Co-presentado por Erik Harley y Mery Mestre este programa te acerca a algunos de los conceptos, construcciones, personajes y ciudades que te ayudarán a conocer un poquito más la historia de un país entero, de una manera de ser y hacer, de un talante y un talento agrupado bajo la #marcaespaña. Esto es OFICINA PERIFERIA y estamos en una reunión.

Oficina Periferia

En esta primera reunión de Oficina Periferia entramos en el universo del Pormishuevismo, un falso movimiento que busca trascender lo real mediante el impulso constructivo de lo absurdo e irracional. También explicamos la historia de José María Ruíz Mateos, empresario y performer pormishuevista y conectamos en riguroso diferido con el Cielo del Neoliberalismo. ¿Qué más? Una sorpresita, una decepción y un concurso. ¿Se le puede pedir más a una reunión? No lo creo.

Oficina Periferia 1. El Pormishuevismo, leches

En la segunda reunión de Oficina Periferia hemos puesto fin a un beef histórico del que ya nadie habla pero todo el mundo conoce: Juegos Olímpicos de Barcelona vs Exposición Universal de Sevilla. ¿Qué ciudad merece el Huevo de Oro al evento más pormishuevista del año 1992? Para solucionar esta disyuntiva hemos entrevistado a Marta Muñoz, que junto a Pablo Santacana son dos Vendedores de Humo de mucho cuidado. Además nos hemos puesto melómanas y algo preguntonas, ya sabes cómo son las reuniones presenciales... Al final una se lía y luego pasa lo que pasa.

Oficina Periferia 2. FUROR ‘92: BARCELONA vs SEVILLA

Durante la tercera reunión de Oficina Periferia hemos abordado el maravilloso mundo pormishuevista de las rotondas: aviones, tractores, barcos, pirámides mexicanas, astronautas equilibristas, piscinas y decoraciones de todo tipo. A las rotondas españolas no les falta de nada y lo hemos comprobado hablando con dos de los mayores expertos en rotondas: Fernando Castro, el creador del término “Rotondismo” y Miguel Álvarez, de Nación Rotonda. Tenemos por delante un programa histórico para los amantes del arte rotondo, abróchate el cinturón que empezamos.

Oficina Periferia 3. ¡ROTONDAS!

La cuarta reunión de Oficina Periferia la hemos dedicado a un tema de vital importancia, organizar nuestras vacaciones. Sí, ya sabemos que el verano ha terminado, pero es que ahora es cuando empiezan las vacaciones del proletariado, el momento del año preferido de nuestras carteras: la temporada baja. ¿Sabes qué tienen en común Ana Obregón, Carmen Sevilla, Naomi Campbell y Anne Igartiburu? No guardes aún tu bikini y prepárate para visitar jacuzzis, piscinas, balnearios y muuuuuuucha agua.

Oficina Periferia 4. VACACIONES, QUÉ GUAY

En la quinta reunión de Oficina Periferia recorremos algunos de los estadios de fútbol con más salseo de España. Sueldos multimillonarios, equipos de lujo, pelotazos nacionales y algún que otro golazo a Hacienda. Si no te gusta el fútbol, no te preocupes. Esta reunión también la hacemos para elegir de qué equipo somos. Súbete los calcetines y prepárate para un partido en el que compartiremos campo con la Marquesa de Olivara, C. Tangana, Jesús Gil, Isabel Pantoja y el hermano del dueño de Mercadona.

Oficina Periferia 5. ¡PELOTAZOS!

Bookmakers #29 - L'autrice du mois : Nancy Huston.
Née en 1953 à Calgary (Canada), Nancy Huston est l’autrice de plus de 70 livres depuis 1979, publiés pour la plupart aux éditions Actes Sud. Parmi son flot de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre, scénarios, chansons et traductions, citons « Journal de la création » (1990, captivante étude de couples d’écrivain·e·s), « Instruments des ténèbres » (1996, Goncourt des lycéens et du prix du Livre Inter, vendu à 130 000 exemplaires), « Lignes de faille » (2006, prix Femina, écoulé à 400 000 exemplaires rien qu’en France et traduit en quarante-cinq langues) ou « Bad Girl » (2014, formidable « autobiographie intra-utérine » qui éclaire toute son œuvre). Depuis 1973, elle vit et travaille à Paris.

