"Y a-t-il ici un petit amour ?
Qui veuille jouer avec une petite belle ?
Nous pourrions jouer jusque-là fin du jour
Dans notre petit royaume des merveilles. 
Y a-t-il ici un petit amour
Qui veuille s'émouvoir avec cette belle ? 
Nous pourrions danser jusqu'au dernier jour
Dans un rythme très lent plein de beaux soleils."

L'amour qu'on ressent si intensément, 
Qu'aucune autre chose ne nous atteint vraiment, 
Le monopole vital de nos sentiments
Eclipse nos problèmes, nos inconvénients

L'amour qui nous ronge toujours du dedans
Dans le déluge extrême de nos émotions 
On cherche ses yeux parmi tous les gens
Et plus rien d'autre ne mérite attention

Alors on la cherche, 
On ne peut se résoudre,
Où mènent nos recherches
Orage ou bien foudre ?
On part à Séville
Juste pour lui voler
Une petite étreinte
Ou même un baiser...
Alors on la cherche, 
On ne peut se résoudre,
Où mènent nos recherches
Orage ou bien foudre ?
On part à Séville
Juste pour lui voler
Une petite étreinte
Sous un oranger…

L'amour qui survient, matin de septembre
Quand l'été s'éteint car arrive novembre
On reçoit ses mots comme de beaux écrins
Contenant trop d'amour pour être serein...

L'amour est toujours une chanson touchante
Mais l'hiver est là, fine lame tranchante
Les résultats tombent, on n'y peut plus rien
La belle aux oranges, y peut encore moins

Alors on la cherche, 
On ne peut se résoudre,
Où mènent nos recherches
Orage ou bien foudre ?
On part à Séville
Juste pour lui voler
Une petite étreinte
Ou même un baiser...
Alors on la cherche, 
On ne peut se résoudre,
Où mènent nos recherches
Orage ou bien foudre ?
On part à Séville
Juste pour lui voler
Une petite étreinte
Sous un oranger…

L'amour est ainsi qu'il ne s'efface pas,
Dans tous nos récits, il est toujours là,
La fin du chemin pour celui des deux
Qui l'aimait bien trop pour devenir vieux.

"Y a-t-il ici un petit amour ?
Qui veuille jouer avec une petite belle ?
Nous pourrions jouer jusque-là fin du jour
Dans notre petit royaume des merveilles."

L'ordre d'Héloïse-2022

La Belle Aux Oranges

PILULE (cover of Saez)

Version très personnelle qui tourne simplement autour des 4 notes principales du morceau originel.

A FOREST remix by l'ordre d'Héloïse

Version très personnelle qui tourne simplement autour des notes principales du morceau originel.

FAITH remix by l'ordre d'Héloïse

Texte : Loredana Fayer
Musique : L'Ordre d'Héloïse

JE M'EN FOUS(L.Fayer / L'ordre d'Héloïse)

Je me promène dans le gris épais des fumées d'usines,
Autour de moi, seules des ombres semblent survivre,
Les rues sont vides, chacun se terre pour l'éviter,
Même les vitrines et les cimetières sont verrouillés.

Je me promène dans la pénombre des ateliers,
Autour de moi, seul le vent semble s'agiter,
Les rues austères qui se succèdent sans s'arrêter,
Pas une artère dans toute la ville semble habitée.

Je me promène dans la grisaille et dans le bruit,
Autour de moi, les oiseaux noirs poussent des cris,
Les rues désertes sentant la peur semblent annoncer,
Qu'une Héloïse est venue tous les emmener...

Je me promène dans le chaos et dans la nuit,
Autour de moi, même le noir s'est assombri,
Une seule chose peut s'imposer comme vérité,
Verte est la cause, du grand chaos organisé.

Je me promène dans les méandres de la société,
Autour de moi, tout semble fait pour me tromper,
Fragile château dont toutes les cartes sont empilées,
Grand échafaud que les tous hommes ont su dresser.

