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Titanide

Thaumaturge (Kodaman Concours)

Acid version of Me gustas Tu by Manu Chao
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Me Gustas Tu (Acid Version)

Agapé

Tribal Resurgence

Journal de Bord, 20 juillet 1493
Il y a trois jours de cela, nous sommes entrés dans la forêt, en suivant le sentier qu'avaient découvert les membres de la première expédition. 
Bien qu'ils en eurent marqué l'emplacement sur les arbres, il n’eut fallu que peu de temps avant que nous nous perdîmes, au vu de la densité de la végétation. La chaleur et l'humidité qui règnent en ces lieux n'a eu de cesse d'augmenter depuis que nous sommes dans cet enfer vert.
Après notre deuxième nuit et alors que nous tournions en ronds dans ces enchevêtrements de végétaux, nous avons  découvert d'étranges petits oiseaux, qui semblaient vouloir nous guider. 
En les suivants, des éclaircies forestières ont commencé à faire leur apparition, nous permettant de respirer un peu d'air frais. Nous avons également découvert de petites statuettes de pierre à formes humaines, enchevêtrées dans les racines d'arbres millénaires. Sur celles ci, on a pu extirper quelques unes des pierres précieuses qui s'y trouvaient (voilà qui est très intéressant).
Les oiseaux ont repris leur vol à présent, et semblent maintenant vouloir nous mener à nouveau dans la pénombre de la forêt.
Quelque chose à changé dans le regard de mes hommes, et je sens que la découverte de ces quelques richesses leur a donné une force nouvelle.

Le chant du Colibri

Journal de Bord, 28 Juillet 1493 (à priori)
Je suis à ce jour le dernier membre de l'équipage à ne pas avoir sombré dans la folie.
Nous avons perdu la notion du temps ici.
Cela fait maintenant plusieurs jours que nous cartographions et explorons cette ancienne cité, et j'ai la sensation qu'à chacune de nos découvertes, nous nous enfonçons un peu plus dans ce labyrinthe au lieu d'en atteindre la sortie.
C'est comme si l'esprit de mes hommes se perdait chaque fois davantage dans les méandres de cette Arche perdue.
Certains d'entre eux ont disparu, et nous avons essayé de les retrouver, dans les souterrains, sans découvrir la moindre trace, la moindre indication. C'est comme s'ils s'étaient volatilisés.
Nous avons réveillé quelque chose dans les profondeurs de ces catacombes, quelque chose de dangereux, et de très ancien.
Je suis à ce jour le dernier membre de l'équipage à ne pas avoir sombré dans la folie.

Cibola

Journal de Bord, 21 juillet 1493
Après de longues heures de marches sous le couvert de la forêt, qui s'était à nouveau épaissie, Nous parvînmes sur une crête rocheuse au beau milieu de la jungle, qui nous offrit un point de vue dégagé de notre emplacement. Nous étions au dessus d'une immense vallée noyée par la végétation, qui laissait entrevoir d'énormes amoncèlements de végétaux, en certains endroits, laissant présager des collines.
Mais, ce que nous découvrîmes était tout autre.
En descendant de la crête rocheuse, nous constations que, sous le couvert des arbres s'étendait devant nous les vestiges d'une immense cité.
Après avoir monté le campement, nous décidions d'entamer l'exploration de cet endroit afin de découvrir ses secrets.
La cité s'étendait en hauteur en de nombreuses structures pyramidales dont les fioritures laissaient entrevoir nombre de pierres à valeur marchande, semblables à celles que nous avions découvert plus tôt sur les statuettes.
Les couloirs et les maisons que nous découvrîmes tout autour de ces pyramides s'enfonçaient aussi, par endroits, dans les profondeurs de la terre, nous menant dans d'immenses antichambres qui contenaient d'innombrables étranges glyphes et des autels qui avaient dû servir, à l'époque, à des rites sacrificiels.
En ressortant de ces lieux, et alors que la lune avait déjà commencée à répandre ses lueurs sur la canopée, j'ai eu la sensation étrange que nous nous étions enfoncés trop longtemps. 
Je ne saurais dire si cela vient de mon esprit ou des reflets épars que renvoient les pierres précieuses éparpillées auprès du feu, mais les hommes semblent tous plus vieux et plus fatigués, autour du foyer. Quelque chose d'autre brille dans leur regard, quelque chose que j'ai déjà vu, chez quelqu'un d'autre, il y a longtemps.