Nancy Huston (1/3)
C’est une Calamity Jane du Canada qui s’installe presque sans un sou à Paris, à 20 ans, avec le besoin « de comprendre, de réparer, de lever l’interdit de la discrétion et de la politesse », en faisant « l’éloge de tout ce qui déstabilise ». Pour ce trentième numéro de « Bookmakers », place à Nancy Huston, cowgirl bilingue « sauvagement honnête » venue des plaines de l’Alberta, « à l’aise dans ses santiags » et pourtant allergique aux chevaux. Féministe historique, elle a « toujours vécu frénétiquement, avec son carnet à la main, des horaires de travail extrêmement stricts et un patron intérieur incroyablement sévère ».

Dans ce premier épisode, elle revient sur l’événement de son enfance qui l’a « ébréchée » au point d’écrire si souvent des histoires de familles déboussolées, meurtries, recomposées. Sur son personnage-totem : Alice au pays des merveilles. Sur les leçons du redouté Roland Barthes, sous la direction duquel elle écrivit un mémoire sur les insultes. Ou sur les revues « Sorcières » et « Histoires d’elles », dans lesquelles elle publia ses premiers textes, qui « fourmillaient de calembours ».

Enregistrement : mars 2024 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son : Mathilde Guermonprez - Montage : Juliette Cordemans - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet -  Musiques originales : Samuel Hirsch - Clavecin : Thomas Loupias - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Emma Bouvier, Victoire Tuaillon - Production : ARTE Radio

Bookmakers : Nancy Huston (1/3)

Bookmakers #29 - L'autrice du mois : Nancy Huston
Née en 1953 à Calgary (Canada), Nancy Huston est l’autrice de plus de 70 livres depuis 1979, publiés pour la plupart aux éditions Actes Sud. Parmi son flot de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre, scénarios, chansons et traductions, citons « Journal de la création » (1990, captivante étude de couples d’écrivain·e·s), « Instruments des ténèbres » (1996, Goncourt des lycéens et du prix du Livre Inter, vendu à 130 000 exemplaires), « Lignes de faille » (2006, prix Femina, écoulé à 400 000 exemplaires rien qu’en France et traduit en quarante-cinq langues) ou « Bad Girl » (2014, formidable « autobiographie intra-utérine » qui éclaire toute son œuvre). Depuis 1973, elle vit et travaille à Paris.

Nancy Huston (2/3)
D’après Nancy Huston, « le roman naît de la rencontre de l’autre, qui apporte l’ironie et l’incertitude ». Pour devenir écrivain·e, elle conseille de développer les qualités suivantes : « L’écoute, l’observation, la suspension du jugement. Et puis : une alternance savamment orchestrée entre mégalomanie et modestie. » Elle se compare littérairement à un « serpent » : affamée « des souvenirs des autres », « addict aux êtres humains », cette conteuse hypersensible adore se glisser sous de nouvelles peaux pour « explorer les joies du déguisement », poussée par son « empathie désespérée ».

Ce deuxième épisode déambule dans les collines de l’impressionnant corpus hustonien. Sont évoqués son premier roman, « Les Variations Goldberg » (1981), qui permet de revenir sur sa pratique du piano et du clavecin ; la terrible « Histoire d’Omaya » (1985), sur le viol d’une jeune femme ; « Cantique des plaines » (1993), à propos des souffrances amérindiennes dans sa région natale de l’Alberta, vendu à 80 000 exemplaires ; « Une Adoration » (2003), polyphonie judiciaire autour de l’assassinat d’un comédien et dont l’écriture a survécu à un faux-départ ; ou « Francia », roman documenté d’une journée dans la vie d’une prostituée transsexuelle colombienne du bois de Boulogne, 2024). Three, two, one : let’s go to Huston.