Je me promène dans votre monde sans m’arrêter,
Autour de moi, il y a des ombres tourmentées,
Comme votre monde à votre image vous étouffait,
Ce lieu immonde s’effondrera à tout jamais…

MEME LE NOIR S'EST ASSOMBRI...

VI remix 
Le Noir s'étend, il est profond...
Paroles et musique L'ordre d'Héloïse

LE NOIR S'ETEND - VI Remix

Il ne reste plus rien, pas même l'infime espoir,
Le feu même s'est éteint, tout est plongé dans le noir,
Il ne reste plus rien, les lumières s'amenuisent,
La nuit sombre s'étend, comme un souffle de bise.
Il ne reste plus rien, pas même l'infime espoir,
Le sommet est atteint, se dresse le long couloir,
Il ne reste plus rien, les lumières se sont tues,
La nuit sombre s'étend, comme une fin attendue.

Il reste simplement,
La misère et la faim,
Il n'y a plus de colère,
Tout est froid et austère
Il reste évidemment,
La disette et le bruit,
Il n'y a plus de prières,
Tout est devenu pierre,

Il ne reste plus rien, pas même l'infime espoir,
L'accablement est peint dans des nuances de noir,
Il ne reste plus rien, cataclysme ordinaire,
Tout est finalement vain, c'est la fin de la guerre.
Il ne reste plus rien, mais rien n'est vraiment détruit,
L'anéantissement atteint, tourne en vraie tragédie,
Il ne reste plus rien, mais la vie continue,
Le froid s'est installé, comme une fin méritée.

Il reste simplement,
La misère et la faim,
Il n'y a plus de colère,
Tout est froid et austère
Il reste évidemment,
La disette et le bruit,
Il n'y a plus de prières,
Tout est devenu pierre.

Il ne reste plus rien, pas même l'infime espoir,
Le grand gouffre sans fin, le chaos de l'histoire, 
Le froid vide du destin, comme un immense trou noir,
S'ouvre pour tous dès demain, il n'y a plus d'espoir.

LE CHAOS DE L'HISTOIRE

Lyrics : Lory Fayer / L'ordre d'Héloïse
Music : L'ordre d'Héloïse

Je suis posé sur l’étagère, j’écoute chanter de nombreux airs,
Pourtant drapé dans un vynil, je suis pressé entre deux livres.
Juste rangé dans les affaires, personne ne s’inquiète des mystères
Des sons flous sous le revêtement, des histoires, des notes, des sentiments,
Juste coincé, tous s’indiffèrent, destin brisé, disque ordinaire
Pourtant j’avais tant à donner, pour qui prend le temps d’écouter
Quand cette personne m’a découvert, quand elle a ôté la poussière
Quand elle a posé sur le sillon, le fil si fin de l’aiguillon ;
Quand les notes se sont envolées, quand tous mes airs furent libérés
Quand mes histoires ont échappé, je crois que je l’ai vue pleurer…
Je suis revenu sur l’étagère, je ne suis plus du tout amer,
Je crois que mes notes endormies, ont réveillé toute sa vie…

Vingt-cinq lettres sont l'alphabet, une clé qui ouvre les secrets
Elles sont de petites traces noires, qui racontent  beaucoup d'histoires
Vingt-cinq lettres résument la vie, elles auront de quoi vous ébahir
Le jour où vous prendrez le temps, d'ouvrir un recueil excitant. 
Un petit livre  laissé en coin, plein de contes écris avec soin
Mais restés dans l'indifférence, en attendant d'avoir  une chance
Un petit livre des pages blanches, dues aux larmes, papier pas étanche
Un petit livre, pages abîmées, comme déchirures des jours inquiets
Vingt-cinq lettres pour maitriser les mots, pour emporter rires et sanglots
Pour décrire, sentiments cachés, toutes les confidences sont gravées
Vingt-cinq lettres, ou demeurent prisonniers, des souvenirs nous ont hantés
Comme les rêves fanés, la grisaille, comme des illusions, des feux de paille…
Un petit livre voué au silence, qui garde toujours  l'espoir touchant
De pouvoir être choisi pour une danse, de voir quelqu’un, d’entendre un chant
Un petit livre, un style unique, un jour entend une musique
Dans laquelle peut se réfléchir, par laquelle se laisse accueillir