Quivira

Journal de Bord, 31 juillet 1493
Je suis désormais seul à arpenter les ruines labyrinthiques de cette immense cité.
Après avoir perdu les derniers membres de l'équipage au cours de la nuit, j'ai décidé d'avancer plus loin dans les couloirs, afin d'espérer retrouver leurs traces.
Alors que j'avais découvert une nouvelle antichambre souterraine, je me rendis compte que quelque chose s'était mis à troubler le silence de ces lieux.
Une vibration très basse se faisait ressentir, qui semblait augmenter à mesure que je me dirigeais vers l'extérieur de cette structure.
En sortant sous la voute des arbres et après que ma vision se soit habituée à la luminosité, je découvris, au milieu d'un gigantesque champ de ronces et d'épais buissons, un énorme Dôme fait d'or et de pierres précieuses, sur lequel la végétation semblait avoir repris ses droits depuis des temps immémoriaux. Les palpitations que j'entendais semblaient venir de l'intérieur de cette structure.
Le sommet du Dôme perçait la voûte des arbres colossaux qui entouraient l'endroit, et dont les troncs, avec le temps, s'étaient changés en pierre. La lumière qui se reflétait sur le Dôme offrait un éclairage confortable, qui me permit de me frayer un passage entre les ronces. 
A mesure que j'avançais, le battement s'intensifiait.
Rapidement, parmi les ronces, des visions vinrent me glacer le sang:
je découvrais que l'ensemble des ronces rougeâtres et de la végétation de cette étendue prenaient racine dans une multitude de vieux ossements humains, qui recouvraient le sol.
Le battement s'intensifiait, et ma curiosité me rattrapa. Je continuais ma route, et découvrit, peu à peu, les corps sans vie de certains des membres de mon équipage.
Ils semblaient être morts dans d'atroces souffrances, à en juger les traces de sang séché qui partaient de leurs oreilles, de leurs yeux, de leur bouche et de leur nez.
Tous semblaient avoir comme "implosé".
Le battement était très puissant à présent, et je parvins non sans difficultés devant la lourde porte de bois, rongée par l'humidité, qui me séparait de l'intérieur du Dôme.
Je parvins à la franchir, par l'une des planches moisies, et mis un moment à m'accoutumer à l'obscurité de ces lieux.
Les mots qui m'ont été enseignés ne me permettent pas, à eux seuls, à décrire ce que je viens de découvrir ici.
Tout ceci dépasse l'entendement.

L'Antre du Serpent

"Le spectacle qui s'offrait devant moi ne pourrait être décrit avec seuls les mots que j'ai pu apprendre tout au long de ma vie, mais je peux néanmoins vous en partager l'expérience.
Un long couloir s'élevait devant moi vers les profondeurs du temple, et il régnait en ces lieux une chaleur étouffante.
La palpitation s'était atténuée, mais c'est comme si l'on pouvait encore ressentir les vibrations de cette dernière dans chaque chose.
Toute la végétation qui avait pris possession du sol et qui lézardait les murs semblait onduler et grouiller au rythme de celle ci.
C'était comme si les plantes respiraient autour de moi, en suivant le battement.
J'avançais dans le couloir, et, petit à petit, il me sembla que les végétaux essayaient de s'agripper à moi, comme une multitude de petites mains qui tentaient de m'empêcher d'avancer le long de ce chemin.
Plus j'avançais et plus les herbes essayaient de s'enrouler autour de moi.
Le long du grand corridor, étaient de grandes dalles monolithiques d'un matériau dont mon esprit n'aurait su connaitre la provenance, brillant comme le cuivre, dont les reflets étaient similaires à ceux que l'on retrouvait sur les carapaces de certains scarabées.
Il y avait une multitude d'inscriptions en relief, sur les parois, qui semblaient s'enfoncer dans les dalles, puis en sortir à nouveau au rythme du battement.
Bien qu'indéchiffrables, elles ressemblaient toutes étrangement à des langues que j'avais pu étudier au cours de ma vie, comme si elles étaient tous ces langages en même temps.
Le couloir, qui semblait interminable, rétrécissait petit à petit, et tout semblait devenir, dans le même temps, plus grand autour de moi.
Les inscriptions étaient plus grosses sur les dalles, et les basses herbes d'origine arrivaient maintenant à la hauteur de mon cou.
Elles étaient devenues si épaisses que même mon coutelas ne parvenait plus à les trancher.
Je continuais tant bien que mal ma course vers la lumière que je voyais au bout du couloir, mais il semblait s'éloigner à mesure de mon avancée dans cette minuscule jungle, qui paraissait si grande.
Les herbes, qui étaient maintenant des lianes, s'accrochaient à mon cou et je luttais désespérément contre ces serpents semblables à ceux des vieilles histoires grecques.
Je sentis alors la morsure pénétrer mes tissus.
La vague se répandit en moi avec une froideur que je ne saurais décrire avec des mots.
Tous les réseaux à l'intérieur de ma tête semblaient se remplir d'un liquide froid, qui descendit ensuite le long de ma colonne.
Je sentais petit à petit mon esprit reculer à l'intérieur de mon être.
L'obscurité, peu à peu, m'envahit, et je vis, peu à peu, s'effacer le couloir devant moi.
Ainsi, c'était maintenant, que ça devait avoir lieu?
Etait-ce tout? Tout ce que je devais vivre? Tout ce que je devais voir?
Non!
Il ne pouvait en être ainsi. Pas après tout ce que j'avais accompli pour parvenir jusqu'ici, pas après tout ce que j'avais enduré pour en arriver là.
C'est alors que je l'entendis, à nouveau, comme un voile qui se levait dans l'obscurité.
Le Battement.
Peu à peu, il commença à remplir l'Espace, il était partout, il résonnait partout au coeur de l'obscurité.
Et son énergie me traversa, et un flot opposé à celui que j'avais ressenti auparavant me parcourut.
Peu à peu, la lumière revint."

