Question(s) d'Éthique 2023 - Désobéir ?

Table ronde avec Éric Alt, Irène Frachon, Brigitte Gothière. Modération : Sophie Chapelle
 
Simple citoyen·ne, salarié·e, fonctionnaire, chercheur·se ou scientifique, le·la lanceur·se d’alerte se trouve confronté·e à un fait ou un événement qui constitue à ses yeux un danger pour l’humain, son environnement ou encore pour la société. Il ou elle décide d’adresser un signal d’alarme à la collectivité, espérant par là une prise de conscience et une mobilisation. Ces hommes et ces femmes prennent ainsi le risque d’être sanctionné·es dans leur vie professionnelle, voire menacé·es. Quels soutiens, quelle protection juridique peuvent-ils·elles réclamer ? Comment mieux les protéger ?

Question(s) d'Éthique 2023 - Engagé·es et lanceur·ses d’alerte

Conversation entre Frédéric Gros et Geneviève Azam, à propos de Désobéir (Flammarion, 2017)

Faut-il toujours obéir aux lois et à la morale ? Devenir un être civilisé impose une éducation et une acculturation qui requièrent notamment l’obéissance à des contraintes et à des normes, tout comme nos libertés (de pensée et d’agir) reposent, dans une démocratie, sur l’existence d’obligations et d’interdictions. Mais faut-il toujours obéir ? Dans quelles situations la désobéissance peut-elle apparaître comme souhaitable, légitime, voire même comme un devoir moral et civique ? La seule conscience morale par exemple peut-elle suffire à fonder la révolte ?

Question(s) d'Éthique 2023 - Désobéir est-il légitime ?

Table ronde suite à la projection du film Le Dernier Continent.
Aec Vincent Lapize, Léna Lazare, Lucile Schmid. Modération : Laury-Anne Cholez

Urgence climatique, rapports alarmants du GIEC, destruction de la biodiversité, inaction estimée des institutions… de nombreuses personnes délaissent les voies de recours traditionnelles pour s’engager dans de nouvelles formes de contestation. Est-il légitime d’agir aux frontières de la loi ? La désobéissance civile peut-elle faire évoluer le droit en faveur d’une plus grande protection ? Les conflits portés devant les tribunaux se multiplient, faut-il y voir le signe d’une surdité des institutions et des acteurs économiques ? Ces actions de désobéissance ne peuvent-elles pas aussi être regardées comme une demande de démocratie renouvelée, plus directe et plus horizontale ?

Question(s) d'Éthique 2023 - Citoyen·nes ou hors-la-loi ?

Entretien avec Marwan Mohammed. 
Modération : Ludivine Balland

Les dernières émeutes suite à la mort de Nahel Merzouk (casernes et écoles brûlées, pillages, etc.) ont ravivé les débats, les peurs et aussi l’incompréhension face à la violence de certains jeunes. Ces violences sont-elles libres et éclairées ? Sont-elles des phénomènes de groupe causées par l’émulation collective ? Ces jeunes sont-ils simplement des délinquant·es ou cherchent-ils à exprimer des revendications ? Ont-ils un message politique ? Que signifient ces désobéissances à l’égard des lois ?

Question(s) d'Éthique 2023 - Violence des bandes. Pourquoi les jeunes transgressent-ils l’ordre ?

Table ronde avec Sepideh Farsi, Chowra Makaremi, Javad Djavahery. Modération : Hamdam Mostafavi

La jeune Mahsa-Jina Amini tuée par les autorités pour avoir mal porté son voile islamique obligatoire : un crime inacceptable pour la population. C’est cet événement qui a déclenché en Iran, en septembre 2022, l’un des mouvements de contestation les plus massifs qu’a connu le pays : Femme Vie Liberté. Outre les manifestations, les formes de la rébellion sont multiples : désobéissance civile, expressions artistiques, slogans novateurs. Même face à une répression féroce, les Iranien·nes ont multiplié les modes d’opposition. Jusqu’à faire vaciller le régime ?

Question(s) d'Éthique 2023 - Iran : ce que peut la désobéissance face à la dictature des mollahs

Entretien avec Sabrina Erin Gin, Ovidie. Modération : Guillaume Durand

L’amour peut être défini simplement comme « une attirance, affective ou physique, qu’en raison d’une certaine affinité, un être éprouve pour un autre être »*. Il peut être romantique, sexuel, filial, céleste, etc. Est-il alors l’expression de notre liberté ou, au contraire, ce qui nous enchaîne à notre sensibilité, mais aussi à notre éducation et à la société qui nous ont inculqué qui devait être l’être aimé (le Prince Charmant, la douce et tendre épouse, etc.). Faut-il alors libérer l’amour de ses carcans, voire même, s’en libérer totalement ? Que valent les idées répandues sur l’amour comme « L’amour est plus fort que tout », « L’être aimé est irremplaçable », « L’amour véritable est unique et éternel »... ? Faut-il désobéir à l’ordre amoureux ?
*(définition tirée du TLFI - Trésor de la Langue Française Informatisé)

Question(s) d'Éthique 2023 - Faut-il (se) libérer (de) l’amour ?

le lieu unique
scène nationale de Nantes
quai Ferdinand-Favre
44013 Nantes / France

Question(s) d'Éthique 2023 - Désobéir ?

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