Notes et mots d’une nouvelle chanson, capables d'ouvrir l’horizon
Comme une aube de couleur vermeil, après la tempête, vient le soleil
Un nouveau chapitre qui s'ajoute, une nouvelle histoire qui s’écoute
Une nouvelle trace qui résonne, le doux son noir qui toujours sonne
Un chant plein de mélancolie, une rivière s’écoule la folie
Nous naviguons sur le bateau ivre, un nouveau rêve à poursuivre
Une aventure inoubliable, pour juste croire à l’incroyable
Une chaleur qui nous donne la force, une alliance qui toujours nous renforce
Mélodies écrites à quatre mains, écoutées dans les pays lointains
L’écho d’un chant qui vient de l’âme, qui charme les hommes et puis les femmes
Une musique qui brise le silence, l’harmonie de milliers de nuances
La joie d’entendre les bravos, après les notes de ce morceau…

7 NOTES ET 25 LETTRES - Feat. Federica Lenore Catalano (L'ordre d'Héloïse / Lory Fayer)

THE KISS (Cover of THE CURE)

J'ai appris tout ce que je devais savoir,
Mes yeux se ferment, sur un voile noir,
J'ai vu chaque chose, que je devais voir,
Mes yeux s'éteignent, c'est la fin de l'histoire,
J'ai acquis toutes les pièces du savoir,
Mes mains saignent, le sang noie tout espoir,
J'ai soldé le passif, j'ai payé au comptoir,
Mes pas me dirigent enfin, dans le grand couloir.

J’ai appris par cœur la carte du grand chaos,
Reprenant chaque matin les étapes du chemin
J’ai passé des heures à construire mon tombeau
Les souffrances et les peines en sont bien les parpaings
J’ai appris par cœur, la carte des abysses,
Reprenant chaque nuit, la partie du déclin,
J’ai passé des heures à aplanir la piste,
Peurs ou bien terreurs m’ont servi de bastaings.

J’ai appris par cœur, les règles de civilité,
Révisant, inlassable, vos mensonges éhontés,
J’ai forgé mes valeurs, comme on forge une vérité,
Sacrifiées pour cette heure sur l’autel d’humanité.
J’ai appris par cœur, la voie pour le voyage,
Dans ses yeux verts enfin, j’ai aperçu la fin,
J’ai passé des heures , à contempler son visage,
En un éclair enfin, tout est devenu vain…
… J’ai appris par cœur, chaque parcelle de son corps,
Seuls ses yeux verts illuminent parfois ils brillent encore,
S’envole la nacelle, puis elle quitte le décor,
Dans les cieux lumière… Je suis le Nord…

Paroles et musique L'ordre d'Héloïse - tous droits réservés. 

JE SUIS LE NORD (démo)

LA NUIT JE MENS (cover d'Alain Bashung)

Une petite touche de noir ou blanc
J'ai bien gobé tous mes calmants,
Une petite touche de bleu doré
Pour que je puisse juste m'évader

Une petite corde entre deux rives
Pour éviter que je ne dérive,
Une corde tendue qui forme un sol
Une note perdue et je m'isole

Un marteau frappe dans ma tête
Me calme d'un coup mais je m’entête
La corde tendue qu'il a frappée,
Est comme le fil de ma pensée.

