Cela lui a pris des décennies avant de se sentir à l’aise avec ce compositeur. Aujourd’hui, il est confiant dans sa manière d’aborder ce répertoire et n’a plus d’états d’âme par rapport à ses partis pris d’interprétation. La musique de Chopin lui procure deux sentiments très forts. On y retrouve d’une part une lecture du sentiment amoureux. Cet aspect le passionne. Par ailleurs, son langage accélère le processus de communication entre l’artiste et le public.

Dans ce répertoire, on ne compte plus les versions de référence, mais l’artiste n’a pas cherché à se mesurer à cela et sa manière d’aborder ce compositeur est intègre, totalement sincère. Chopin représente un véritable défi mais Jean-Philippe Collard a identifié un style qui lui est propre.

Jean-Philippe Collard / Chopin - Sonate n°2 op. 35, « Marche funèbre » (extrait 1er mouvement)

Menahem Pressler, a living legend of the piano, has coupled three Viennese Classical works for this 'birthday album'. In this recital, the tradition is Viennese. The city plays a key role in this music, as was later to be the case in Leipzig with Mendelssohn and Schumann.
Apart from the slow movement of the Piano Concerto in A Major, with which it shares the same valedictory atmosphere, for me there is nothing more beautiful than this Rondo by Mozart.

MOZART / Rondo in a minor, K. 511 // Menahem Pressler

«  La musique française, c’est ma drogue. Prenez La plus que lente de Debussy ; ce morceau ne vieillit pas. Et c’est là encore un souvenir pour moi. Je me rappelle de Marguerite Long jouant cette pièce à ma demande un jour où je lui avais rendu visite. J’étais d’autant plus touché que je savais qu’elle avait connu Debussy, qu’elle avait échangé avec lui. La plus que lente donne la mesure, non seulement de son écriture merveilleuse, mais aussi de sa sensibilité ; c’est une valse mélancolique et ô combien sensuelle. »

Aldo Ciccolini // Debussy, La plus que lente

Publiée originellement chez Calliope, l’intégrale Beethoven des Talich est rééditée dans un coffret de sept disques. Cette somme est celle des certitudes paisibles, d’un Beethoven ni visionnaire, ni vindicatif, plus humain plus que démiurge. Intime et posée, l’expression peut même en devenir trop prudente, cette tranquillité devenant même rédhibitoire dans les menuets, voire dans certains scherzos (Huitième). Tout emballement n’est pas exclu – codas du Quatrième ou du Neuvième – mais sans le moindre effet gratuit, tant le Quatuor Talich, d’une cohésion sans faille autour de son premier violon, Petr Messiereur (à l’intonation néanmoins parfois contestable), maîtrise le propos et maintient, de l’Opus 18 à l’Opus 135, une cohérence d’une rare fermeté.
Car voilà assurément un travail exigeant, qui, peut-être par atavisme, laisse souvent affleurer à la surface des sentiments plus tendres et qui trouve à s’épanouir de manière particulièrement impressionnante dans les derniers Quatuors.

Beethoven : intégrale des Quatuors à cordes

13e Quatuor en si bémol majeur op.130 - Alla danza tedesca (Allegro assai)

BEETHOVEN - Quatuor à cordes n°13, op.130 (alla danza tedesca)

Major discoveries!
These three string quartets have much to offer in their charming melodies, strong rhythms, and pleasant moods. They deserve some critical attention as representative examples of early nineteenth century "brilliant" quartets, works composed for concert performance that usually featured a dazzling part for the first violin. 
The Talich Quartet delivers these bonbons with a light touch, and the engaging character of these pieces comes through in the group's agreeable repartee and buoyant energy, which is especially lively in the Scherzo movements. Sound is exceptional, so the strings feel vibrant and sharply defined in a warm and resonant environment.

KALLIWODA, String quartet no.1 in E minor, op.61

A lively yet sensitive, generously coupled disc
Here is a set of brilliant but not dazzling performances of Mendelssohn’s Op 44 Quartets: that is to say, they illuminate the music but never blind the listener with empty demonstration of the player’s virtuosity. This outstanding reissue offers terrific playing and outstanding sound. The interpretations are spontaneous enough to seem live.

