A quick record from à parking under a place in construction.



Recording with a Sound Device Mixpre 10 II, 2 Schoeps CMC6 MK5 in Omnidirectional ORTF.
Photo © Ugo Puntous

Dissemblance - Parking Sounds

À travers un espace urbain en travaux, Secousse est une phonographie réalisée sur plusieurs mois relatant mon désir d’écouter les changements, vibrations, porosités habitant cet espace. Construite autour de motifs revenant de manière cyclique, cette pièce retrace une trajectoire d’écoute voulant reconsidérer, conscientiser, mettre en forme des sons urbains et leurs influences au sein d’une place publique.

Cette phonographie a été réalisée dans le cadre d’un workshop à l’ENSAV (École Nationale Supérieur de l’Audiovisuel) réalisé par Stéphane Marin de la compagnie Espaces Sonores que je remercie pour ses écoutes et son accompagnement.

Crédit photo: Ugo Puntous.

Secousse

Une pièce sonore synthétique d'une expérimentation réalisée dans le cadre d'une recherche autour des espaces urbains et de leurs écoutes à l'ENSAV (École Nationale Supérieur d'Audiovisuel). Cette pièce mélange des prises phonographiques de la place de l'Europe à Toulouse avec les témoignages des personnes ayant participé à l'expérimentation: yoga des oreilles, marche d'écoute et écoute sous casque de Secousse, une phonographie sur la place de l'Europe à Toulouse.

Merci à Ugo Puntous, Maëlle Lafon, Dwayne Rameau et Mathilde Foriel-Destezet pour leur participation ainsi qu'à Hee-Jin Kim pour l'aide au montage.

Expérimenter l'écoute

Chez nous est une pièce documentaire acousmatique qui explore les sensations et questions autour de l’acte d’habiter à deux dans un petit appartement. 

Quel rapport pouvons-nous entretenir avec l’espace, à deux, dans un 26m2 ? Comment un espace de travail, de vie, d’amour et de repos cohabite ensemble ? Quelles histoires racontent ce lieu que je connais, ces sons, ainsi que ma compagne, quant à la sensation d’habiter un espace ?

Sélectionné pour le Prix Schaeffer du festival Phonurgia Nova 2022

Chez nous

Que raconte les espaces urbains que l'on traverse ?
La rue des Azes est une petite rue de Toulouse en travaux entre deux plus grandes et aux abords d’une place publique. 
En me baladant un matin, j’ai découvert cette rue que je ne connaissais pas et j’ai décidé d’y retourner pour l’écouter.
L’idée de cette pièce phonographique/acousmatique vient de mon envie de découvrir les différentes rues, impasses, avenues et autres chemins urbains que l’on emprunte dans nos villes à travers l’écoute et de composer avec ce que leurs sons me racontent.

#0 Voies urbaines : Rue des Azes

Ugo s’est enregistré en train de parler à son appartement avant de déménager. C’est à ce moment-là qu’il m’a demandé de venir enregistrer une dernière fois les sons de chez lui.

Sortir de chez soi, faire un pas dehors pour avancer, écouter une dernière fois les sons qui constituent son appartement et en faire le deuil. Une pièce réalisée pour se souvenir, pour faire des mélodies avec des sons d’appartement et pour discuter une dernière fois avec ce dernier pour lui raconter ce qu’il a été.

Crédit photo : Ugo Puntous

Sortir de la grotte

La rue Sainte-Catherine est une petite rue de Toulouse située dans le quartier Palais de Justice. Attiré par les travaux de cet espace, j’ai décidé d’y passer quelques mois pour enregistrer et composer avec elle. 
Des sons vibrants, vrillant l’oreille, des gens qui travaillent et des moteurs, des rythmiques lovées à l’intérieur de barrières, tant de matières qui racontent les métamorphoses de nos espaces urbains, en tout cas, celles que je tente d’écouter.

Voies Urbaines est une série de créations sonores autour des rues, impasses, avenues de nos villes et des transformations qui la composent. Titiller l’écoute, la bouger, trouver une manière de raconter avec les sons urbains pour qu’ils soient écoutés, pour qu’ils racontent nos villes et nos rapports avec elle.

Sélection pour l'édition de Radiophrenia 2023, pour le festival APNÉES 2023, et le festival RIDM 2023. Sélection au Phonurgia Nova awards 2023, ainsi qu'au UK international radio drama festival 2024.

#1 Voies urbaines : Rue Sainte-Catherine

Durant un voyage à Cracovie, en Pologne, j’ai pris le temps de sortir quelques micros. Une histoire de flux, de mouvements, d’eau et de trams grinçants. Des petits bouts d’un voyage, d'une traversée avec quelques sons que je souhaite partager. 
L’occasion également de travailler différents motifs sonores, plus musicaux, faits de nappes et mélodies, de tenter toujours d’aller plus loin dans la façon de raconter avec du son, d’expérimenter la recomposition des paysages vécus.

Crédit Photo: Hee-Jin Kim

Traverser

Faire place est une création sonore autour de l’expérience à la fois intime et collective de la transition urbaine du quartier de Malepère à Toulouse.

