Time Floats Away

Promises

Between Horizons

Ice Storm

### **Vitiligo — l’art d’être soi**

Il y a sur certaines peaux des silences. Des souffles de lumière, des absences d’ombre. Des traces que nul pinceau n’a dessinées, que nulle douleur n’a infligées, mais que le corps a décidé de révéler — comme une vérité secrète, douce et étrange. Cela s’appelle le vitiligo.

C’est un mot long, inhabituel, un peu froid à l’oreille. Il dit une dépigmentation, une absence de mélanine. Il dit ce que la science en comprend. Mais il ne dit rien de l’émotion, rien du trouble, rien du combat intérieur. Il ne dit rien de l’enfant qui regarde ses mains changer sans comprendre. Rien de l’adulte qui hésite à se dénuder à la lumière du jour. Rien du regard des autres, souvent plus blessant que la maladie elle-même.

Le vitiligo est visible. C’est ce qui le rend difficile. Il ne se cache pas, ou mal. Il ne se tait pas. Il écrit sur la peau des poèmes involontaires, des constellations de clarté, des cartographies mouvantes que l’on ne maîtrise pas. Et dans un monde qui vénère l’uniformité, où la peau lisse, bronzée, mate ou diaphane doit être continue, parfaite, sans faille… le vitiligo dérange.

Il dérange parce qu’il rappelle que le corps change. Qu’il n’est pas toujours conforme. Qu’il vit, tout simplement. Il vient ébranler l’illusion de contrôle. Il vient dire : voici ma vérité, aussi belle, aussi fragile, aussi réelle que la vôtre.

Mais voilà ce que le monde oublie souvent : ce que certains appellent une "anomalie" est en réalité **une œuvre vivante**. Beaucoup cherchent à exister à travers des tatouages, des marques volontaires, des encres qui affirment : "je suis là". Ceux et celles qui vivent avec le vitiligo portent cette singularité **sans l’avoir cherchée**, mais peut-être **parce qu’ils étaient prêts** à la recevoir.

Le vitiligo ne fait pas disparaître l’identité, il la révèle autrement. Il impose une transformation lente, parfois douloureuse, mais aussi féconde. Il pousse à apprendre à s’aimer **hors du regard des autres**, à découvrir dans le miroir non pas un défaut, mais une **empreinte rare**. Il rend l’acceptation plus profonde, plus vraie. Et parfois, il fait naître une force insoupçonnée : celle de se tenir debout, nu.e, dans sa lumière propre.

Ce n’est pas facile. Mais c’est magnifique.

Ceux qui vivent avec le vitiligo ne sont pas marqués par manque. Ils sont **peints par l’excès de ciel**. Et il faut du courage, de la grâce, pour marcher dans une peau que l’on n’a pas choisie — mais qui, un jour, devient maison.

Alors, à celles et ceux qui se croient dépareillés : vous êtes au contraire **plus entiers que la norme**. Vous portez sur vous une carte invisible pour certains, évidente pour d’autres. Une carte qui ne mène nulle part — sauf à vous-même.

Et ça, c’est beau. Indiscutablement beau.

PEAU D'ETOILE

What's Our Destiny

New World Order

Les néons bavent sur les flaques,
Et mon reflet fait un pas en arrière…

Donne-moi un dernier verre avant l’orage,
Avant que le vent m’arrache la peau.
Y’a des mots qu’on enterre sans courage,
Mais ce soir, je les chante sous l’eau.
Juste un dernier verre… et je pars sans bagage.

Dernier Verre Avant l’Orage

“They said the blues were six feet under. We’re still dancin’ on the dirt.”

Six Feet Above the Blues is a 15-track resurrection of grit, ghosts, and grit-your-teeth redemption. Born from rusted strings, roadside sermons, and moonshine confessions, this debut album blends Southern Gothic storytelling with boot-stomping energy and the haunted soul of outlaw folk.

Through swamp fog and shotgun sermons, you’ll meet:

A hollow-eyed preacher who barters salvation in shadows

A hellhound more loyal than any man

A banjo cursed with blood

And a narrator who swears “God Don’t Ride Shotgun”

Whether it’s the eerie waltz of “Rattlesnake Waltz,” the foot-stomping fury of “Train Don’t Stop for Sinners,” or the rowdy last call in “Ashes in the Ale,” this record walks the line between sin and salvation — and leans hard toward the former.

Fueled by banjo, bowed bass, gang vocals, and enough smoke to choke a saint, this is music for the outlaws, the almost-gone, and the ones who never stayed buried.

🪕 Come raise a glass with the damned — you’re only six feet above the blues, after all.
credits


Bandcamp

Lantern in the Fog

original song written and sung by Nathan Della Rovere Goldsmith Freeman 

Ice Storm

Mark C Powers

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