Performed by the 1986 National Youth Choir of Canada/Chœur national des jeunes du Canada
Conductor: Jon Washburn
Composer: R. Murray Schafer

Gamelan by R. Murray Schafer (NYCC/CNJC 1986)

"Snowforms" - R. Murray Schafer

Recorded live 12/6/2013 at Church of the Ascension (Magnolia), Seattle WA.

This beautiful piece is written without conventional music notation, instead using graceful curving lines to show the pitch contour and general flow of time for each phrase. Sprinkled throughout are Inuit words for different types of snow.

Snowforms

Private copy.

The track appears on 'The Vancouver Soundscape 1973'. 

Directed and edited by R. Murray Schafer.

Part of the World Soundscape Project, Simon Fraser University (1972-73)

Recordists: Howard Broomfield, Bruce Davis, Peter Huse and Colin Miles.

R. Murray Schafer: "Entrance To The Harbour" (The Vancouver Soundscape 1973)

Marie Popeck, plasticienne sonore présente son installation "Forêt d'écouteurs en rêve majeur" au festival Longueur d'ondes du 4 au 7 février 2016 à Brest 

Marie Popeck artiste sonore

Forme 26 est une pièce mixte composée de musique électroacoustique stéréophonique et d’un taolu moderne de Tai-Chi-Chuan, les 26 mouvements du style Yang. L’origine du Tai-Chi est martiale, une boxe dite « interne », basée sur des principes de la philosophie chinoise. Dans l’apprentissage de cette discipline, la transmission des taolu est fondamentale : séries dans lesquelles s’enchaînent une suite de mouvements. Le taolu est une forme qui prépare au combat, qui part d’une position initiale jusqu’à une position finale. Entre ces deux points, vit le parcours des mouvements qui composent la forme.
Dans ma pratique d’électroacousticienne, il m’est souvent apparu un lien existant entre les arts martiaux et la manière dont vivent les sons dans leur énergie et leur espace lors de concerts de musique électroacoustique jusque dans la composition même d’une telle musique : libérer notre énergie expressive et révéler une part de nous-même inconnue, hors de la pensée, au contact d’une matière constamment en mouvement, interne et externe. Telle la circulation du « qi » dans la pratique des arts martiaux chinois.
Écrire une pièce pour un taolu naît du désir de percevoir ce lien plus en profondeur, au-delà des sensations intuitives premières. Grandir ma perception, grandir mon Tai-Chi, grandir ma composition. Le « qi » et les ondes sonores réunis autour d’une gamme particulière et sans rupture, ordonnée par le taolu : celle du Yin et du Yang. Rapports à l’espace dans le mouvement, énergies de corps et de matières : comment se vivent-ils ensemble ? Peuvent-ils nous offrir, nous révéler, une partie des mondes invisibles qu’ils transportent ? Que m’apprend le Tai-Chi dans ma relation aux sons, au jeu, aux haut-parleurs
« Soyez comme la montagne et bougez comme l'eau d'une rivière. Grâce à la pratique, les jambes développent des racines et l'on pourra se tenir stable comme une montagne. Une main peut devenir dix mains, dix mains devenir mille mains, comme l’eau déferlante d’une rivière, qui peut nettoyer tout sur son passage ». (Maître Tung Ying Jie, 1897-1961)
Cette pièce est comme une étude du Tai-Chi dans le son et comme une étude du son dans le Tai-Chi.

L'enseignement de ce taolu m'a été transmis par Maître Philippe Nguyen.

Forme 26

Lotus est une pièce qui s’inscrit dans la continuité du travail basé sur le mythe d'Ananta (nâga royal). Les matières sonores suivent la mesure du battement d’un inter-espace en extension. La fleur de lotus, fixe et flottante, pousse au cœur d’un état du monde non-formé. De son évolution jaillit l’incarnation divine qui permet la formation d’un nouveau cycle de vie. 

L’élément eau est le dénominateur commun au lotus et aux nâgas lorsque le monde est à nouveau formé. Cet élément est le point de départ essentiel à la composition Lotus, tout comme dans Ananta en 2017 (gouttes d’eau enregistrées dans La Caverne du Dragon sur le Chemin des Dames). 

Le lotus et les nâgas se retrouvent autour de la figure de Bouddha et  plusieurs mantras sont dédiées au lotus sacré dans différentes branches du bouddhisme. En mai dernier j'ai enregistré deux d'entre eux. Des éléments sonores issus de ces enregistrements apparaissent et disparaissent dans cette pièce, comme déposés sur une roue qui tourne sans fin. Elle n’a jamais commencé sa course et existe avant l’heure de son commencement.

Lotus.

Avec les participations de : 
      Violoncelle : Ana Carla Maza
      Percussions : Alexandre Yterce
      Chant lyrique : Anne-Lise Polchlopek
      Chant 1 mantras : Florian Westphal

LOTUS (Prémix Stéréo)

Enregistrement réalisé au-dessus de la descente menant à la Seine.
2 Mai 2020 - 21h02. Par Marie-Lys Polchlopek.
48000Hz, 24 bits, binaural - DPA 4060, Sound Device 702.

Paris Inouïe!

Une canne et deux canards, tranquilles au Quai d'Orléans - Paris, 4ème

Sound Recording during the night of the installation "Lluvias de Mayo" (Rains of May) done in the small village of Paso de Telaya (Veracruz, Mexico). Drops are falling down from a tree, on small metal drum on the ground.

More info about the project here
http://www.felixblume.com/lluviasdemayo/

Recording done using an ORTF Schoeps Setup (2 x CCM4) and a MixPre6 Recorder (Sound Devices). Original Recording in Wave 96kHz 24 bit.
Sound Piece released with the collaboration of Museo Amparo (Puebla).
Project done thanks to Fundación Casa Proal

Same sound on Freesound
https://freesound.org/people/felix.blume/sounds/524693/

Lluvias De Mayo (Rains of May)

From a conversation in 1977 with the composer, teacher, founder of the World Soundscape Project, and author of "The Tuning of the World."

R. Murray Schafer on SILENCE

Prix Field Recording / Paysage sonore du Musée Réattu / Ville d'Arles
37’28, une production R{A}DIO{CUSTICA}, Czech Radio Vltava, (République Tchèque)

Basée sur des enregistrements réalisés à l’intérieur des territoires d’Amanã et de Mamirauá au centre de l’Amazonie, la pièce propose des perspectives inhabituelles (en surface, sous l’eau et dans le registre des ultrasons), invitant à évoluer dans un monde singulier de vitalité et d’altérité non humaines.

Pablo Sanz est un artiste-compositeur-chercheur. Il vit entre l'Espagne et l'Irlande du Nord. Sa pratique forme une enquête sans fin sur l’acte d’écoute, avec un accent sur les limites de la perception et de l’attention, encourageant une conscience écologique sensorielle.

“Pablo Sanz livre une pièce d’une grande richesse en timbres, fréquences, dynamiques, avec un travail très fin sur les plans sonores. La première séquence, qui va guider toute l’écoute, met joliment en oeuvre la démarche d’écologie radicale développée par la philosophe Vinciane Despret : celle de nous situer face aux autres espèces animales comme des individus face à d’autres individus, de les percevoir non simplement comme des représentants de leur vaste famille, mais dans leur singularité de sujets. Nous voilà à proprement parler interpellé·es et questionné·es par ces “étranges étrangers”. Juliette Volcler (Jury 2020)

Pablo Sanz_strange_strangers

Rencontrer des images à travers le son et ses silences, rencontrer des sons à travers l’image et ses trous noirs.

Forme 26

MLys

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