La Maison des Passages, dans le Vieux-Lyon, s'apprête à accueillir l'un des 200 Réveillons de la Solidarité, organisés en France avec le soutien de la Fondation de France.

Depuis quelques jours, de nombreux bénévoles sont mobilisés à la Maison des Passages et dans différentes associations du Vieux-Lyon, autour de ce moment qui se veut avant tout festif : le Réveillon de la Solidarité.

Des ateliers créatifs ont été organisés pour préparer jeux et animations.

Nous avons rencontré Etienne Régent , membre du bureau de la Maison des Passages.

"On va décorer notre salle de réveillon. Il y aura des animations, des jeux, un petit concert... un moment dansant avec nos play-list. L'idée est que chacun participe aussi à la préparation de la fête. Ce qui m'a impressionné dans la démarche de TissÂge, c'est cette faculté à réunir différentes associations pour identifier les personnes isolées et aller les chercher. Cet accompagnement est très important... Des personnes venues pour s'inscrire ont été intégrées dans l'équipe de bénévoles. Des groupes se sont constitués pour l'accueil, le service, le bar, l'animation, le soin aux personnes... La réussite de la soirée se mesurera à plusieurs niveaux : la joie immédiate mais aussi l'intégration des gens à la vie associative sur le long terme".

L'idée de ce réveillon est d'aller chercher des personnes isolées et fragiles. D'abord en les identifiant... 

Pauline Chaumard est la fondatrice de l'association TissÂge, chargée de coordonner ce réveillon

"L'ambition de TissÂge est d'apporter du soutien relationnel aux personnes âgées fragilisées. Toujours en appui sur des ressources artistiques et intergénérationnelles. On produit des spectacles engagés pour changer le regard sur la vieillesse. Des ateliers intergénérationnels suivi d'un repas, en partenariat avec les Petites Cantines. Des séjours de répit encadrés par des artistes et des jeunes bénévoles, pour des couples dont l'un est fragilisé par la maladie d'Alzheimer".

En France, 530 000 personnes sont considérées  en situation de mort sociale. "La mort sociale, c'est quand on ne reçoit plus de visites, quand on n'a plus de lien avec l'extérieur. C'est un chiffre qui a presque doublé en 5 ans. De plus, la population des plus de 75 ans va doubler dans les 10 ans à venir. Il y a un vrai défi à apporter des solutions innovantes pour continuer à tisser ce lien avec les personnes âgées et rester dans une dynamique de vie." nous explique Pauline Chaumard.

Et les projets de TissÂge ne manquent pas. En janvier, l'association va intervenir dans les EHPAD avec des ateliers de body-painting organisés entre personnes âgées et jeunes. L'idée est de susciter une réflexion sur l'approche du corps vieillissant...

"TissÂge a aussi un lieu-ressource en Saône-et-Loire pour accueillir les séjours de répit et un festival. On accueille aussi des résidences d'artistes. Ce lieu permet de s'évader et de se connecter aux autres dans un cadre différent" détaille Pauline.

De nombreuses associations sont parties prenantes du réveillon de la solidarité : les Petites Cantines, les Dragons de Saint-Georges, KatimaviK, l'association D'Amour et d'Eau de Source, la 40 N, le Conseil de Quartier, le Foyer Saint-Vincent, la MJC du Vieux-Lyon, les Petits Frères des Pauvres et bien sur, TissÂge.

Le Réveillon de la Saint-Sylvestre du Vieux-Lyon devrait réunir une centaine de convives à la Maison des Passages au 44 rue Saint-Georges...

Le Réveillon de la Solidarité réunit les générations

En cette année 2024, Villeurbanne fêtera les 90 ans des Gratte-ciel.

Un grand projet initié par un maire qui marquera l'histoire de la ville : Lazare Goujon, élu en 2024, il y a tout juste 100 ans.

Pour en savoir plus sur les Gratte-Ciel, nous avons rencontré Véronique Bonfils. Elle est guide conférencière et fait visiter régulièrement cet ensemble immobilier, novateur à l'époque de sa construction et toujours atypique 90 ans plus tard... Les Gratte-Ciel ont bien traversé leur siècle.

Ecoutez le podcast...

