mad tsai - killer queen

Simon's Song

Simon's Song (from the Netflix Series Young Royals)

SI VOUS AVEZ DES POÈMES LGBT faites-en dépôt au Centre d'Archives poétiques LGBT : poesies.queer@gmail.com (idem pour me contacter)
www.youtube.com/@Chansons-LGBT
musiqueslgbt.bandcamp.com
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Synopsis : C'est un hymne à ces bouquets fleurs que j'aurais aimé offrir à mes amants, me voir les-leurs offrir ou qu'ils m'en offrent en retour mais auxquels j'ai dû renoncer, par empathie végétarienne et respect de la vie.

        S'ils ne m'obligeaient pas à couper tant de fleurs,
	à faire des bouquets je passerais mes heures,
	je t'en apporterais, cascades de fougères,
	percées de myosotis, de roses trémières.

	S'ils ne m'obligeaient pas à faucher tous ces joncs,
	en ferais tresser aux plus robustes lurons
	capelines d'osiers à l'épingle remeil.
	dont l'argent des eaux se teinterait de vermeil.

	S'ils ne m'obligeaient pas à craindre ton sourire,
	je crois que par amour je pourrais faire pire,
	pendre à tes oreilles de juteuses bigarreaux,
	et des corbeilles de fruits à même ta peau.

	S'ils ne m'obligeaient pas à tes cheveux-ficelle ,
	laisserais ma joue faire son nid d’hirondelle,
	afin de déposer sur ce front ceint de gars,
	toute la poésie, d'un seul ikebana.


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Écrit et lu par le poète français Alain Cabello-Mosnier ⚣
le vendredi 9 avril 2021, à Paris

S'ils ne mobligeaient pas (chanson gay)

Chanson lesbienne dont vous pouvez voir le clip c'est sur youtube : https://youtu.be/OHhrrtkvS5A
SI VOUS AVEZ DES POÈMES LGBT faites-en dépôt au Centre d'Archives poétiques LGBT : poesies.queer@gmail.com
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Incurable gorgone et jeune jouvencelle 
Ici vielle matrone, envieuse blairelle
attendant sous la lune encombrée par sa nue
tout de l'un, rien de l'une, en petite tenue

Déesse et si mystique en grisante amoureuse,
fillette de plastique et putain plantureuse
qui annone sa prose en relevant la cuisse
pour la métamorphose, exquis dard d’écrevisse

je ne veux pas qu'un homme enserre ma peau d'ambre, 
ne veux pas faire comme, en sortant de sa chambre,
mais rester entre femme et petite angelotte, 
baiser hiérogame, engageante pleurote 

Sa main est si touchante et sa lèvre narquoise
la bouche rougeoyante et le sexe d'ardoise
s'approche, me caresse, engourdit tout mon être
elle qui s'envient toute encristée, l’œil adêtre

Ou celle-ci encore, empreinte et désirable,
monacale était laure, enfouie dans le sable,
elle ferma sa porte enfantelet fragile,
de peur qu'on ne s'emporte en nos cœurs fait d'argile


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Achevé le vendredi 2 juillet 2021 par Alain Cabello-Mosnier
(poète gay & masseur à Paris) ⚣

Juste d-amétrine (chant lesbien)

Si vous voulez voir le clip c'est sur youtube https://youtu.be/3z907WYyvQw

On sable le miel dans mon abricot
On s’envoie des toasts par-dessus ma fente
Dehors l’été lourd nous berce d’échos
Une vibration erre, lancinante

On s’envoie des toasts par-dessus ma fente
Muriel en a bu plus que de raison
Une vibration erre, lancinante
Parmi la blondeur arse des moissons

Muriel en a bu plus que de raison
Oh ! je jouis, je crois que je jouis encore
Parmi la blondeur arse des moissons
Tout, sous le soleil, s’enmûrit et dore

Oh ! je jouis, je crois que je jouis encore
Anne, où es-tu donc ? À qui sont ces doigts ?
Tout, sous le soleil, s’enmûrit et dore
Languide, un essaim passe sur les toits

Anne, où es-tu donc ? À qui sont ces doigts ?
On me fait mourir et renaître ensemble
Languide, un essaim passe sur les toits
La reine, au milieu, se blottit et tremble

On me fait mourir et renaître ensemble
À présent j’abreuve Isis et Margot
La reine, au milieu, se blottit et tremble
On sable le miel dans mon abricot

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Écrit par la poétesse Jocelyn Witz
Musique et montage Alain Cabello-Mosnier ⚣

Le pantoum des abeilles - de Jocelyn Witz

Corinne, ô doux mari, me foutras-tu ce soir,
Et, me regardant jouir avec ton œil bravache,
Ceinte de ton mandrin de silicone noir,
Goinfre, m'inonderas de baisers pleins de crache ?
 
