Beat: Agony & Pain by 2deep

Paroles:

Couplet 1 :
Monde de dingues, j’sors les flingues
Une envie d’exister sans devoir pleurer, avoir quequ’chose à donner sans pitié
Dure réalité que d’aimer, voir son cœur déchiré comme un bateau amarré à une côte dévastée.
Un coup d’gun, j’mets la gomme
Quitte à attendre le pire j’préfère tout brûler que souffrir, mon empire, ma lyre, imprégnée comme un collyre mais pas de ligne de mire, c’est comme un martyr que j’viens tous vous embellir.
Loi du talion ma réflexion
Faire pire ou pareil, lui rendre la pareille ou la broyer dans un appareil, du même au pareil, j’en perds mon sommeil, après un coup d’dard dead comme une abeille, j’appareille mon ch’tar ou ma teille, j’espère demain voir le soleil ou que sur moi un médecin veille c’est l’heure de claquer mon oseille.
Tu comprendras sûrement plus tard que broyer du noir, c’est beau comme un solo d’guitare.

Refrain :

Partie chantée :
Il est des choses que même le cœur ignore, comme des raisons qui auraient changé de bord
L’amour c’est bien plus qu’un rapport, ça vaut peut-être de l’or mais ça perd souvent le nord.

Partie parlée en susurrant :
Marre de te plaire. Une bouteille à la mer. Ou une envie suicidaire. Mais un amour sincère.
Sur cette terre. L’ordinaire. Rime. Avec misère.

J’aurai voulu démasquer, détraquer, dénaturer cette folle idée, ce coup bas qu’tu m’as fait, tout ça pour quoi ? Pour en arriver là ? La logique des choses voudrait, que pour avancer on parlerait, que pour s’aimer on s’suffirait, que pour la vie oui on s’dirait et que les conneries on pardonnerait. Mais dans l’optique de la finalité, tu as préféré me tester pour mieux, pour mieux m’enterrer.

Partie chantée

Couplet 2 :
Rien à foutre, va t’faire foutre
Coup d’seringue dans mes veines, j’ai ni l’cheval ni la reine ni l’château, rien que d’la peine et un tombeau, tout c’qui m’reste c’est les restes d’un cœur qui empeste, plus d’un coup d’pute que de veste, plus d’un clochard que d’soiffard, plus d’envie ni d’énergie j’attend juste la fin de ma vie, j’aurai pourtant voulu avec toi faire ma vie, chu p’tet pas une femme mais avec mes lèvres j’fait qu’des conneries.
J’ai plus faim, c’est la fin
Mon appétit, une bassine de vers remplie, une idée qu’on aurait falsifiée, ton visage dans ma tête est imprimé, j’l’ai sauvegardé, jamais il pourra m’quitter. Tu est mon coup d’vorpal, en quelque sorte mon amour infernal, un labyrinthe avec issue fatale, mon cœur saigne et j’ai mal. Une dernière fois hommage je te rends, ça sonne peut-être indécent mais pour toi mon amour est grand.

Partie chantée

Pour toujours je t’aimerai

Un Coup D'vorpal

Beat: On débarque by Fire-prod

Paroles:

Intro :
Ouai, ouai, ici les fils de Gaïa, on vient flanquer le dawa, poser une bombe dans la fourmilière humaine…
Ah !
Vous voulez détruire notre maison au nom de la consommation. Nous enlever notre terre et nous mettre dans la misère. Et bien on va vous apprendre, n’avez qu’à nous entendre.

Premier couplet :
Humanité, du droit chemin tu t’es détournée
Et à marcher sur les autres pour avancer
Tu nous as enseigné, c’est la loi du plus friqué
Qui nous domine sans pareille, qui nous mine nos merveilles,
Sur ce son je signe ton oreille, j’montre les signes du manque d’oseille.
Donc, dans l’monde ça déraille, ça braille, ça défouraille, entre cailles,
Toujours pour de la maille, partout dans l’monde ça s’mitraille.
Chacun à sa manière, certains crèvent pour leur salaire,
La concurrence c’est la guerre, quand tu finis à dormir par terre,
Dans le ter ter. L’humanité s’inflige la misère
En plus de niquer terre mère, la galère.
Qu’y a t’il de bien, à être humain, ou enfin, question de tout un chacun,
L’homme et ses actes inhumains, mais qu’est-ce qu’être humain,
Nous ne sommes rien, nous ne sommes rien…

