Couplet 1
J’crois qu’on parle tous un peu trop vite quand ça touche le cœur,
Quand la peur fait la loi, l’amour devient l’erreur.
T’vois, j’me suis fait juger sans procès, sans appel,
Juste des regards pleins d’rage, des mots jetés comme des pelle.
Certains m’ont broyé, tabassé moralement,
Pas avec les poings, mais avec leurs jugements.
Ils ont vu leurs démons à travers mon visage,
M’ont fait payer leurs cicatrices, leurs orages.
Et moi j’ai pris cher, sans savoir pourquoi,
J’voulais juste faire bien, j’me suis perdu dans leurs voix.
Ils criaient leurs douleurs en pensant que c’était moi,
Mais j’étais qu’un miroir, reflétant leur désarroi.
Et quand t’es dans l’doute, tu t’remets tout sur l’dos,
Tu cherches les fautes, tu t’dis “j’vaux pas grand-chose”.
Mais parfois c’est pas toi, c’est juste l’autre qui s’noie,
Et t’embarques dans ses vagues sans savoir pourquoi.

Refrain
Parfois t’vois pas la vérité, c’est ta douleur qui parle,
Tu tires sur l’innocent, juste parce que t’as mal.
J’fais pas l’ange, j’suis pas clean, mais j’suis pas violent,
C’était qu’une inattention, pas un cœur défaillant.
On a tous droit à l’erreur, même les plus prudents,
Mais quand t’as bon fond, frère, ça s’voit dans l’temps.

Couplet 2
J’dis pas que j’suis parfait, j’dis juste que j’suis vrai,
J’ai pas d’masque, pas d’plan, j’suis p’t-être trop honnête.
Des fois j’fais des gaffes, ou j’capte pas les signaux,
Mais j’fais jamais mal exprès, j’vise jamais dans l’dos.
Et pourtant, certains t’enfoncent pour exister,
Te piétinent juste pour pas s’regarder.
Ils t’accusent de trucs dont t’as même pas conscience,
Et ça, c’est violent, c’est pire que l’absence.
J’me suis perdu à vouloir prouver qu’j’étais bon,
Alors qu’au fond, j’avais juste besoin d’pardon.
Pas pour une faute grave, juste une distraction,
Un moment de fatigue, une inattention.
Mais dans c’monde où tout s’filme, tout s’analyse,
Une erreur, c’est une croix, un buzz, une cicatrice.
Moi j’veux juste être compris, pas effacé,
Qu’on dise “il s’est trompé”, pas “il a blessé”.

Refrain
Parfois t’vois pas la vérité, c’est ta douleur qui parle,
Tu tires sur l’innocent, juste parce que t’as mal.
J’fais pas l’ange, j’suis pas clean, mais j’suis pas violent,
C’était qu’une inattention, pas un cœur défaillant.
On a tous droit à l’erreur, même les plus prudents,
Mais quand t’as bon fond, frère, ça s’voit dans l’temps.

Couplet 3
J’ai passé du temps à m’en vouloir pour des trucs flous,
À m’user l’esprit, à chercher c’que j’avais fait d’si fou.
Mais l’temps t’fait voir qu’les blessures, c’est des miroirs,
Que c’qu’on t’envoie, souvent, c’est pas ton histoire.
Alors j’ai lâché prise, j’me suis pardonné,
J’me suis dit “frère, t’as merdé, ouais, mais t’as pas trahi”.
Parce qu’à force de tout porter, tu t’perds dans la brume,
Et t’oublies que t’as l’droit, toi aussi, d’être une plume.
D’écrire ta vie sans qu’les autres tiennent l’stylo,
Sans qu’leurs jugements t’fassent plier l’dos.
Aujourd’hui j’avance, plus calme, plus vrai,
J’fais la paix avec moi, pas avec c’qu’ils croyaient.
J’laisserai plus personne m’faire douter d’mon fond,
Parce que la bonté, frère, c’est pas un bouton.
C’est un truc qu’tu cultives, même dans l’froid,
Et j’préfère rester humain, même si ça m’coûte parfois.
On grandit dans l’brouillard, mais on finit par voir clair,
Qu’la douleur, c’est l’prof, et l’pardon, c’est la lumière.

Outro
Ouais…
Y’a des gens qui m’ont brisé sans l’savoir,
Et moi, j’les ai pardonnés sans qu’ils l’voient.
Parce qu’au final, c’est pas eux qu’j’voulais sauver…
C’était moi.

J’crois qu’on parle tous un peu trop vite

Reflets Crâchés

Dieu en jogging

Vivants ce soir

Abwoon – Prière pour la Lumière du Monde

Elenya Lómelindë — Traduction complète en français

(“L’étoile du Rossignol”)


La lumière brille dans la nuit profonde,
L’âme chante dans le souffle du vent.
L’étoile du jour éclaire les abîmes,
Le feu dort sous les mers du monde.

Salut à la Grâce divine dans le cœur lumineux,
Puissent les étoiles briller dans le ciel éternel.
Louange à la vision parfaite,
Sous le chant du rossignol sacré.

Que la Terre soit douce encore,
Dans l’amour, la clarté et l’esprit.
Que tout ce qui s’en va ou s’égare,
Soit porté par les ailes et le vent.

Le monde est un fil de lumière,
Le monde est un souffle qui s’éveille.
Eru est amour,
Et l’amour est la vie même.

Salut, étoile des âmes, lumière intérieure,
Que la clarté soit toujours en toi.
Rossignol de la nuit, rossignol du ciel,
Amour, amour, pour toujours.

Les rivages d’Eldamar s’étendent en chantant,
Les nuits brillent de milliers d’étoiles argentées.
Les esprits purs voguent dans le vent,
Et s’élèvent vers les cieux vivants.

Le feu éternel est paix profonde,
Et la lumière parle sans mots.
Le rossignol chante doucement,
Dans le cœur aimé, dans le vent qui veille.

Le Soleil est doux, la Lune est claire,
La Terre attend la lumière première.
Ô Étoile du Jour, pleine d’amour,
Puissent les Valar toujours veiller sur nous.

Et que la Terre soit une mère,
L’âme parle — tout est air, tout est lumière.

Salut, étoile des âmes, lumière intérieure,
Que la clarté soit toujours en toi.
Rossignol de la nuit, rossignol du ciel,
Amour, amour, pour toujours.

Salut, étoile des âmes, lumière éternelle,
Que la clarté éclaire la Terre.
Rossignol de la nuit, rossignol du ciel,
Que l’amour vive à jamais.

Kevin Troppée

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