Corinne, j'ai besoin de ta force au-dessus,
Qui me fait retrouver le goût d'être femelle,
Qui me fait frissonner jusqu'au brun des mamelles,
Et rend moite le plus enfoui de mes tissus.
 
Car l'homme est animal, un singe à l'état brut ;
Dans ses bras je deviens obéissante, douce,
Face à ses appétits pas plus grande qu'un pouce :
Il est comme un géant, je suis de Lilliput.
 
Impérieuse, tu peux même enculer mes fesses ;
Il n'est rien que le mâle en toi ne puisse avoir ;
Je prendrai du plaisir à tes rudes caresses ;
Corinne, oh ! s'il te plaît, sois mon époux ce soir !

Écrit par Jocelyn Witz
mis en musique et montage Alaian Cabello-Mosnier (poète gay ⚣)

Mâle dun soir - Jocelyn Witz

C’est la main de Betty
Aux doigts pleins de finesse
Aux ongles tout petits
Qui délace mes tresses

Sa main qui chaque soir
Solennelle me peigne
C’est devant le miroir
Que commence son règne

Une main au boulot
Humble main de bonniche
Qui m’entraîne là-haut
Au comble où elle niche

Sa main qui tendrement
Écarte mes dentelles
Et ses mines d’amant
Disent que je suis belle

Et puis sa main me prend
La main et la caresse
Pas même me surprend
Qu’elle effleure mes fesses

Sa main sans hésiter
Là dans la lumière ambre
Palpe ma nudité
Au secret de sa chambre

C’est cette même main
Fouineuse de gamine
Qui soupèse mes seins
Qu’ensuite elle examine

Ô la main de Betty
En devenant farouche
Me jette sur le lit
Pour explorer ma bouche

Cette main sans pudeur
Sur mes flancs mes aisselles
Recherche les odeurs
Des eaux que je ruisselle

Sa main qui m’ouvre enfin
Des fosses excitées
Apaise en moi la faim
Qu’elle avait suscitée

Entrant jusqu’au poignet
L’infâme la vaurienne
Et je m’entends pigner
Comme pleurent les chiennes

Puis je lèche ses doigts
Avec reconnaissance
Et fuis pleine de la
Honte de ma jouissance

Oui la main de Betty
Me fait office d’homme
Quand mon homme est parti

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Poème lesbien de la poétesse Jocelyn Witz mis en musique par le militant gay Alain Cabello-Mosnier ⚣ le samedi 25 janvier 2025 à Paris.
http://poesieerotique.hautetfort.com/apps/search?s=%C3%94+la+main+%21&search-submit-box-search-489681=OK

Ô la main ! (poème lesbien de Jocelyn Witz)

Si vous voulez voir le clip sur youtube : https://youtu.be/tHMzNleBBK4
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A t'aimer, si ma vie, ce condensé d'amour,
m'épargnait l'infamie de voir mourir le jour,
ta peau dans la pénombre à jamais disparue
j'enlèverais des nombres, mon âme étendue.

Si mon ange, à t'aimer, me promettait la mort,
dès la fin de l'été et de jeter mon corps,
je donnerais ce temps à sa morne redoute,
dans les bris verts et sangs de mon Amour sans doute

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Achevé le mercredi 31 août 2022

Un amour sans doute - Jazz gay

La page de poésies queer collecte sur http://poesiesqueer.canalblog.com et surtout dans son fond d'archives des poèmes gays donc si vous en avez écrit et que vous souhaitez les déposer quelque part, n'hésitez pas.

Poème homosexuel de Jacques Prévert, long (2:18)
Lu par le poète queer Alain Cabello-Mosnier ⚣, le samedi 29 avril 2017, Paris.

Texte intégral de : Sous le soc...

