Tant de billevesées, de sempiternels éclats de rire, sans une once de vérité,
Sans jamais se mouiller, pressés d’y arriver,
Le ridicule ne tue pas,
il nous lamine dans le futile pas,
S’étendre vers des horizons de déraisons,
Ne plus s’intéresser au monde et à sa possible fusion, qui n’est qu’acquisitions.
Des guerres millénaires sur ce parvis de la terre 
Y-a t-il un endroit où le terme “guerre” est inconnu ? 
Tordu ? Déçu pour sûr !
La vie s’engraine dans la malfaçon,
Sans cesse, on s’entasse et ressasse mille et une façons d’atteindre, La perfection.
En Turquie, en Ukraine, la rébellion !
On s’entête de dominations,
Accolées, racolées à moi, je malmène mes désillusions,
Ni idéologies, ni grands discours, juste des personnes qui doutent !
Un règne où le seul choix qu’on nous laisse, c’est d’être la putain ou la nonne,
Comment rêver plus, pas à pas, 
Bien bas !
Et je divague quand l’océan me rappelle les sons, 
Les sensations...
En bas résille j’ai écumé des cœurs parait-il, 
Un tout, entière, sans roi, 
Ni loi !
Mon cerveau bouillonne, ne rejaillit pas, de ses versatiles,
Obstruction d’un tunnel, immortel...
Transfuge, 
Fugue, 
Hydrofuge,
Tu es partie, 
Tu as vu, 
Tu t’es sentie libre, 
T’es tu sentie libre ? 
De cet entêtement qui ne t’effraie pas,
Et m’affole parfois,
Ma “La-MineurE” ne te méprend pas, 
Avance bravement vers toi !
J’ai perdue mon sens intense, mon sixième sens,
Patentée, édentée, la planète sort sa rage,
Elle parait, réapparait, 
Par ses tremblements de nos méfaits.
La confiance s’étiole, 
Bercée par la torpeur des idiots,
Toujours prêts à tout pour gouverner, 
Piétiner.
Je me meurs sans toit, 
Et je ne sais plus ce qui est bon pour toi,
Pourquoi suis-je encore dans un tel État ? 
Alternatives ici bât, 
Espoirs d’un monde moins bas !
L’histoire nous a parlé, 
S’est oubliée,
Des révolutions sans commune mesure, 
La Commune est toujours là !
Louise Michèle nous a montré le pas,
Avant elle, Olympe de Gouges,
Nous a déclaré nos droits,
Justice, Interstice de sans droits,
Nous “la bande d’insouciantes”, diriez vous ?
On use de subterfuges pour malmener vos élucubrations.
El Nino rappe, 
Danse, 
Joue à cache cache !
“Lis-moi l’histoire de Peter Pan”, me dit-il,
L’enfant ne veut pas grandir, 
De ce pays imaginaire, les rires à la joie d’être là !
Nos cœurs ne se lamentent pas,
Quand la vie d’un modeste pas s’éclaire de mille émois,
De cette naïveté,
Que parfois je ne veux pas quitter,
Morgane, Ma fée, Ma Lala,
Prenez garde à l’effroi,
Ne vous morfondez pas,
Vénères d’une terre en jachère,
Tout est à refaire !

Mafalda Felipe

Popular tracks