler du réseau LAM et du projet 'e-toileurs'



Kawenga / 1er semestre 2010 / radio divergence

/// Annonce faite sur les ondes de radio divergence le vendredi 23 mars 2012 ///

Madame Solène Cerf bonjour,

vous êtes l'invitée de Divergences aujourd'hui dans cette émission qui est le rendez vous incontournable des amateurs de théâtre. On vous connait un gout certain pour la mise en scène Hybrides et pour les faits d'actualité. Vous occupez aujourd'hui une fonction importante dans l'espace public et votre parole est respectée et écoutée. Ainsi vous avez  participé à une étude officielle sur l'avenir de la culture en France, plus de 50 ans après la création du Ministère des Affaires culturelles.


Dans l’idée de donner suite aux différentes phases de réflexion qui ont pu être menées dernièrement, nous vous avons tenu à vous entendre sur ce sujet, à la veille des élections.

MME Solène Cerf :
Bonjour, et merci de votre invitation.

Le moment est effectivement bien choisi pour rendre publiques les décisions politiques qui s'imposent. A l’étroit sous la chape de plomb de la crise économique, la culture peine à intéresser les Français.
La société, les hommes et les femmes, les arts et les techniques ont profondément changé et il nous semble vital de poser des jalons pour repenser nos actions. Nous entendons la voix des citoyens qui ne veulent plus éprouver de crainte, qui ne veulent plus vivre dans la peur et l'insécurité... des citoyens qui veulent du changement.

Nous comprenons parfaitement cela et voulons donc changer le visage de l'état pour redonner confiance aux français, leur rendre l'enthousiasme nécessaire à la reprise économique, l'énergie indispensable pour entreprendre dans une France forte et engagée.
«C'est le rôle des institutions de savoir s'adapter et se moderniser pour relever les défis du temps présent··· Préserver l'avenir des générations futures est assurément le rôle d'une république exemplaire. »

Aujourd'hui, nos outils de travail sont devenus plus performants, ce sont même devenus des outils de jeu et d'apprentissage. L'industrie numérique est en plein expansion, c'est un secteur qui génère de l'emploi et de la richesse. Elle irrigue tous les secteurs d'activité, le commerce, l'industrie, l'éducation, l'art, la santé, la recherche, tandis qu'un secteur comme la culture piétine depuis trop longtemps, et commence à ennuyer les citoyens, à coûter de l'argent à une société qui n'a plus les moyens de s'offrir ce luxe ostentatoire. Il faut savoir sortir d'une impasse pour survivre.

La révolution numérique en cours est une révolution sociétale. La révolution numérique a changé notre façon de percevoir notre monde, de comprendre nos sociétés, de communiquer. Nous devons en prendre acte. Nos institutions culturelles deviennent de fait complètement obsolètes dans un monde où internet permet un partage immédiat de donnée jusqu'à l'autre bout du monde et où les échanges et les rencontres se font numériquement. Il faut donc ouvrir de nouveaux espaces, propices au déploiement du fun, c'est ce qui manque aujourd'hui à nos citoyens pour retrouver le gout de la vie.

C'est pour cette raison qu'il a été décidé d'en finir avec un organe culturel infirme, et élitiste. Cessons de cautionner des démarches qui revendiquent un très faible coefficient de visibilité. Cessons de fonctionner à perte avec des artistes et des opérateurs éloignés de la réalité et qui nous égarent dans la complexité du monde, en cherchant à lui donner une pseudo profondeur.

Nous nous devions de bien prendre en considération cela pour constituer une réponse adaptée aux enjeux du siècle à venir.
Et pour mieux répondre à nos besoins contemporains, nous nous sommes battus pour que voit le jour un nouveau service culturel, plus ambitieux, tourné vers des horizons plus radieux à même de prendre en charge et mettre en œuvre de nouvelles modalités publiques.
Les jeux vidéo consacreront une nouvelle ère dans l'histoire du monde et remplaceront la culture et la communication, à la vision vieillissante et largement dépassé de l'art et de l'action publique.


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« Attention, le ministère de la culture a été remplacé par le ministère du jeu. Tous les crédits alors donnés à la Culture sont déployés vers les jeux. »
Cette décision sans précédent n'est pas sans conséquence.
Elle implique un transfert immédiat des fonds dédiés à l'art vers l'industrie ludique, une restructuration totale des lieux culturels, mais aussi une réorganisation intégrale des modes de gestion de la vie quotidienne pour chacun d'entre nous.
Nous ne pouvons pas laisser cela se faire sans réagir!
Rejoignez les quelques éveilleurs qui tentent de préserver la vitalité d'une culture en mouvement et actualisent les principes d'une démocratie culturelle augmentée.

RENDEZ-VOUS SUR CETTE PAGE :
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plus d'infos : http://www.kawenga.org/accueil.php?q=hy2012

Annonce de la création du ministère des jeux.

Réaction de Julien Bouffier à l'annonce de la création du ministère des jeux
Le vendredi 23 mars 2012 sur les ondes de radio divergence.

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