Refrain :
This world never sleep, cause in your eyes I’m addict,
never mind what I did, it’s my very best trip

L’humanita è dishumanizata su la terra siamo persona non grata fare casino da noi è capacita inata

Hear the voice of Gaïa, in my mouth it’s flava, you don’t know how but you’ll never know, neve-neve-neve-never know

Deuxième couplet :
Toujours à provoquer nos erreurs, influencés par nos peurs
Il n’est de cesse à la terreur étouffant peu à peu nos coeurs
On vit sous régime maigre, tout en consommant,
Un monde où gouvernement égal à pègre.
Bio, commerce équitable, on nous illusionne mais
Pour qui sont les billets qui sont sur la table
À qui profite vraiment tout ce commerce-là, pas à nous en tout cas
L’origine du mal s’appelle évolution, comme un singe se suçant pour une érection
L’humain veut faire avancer la technologie, pour mieux s’entre-détruire entre amis
On s’empoisonne, on consomme, on en veut toujours plus, on aspire tout à outrance
Dictature des commerçants, riches enfants, devine qui se pique à l’essence
Entreprises malsaines, messies dont nous sommes les apôtres
Je te pose juste la scène, à vénérer des envies qui ne sont pas les nôtres

Refrain

Dernier couplet :
On est tous obnubilés, par une réalité, qui se veut déformée
L’humanité s’étouffe, des gens crient « au secours », parfois privés de bouffe,
Mais moi j’m’en fous, dans tout ça j’suis rien du tout.
J’suis p’tet qu’un enculé mais j’écris mes pensées sans détours
À tour y’en a qui s’partagent le pactole.
Coup après coup, sur l’échiquier d’l’humanité, le niveau dégringole.
Notre monde bascule, fini les meurtres au crépuscule,
Now c’est génération génocide sans scrupules,
Comme une traînée de poudre mon message circule.
Mon texte a un goût rance, mes paroles sont amères,
J’essaye d’dire des trucs vrais, j’veux pas niquer ta mère.
À coups de hache on brise la glace,
Une bonne dose de hash et mon esprit fait d’la place,
À l’arrache, j’pose des bribes de phrases, des trips qui clashent,
Dans la tête mon flow porte le dernier coup d’schlass !

Refrain

Conclusion :
In conclusione, siamo nostra derisione
La nostra passione, massacrarci e azione.
Sulla terra, un eterna guerra.
Che sia vera, o economica per la nostra era.
Ascolta  quelle grida, la ragione si perda
L’humanita mi da, voglia di dire specie di merda

Sons Of Gaia - Feat: Nomad / Psychosis / Khaar Naj

Beat: The look in your eyes by Life & Death Productions

Paroles:

Gonna be, gonna break, listen to every sound you can take, there’s no reason to forget about dates, it’s the light that’s shining upon your head, do what you want every day that god creates.
I’m here just to talk to you about love and hate, they’re the two faces in the mirror of Eden, forget about the snake and bite the apple in, it’s the only way to know about life and death disrespect.
Two ways at every step, choose the light or the shade, no matter what you choose, every night you’re going to bed, but for the others you can be just alive or drop dead, your karma blue or red.
Someone could give a hand or let you dying, before being hanged or pulled out you must think, you must do the right choice to shine, otherwise for the others you’re another dead in the shrine.

Refrain:
The look in your eyes shows off the colour of your aura.
Listen to your earth, to your heart, no mas muertes en cascada
The look in your eyes shows off your feelings about me
It’s a little piece of Heaven, si os tenéis amor para mí

Walking down the streets, looking for new connections, if everybody’s open to life there’s no rejections, open the gates, close your points of view, remember that we’re all a part of a giant crew.
Make love, not war, but love is a battle of every day, make your path straight your fight, heart beats as single weapon, you must enjoy every second, tomorrow is another day, now it’s time to breath.
Sun shines for everyone everytime, never look down, sky is wide opened, waiting for your sight.
Don’t be broken, don’t be whiny, it’s the perfect day to walk away, looking for new ideas. Looking for new faces to ignore or to kiss, it only depends on you and your way of thinking, now’s the time of everyone’s life, love yourself, love each other, peace for all my brothers.