Une baguette s'élève dans les airs
Elle retombera cognant la sphère
D'une peau tout simplement tirée
Membrane synthétique immaculée


DESASTRES NAUFRAGES ET AUTRES DERIVES

Silence est fait autour de moi
La rue déserte reprend ses droits
Plus une lumière pour distiller
Dans ce chaos un peu de clarté
Silence on entend quelques chats
La rue hostile cache leurs combats
L'odeur est lourde et acidifiée
La peur est sourde et aveuglée

J'avance par de tous petits pas
La fumée grise prend soin de moi
Elle me recouvre pour me cacher
Les portes s'ouvrent je dois entrer
J'avance ne sais pas où je vais
Pas de réponse, des murs épais
Je leur demande de m'expliquer
Ils me répondent que personne sait

Patience, le mot qui est lâché
Une lumière blanche semble éclairer
Les mains, les yeux et les pensées
De gens curieux tous trépassés
Patience, mon tour viendra bientôt
La lumière blanche voilera ma peau
Mes mains, mes yeux dans la clarté
Peut-être enfin vont s'allumer ?

Présence, mon tour et ses secrets
Un regard semble s'être posé
Comme si tout devenait sacré
Peut-être est-ce juste l'autre côté
Présence, une main qui me rassure
Un regard doux sur mon futur
Comme si les dés étaient jetés
Héloïse va juste m'emmener…

Tout est Vert, tout est Vert,
Dans l’atmosphère,
Tout est Vert, tout est Vert,
Même les prières,
Tout est Vert, tout est Vert,
Pour le transfert...

Départ imminent pour le transfert
Rendez au néant votre misère
Ascension aimant vers d'autres sphères
Départ imminent pour le transfert...

Tout est Vert, tout est Vert,
Dans les cimetières,
Tout est Vert, tout est Vert,
Même notre Terre,
Tout est Vert, tout est Vert,
Pour le transfert...

Départ imminent pour le transfert
Rendez au néant votre misère
Ascension aimant vers d'autres sphères
Départ imminent pour le transfert...

TRANSFERT - Feat. Seven Pages For A Hedgehog

EVERYWHERE (cover of Cranes by L'ordre d'Héloïse)

THE HOLY HOUR (cover of The Cure by l'ordre d'Héloïse)

Retour chez moi tout près des arbres,
Dans la forêt perdue mon âme,
File loin dans l'air et s'évapore,
Un jour macabre perdu le nord.

Retour au pays des serments,
Ceux-là qu'on fait bien trop souvent,
File la vie un jour de mars,
Viendra la pluie et tout s'efface...

Retour au pays des vivants,
Personne me voit, j'suis transparent,
File le temps qui nous abîme,
Un jour de plus donné en prime.

Retour chez moi près des oiseaux,
Héloïse est là, sans dire un mot,
Filent les croyances même absolues,
Les yeux ouverts, on les voit plus...

Retour au pays des yeux fermés,
Ceux qui se cachent la vérité,
Filent lentement, douces illusions,
Sur le rouet des déceptions.

Retour dans ce pays hanté,
Ceux qui se targuent d'humanité,
Souvent oublient, qu'ils sont maudits,
Sinon pourquoi seraient-ils ici ?

Retour si dure, réalité,
On se réveille, debout hantés,
Fanent les fleurs de nos espoirs,
Là, sonne l'heure et tout est noir...

HANTÉ

Lyrics : Lory Fayer / L'ordre d'Héloïse
Music : L'ordre d'Héloïse

Our darkness is the best place
The sweetness of a black veil
a black mask to protect our face
in the darkness we never fail
Our darkness is our Heaven
the warmth of the black embers
angels with the wings of a raven
sheltering in the darkest chambers

Nos textes ne sont pas tristes,
Ils dépeignent simplement
La réalité sordide 
De notre si noir présent...
Nos mots ne sont pas noirs
Pas de couleur justement
La réalité victoire
Des ténèbres assurément
Nos pensées ne sont pas si froides
C’est le monde ou le présent
La réalité myriade
De bouts de glace et puis de vent
Nos chansons sont des histoires
Un peu ternes évidemment
La réalité laisse voir
Peu de joie aux temps présents