2024 : les 90 ans des Gratte-Ciel à Villeurbanne

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Toute l'actualité de ce mardi 2 janvier 2024

Claude Bloch s'est éteint à 95 ans : il était le dernier survivant lyonnais des camps de la mort
Les véhicules Crit’Air 4 désormais exclus de la Zone à Faibles Emissions (ZFE).
Certains tickets et abonnements TCL augmentent en ce début d'année
Loi Lamy : la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville mise à jour pour la 1ère fois depuis 2014
L'école Paul Bert offre désormais une cour végétalisée aux enfants

Reportage avec Pauline Faivre d'Arcier, directrice de l'école Paul Bert, Grégory Doucet, le maire de Lyon, Gautier Chapuis adjoint en charge de la biodiversité, Daniel Lachana, président de Greenstyle et Stéphanie léger, adjointe à l'éducation

Raymond Le Moign fait son retour à la tête des HCL
L’Asvel renonce à la LDLC Arena pour les matches contre Kaunas et Belgrade

LE 1/4H LYONNAIS | mardi 2 janvier 2024

C'est un tout nouveau terrain de jeux que les enfants de l'école Paul Bert ont pu découvrir... La cour de l'école élémentaire s'est vu métamorphosée grâce à la végétalisation.

Alors qu'avant les travaux, la cour comptait 50 m2 de sols naturels, elle en totalise aujourd'hui 550 m2. Soit 10 fois plus.

Nous avons rencontré Pauline Faivre d'Arcier, directrice de l'école Paul Bert. "On cherche une appréhension différente de l'espace... Avant les enfants jouaient beaucoup au foot et au basket. Aujourd'hui, on leur propose d'autres jeux avec des pelles et des rateaux pour leur faire découvrir différents de sols ou de matériaux".

20 cours d'écoles lyonnaises sur 210 ont fait l'objet d'une végétalisation depuis 2020.

Les enfants ont été associés à ce travail, y compris en amont. 

Grégory Doucet, le maire de Lyon, justifie cette volonté de végétaliser les cours d'écoles de la Ville de Lyon. "Dans tous les projets, on a associé les enfants. Déjà, en amont, pour qu'ils choisissent la configuration de leur cour d'école. Une cabane, une rivière artificielle, un abri pour les hérissons et les lézards... Ensuite, les enfants ont été associés à la réalisation pour planter. Avec la végétalisation, on a apporté la fraicheur et la citoyenneté. Il faut donner du pouvoir d'agir aux enfants pour les rendre citoyens".

Les enfants  peuvent désormais s'amuser sur un parcours d'aventure, s'installer à table pour dessiner, prendre leur goûter... Ou observer les insectes qui cheminent au milieu des plantes. Ou encore s'occuper des fruits et légumes du potager. Ils peuvent aussi  voir l'eau s'écouler dans une mini-rivière lorsqu'il pleut.

Pour Gautier Chapuis adjoint en charge de la biodiversité, l'enjeu est d'expliquer le cycle de l'eau aux enfants dès le plus jeune âge. "Les enfants nous ont expliqué qu'il y avait de grosses flaques dans la cour lorsqu'il pleut. On les a sensibilisé à la nécessité d'enlever le béton pour que l'eau pénètre dans la terre et puisse nourrir les arbres et les végétaux".

Pelles en main, les enfants ont pu participer aux plantations, aidés par les jardiniers de l'entreprise prestataire Green Style.
"Les cours débitumées vont devoir subir l'usage intensif des enfants. Il faut aussi des équipements sécuritaires et les espèces végétales ont été choisies pour résister aussi au réchauffement climatique dans les prochaines années" explique Daniel Lachana, président de Green Style.

11 arbustes, 6 arbres de haute tige et 4 cépées apporteront fraîcheur et ombrage dans la cour de l'école Paul Bert.

Au-delà du côté esthétique et rafraichissant, cette cour végétalisée va aussi permettre aux écoliers de mieux percevoir la succession des saisons. Mais les enseignants pourront aussi faire classe dehors.

Pour en savoir plus, nous avons rencontré Stéphanie Léger, adjointe à l'éducation. "La végétalisation va permettre de réinvestir les cours d'écoles. Il y fera moins chaud et les nouveaux espaces naturels vont permettre aux enseignants d'adapter les programmes".

La municipalité écologiste a fait de la végétalisation une de ses priorités. 

Depuis 2020, 141 millions d’euros ont été investis dans la végétalisation de la ville dans le cadre du Plan Nature. La Ville de Lyon souhaite végétaliser 47 nouveaux espaces durant la période hivernale 2023-2024.

A Lyon, les enfants s'approprient les cours d'écoles végétalisées

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Toute l'actualité de ce mercredi 3 janvier 2024

Logement social : 4 communes de la Métropole ne peuvent plus délivrer de permis de construire de logements collectifs 
Caluire, Mions, Saint-Genis-Laval et Tassin sont concernés
La maire de Saint-Genis-Laval, Marylène Millet va attaquer la décision de la Préfecture devant le tribunal administratif
Etape 22D : un nouveau projet d’urbanisme transitoire de la Métropole. 