Refrain

Jamais deux sans trois, tierce à trois et trois petites chattes, j’sors d’un endroit malfa – gothique sans angle droit, j’te retourne et j’te l’demanderais pas deux fois, est-ce que, pour toi, la vie c’est comme une grande boite de chocolats ?
Ouai ou pas, j’ai chopé le noir à l’anis, j’ai la même face qu’avec un noir dans mon anus, c’est dégueulasse ça clash et ça crache, l’histoire d’une life à l’arrache, toujours vouloir joindre les deux bouts comme des gays dans une partouze.
L’amour avec un grand A c’est comme une pute avec un grand Pé-nis, tu te doutes que c’est louche qu’après les prémisses, tu te touches et tu veux une douche après avoir remonté les cuisses.
Plus réalité que fiction, besoin d’amour mais surtout besoin d’action, on attend tous la venue de la divine fée Lation, comme une sauveuse qu’on aimerait, jusqu’au fond.

Refrain

Refrain

The Look In Your Eyes

Beat: Tattoos by Zone Beats

Lyrics:

Bonjour à tous, bienvenue dans ma tête,
Mélange de psy-low, de tuerie et d’baise à une fête.
Je suis ni schizo, ni détraqué ça c’est c’que vous a dit la sociét’
Et moi j’veux d’l’orgie, du cadavre et d’l’hallu dans un pét’

J’veux du sang sur les parois, dans la baignoire et dans mon verre de vodka
Faudra penser à pimenter tout ça, du tabasco dans votre estomac
Qui vous parle de bouche, petits joueurs, je passerai pas par là.

Hey vous allez tous êtres gâtés, ce soir c’est une putain d’soirée.
Plafond et plancher : tout est insonorisé, j’vais m’faire plaisir j’ai tout préparé.
Aucune raison de paniquer, aucune chance qu’on vous entende crier.

Je suis passé du côté malsain de la scène,
Les rumeurs vont bon train, j’avais oublié d’enlever les rails, maintenant ça freine.
J’aime faire des blagues à mon voisin, le suicide assisté ça vaut la peine.
Le drogué pour lui tailler les veines. 

On va jouer à docteur maboule, vous verrez ce sera super.
J’ai toujours rêvé d’opérer à cœur ouvert.
Spécial pour les hommes, pour les filles : le jeu d’la queue de l’âne.
Mettez-vous accroupies, j’ai envie de tester votre côté profane.

Quitte à c’qu’on s’amuse, on va réchauffer tout ça
J’veux vous voir tous sans habits, j’vais monter l’thermostat
On va arroser à la suze, même si l’anis j’aime pas ça
Juste le temps d’choper l’quet-bri, bande d’allumés dans un éclat

Allez ce soir ça va être une sauterie, j’ai prévu le plastique
Quand les mecs seront bien éclatés, j’finirai les meufs à coup de trique
Je prendrai une longueur d’avance, troisième jambe élastique
Vous allez tous halluciner, champignon atomique.

J’aime quand c’est mort, quand ça bouge encore et quand c’est gore
Je débarque bombe atomique attachée au corps
Je suis pourri de l’intérieur et complètement cramé sur les bords
J’ai la vitesse et la puissance d’un vélociraptor.

J’ai l’eau à la bouche quand je vois du sang, le sourire d’un requin
Un arrière-goût de sel, un texte dans le vent et j’fais du rap marin.
Heureusement qu’chui seul dans mon style, toujours numéro 1
Ayez foi en moi de tous les patrons je suis le saint.

J’façonnerai le monde à mon image et vous perdrez la face
J’suis du genre à bourrer dans le tas pour écarter la place
Je passe souvent pour un mec collant quand je balance la mélasse
RAF je vide mon sac, et j’mets d’la vie dans ta carcasse.

On a tous été envoyés sur Terre dans un seul et unique but
J’suis là pour décalquer au Karcher toutes les chiennes en rut
J’sais bien que j’vais prendre cher quand chez moi y’a dix putes
Piscine intérieure, remake des dents d’la mer, quand j’joue la flûte.