Our darkness is the best place
The sweetness of a black veil
a black mask to protect our face
in the darkness we never fail
Our darkness is our Heaven
the warmth of the black embers
angels with the wings of a raven
sheltering in the darkest chambers

Nos vies ne sont pas si lisses
Elles s’éteignent au gré du vent
La réalité oscille
Du noir profond au calme blanc
Nos amours ne sont pas si vains
Ils se brisent toujours un soir
La réalité au moins
Nous décharge de tout espoir
Nos textes ne sont pas si tristes
Ils dépeignent juste le présent
La réalité terrible
Que l’on laisse à nos enfants
Nos mots ne sont pas si noirs
Pas de couleurs simplement
La réalité victoire
De l’absence de tout présent.

Our darkness is the best place
The sweetness of a black veil
a black mask to protect our face
in the darkness we never fail
Our darkness is our Heaven
the warmth of the black embers
angels with the wings of a raven
sheltering in the darkest chambers


PAGE 24 Featuring Lady Ghost

From the compilation "Condolence: Paris" available here https://blackjackilluministrecords.bandcamp.com/album/condolence-paris
Any profits will be donated to "The Sweet Stuff Foundation" (www.thesweetstufffoundation.org/donate/).

Lyrics : l'ordre d'Héloïse 

Ce soir, il n’y a plus de mystère,
On sent tous trembler la terre
J’ai beau voir le monde à l’envers
Quelque chose qui interfère
Comme une odeur de misère
Qui monte doucement de la terre
Quand tout s’écroule, tout diffère
Viendra le temps de l’hiver...

Ce soir, il n’y plus de mystère,
Quand on a les yeux ouverts
Quand la neige recouvre la mer
On se cache dans nos tanières
Dormir une année entière
Ne changerai rien à l’affaire
Le gel demain comme hier
Changera le destin en pierre...

Ce soir, il n’y a plus de mystère,
Le vent balaye même les cimetières
Emporte les âmes, les libère
Pendant qu’on suffoque sous le lierre
Le froid s’installera sur terre
Temps qu’il y aura des prières,
Quand on a les yeux ouverts
On sait que viendra l’hiver…

L'HIVER ARRIVE

Quand, à défaut de joie présente,
La tristesse tout envahi,
Lorsque, perfide, empli mon ventre,
La tristesse est infinie...

Quand le ciel descend tout noir,
Les épaules seules supportent,
L'arc-en-ciel, maudit espoir,
Nargue plus, qu'il ne supporte.

Quand la pluie partout s'infiltre,
Noyant souvenirs et secrets,
Les larmes coulant dans le filtre,
De nos mains, sales et souillées.

Quand à défaut de bonheur,
Le noir semble s'immiscer,
Accaparant, toute lueur,
Se drapant d'obscurité.


Quand tout s'efface brutalement,
Sans qu'Avril n'y puisse rien,
Une page de plus à présent,
Blanche et vide comme nos destins.

Quand à genoux d'épuisement,
On tombe plus bas que le sol,
Lorsque la fin est un présent,
Le vent souffle et tout s'envole…

Quand la neige recouvre enfin,
Les maux du jour, de demain,
Enfouies les peurs, le malin,
Tout est blanc il n'y a plus rien...

Quand faute de toute certitude,
On fait juste route droit devant,
S'enchainent les pas, habitude,
Nos vies se fondent au néant…

Texte : l'ordre d'Héloïse

BLANCHE

Morceau présent sur la compilation "Rock Back for Ecuador" (ALL MONEY WILL BE DONATED TO THE ECUADOR RELIEF EFFORTS! ) :
https://pateticorecordings.bandcamp.com/album/rock-back-for-ecuador

Texte : l'ordre d'Héloïse

Quatre heures du mat, elle doit rentrer,
L'échec et mat de sa soirée,
Pourtant bien reine très acclamée … Juliette s’effondre
Cachant sa peine alcoolisée … Juliette le monde