Reportage avec 
Béatrice Vessiller (métropole de Lyon)
Anne-Gaelle Clot (Grand Plateau)
Simon Mirouze (ILOé)
Aurélia Thomé et Simon Laisné (Plateau Urbain)
Emeline Charpentier, Bruno Bizot et Sarah Jeannin (ACOLEA)

Opération « Pièces Jaunes » : lancement national de la 35ème édition, le 10 janvier prochain, place des Célestins 
OL : Adryelson et Lucas Perri, les deux Brésiliens en provenance de Botafogo, sont arrivés à Lyon 
Pierre Sage peut compter sur un effectif presque au complet en ce début d'année 2024 . Seulement trois absents...

LE 1/4H LYONNAIS | mercredi 3 janvier 2024

À Villeurbanne, dans le quartier de la Soie, dans d'anciennes usines, la Métropole de Lyon, en partenariat avec la mairie de Villeurbanne, mène un projet d'urbanisme transitoire : L'Étape 22D. 

Ce lieu est né des anciennes usines BOBST et Thyssen, rachetées par la Métropole entre 2021 et 2022. Il s'inscrit au Carré de Soie à la limite de Villeurbanne et de Vaulx-en-Velin, un quartier en plein renouvellement. 

Ce lieu est d'une taille impressionnante avec 40 000 m2 de surface de plancher. La Métropole a donc décidé jusqu'en 2017, de l'utiliser dans le cadre d'un urbanisme transitoire. Il s'agit d'utiliser ses locaux de façon temporaire avant que n'en soit précisée la vocation définitive. C'est donc une mise à profit du temps de conception et de transition, pour des projets innovants que souhaite soutenir la Métropole.

Ce lieu accueille des projets très divers. On peut en effet y trouver : Indulo, un projet de médiation de l'industrie autour de l'objet de la pédale à vélo. Mais aussi le Pôle d'économie circulaire et textile qui permet d'éviter des pertes de tissus en leur trouvant d'autres usages. Habitat et Humanisme Rhône prévoit, pour sa part, d'accueillir sur le site des mères célibataires. 

Grand Plateau est déjà installé  sur le site des anciennes usines BOBST. Ce tiers-lieu accueille toutes sortes de projets autour du vélo, de la réparation à la création. La coopérative ILOé qui permet une mise en valeur des déchets et propose des emplois sociaux, va aussi s'installer à l'Etape 22D. 

Tout comme Acoléa qui accueille sur le site des jeunes en situations de vulnérabilités ou encore Plateau Urbain, lui-même spécialisé dans l'urbanisme transitoire. Le lieu est bien sûr encore amené à évoluer.

Ces nombreux projets et ces habitats sociaux devront donc cohabiter. Comme le disent les acteurs, il s'agit de « s'apporter mutuellement ». 

L'Etape 22 D est donc un lieu qui va réunir des activités très diversifiées à portée environnementale, économique ou sociale, et ce, au moins jusqu'en 2027. 

L'urbanisme transitoire est plus généralement une stratégie dont se saisit la Métropole avec pas moins de 40 sites activés sur tout le territoire. C'est une véritable évolution dont commence aussi à s'emparer le secteur privé. Ces lieux temporaires sont en effet des atouts pour des associations ou entreprises qui démarrent, des politiques locales ou bien des expérimentations.

Etape 22D : 40 000 m2 d'urbanisme transitoire

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Toute l'actualité de ce jeudi 4 janvier 2024

Maison Lejaby placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon
Saint-Etienne : du nouveau dans l'affaire de la sexetape
Keolis a lancé une nouvelle campagne de recrutement pour quelques 500 employés en 2024
L'EHPAD de la Sarra, à Fourvière, propose une nouvelle conception du soin 

Daouia Elyabadri, directrice de l'EHPAD, Alexandre Chevalier, adjoint à la qualité de vie des séniors et Louise, 96 ans, sont nos invités

Un week-end de retour de vacances : la circulation sur l’autoroute A7 en direction de Lyon va se charger dès demain vendredi

LE 1/4H LYONNAIS | jeudi 4 janvier 2024

Les EHPAD ont vocation à accueillir des personnes retraitées de plus de 60 ans, dépendantes physiquement et/ou psychologiquement, ayant besoin d’une aide pour les actes de la vie quotidienne. 

On en distingue plusieurs types : les établissements privés qui ont le plus défrayé la chronique, les EHPAD associatifs comme ceux d'Habitat et Humanisme (une cinquantaine de maisons en France) 
Et enfin les EHPAD publics...