Enregistrement : mars 2024 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son : Mathilde Guermonprez - Montage : Juliette Cordemans - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet -  Musiques originales : Samuel Hirsch - Clavecin : Thomas Loupias - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Emma Bouvier, Victoire Tuaillon - Production : ARTE Radio

Bookmakers : Nancy Huston (2/3)

Bookmakers #29 - L'autrice du mois : Nancy Huston
Née en 1953 à Calgary (Canada), Nancy Huston est l’autrice de plus de 70 livres depuis 1979, publiés pour la plupart aux éditions Actes Sud. Parmi son flot de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre, scénarios, chansons et traductions, citons « Journal de la création » (1990, captivante étude de couples d’écrivain·e·s), « Instruments des ténèbres » (1996, Goncourt des lycéens et du prix du Livre Inter, vendu à 130 000 exemplaires), « Lignes de faille » (2006, prix Femina, écoulé à 400 000 exemplaires rien qu’en France et traduit en quarante-cinq langues) ou « Bad Girl » (2014, formidable « autobiographie intra-utérine » qui éclaire toute son œuvre). Depuis 1973, elle vit et travaille à Paris.

Nancy Huston (3/3)
Pendant vingt ans, Nancy Huston a écrit tous ses textes en français, sa langue d’adoption. Puis – à partir de « Cantique des plaines » (1993), l’intrépide Canadienne s’est remise à écrire directement dans sa langue maternelle, l’anglais, avant… de traduire elle-même en français le roman du moment, avec de très nombreux allers-retours entre les deux versions. Au final, seule la version française parvient à ses éditeurs et éditrices. C’est « deux fois plus de boulot », mais les problèmes rencontrés dans une langue solutionnent ceux rencontrés dans l’autre. « Être dedans-dehors, dit-elle, c'est la position idéale. Si on se confond trop avec sa culture, on ne peut pas se mettre à distance pour l'analyser. »

Une tournure d’esprit qu’elle partage avec l’Irlandais Samuel Beckett, désigné comme son « frère » et son « pied » dans un curieux livre hommage, « Limbes / Limbo ». Il sera aussi question d’un autre exilé grandiose, l’auteur de « La Promesse de l’aube », à propos duquel Nancy imagina le très précis « Tombeau de Romain Gary », qui lui montra qu’il fallait « non pas laisser derrière soi deux ou trois livres, mais toute une étagère ».

Dans ce troisième et dernier épisode, l’autrice de « La Virevolte » raconte également sa routine quotidienne. « Être seule du matin au soir, ne vivre qu’avec des personnes imaginaires, vous trouvez cela normal ? Les gens normaux vivent dans un monde à trois dimensions. Moi, j’en ai une quatrième. Avec une autre circulation des significations. Si je n’ai pas ma dose de solitude dans la journée, je deviens très malheureuse et méchante. »

Enregistrement : mars 2024 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son : Mathilde Guermonprez - Montage : Juliette Cordemans - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet -  Musiques originales : Samuel Hirsch - Clavecin : Thomas Loupias - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Emma Bouvier, Victoire Tuaillon - Production : ARTE Radio

Bookmakers : Nancy Huston (3/3)

La célèbre podcasteuse Camille Bourdin reprend les rênes de SCB.

La Chute de Lapinville

Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil.
Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie.