Les rues défilent toutes déformées, … elle n’est qu’une ombre
Sa vision trouble masque ses pieds … Juliette s’effondre
Sa destruction est programmée … Tout est immonde
Le compte à rebours, elle l'a lancé … Le verdict tombe

Ses amours vains n'ont pas marché, … déteste le monde
Et tout qui semble y être lié, … Fuit comme une onde
Jamais n'parvient à s'attacher … Juliette s’effondre
Elle veut toujours sa liberté … Juliette s’effondre

Combien de Juliettes a-t-elle croisées ?
Prêtes à tout juste pour être aimées,
Quitte à tricher, à se maquiller, … Juliette s’effondre
Tenter le diable pour exister… Juliette le monde

Les rues sombres qui soutiennent ses pieds … elle n’est qu’une ombre
Mieux que les boissons alcoolisées … Juliette s’effondre
Juliette s'effondre comme pour pleurer … Tout est immonde
Les larmes qui sortent même pas mouillées … Le verdict tombe

Rien ne s'est passé comme programmé, … déteste le monde
La vie réelle, la vie rêvée … Fuit comme une onde
La différence a bien gagnée … Juliette s’effondre
L'appel à l'aide a avorté… Juliette s’effondre


JULIETTE S'EFFONDRE

- Photo d'illustration Tierix Loberus -

La couleur de l'espoir, quand demain y'a plus rien
Sombre et mat, ou bien noir, qu'importe si tout est vain
Le combat sans espoir, semble être devenu le lien
Qui lie notre mémoire, notre avenir inhumain

La couleur de la vie, quand juillet a cessé
Quand les lumières de la nuit, n'ont plus d'intensité,
On ne vit plus, on survit, plus rien à espérer
Passe le fil de nos vies, on ne doit pas s'arrêter

La couleur de l'amour et du sang sont mêlés
On croit qu'il nous secourt, il finit par couler
Les larmes sont les discours, trop souvent étouffés 
Tant d'appels au secours, qu'on finit tous noyés

La couleur du destin, s'affiche comme nuancier,
On croit tous que demain, août saura amener
La lavande, le jasmin, les jonquilles par brassées
Le réveil est soudain car les fleurs sont fanées

La couleur de l'espoir, quand demain est éteint
Sombre, comme l'encre, désespoir, au réveil ce matin
Les choses qui étaient noires cette nuit sont ce matin 
Coincées dans le mouroir, imprimées sur nos mains...

La couleur de demain, quand l'illusion perdue
Noircie par le fusain, des gravures du vécu
Les rêves tombent un à un, le réel a vaincu
Les larmes glissent dans nos mains et s'impriment même dessus…

IMPRIMEES SUR NOS MAINS

Violin by Lisa Miles - website : http://lisamilesviolin.com/original-music/
soundcloud : https://soundcloud.com/lisamilesviolin
bandcamp : https://lisamilesviolin.bandcamp.com/
YouTube : https://www.youtube.com/user/lisamilesviolin

Lyrics :
J'ai connu le début des temps ; l'ombre, les cimes et puis le vent,
Je sais la source des ouragans ; lorsque la pénombre se mêle au sang,
J'ai connu les empreintes du temps ; les guerres de tous les éléments
Je sais la source des diamants ; le cœur des arbres, les sédiments...

Je vois l'évolution maintenant ; les cœurs s'assèchent confinent au néant
Je sais la source, conflits géants ; lorsque la pénombre recouvre le temps
Je vois bien l'éveil des nouveaux temps ; tous prisonniers des sentiments
Je sais bien la source des géants ; le cœur des hommes devenu brillant

J'aperçois même la fin des temps ; les âmes vendues aux commerçants
Je sais la source désastre imminent ; la pénombre s'éclaircit doucement
J'imagine les moindres mouvements ; le balancier oscille lentement
Je sais la source du néant ; le cœur des hommes saigné à blanc...