Nuit noire de l'ame

Nuit Noire De L'Ame

Ergot

Courbe Centrale De Finitude

Evasion

Genesis

Core

Elvira

Unoya

"Cependant, je n'étais pas au bout de mes peines.
Peu après mon retour et ma prise de conscience dans ce dédale, je me rendis compte que j'étais parvenu au bout du couloir.  Un immense espace s'ouvrait sous mes yeux, éclairé au travers de la voûte dorée du temple dans lequel j'étais entré plus tôt, qui était percée par endroits par de gigantesques arbres de pierre qui prenaient racine en contrebas. Une pyramide d'or se dressait au milieu du hall, et j'empruntais rapidement l'escalier descendant qui serpentait le long des épais murs qui formaient la structure, afin de la rejoindre. Alors que j'entreprenais ma descente, j'entendis des bruits derrière moi, provenant du couloir d'où je venais. Mon sang se glaça, et je dévalais l'escalier poussiéreux avec le peu d'énergie qui me restait.

Peu après être arrivé dans cet immense dôme, j'ai retrouvé certains de mes camarades, que je pensais à jamais perdus dans les dédales de cette immense cité recouverte de végétaux exotiques! 
Cependant, nos retrouvailles furent empreintes d'horreur et d'effroi.

Mes compagnons ont partagé leurs découvertes avec moi, et elles dépassent toute imagination. Certains d'entre eux, plongés dans la démence, ont été possédés par d'étranges maux qui altèrent leur esprit et leur comportement. Leurs yeux vides sont désormais le reflet d'une obscurité profonde qui s'est emparée d'eux. J'ai du mal à reconnaître ceux qui étaient autrefois mes amis et collègues, dévorés par l'insidieuse présence de ces forces inconnues.

D'autres récits font état de visions cauchemardesques. Des squelettes, revenus à la vie d'une manière impie, se tapissent dans les ombres de ces imposantes structures. Leurs ossements blanchis se mouvent silencieusement, créant une aura de terreur palpable dans l'air. L'atmosphère est lourde de menace, et chaque pas résonne comme une incursion dans l'interdit.

Nous sommes confrontés à l'inconnu, à une réalité qui échappe à toute rationalité. Les mystères de cette ancienne civilisation nous accablent, mais je refuse de céder à la peur. En tant que chef de cette expédition, je dois guider mes hommes avec détermination et prudence, malgré les horreurs qui nous entourent.

Demain, nous poursuivrons notre exploration de ces ruines maudites, cherchant des réponses dans les vestiges de cette civilisation perdue. Mais nous devrons également rester vigilants face à l'insidieuse influence qui se cache dans l'ombre, prête à nous engloutir dans son vortex de malheur.

Puissent les dieux nous protéger dans cette aventure périlleuse et nous accorder la sagesse nécessaire pour dévoiler les secrets de ce Nouveau Monde.

Fin de l'entrée.