“Typically feisty playing from this outstanding Czech Quartet who project the quasi-orchestral opening of the D major with vigour and provide plenty of passion and urgency for the darker E minor. An incredible bargain” (BBC Music Magazine)

MENDELSSOHN, String quartet no.3 in D major, op.44 no.1 (Molto allegro vivace)

FIRST RELEASE ON CD
Eine kleine Nachtmusik (Serenade no.13 for strings in G major, K525)
Adagio and Fugue in c minor, K546
Divertimenti for strings K.136-138

‘With the Talich Quartet, this intimate Mozart sings and smiles, weeps and dreams, experiences despair and exhilaration. The Quartet’s unusually tense yet sensuous interpretation forces one’s admiration. Rarely has Mozart playing so judiciously achieved plenitude, displayed such joy and charm. Everything here is happiness and luminosity. A state of grace, as it were.’

MOZART, Eine kleine Nachtmusik k525 (Menuetto : allegretto)

요하네스 브람스 
6중주 1번, 내림 B장조, op.18 
6중주 2번, G장조, op.36

미셀 칸카, 첼로
요세프 클루손, 비올라 
전체 연주시간 79분 57초 

브람스는 현악 6중주를 단 2개만 작곡했다. 브람스는 현악 6중주를 통해서 하이든, 베토벤, 슈베르트에 대한 존경심을 표현하고 있을 뿐 아니라, 브람스 이전에는 거의 작곡되지 않았던 악기 편성을 통해서 새로운 화성적인 표현의 영역을 확장했다. 실내악적인 은밀함과 매력을 지닌 이 현악 6중주는 최후의 낭만주의 ‘문’을 열었다. 

“우리는 결코 완벽함에서 멀지 않다. 탈리히 사중주단은 가장 뛰어난 음악성을 지닌 단체로서, 다시 한번, 극도의 섬세함과 지성을 바탕으로 좀처럼 들을 수 없는 특별한 해석을 들려준다.”(디아파종)

베토벤, 현악사중주, 3번, B플랫장조, op.130 (알라 단차 테데스카)

안톤 드보르작 
현악 사중주 12번 F장조, ‘아메리카’, op.96
현악 오중주 내림 E장조, op.97 

지리 지그문트, 비올라 

전체 연주시간 59분 6초 

“탈리히 사중주단은 정말로 예외적이고 특별한 스타일에 대한 감각을 바탕으로 한, 드보르작의 에스프리에 충실한, 아름다운 해석의 연주를 들려준다. 이들의 연주는 단순함, 부드러움, 에너지가 서로 조화를 이루고 있으며, 탈리히 현악 사중주단의 단원들은 놀라운 관능성과 섬세함, 전체적인 선, 음악의 바탕이 되는 리듬들에 대한 뛰어난 표현력을 들려주는데, 이것은 이들의 범접할 수 있는 표현력의 바탕이 되는 규범들이다. 또한 이들의 유연하면서도, 명료한 프레이징의 연주는 가장 복잡하면서도, 심오한 드보르작의 작품들을 분명하게 드러내 보여준다.” (르 몽드 드 라 뮈지크)

드보르작, 현악사중주, 12번, F장조, “아메리카”, op.96 (몰토 비바체)

볼프강 아마데우스 모차르트 
아이네 클라이네 나흐트무지크, K.525
아다지오와 푸가, C단조, K.546
현악을 위한 디베르티멘토, K.136-138

전체 연주시간 53분 53초

“탈리히 현악 사중주단의 연주를 통해서 우리는 가장 은밀한 모차르트가 노래하고, 웃음 짓고, 울고, 또한 꿈꾸는 것을 목격할 수 있다. 또한 모차르트의 절망과 환희도 경험할 수 있다. 탈리히 현악 사중주단의 불안과 관능성이 공존하는, 일반적인 해석과는 거리가 먼 이들의 연주는 감동을 넘어서 존경심을 품게 만든다. 익히 잘 알려져 있는 모차르트의 이 작품들이 매우 드문 음악적인 충만함과 기쁨, 매혹을 선사하고 있다. 모든 것들이 이 음반 속에서는 빛이며 행복이다. 부연하자면 음악적 은총의 순간이란 이런 것이다.” (디아파종) 

모차르트, 아이네 클라이네 나흐트 무지크, K.525 (론도, 알레그로)

