Pénitence des pauvres d’esprit

Écrite pour être lue à voix haute

Accessible librement sur Error : https://error.re/penitence-des-pauvres-desprit/

Texte et lecture de C. Jeanney (https://christinejeanney.net/)

Pénitence des pauvres d’esprit

un 2e morceau de 'tout le monde quelque chose' - un travail en cours (1er morceau : 'warland' : https://soundcloud.com/les-fernandez-les-fernandez/warland)

'Toutes les femmes de ma génération ont été abusées, évidemment. Vous vivez où exactement ? Elles ont été abusées plus d’une fois. De très nombreuses fois et de façons très variées. Vous voulez des détails mais je n’en donne plus.' (Céleste)

absolument formidablement flippant

wiseMan

https://abrupt.ch/c-jeanney/la-langue-de-la-girafe/

La langue de la girafe est une écologie poétique du langage, un art du moindre. Dans ce texte dont la trame se structure telle une tapisserie, l’image appartient à l’errance, elle dérive le long des mythes, interroge l’acte même du faire.

« Le monde est rempli de textes, plus ou moins intéressants ; je n’ai aucune envie de lui en ajouter un de plus. » Cet ouvrage de C. Jeanney prend au mot l’affirmation de Kenneth Goldsmith et fait œuvre de patchwork.

C. Jeanney y a récolté les voix qui oscillaient autour d’elles, le verbe du quotidien, des paroles radiophoniques aux mots éphémères du passant, et les a assemblées en un collage de la langue.

La façon dont ces mots s’assemblent imite l’appareil photographique qui collectionne le fugace. Elle provoque l’émergence d’une sorte d’infra-sens, d’une texture narrative qui laisse surgir des messages souterrains à la langue.

Les mots sont déjà présents dans le réel, foisonnants et bariolés, le plus souvent ignorés, ils flottent insensément, et La langue de la girafe tâche de voltiger dans leur collecte protectrice. La langue s’exprime pleinement par elle-même. Elle ne souhaite pas sa réinvention, mais invite à l’infini de sa recomposition.

Ce livre est un antilivre. Il est une multitude. Il s’entend en vidéo, se voit en sons, se contemple dans sa dynamique numérique.

LA LANGUE DE LA GIRAFE | C. JEANNEY

Recital in Base64. A synthetic voice declaims the code behind the image. Because evertything is information. Our Voice, alone. Realness, with, without us. Through throat. And speech synthesis. Hymn beneath reality. We, late capitalism. Let the fire fly higher than our souls. Let them sizzle with bits and bliss. Data gash, information for damn. Damnation. And bliss. By means of we, commodities. We, love or market, buy a copy, we love, commodification, damn, damnation, we, without us, a copy, of a copy, of a copy. Control. Ego trip. And bliss.

https://abrupt.ch/pierre-marmy/kushiroid/

Source:
- Speech synthesis : Mimic Mycroft (https://github.com/MycroftAI/mimic)
- background sounds : Temperament, by Waveplay_old (freesound.org/people/waveplay_old/sounds/219288/) ; Rain on windows, interior, by InspectorJ (freesound.org/people/InspectorJ/sounds/346642/) ; Thunder close, by Hantorio (freesound.org/people/hantorio/sounds/121945/) ; Rain and Piano Impro, by Owl (freesound.org/people/Owl/sounds/187667/) ; Ghost piano 4bar, by Amliebsch (freesound.org/people/amliebsch/sounds/39046/) ; Sad heaven piano #2, by PSOVOD (freesound.org/people/PSOVOD/sounds/414856/)

Kushiroid Silence

Kushiroid Silence IV

sauf mention contraire tous les textes sont de Corinne Lovera Vitali - toutes les musiques sont de Fernand Fernandez

absolument formidablement flippant

LES FERNANDEZ

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