Lyrics (english translate) :
I knew the beginning of time; shade, peaks and then the wind, 
I know the source of the hurricane; when the darkness melts with blood, 
I knew the footprints of time; the wars of all elements 
I know the source of the diamonds; the heart of trees and sediment... 

I see the evolution now; hearts dry up confined to nothingness 
I know the source of giant conflict; when the darkness covers the time 
I see the awakening of the new times; they are all prisoners of feelings 
I know the source of the giants; human heart became bright 

I see even the end of time; souls sold to merchants 
I know the source impending disaster; twilight brightens gently 
I imagine the slightest movement; the pendulum swings slowly 
I know the source of nothingness; the human heart bled out... 


LA SOURCE feat. Lisa Miles

Cover du morceau "The Hanging Tree" de James Newton Howard featuring Jennifer Lawrence

L'ARBRE DU PENDU (Cover of Jennifer Lawrence "Hanging Tree")

JUMPING SOMEONE ELSE'S TRAIN (Cover of The Cure)

LE BROUILLARD DE JULIETTE

A cover of The Cure by l'ordre d'Héloïse

OTHER VOICES (cover of The Cure by l'ordre d'Héloïse)

Etranger à cette vie, comme si elle passait sans moi,
Sans que jamais je ne souris, être ici ou bien là-bas.
Etranger endormi, à peine, j'entends des voix,
Je ne suis même pas surpris, lorsque soudain j'aperçois,
La tristesse infinie, de ce monde sans joie,
Des gens qui courent, qui crient, tout ça pour avoir le choix,
Entre un portable gris, une belle voiture sans toit,
Etranger à cette vie, je tisse juste mes rêves à moi...
De musique et de bruits et bien sûr avec toi,
Ta clémence infinie, seuls tes yeux clairs dictent mes lois,
Etranger à cette vie, je peux même suivre mes pas,
La grisaille éblouie, seulement si on ne s'effraie pas.

La grisaille ou la nuit, l'importance est qu'on croit,
Même si on semble banni, prisonnier et non pas roi,
Etranger mais en vie, je vis selon mes lois,
Héloïse est ici, je sais bien qu'elle veille sur moi,
Etranger à la vie, au final je ne sais pas ?
Questionnement indécis... Des réponses ? Personne ne les a...

L'ordre d'Héloïse

La Grisaille

Morceau extrait de l'album "le chaos de l'histoire" baptisé "Amélia"
Posté ce jour en hommage à Amélia... RIP 20 avril 2020

AMELIA

Texte et Musique : L'ordre d'Héloïse

Puisque tout passe, puisqu’on se lasse, survient l’angoisse… Puis le silence…
Perdre l’espace, perdre la trace, survient l’angoisse…  Puis on avance…
Trouver sa place, garder vivace, la peur vorace… Perdre sa chance…
Chercher un masque, voiler sa face, la peur tenace…  Perdre confiance…
Puisque tout part, fin de l’histoire, laisse sans espoir… Puis le silence…
Peindre tout en noir, vider l’armoire, bonheur si rare… Puis on avance…
Chaos de l’histoire, vide la mémoire, pas de hasard… Perdre sa chance…
Tombe dans le noir, plus de miroirs, pas même l’espoir… Perdre confiance…

Dis, puisque tout part d’ici, 
Rien ne va changer nos vies,
Aujourd’hui si on s’enfuit,
Est-ce qu’on se laisse un répit ?
Puisque tout part d’ici, 
Rien ne va changer nos vies,
Aujourd’hui ou l’infini,
Seul résonne l’oubli…

LA PIERRE QUI TOURNE

Album "Après le chaos" on limited edition tape Wondervogel Records http://www.discogs.com/Lordre-dH%C3%A9lo%C3%AFse-Apr%C3%A8s-Le-Chaos/release/7608991
Digital download : https://lordredheloise.bandcamp.com/album/apr-s-le-chaos

L'Ordre d'Héloïse

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