Sous le soc de ton doux regard d'acier
mon cœur a remué
et dans cette terre labourée
la fleur de l'adieu s'est mise à crier
Aujourd'hui
dans la même ville
la ville où nous nous sommes quittés
je suis le seul à voir ta statue
place de la Disparition
Déjà des milliers de jours ont passé
depuis le dernier jour où je t'ai embrassée
et parfois je me regarde dans la glace
sans avoir le courage de me raser
Et ça tombe toujours un lundi
le lundi les coiffeurs sont fermés
et je m'ennuie
Alors j'ouvre la fenêtre
et je t'appelle
et tu es là
avec un rasoir d'or et un blaireau d'argent
et la grande baignoire de ton dernier amant
dans sa quarante chevaux du tonnerre et du vent
Je te rejoins
et je me rase comme aucun prince ne s'est jamais rasé
et je me baigne à cent cinquante à l'heure
comme personne au monde
sauf ceux à qui pareille chose déjà est arrivée
ne s'est jamais baigné
Je ne te demande même pas où nous allons
et ce n'est pas par discrétion
mais parce que je sais bien
que tu n'en sais rien
Et comme toujours tu me poses des devinettes
tu me demandes quel jour la mort est née
ou si la vie un jour doit mourir tout à fait
tu me demandes pourquoi je ris
et comment nous nous sommes quittés
Un homme à particule est assis au volant
c'est à lui la voiture
il ne sait pas qui au juste est dedans
Et moi mes mains pleines de savon je les lui plaque sur les yeux
Coucou qui est là
Et la voiture fait un tel bond que...

Mais il y aura toujours un trou dans la muraille de l'hiver pour revoir le plus bel été

Dans la ferraille tordue brisée le sang giclé
un feu de joie a éclaté
Et sans qu'on les appelle
les souvenirs heureux viennent répondre présent
et reprendre leur place au coin du feu vivant
Le temps ne sait pas l'heure l'heure ne dit pas le temps
Un jour un éclair de chaleur tous les deux nous a traversés heureuse cicatrice du bonheur qui pourrait jamais l'effacer.

De Jacques Prévert lu par le poète homosexuel ⚣ Alain Cabello-Mosnier.
Le grand Jacques est peu connu pour ses textes homosexuels et je voulais partager celui-ci pour apporter ma part à la culture queer.

Sous le soc... (poème homo-sensuel) de Jacques Prévert

La page de poésies queer collecte sur http://poesiesqueer.canalblog.com et surtout dans son fond d'archives des poèmes gays donc si vous en avez écrit et que vous souhaitez les déposer quelque part, n'hésitez pas poesies.queer@gmail.com.

Synopsis : poème militant homosexuel de 12 pieds.
"Dure réalité de l'emprisonnement des "pédés" tels que certains le vivent ici ou ailleurs devant les yeux des tribuns d'un nouvel ordre mondial anti libertin et liberticide.
Tragi-comédie du cassage d'homo d'une révolution de pacotille dans des dictatures mourantes et essoufflées." 

Petits peuples Banksy

Mes jours bringuebalants à l'ornière royale
S'en vont dans la nuit tout comme partent les rats
Et des verts et des bleus et des bois de santal
Je m'en vais à jamais, et ne reviendrai pas

Les souvenirs sont des sourires mal éteints
Ils s'ourlent de sous-bois et de ciels inventés
Les guerres reviennent comme de noirs écrins
Qui préfèrent à l'or, des étains mal cotés

Les amis se défont dans les fausses communes
Sous l’œil effaré d'une mère de douleurs
Tandis que les pères invoquent mornes lunes
Semblables à des sorciers brutaux et vengeurs

Mais je sors de mon roman à la nuit venue
Pas à pas, âme vieille des renoncements
A laquelle ne reste que corps d'hommes nus
Décharnés dans la mort, des appels de vivants

« Ici discrets amours
Se nouent dans les prisons
Des cachots pas fait pour
Échapper aux matons

Ils rendent nos peaux meubles
Aux pires violences
du haut de leurs immeubles
Des pédés qu'on balance »

Puis un jour des graffitis sont peints sur les murs
Des messages de paix, petits peuples Banksy
Naissent d'une catharsis du sang des peintures
Cherchant dans l'arc en ciel la raison du mépris
Les traités de paix valsent, grandes girandoles
Ils lâchent leurs docteurs jekyll et misters hyde
Et se lancent dans ces nouvelles farandoles
Plus folles que ne le fut aucune gay pride