Enregistrements : décembre 2023-2024 - Scénario et dialogues : Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci - Conseillère littéraire : Noémie Landreau - Direction artistique : Benjamin Abitan - Réalisation : Laure Egoroff - Assistante réalisation : Clémence Bucher - Distribution : Clémence Bucher - Comédiens principaux : Flore Babled (Chloé), Noémie Landreau (Camille), Philippe Vieux (Christian), Séraphin Rousseau (Alonso) - Comédiens silhouettes : Cécile Fisera - Moyens techniques : Obsidienne, Rémi Durel, Julie Tribout, Alice Lebaube - Illustration : Roxane Lumeret - Musique originale : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio, ARTE Studio, Virginie Lacoste, Sahar Pirouz, Jacques Falgous

La Chute de Lapinville EP53 : Seul maître à bord après Dieu

Christian, showrunner, nous emmène dans les coulisses de sa série.

La Chute de Lapinville

Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil.
Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie.

Enregistrements : décembre 2023-2024 - Scénario et dialogues : Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci - Conseillère littéraire : Noémie Landreau - Direction artistique : Benjamin Abitan - Réalisation : Laure Egoroff - Assistante réalisation : Clémence Bucher - Distribution : Clémence Bucher - Comédiens principaux : Flore Babled (Chloé), Noémie Landreau (Camille), Philippe Vieux (Christian), Ali Marhyar (Sami), Séraphin Rousseau (Alonso) - Comédiens silhouettes : Cécile Fisera - Moyens techniques : Obsidienne, Rémi Durel, Julie Tribout, Alice Lebaube - Illustration : Roxane Lumeret - Musique originale : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio, ARTE Studio, Virginie Lacoste, Sahar Pirouz, Jacques Falgous

La Chute de Lapinville EP54 : J'ai trouvé ça bien

La tension entre Chloé et Alfredo arrive à son comble.

La Chute de Lapinville

Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil.
Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie.

Enregistrements : décembre 2023-2024 - Scénario et dialogues : Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci - Conseillère littéraire : Noémie Landreau - Direction artistique : Benjamin Abitan - Réalisation : Laure Egoroff - Assistante réalisation : Clémence Bucher - Distribution : Clémence Bucher - Comédiens principaux : Flore Babled (Chloé), Noémie Landreau (Camille), Aurélien Gabrielli (Lapin), Séraphin Rousseau (Alonso) - Moyens techniques : Obsidienne, Rémi Durel, Julie Tribout, Alice Lebaube - Illustration : Roxane Lumeret - Musique originale : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio, ARTE Studio, Virginie Lacoste, Sahar Pirouz, Jacques Falgous

La Chute de Lapinville EP55 : Tu le regretteras

Re-recorded this mix, which I originally DJed as a warm-up set before ARCA's show in Caracas on March 16th, 2024, at 'La Concha Acústica de Bello Monte'

Tracklist:
- Jean C. Roché - Birds of Venezuela
- Phran feat. Add9 - Blanca Flor
- Dâdalus & Bikarus - Vostok
- Marco Shuttle - Acrobat
- Phran feat. Tunik - Mazatech
- Syntrovert - El Puerto
- Sinnaz - Con sentido (Riddim)
- Phran feat. Ribes - Aprieta
- Toma Kami - Mzecal
- Siu Mata - Vaalbara
- DJ Raff - Rápida Riddim
- DNGDNGDNG - El Chombo - El Rasta Mix ft. Baby Rasta & Gringo [DNGDNGDNG Edit]
- Kaval & SIM - Breakbone (Kaval Rum-Pum-Pum-Pum Mix)
- SINNAZ - Concha Dub 
- Zion y Lennox ft. Daddy Yankee - Yo Voy (Luca Durán Rework)
- Shelly - Estac
- Phran feat. oma totem - Lac
- Clap Kent - El Jaguar (Balearic Breeze edit)
- DJ Sosa RD - Cama Y Mesa

Warm Up for ARCA Mix (Caracas, March 16th, 2024)

60 minutes of retrofuturistic music that takes in pyschedelic house, trance and 90s IDM. On SonarMix 039, rising producer and DJ Swoose offers us a taste of his warm-up set at SonarLab x Printworks on Saturday night: “I want to build the vibe from the start and not hammer it”