La Ville de Lyon en compte 4 dont un flambant neuf à Fourvière :
l'EHPAD de la Sarra. Il compte 91 places... Nous y avons rencontré Louise, 96 ans.

"On a beaucoup d'animations en journée. Pour ma part, je fais du tricot et de la gym. Les menus sont toujours changés, c'est varié... Et ici c'est le rêve. Depuis le haut de colline, le coucher du soleil est un spectacle quotidien...Les couleurs ne sont jamais les mêmes"  

Fini les maisons de retraite considérées comme des mouroirs.
Aujourd'hui, les efforts se portent sur le soin, mais aussi sur le volet animations.

Alexandre Chevalier est  l'adjoint en charge du lien intergénérationnel et de la qualité de vie des ainés à la Ville de Lyon. "Un EHPAD aujourd'hui, ça doit ressembler à un lieu ouvert sur la ville, où les énergies se rencontrent. On doit pouvoir y faire entrer la culture, des loisirs, de la vie. Un lieu qui n'est plus dédié exclusivement aux séniors. Ce qui est remarquable à l'EHPAD de la Sarra, c'est la Place du Village. un lieu central où pourrait s'installer prochainement un café..."

Le nouvel EHPAD de la Sarra propose un environnement de travail plus performant pour les équipes. Avec des outils de télémédecine par exemple...

Cette nouvelle conception du soin se veut plus inclusive pour les résidentes et résidents.

Daouia Elyabadri, la directrice, nous a fait visiter l'établissement perché sur la colline qui prie. "J'ai envie que cet établissement soit un lieu de vie, avant d'être un lieu de soin.  On fait intervenir des gens du théâtre, de l'opéra de Lyon, du Conservatoire. Un EHPAD c'est encore un lieu de vie. Et ce n'est pas un lieu où l'on vient terminer sa vie."

A l'EHPAD de la Sarra, on améliore le quotidien et le confort des résidents, des familles, mais aussi des agents... "On propose aux aidants familiaux de venir partager un repas ou une animation avec les résidents. Mais on prend soin aussi de nos salariés. Nous avons créé une salle bien-être pour les agents. On a investi dans un vélo connecté, un fauteuil relaxant, une salle de pause... Tout cela contribue au bien-être du personnel. Quand un agent se sent bien, il prend bien en charge le résident".

L'EHPAD de la Sarra permet, en particulier, aux résidents de retrouver une vie collective.

L'été dernier, l'opération EHPAD en Jazz avait fait étape à la Sarra pour le plus grand plaisir de toutes et tous... (reportage à écouter sur le site et les applications de Lyon Demain).

EHPAD de la Sarra : "Un lieu de vie ouvert sur l'extérieur"

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Toute l'actualité de ce vendredi 5 janvier 2024

Les urgences prises d'assaut par le syndrome grippal 
Une dizaine de personnes expulsées d'un squat à Lyon 5e sur décision... administrative
Un tiers des Casino pour Auchan, les deux tiers pour Intermarché, une casse attendue au siège, à Saint-Etienne
Météo en 2023 : 14 journées dépassant les 35 °C à la station météo de Bron, record à 41,4 °C le 24 août
2024 : année du changement place Bellecour... avec végétalisation et davantage d'ombre 

Rencontre avec un couple d'artistes : Tank & Popek, peintres et sculpteurs, avec des pratiques écoresponsables

GL Events candidat pour décrocher la concession du Stade de France
Pontarlier - OL : la Coupe de France remplit le stade de Besançon
Lucas Perri s’est engagé avec l'OL
Baptiste Couilloud ne sera pas du déplacement du LOU, samedi soir, à Toulouse

LE 1/4H LYONNAIS | vendredi 5 janvier 2024

Connaissez-vous Tank & Popek ? Sice n'est leur nom, peut-être avez-vous croisé leurs réalisations qui ne passent pas inaperçues en ville...

On leur doit notamment la fresque murale réalisée au théâtre Le Ciel, qui a succédé au NTH8, dans le 8ème arrondissement de Lyon.

Artistes multidisciplinaires, peintres et sculpteurs, Tank & Popek travaillent entre poésie et graffiti, dans un ton résolument contemporain. En s'appuyant sur des pratiques vertueuses autour de la récupération et du réemploi.

Rencontre avec ce couple d'artistes au pied d'une de leurs oeuvres, à la Halle des Girondins, avant que cette dernière ne soit démolie...

Ecoutez le podcast...

Tank & Popek : l'art pour se reconnecter au vivant

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