Le pédé-nouveau couvert d'une toison d'or
Émerge d'une psychédélique drag queen
toujours mieux qu'un Moloch au ventre d'athanor
Qu'allume un Erdoğan fardé qu'attise Poutine

avec le droit c'est le retour des croquembouches
corbeilles de fleurs, portiques et patios
il faut tout oublier même avec qui ils couchent
plésiomorphe dextrarum iunctio
 
▌©Alain Cabello-Mosnier (poète gay & MASSEUR) ⚣
Lundi 25 juin 2018, Paris

Petits peuples Banksy - (poème et ironie politique LGBT)

Synopsis : poésie gay ; parcours de vie où tout devient un monde.
En ligne sur : http://poesiesqueer.canalblog.com/archives/2020/09/06/38518519.html

▌Je vis des aisselles noires
sur des oreillers blancs

Je vis des torses blonds
Sur des draps-houses roses

Je vis des géodes de couettes
S'ouvrir sur des pieds brûlants

Je vis des hommes dormir
des corps somnolents

Des poitrines se soulever,
frémir leurs mille petits doigts de marins

De là je vis des pénombres surgir
Des dos menaçants
des récifs de Carrare
de terribles cabestans
Des ducs-d'Albe
où de tous les cordages les mains seules s'y nouaient

Je vis des ganivelles dressées dans le sable des bas-ventres
aux ripple-mark desquelles se froissait le vent
de saprophytes noix-et-dorées couvertes de filaments

Je vis de ces coquillages qu'ils voulaient me cacher
Je vis, cachés, ce qu'ils voulaient me montrer 
Et ne voulant pas voir ce que j'adorais regarder

Je vis mourir le doute et naître la passion 
mais aussi des folies, nourrit de déraison

des draps s'enflammer comme des spectres
un incendie blanc sur des foyers d'oreillers
qui mordaient la peau, cambraient les dos
Je vis crever des morts, s’ensevelir des vivants
Un narval harponner un triton mythologique
Le mensonge basculer dans une tendresse qui ne s'éteignait pas
La vérité hésiter à la dire, tant cela partageait les gamins

Et puis je vis de ces réveils calmes
Ces rêves qui m'étaient envoyés sans expéditeurs

La lettre froissée dans la corbeille ni moins écrite ni moins lue
les larmes versées, les désespoirs, à leurs manières y ont répondus

Mouillées de larmes ou de baisers
Séché d'oubli sans jamais renoncer

Rien ne s’oublie de ce qui fut aimé
même lorsque s’oublient ceux qui ont aimé

Écrit et lu par A. CA.-M. le rose*
▌dimanche 6 septembre 2020 - Paris
(poète gay & masseur à Paris) ⚣

- A. CA.-M. est l’acrostiche de mon Prénom et Noms Alain Cabello-Mosnier destiné à pasticher Le Trésor de Rackham le Rouge de Tintin qu'en tant qu'homo-fréquencé j'ai préféré mettre en rose, couleur de notre militantisme LGBTQI+.
- un végétal épilithe est une plante rudérale qui vit sur les rochers.

Des épilithes

Des Épilithes - (poème LGBTQI+)

Je suis un poète qui anime une des rares initiatives francophone de poésies homosexuelles sur http://poesiesqueer.canalblog.com.
Ayant décidé de mettre certains de mes textes en musique, j'ai créé cette page.
Je ne suis pas du tout musicien, je passe donc par l'IA car j'ai peur que le son qui me vient soit le plagiat d'un musicien déjà existant. Lorsque je récite mes poèmes sur https://vimeo.com/poesiesqueers j'adore ma voix mais je ne suis pas sûr de sa qualité en chanson, je la fais donc générer par l'intelligence artificielle.
Mes moyens ne me permettent pas de me payer un studio et de plus, je n'ai aucune prétention commerciale. Je veux juste écrire et chanter des chansons gays qui soient de moi (parfois d'autres auteur.es) mais pour les autres.

Si vous êtes poétesses ou poètes lgbt, vous pouvez me joindre sur lgbt.musiques@gmail.com (pas de pub)
Retrouvez mes albums sur https://musiqueslgbt.bandcamp.com

S'ils ne mobligeaient pas (chanson gay)

Lgbt.musiques

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