As parmi les as, quand je quinte c’est un bon coup de poker
On va jouer cartes sur table mais j’ai gardé un joker
J’voudrais pas te foutre les jetons, mais moi les dames j’les prend par paire
J’ai raflé la mise, à moi tout seul j’suis le bon, la brute et le pervers
Tous ensembles, ça m’émeut, ça j’aime quand c’est bien dégueu
Moi j’en tremble, j’lève les yeux, j’m’élève aux cieux et j’élève les vicieux
Charisme d’ange, ton râpeux, j’édicte mon évangile en agitant la queue
Ramène ta science, et j’te remets en place en deux-deux

Si j’aime le whisky et les filles, c’est pour deux inverses raisons
L’un comme l’autre, pour les choisir faut voir à la maturation
« Du douze ans d’âge à la cave », les vrais amateurs diront
Pour ma part, j’aime quand c’est sec et que j’me sers un p’tit fond

Cœur généreux et blindé en liquide j’viens faire grosse donation
T’en a tellement sur la gueule qu’on y verrait d’la condensation
J’me suis bien vidé en 3-30 et après réflexion
Mieux qu’une psychothérapie, voilà ma trépanation.

Trépanation

Beat: BANG by Beats4Real

Lyrics:

Good girls, gone wild
Blood world, world war
Come across this empty street
Sing aloud on this bass beat

I don’t know why
This one is high
Stay alone singing music
BANG BANG in your ears

Ensembles, dans la vie, tout le monde se cherche des amis
À mi-chemin du vrai, essoufflé, malmené et éreinté
Interminable solitude, latitude de la lassitude
Tu dirais qu’on t’en veut, tu voudrais toucher les cieux
Si eux voudraient de toi, toi plus moi égal gros dégâts
Des galipettes sous les toits et toi j’te sens plus trop nette
Honnête à en mourir, toucher le vrai et étouffer de rire
Irremplaçable amour, ouai c’est ça, cours toujours
Aujourd’hui, comme tous les autres, tu fais partie de mes apôtres
Autrement dite, une de celles qui en veulent à ma bite
Habité par le démon du vice, toujours là, entouré de cuisses
Issu d’Aphrodite, Héphaïstos, le désir dans mes os.

Good girls, gone wild
Blood world, world war
Come across this empty street
Sing aloud on this bass beat

I don’t know why
This one is high
Stay alone singing music
BANG BANG in your ears

Au secours, la vie voudrait me jouer des tours
Détournement de conscience, aveuglé par la démence
Emancipation de mes cervicales, je sors de la cale
A calculer vos incertitudes, cette vie est bien trop rude
Rudoyé par tous ces écervelés, j’ai envie d’exploser
L’oserais-je ou n’est-ce que passion, folie ou frustration ?
Ah si on m’entendait, l’avenir, peut-être, s’assombrirait
On brillerait dans la noirceur, engloutis par tant d’ardeur
D’heure en heure ça devient assourdissant, perte de temps
De tant vouloir voir la lumière, assis sur le siège arrière
Hier encore les ténèbres étaient loin, nous ne pensions à demain
Deux mains sur mes épaules et je pleurs comme un saule.
Haut les mains, je viens braquer une banque de calins
L’intervention de foudre du coup, une étincelle qui me met à genou
Je nous imaginais magnifiques, mais séparés par la panique
Ni queue ni tête, toi la femme, moi j’ai les deux en plus d’une âme
À mortellement apercevoir le vide, une chute réellement stupide
Pis d’ailleurs pourquoi tomber, suffit simplement de flotter
Ôter les notes d’une symphonie, le sens d’une ironie
Honnis sois tu, toi, qui n’écoute que les mauvaise voix

Good girls, gone wild
Blood world, world war
Come across this empty street
Sing aloud on this bass beat

I don’t know why
This one is high
Stay alone singing music
BANG BANG in your ears

BANG

Instru: Forget You - Life and death productions feat anno domini beats

Sombre rue, le regard bloqué à l’infini sur l’avenue, j’marche sans but.
Pas d’quartier, j’suis à nu sans cesse attiré,  Au fin fond d’cette allée.
Regard vide, Tête bien remplie il pleut encore et j’ai pas d’parapluie.
On pleure sur ma vie, entouré de herses j’me noie sous cette averse.
J’ferme les yeux, j’erre dans le noir, faut vraiment que je change de trottoir.
Voie sans issue, j’reste bloqué devant c’putain d’panneau, j’suis de trop.
J’allume la chandelle, j’éclaire pour trois, j’ferme la marche, droit derrière c’est moi.
J’me brûle les doigts, du fossoyeur j’ai la pelle, si vous cherchez mon âme, demandez à elle.