Ahuitzotl

Aujourd'hui, nous avons été confrontés à une épreuve des plus terrifiantes. 
Notre groupe, déjà réduit, a dû affronter de nouvelles horreurs dans cette cité maudite. Alors que nous explorions les sombres dédales de ces ruines pour tenter d'y échapper, nous sommes arrivés dans une salle macabre, où reposaient de nombreux sarcophages. La pénombre qui y régnait semblait abriter les âmes tourmentées des défunts.

À notre grande stupeur, les momies ont commencé à prendre vie, leurs yeux rougeoyant dans l'obscurité comme les braises de l'enfer. Leurs mouvements étaient rigides et saccadés, mais empreints d'une force inhumaine. La terreur a envahi nos cœurs, mais nous avons rassemblé notre courage pour faire face à ces créatures ancestrales.

Nos lames se sont croisées avec leurs corps desséchés, mais nos attaques semblaient sans effet. Leurs mains décharnées nous saisissaient avec une poigne de fer, et leurs yeux maléfiques semblaient percer notre âme. La bataille était inégale, et nous avons réalisé que nous étions face à une force surnaturelle, impitoyable et déterminée à nous anéantir.

Dans un ultime effort, nous avons réussi à nous frayer un chemin à travers les rangs des momies, leur infligeant des blessures qui semblaient les ralentir momentanément. Profitant de cette opportunité, nous avons fui la salle maudite, courant à travers les corridors obscurs, notre souffle haletant et nos cœurs battant la chamade.

Nous sommes désormais épuisés et désorientés, errant sans but dans cette cité sans fin. Les ténèbres semblent se refermer sur nous, et l'issue de notre expédition paraît de plus en plus incertaine. Le souffle glacé de ces créatures maudites résonnent dans nos esprits comme un présage funeste.

Cependant, nous ne pouvons céder à la panique. Nous sommes les conquistadores de la Couronne d'Espagne. Nous devons rester forts, unis et déterminés à trouver un moyen de sortir de ce cauchemar vivant. Que les saints et la Vierge Marie veillent sur nous, car notre survie dépend de leur protection divine.

Fin de l'entrée.

Tizoc

Notre fuite effrénée à travers les ruines de cette cité maudite nous a menés vers un paysage surprenant. Nous avons échappé aux sombres corridors pour nous retrouver dans une partie de la ville où les ruines laissent place à de vastes champs et à des canaux d'irrigation profonds, conçus avec une précision remarquable. Les roches taillées avec expertise témoignent du génie architectural de cette civilisation perdue.

Nous avons trouvé un endroit dégagé au milieu de ces champs, où nous avons pu avoir une vue plus étendue sur les environs. Les ruines s'étendent à l'horizon, rappelant la grandeur passée de cette cité. Nous avons décidé d'établir notre camp dans les profondes canalisations en ruine, qui forment des tranchées naturelles. Ces structures offrent une certaine protection contre les menaces qui nous entourent.

Cependant, notre répit fut de courte durée. Alors que nous nous installions, une créature monstrueuse, faite de chairs et de membres organiques, a émergé des ombres, sa taille dépassant celle de dix hommes. La vision de cette abomination nous a figés d'effroi. La bête se rapprochait rapidement, déployant une force titanesque à chaque pas. Son apparence déformée et grotesque était un affront aux lois de la nature elle-même.

Dans le même temps, les momies qui rampaient dans les champs et les canaux se mirent en mouvement, se dirigeant vers nous d'une manière implacable. Leurs corps desséchés semblaient reprendre vie, attirés par notre présence comme des charognards affamés. Nous étions cernés par une horde de créatures infernales, prêtes à nous déchirer.

Sans autre choix que de lutter pour notre survie, nous nous sommes armés de nos épées et de nos mousquets. La créature monstrueuse s'est précipitée vers nous avec une férocité inhumaine, tandis que les momies avançaient inexorablement, leurs yeux sans vie fixés sur nous.

Une bataille acharnée a éclaté, marquée par le fracas des armes, le sifflement des balles et les cris de guerre désespérés. Nous avons combattu avec une détermination farouche et l'énergie du désespoir, repoussant les momies aussi bien que nous le pouvions. La créature immonde, cependant, était d'une résistance et d'une puissance impressionnantes. Ses membres organiques se tordaient et se déformaient, rendant nos attaques presque vaines.
La pluie battante rendait les dalles de plus en plus glissantes, et certains des hommes étaient tombés au combat, disparaissant dans la masse de momies qui s’amoncelaient dans les canalisations en contrebas.
La lutte semblait perdue.

Otumba

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