Troisième disque d'Aldo Ciccolini chez La Dolce Volta, celui-ci - le premier sans oeuvre de Mozart - enregistré en mai 2013.
La Dolce Volta propose un produit "total". Qualité de la présentation, dans la mouvance des "beaux éditeurs" (Alpha, Alia Vox); choix raffiné des projets musicaux; approche déterminée du réglage du piano et sa captation.
C'est le cas ici, avec un parti pris sonore qui privilégie un son proche mais pas trop envahissant, le piano étant un Yamaha CFX. L'instrument est donc précis mais jamais agressif. Ces considérations sur le son n'ont rien d'anecdotique puisque l'écoute par Ciccolini de son instrument dans ce cadre sonore particulier fait partie intégrante de son l'interprétation.
Musicalement, on retrouve la sereine magie des enregistrements précédents de Ciccolini octogénaire sur cette étiquette. Son parcours de valses n'est pas réduit à Chopin et regroupe surtout maints compositeurs français : Pierné, Satie, Tailleferre, Massenet, Séverac, Debussy, Fauré...
Il émane du CD un parfum automnal dès le Feuillet d'album de Chabrier, oeuvre à laquelle Ciccolini donne des teintes sépia que l'on ne trouve pas dans l'enregistrement récent plus lumineux d'Alexandre Tharaud dans son programme de bis. L'art de la miniature est parfaitement agencé et maitrisé par le pianiste, qui sculpte ces œuvres brèves avec une vraie tendresse et un art consommé de la mise en plage.
Tout cela est sobre, chaleureux et réconfortant.

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FAURÉ, Valse Caprice n° 3, Op. 59 // Aldo Ciccolini

Jean-Sébastien BACH
Sonate en trio n° 3 BWV 523 – Vivace
André Isoir

Organ Georg Westenfelder, Esch-sur-Alzette (luxembourg)
Enregistré en 1979 par Georges Kisselhof
CD 11 - plage 9

Sonate en trio n° 3 BWV 523 – Vivace

Jean-Sébastien Bach
Fugue en sol majeur  BWV 576  
André Isoir

Organ Gerhard Grenzing, Saint-Cyprien en Périgord
Enregistré en 1991 par Igor Kirkwood
CD 1 - plage 15

Fugue en sol majeur  BWV 576

Jean-Sébastien Bach
Fantaisie et fugue en sol mineur  BWV 542   
André Isoir

Orgue Joseph Gabler, Weingarten
Enregistré en 1988 par Igor Kirkwood
CD 6 plages 9 et 11

Fantaisie et Fugue en sol mineur  BWV 542

Jean-Sébastien Bach
Concerto en la mineur BWV 593 - Allegro
André Isoir

Orgue Gerhard Grenzing, Saint-Cyprien en Périgord
Enregistré en 1988 par Igor Kirkwood
CD 7 plage 3

Concerto en la mineur BWV 593 - Allegro

Jean-Sébastien Bach
Herr Christ, der ein’ge Gottessohn   BWV 601
André Isoir

Orgue Jürgen Ahrend, Cantate Domino Church – Frankfurt
Enregistré en 1977 par Georges Kisselhof
CD 9 plage 3

Herr Christ, der ein’ge Gottessohn

Jean-Sébastien Bach
Passacaille et Fugue BWV 582
André Isoir

Orgue Joseph Gabler, Weingarten
CD 8 plage 1

Passacaille et Fugue BWV 582

Jean-Sébastien Bach
Dies sind die heil’gen zehn Gebot BWV 678 
André Isoir

Orgue Joseph Gabler, Weingarten
Enregistré en 1990 par Igor Kirkwood
CD 13 plage 11


BACH / Toccata Dorienne BWV 538 // André Isoir

SCHUBERT / Sonate pour piano n°20 en La majeur, D959 - Scherzo // Philippe Cassard

SCHUBERT / Fantaisie en Fa mineur, D940 // Philippe CASSARD & Cédric PESCIA

SCHUMANN // Quatuor à cordes en la mineur, op.41/1 - Scherzo // Quatuor Hermès

Gabriel Fauré, aristocrate du phrasé.
Ce lyrique éperdu, cet amoureux de poésie aura tracé un sillon affranchi des dogmes, que les interprètes du monde entier empruntent désormais avec ferveur.

Nocturne n°2 en si majeur, op.33

メナヘム・プレスラーは、モーツァルトのピアノ・ソ
ナタ全集第2弾において、稀にみる静穏さと優し
さをこのレパートリーにもたらした。彼は時を引
き伸ばし、音響世界に身を浸しながら、多彩な音
色、ハーモニーの微細な変化、各フレーズの輪郭
の美しさを際立たせていく。
長い年月をかけて音楽の真髄を探求してきたプ
レスラーがいざなう、魅惑的な音の旅。

モーツァルト, ピアノ・ソナタ第13番 変ロ長調 K.333 / アレグロ

Mendelssohn Gary Hoffman (début sonate op58)

Frédérick Haas aborde Bach en fanfare.
Aux commandes de l'impressionnant clavecin Hemsch de 1751, d'une prodigalité sonore enivrante, il joue sur les effets de masse sonore comme rarement. Du Sturm und Drang avant l'heure, qui ne met guère en valeur les richesses structurelles et les subtilités mélodiques de la partition de Bach : adieu les myriades de petites pages distillées par Andreas Staier, bienvenue aux longues secousses telluriques.
La prise de son est à l'avenant. Cela pourra plaire à condition d'être équipé d'un matériel audio adapté - balladeurs et oreillettes fortement déconseillées.