L’expérience de la Maison Malepère est le point de départ et le noyau dur de la pièce. Sous forme d’une pièce chorale, les récits des différents acteur.ices se croisent avec des moments plus quotidiens du lieu.
La pièce est également composée avec des sons acousmatiques des différents espaces à Malepère, où cette expérience de transition est vécue et où l’imaginaire futur de la ville se dessine.

Cette création sonore à été co-réalisé par Hee-Jin Kim et Mathias Guilbaud. 

Merci à Playtime Production et à Intercalaire pour l'initiative ainsi qu'à toutes les personnes ayant pris le temps de nous donner leurs paroles.

Faire place

Création réalisée via une prise binaurale ainsi que deux micros contact, à Toulouse le 23 novembre 2023. 
 À écouter de préférence au casque !

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C’est l’histoire d’un trajet et d’un bâtiment.
Partir d’un point A puis revenir à celui-ci. Revenir en ayant écouté, le métro, ces sons construit, agencés, ces pubs et musiques puis un quartier et la destruction d’un de ces bâtiments emblématiques. Passer, écouter, sentir les gravats, la poussière et des années d’histoires avec. Puis repartir, à l’envers, vers le métro, ces musiques, et jingles sonores, mais toujours marqués par ce que ces sons de destruction racontent et traduisent. 
Il suffit de prendre le métro pour écouter, il suffit aussi de le prendre ce métro pour choisir de ne pas tendre l’oreille. On choisit tout le temps.

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 Voies Urbaines est une série de créations sonores autour des rues, impasses, avenues de nos villes et des transformations qui la composent. Tenter de les écouter pour mieux les comprendre, tenter de les mettre en son pour raconter la fabrique urbaine. Travailler l’écoute, la bouger, trouver une manière de raconter avec les sons urbains pour qu’ils soient écoutés, pour qu’ils racontent nos villes et nos rapports avec elle.

#2 Voies Urbaines : Un simple trajet - Avenue Jean Moulin

En février, j’ai rencontré plusieurs jeunes de la ville de Castries dans le cadre d’un stage de création sonore. Ensemble, on a réalisé une pièce en se laissant inspirer par le château et les sons de la ville. 
Une semaine d’initiation à l’écoute, à l’enregistrement et à la construction d’un récit sonore. L'occasion de réfléchir à notre rapport à la ville, à ce que les sons peuvent raconter sur nous et notre environnement puis, de raconter une histoire autour d’une malédiction…
 
Ce projet a été financé par la DRAC Occitanie, la Métropole de Montpellier et la ville de Castries dans le cadre de la CGEAC 2023 et porté par l’Atelline. Nous remercions la ville de Castries, le club des jeunes de Castries et l’ALSH Fondespierre sans qui rien n’aurait été possible. 

Enfin, un grand merci aux jeunes participant.es qui ont fait preuve d’une superbe écoute et d’une grande imagination.

Portrait de soi - Portrait de ville: La malédiction du château de Castries

Cet épisode de Voies Urbaines, relate la relation que j’ai eu avec cet espace en travaux (un hôpital en train d’être détruit et rénové pour en faire des logements pour personnes âgées) que j’ai suivis sur plusieurs mois. 
Cette pièce traduit comment j’imagine ces lieux quand je les ressens, comment je reprends une forme de contrôle sur eux en les laissant s’exprimer. Tenter de déclencher un imaginaire, jouer avec les sons urbains et plus spécifiquement les sons de travaux, pour qu’ils transgressent leurs origines, pour qu'ils déclenche notre imaginaire. Les bâtiments vides se remplissent, ils respirent, s'activent là où ne résidaient que bruit et résidus. 
Elle est là la résistance. Elle est située dans les lieux, elle est imaginative, et en partie sonore. Par l’écoute de ces sons et leurs compositions, tenter d’habiter ces lieux autrement devient possible. 
Ré-activer alors par l’écoute ce qui s’est tu en nous, déclencher ce qui se trame quelque part dans les interstices de nos villes, de nos imaginaires. Alors c’est une autre ville que l’on voit, une autre écoute qui s’engage entre la convulsion urbaine et la contemplation citadine.
Une échographie donc, une autopsie de mon imaginaire lorsqu’il s’agit d’ouvrir des micros à ces lieux en travaux, lorsqu’il s’agit de composer avec et par ces milieux.
 
À écouter n’importe où mais de préférences sur des lieux ou des travaux rugissent, en ville, en marche ou assis.

Merci à Benoit Bories pour le mixage de la pièce, son écoutes et ces précieux conseils.

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Voies Urbaines est un projet sonore autour de nos villes et des transformations qui la composent. Tenter de les écouter pour mieux les comprendre, tenter de les mettre en son pour raconter la fabrique urbaine. Travailler l’écoute, la bouger, trouver une manière de raconter avec les sons urbains pour qu’ils soient écoutés, pour qu’ils racontent nos villes et nos rapports avec elle.

#3 Voies Urbaines: Rue Mespoul

Prise de son d'un orage à Toulouse.
Capturé depuis une fenêtre avec un couple XY et un enregistreur Zoom H6.

Tonnerre et pluie à Toulouse.

Créateur sonore toulousain. Documentariste, phonographiste, je collabore également avec des compagnies dans le spectacle vivant.

Mathias Guilbaud

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