[REFRAIN]
Avancer, reculer mais ne jamais s’arrêter, au bout d’la voie lactée, j’trouverais peut-être un peu d’sucre pour mon café.
Espérer, regarder mais continuer de rêver, juste une dernière volonté : un roux blond comme seul repas du condamné.

Lettre ouverte, juste un petit message inerte que j’ai jeté par la fenêtre.
Cloué au sol, ceci est ma seule rédemption qu’il faudra rattraper au vol.
Solides mes épaules et mon dos, appelez-moi Atlas, la terre est mon fardeau.
Tendu comme un arc bandé, pas de flèche, Cupidon m’a délaissé.
Attendre à jamais ce feu vert, être cantonné au rouge, et à la bière.
Autour de moi tout bouge, une vitesse folle, et je trempe dans mon formol.
Un film en noir et blanc, au ralenti, ça fait réfléchir sur sa vie
D’intenses déchirures, qui épandent le sang, comme une lame de rasoir dans les points de suture.

[REFRAIN]

Tout est gris, ça a l’air triste içi, tiens ! c’est ma vie.
Film muet sur fond musical, j’ai le rôle de l’apathique dans une foule sentimentale.
Comme un moustique, toujours la place du nuisible, mon cœur en forme de cible.
Je demande asile en ton sein, fusionner avec toi et disparaître de mon destin
Ne faire plus qu’un, et n’exister qu’en tant qu’une simple partie de toi.
J’abandonnerai navire et pavillon, si de tes lèvres pouvait sortir mon prénom
Je partirai à la conquête de ta terre, et j’irais même jusqu’à croiser le fer
Juste pour savoir si, là-bas, un simple petit village, porte mon visage.

[REFRAIN] 2x

Au Bout De La Voie Lactée

Instrumentale:  Violent by Fire-Prod

Paroles:
[Ohoh0HOhooo mon dieu]
Ouai, ou appelle moi Khaar Naj,
Celui qui crée des immondices dans ta tête.
Écarte ton canal, auditif hein, j’voudrais pas devenir malsain.

Oh pis si, pourquoi pas tiens !

Couplet 1 :
As du débourrage, j’te fais une troïka en attelage,
Si t’aimes pas reste assis et sois sage, j’vais te bénir à la façon Khaar Naj.
C’est pas l’idée d’te mettre en cage ni en rage
Mais enrage, car tu seras l’adepte et moi le divin créateur d’images.
C’est une grande bataille entre mes mots et ta tête qui défaille.
A l’image d’un tox qui prend des rails, qui veut qu’sa tête déraille.
Ou d’un rappeur qui mitraille qui croit qu’sa bite tranche et taille
Mais au fond moi j’baille avec ces blaireaux qui s’prennent pour des cailles
J’te la fais façon messie et j’te tire du lit,
Peut importe comment tu l’prend tu m’diras merci.
Avec mes textes et ton agonie, comme dit Francky,
Tu veux mon zizi pour te croire grand ou, avec moi, passer une nuit.
Chui p’tet pas mieux qu’toi mais au moins j’essaie,
J’sais bien que j’viens pas, ni d’Paname ni d’Marseille,
Mais quand t’écoute ce son tu jouis sans pareille,
Avec ton sexe entre tes doigts
Et mon sperme dans tes oreilles.

Refrain :
Hé ouai j’fais ma danse dans ta petite tête [*tidedidi ta !*]
Au fond j’suis en transe sur ce son qui pète [trrrrrrrrah !]
Tout c’que j’balance c’est des lyrics de bête [grrrrr !]
Et si j’m’appelle Khaar Naj c’est pas pour rien ma petite belette.

Couplet 2 :
J’pense faudrait qu’t’arrête là car après faudra qu’tu te touches.
Et c’est comme disait papa, c’était ça ou dans la bouche.
J’mets la deuxième, je monte les tours et j’remets des cartouches
J’applique au jet la dispersion et j’en remets une couche.
J’crois qu’y’a des pieds au cul qui s’perdent dans ce monde
Je remplirai les quotas et j’ferai ça en grande pompe.
S’il faut qu’il y ait un message, alors que le tonnerre gronde.
J’descend tout droit du Valhalla et j’fais un appel à la trompe.
C’est pas parce que j’te prend par derrière qu’tu peux pas ça voir.
Et c’que j’t’envoie dans la gueule c’est pas qu’des paroles à boire
Mes inepties n'ont plus de sursis, ça va continuer d’pleuvoir.
Et j’veux surtout pas paraître raciste mais j’ai peur dans le noir.
J’viens détruire les stéréotypes et les adages,
C’est un peu mon triage, en gage d’un grand partage
D’une religion en marge : le culte de Khaar Naj
Et si t’adhère pas
Deviens théophage.