Bach, Variations Goldberg BWV 988, Aria

This work has nothing of the classical divertissement, but is rather a deeply romantic piece, although its texture does not renounce long developments or phrases or phrases irregular in rhythm and mood. It was later nicknamed the "Frühlingssextet" (Spring Sextet), obviously in tribute to Beethoven. Its elegance, subtlety and apparent naturalness conceal the difficulties the young Brahms experienced in writing this piece and which led him to ask Joachim to check the manuscript. The violinist suggested several important changes and Brahms followed his shrewd advice.

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Brahms, String Sextet No.1 in B flat major Op.18 - Andante, ma moderato

Spilville is a small town in Iowa. It was there, between 8 and 23 June 1893, that Dvořák composed his most famous chamber work, the String Quartet in F major (the "American").
Dvořák expressed his nostalgia in the great works he composed from 1892 to 1895, including the String Quintet Op.97.

Dvořák, String Quartet No.12 in F major "American" Op.96 - Allegro ma non troppo

Three large-scale works for viola and orchestra feature on the new recording by violist Adrien La Marca with the Liège Royal Philharmonic. Musically, a programme must tell a story: here the viola becomes the central hero of each work, in an almost cinematographic adventure.
A hero who roams from the heart of Russian ballet music with Prokofiev’s Romeo and Juliet, through the lyricism of interwar English music with Walton’s Viola Concerto, to music of today by the Belgian composer Gwenaël Mario Grisi, whose On the Reel is literally ‘scripted’, written directly from analysis of film scenarios. Epic sweep, passions, contrasts . . . Everything you might expect from a great adventure movie is there in this music. Moments of powerful lyricism, love and tenderness, inner struggles, combats or doubts.

Heroes

Romeo and Juliet - Dance of the Knights

PROKOFIEV - Romeo et Juliette, Danse des chevaliers // Adrien La Marca

Geoffroy Couteau continue à servir l’œuvre de Brahms, ici en compagnie du violoncelliste Raphaël Perraud, avec la ferveur qu’on lui a connu dans son intégrale pour piano parue au Printemps 2016.
Comme les trois sonates pour violon et piano, les deux sonates pour violoncelle et piano constituent des pages de première importance dans le corpus de Brahms. Puissamment lyriques, royaume de l’intériorité pure, elles fournissent un aperçu de sa période de jeunesse comme celle de sa grande maturité, voisine de sa quatrième et ultime symphonie. Sommets de la musique de chambre, ces Sonates d’une humanité protéiforme exigent de leurs interprètes autant de complémentarité que d’osmose.
Geoffroy Couteau et Raphaël Perraud imposent un équilibre savamment mûri. Douceur et emportement, mélancolie et frénésie, méditation et exaltation s’y côtoient en des inflexions d’une éloquente spontanéité. L’aspect fantastique de ce combat entre violoncelle et piano ne cesse de gagner en profondeur et en lyrisme au fil de ce programme.

BRAHMS, Cello Sonata no.1 in E minor, op.38 - Allegro non troppo

Creativity is not something that can be turned on and off like a tap . . . 
Art is a labour of love, a question of patience and concentration. To place demands on it, criteria, quotas, damages it, slowly kills it. Art, like nature, must be allowed to develop and to grow, in order to attain plenitude. Following this principle, La Dolce Volta prefers to privilege quality over quantity. Releases are limited to ten albums a year, but each of them is the fruit of in-depth work, and above all a special relationship between the soloist and the composer. The artists’ virtuosity is coupled with their ineffable and highly personal approach, a feeling that can only be expressed through music. 
And since jewels worthy of the name can only be offered in special cases, the albums La Dolce Volta releases are themselves works of art: each record cover is an original work of art; the digipack’s inner sleeve includes a booklet in four languages and an interview with the musician. A bandeau is wrapped around each album, on which is printed the name of the soloist, the name of the composer, and the work performed. 
For La Dolce Volta, music is not just a shrink-wrapped object for sale. Like all beautiful things in life, it must come to fruition naturally, the result of careful craftsmanship, and offered like an exquisite flower. 
For La Dolce Volta music is a question of elegance and beauty without concessions.

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