 @swoosebeats

Tracklist:
Psychedelic Research Lab - Tarenah (Sleepwalker Mix)
Kiddmisha - Freaktown
Designer Loops - Funky Funky Makossa
Relative Progress - E’s Theory
Feet First - System Of Love
CK - Faker
Taslo - Swop Shop
Relative Progress - Getting There
Malin Genie - Skump
Jeff Mills - In Da Bush
DJ Linus - Giant Disco
Cockroach - Pearl (Bright Edit)
Swoose - Cubensis
Mad.Again - Overdrive
OHM - Oceanic

SonarMix 039: Swoose

Pastora interrumpe continuamente al guitarrista, desestima las falsetas que teje entre el cante, le corta y se arranca a cantar de nuevo, para decir las letras que quiere decir, la canción que quiere contar en cada momento. El misterioso mundo de lo que dicen las coplas que canta, es una sucesión de fragmentos de escenas, a veces hasta con diálogos o por lo menos voces dentro de la copla, como el triste peregrino que se lamenta tantas veces en tantas bulerías de la carga que lleva la pobre burra, o el frutero que le pone a la gitanita a un cuarto las peras, a dos las manzanas, y a tres las ciruelas. Cuántas veces dice dicen que tiene que dicen que tiene una zambomba con cascabeles, y cuán pocas, que solo una, lo de como revienta un cañón a fuerza de tanta paliza también via reventa yo, o en la que presume que yo tengo un automóvil que lo paseo ca ve que quiero, para de seguido robarle las palabras al triste ya dicho y convocar una vez más a la mula. Tuvo por costumbre la de los peines cerrar sus bulerías pidiendo a un hombre que tomara la chaqueta y le diera los calzones, y señalando desde lejos a un mozo gitano, o un serrano, mandarlo llamar a su cama. Lo que dice es ay hombre que toma la chaquetita y que dame lo calzone al gitanito de la etijera que dile que venga pa mi cabecera pero cuando suena parece que su voz se distorsione mecánicamente, como por efecto de un ventilador interpuesto, solo en ese instante y en ningún otro de ninguna grabación, entre su boca y el tornavoz del fonógrafo. Es como si una hélice o una noria o unas astas de molino se llevaran con el aire que mueven algunas sílabas del verso, acallándolas o apartándolas tan presto que da efecto de maravilla, o de defecto del surco en la cera templada o en la pasta de goma que metafóricamente se llama pizarra, y no es sino la niña, que intercala consonantes oclusivas dentales y labiales, replicando las vocales que corresponden a cada palabra, para cantar en verdad ay hombre que toma la chaquetetiquita y que dame lo calzone al gitanibito de la estijera que diguele que venga pa mi cabecera y usar su voz como si fueran unas palmas rompiendo a contras el último compás. Aquí sucede lo contrario de un apócope, la voz cantante no suprime sonidos, los añade. Se distinguen por lo común varias maneras de hacerlo: se llama prótesis a la adición de algún sonido al principio de un vocablo, como en amatar por matar; epéntesis cuando se intercala en posición interior, como en tendré, del antiguo tenré; anaptixis es la epéntesis de una vocal entre dos consonantes contiguas, como en corónica por crónica o en calavera, del latín calvaria, y paragoge es terminar la palabra con una vocal de más como en male por mal. "Chaquetetiquita" y "gitanibito" son distintos tipos de epéntesis (entre ellos, resonante anaptixis) y las de la niña, por ende, bulerías epentéticas.

Coplas Mecánicas #8. Bulerías de la Niña

Una nueva plataforma para explorar el formato radiofónico desde una perspectiva contemporánea. Podcasts de nueva producción junto a un cuidado archivo de voces inspiradoras y referentes absolutos de nuestra historia reciente. Arte, medio ambiente, política y experimentación para imaginar futuros deseables. Escucha.

Todos los podcast de La Casa Encendida.

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Oficina Periferia 2. FUROR ‘92: BARCELONA vs SEVILLA

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