Refrain

J’sais très bien qu’c’est pas du propre mais en tir j’suis nul.
Parce qu’avec la vitesse et tout ce liquide j’fais des bulles
Parce qu’avec tout ce que tu broutes tu pourrais faire des pulls
Parce que pour voir le monde comme moi t’aurais besoin d’pillules.
J’suis comme un porte-feuille d’trader, j’suis bourré d’valeurs
C’est pas parce que t'as du fil et une aiguille que tu peux t’croire docteur
C’est pas parce que c’est ton fils et ta fille que ça compte pour beurre
C’est pas parce que tu es inutile sur terre qu’il faudrait qu’tu meures.
Si y’a un truc à s'rappeler dans cette vie au fond c’est mon nom
J’suis l’gars qui fait travailler ta cervelle, appelle-moi patron
C’est un sacré cas d’insertion et tous les cas le sont
Sur ce j’caresse ta chatte et ça va décaler le son
Il est vrai qu’la vie c’est comme le sexe : ça va, ça vient
Si t’es vraiment nul en tout t’es vraiment un bon à rien
Ma philosophie : plus c’est malsain, plus j’aime, mais enfin
Sodomiser une fille de trois ans
C’est malsain.

Refrain

Ma petite belette

Je m’appelle Khaar Naj

Ah ! Ah ! C’est pas pour rien

Malsain

Instrumentale: Different by Zone Beats

Participation spéciale de ma maman <3

Paroles:
[REFRAIN]
This time real to real, just answer my appeal.

Every time, every try, everything fails, don’t know why
This is my story, short and shady, I’m out, I'm out of battery.

Toujours espérer, espérer d’avancer, sans cesse acculé par le passé
Je donnerais mon âme pour un morceau d’humanité.
L'esprit brouillé, le corps affamé, c'est brisé que je me suis relevé
Mon épave de vie, portrait de mes péchés.

Chaque genou au sol, plus lourd que chaque envol, me rappelle que de la terre au ciel ce qui nous rattrape c'est la gravité.
Chaque seconde de noir, plus présente que chaque espoir, me retiens, plus ou moins bien, de sortir de cette obscurité.

La lumière...

Ouai, trop longtemps que je l'ai oubliée. Comme une soeur joueuse qui n'oserait pas se montrer. J'ai dû braver ce chemin les yeux écarquillés, les mains prêtes à se rattraper en m'attachant à toutes les mains, les joues, les lèvres, les langues ou les cuisses qui daignaient bien vouloir mon toucher. J'ai senti des coeurs vibrer, des souffles coupés, des mains trembler, des visages et des anges se mettre à briller.

[REFRAIN]

Pièces vides, longs couloirs aux résonances sourdes, parcourir les méandres de mon esprit est une tâche lourde.
Weed je fume, addition de salvia divinorum, j'élabore les plans de chacune de ces empty rooms.

Comment, pourquoi, pourquoi ne plus pouvoir, toutes ces questions qui me travaillent mais n'apportent aucun espoir. Les yeux fixés, à dormir ne plus pouvoir, j'ai perdu la foi, la force d'y croire, toute une ribambelles d'idées, jamais assez sombres mais toujours bien trop noires. Ma vie ne vaut même pas un mouchoir, reniflez sur moi je reste désormais le meilleur accessoire. Au fond de votre poche, je n'ai jamais été plus proche de vous, état dérisoire, admirez-moi suspendu à mon pendoir.

[REFRAIN]

//Chéri ? c'est ta p'tite maman, cela fait un petit moment que je ne t'ai pas parlé, j'aurais voulu t'inviter à manger ce soir à la maison, je te ferai ton plat préféré, réponds-moi vite, tu me manques, je t'aime mon enfant\\

Maman ?
Ah ce n'est pas encore mon heure, je ne dois pas engendrer plus de malheur
Tout au bout là-bas une véritable once de lueur, attendez-moi, j'arrive, avec ma non-valeur.

[REFRAIN]

Everything Fails

En attendant le featuring avec Orelsan, Kamini, Stromae, Wojtek ou Mc Circulaire, me voici en solo

Khaar Naj

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